Les maladies rénales

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b l og.l ejou r n al d u p a ti e n t. b e
Bimestriel novembre-décem
bre 2014
P913801 - Charleroi
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N°20
ACTION SANTÉ
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Journal
Patient
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Les maladies rénales
tuent sans
faire de bruit
La maladie rénale
n’entraîne longtemps
que peu de
symptômes, mais elle
est facile à dépister
par des examens très
simples, comme le
dosage de l’albumine
dans les urines et
de la créatinine
dans le sang. Ces
dosages doivent être
effectués en priorité
chez les patients
souffrant de diabète
et d’hypertension.
Un dépistage et un
traitement précoces
permettent souvent
d’éviter la progression
vers l’insuffisance
rénale, la dialyse ou
la greffe.
E
n Belgique, plus de 12.000 patients souffrent
d’insuffisance rénale en phase terminale.
Parmi eux, environ 5.000 ont bénéficié d’une
greffe, tandis que 7.000 autres suivent un
traitement par dialyse. Cependant, ces chiffres
ne représentent que la partie visible de l’iceberg, le
nombre de personnes atteintes de maladies rénales
débutantes ou chroniques étant bien plus élevé. La
Journée mondiale du rein, qui s’est déroulée le 12 mars,
a pour but de sensibiliser la population sur ces maladies
fréquentes et silencieuses.
Chacun d’entre nous possède
normalement deux reins. Ils sont
situés dans la partie postérieure
du ventre, de part et d’autre de
la colonne vertébrale. Manger,
boire et tout simplement vivre
produit des toxines dans notre
corps. Celles-ci, ainsi que l’excès
d’eau, s’accumulent dans le sang
qui les transporte vers nos reins,
véritable station d’épuration
du corps. Les reins filtrent les
substances toxiques indésirables
et éliminent l’eau en excès via
l’urine, qui sera stockée dans la
vessie avant d’être évacuée. Le
sang épuré, quant à lui, quitte
le rein pour rejoindre l’organisme
Insuffisance rénale,
c’est quoi?
Quand les reins ne
fonctionnent plus, ou mal, les
toxines et l’eau s’accumulent
dans le corps, qui s’intoxique
progressivement. On dit que
l’on souffre d’une insuffisance
rénale. Cette insuffisance
rénale nécessite un traitement
par dialyse lorsque la fonction
rénale est inférieure à 10% de la
normale.
Fort heureusement, toutes les
maladies rénales ne conduisent
pas à un traitement par dialyse.
Une prise en charge médicale
optimale, dès le début de la
maladie, permet de guérir
certaines maladies et de ralentir
l’évolution de beaucoup d’entre
elles. Si vous consultez votre
médecin traitant pour un bilan
de santé, outre une prise de
sang, une analyse d’urines est
donc très utile.
Au départ, des symptômes
à bas bruits
En règle générale, les maladies
du rein progressent «à bas bruit»
et peuvent détruire une large
partie de la fonction rénale avant
de provoquer des symptômes.
Hypertension artérielle, l’urine
rouge ou rosée, la présence de
protéines ou d’albumine dans
l’urine, une urine qui mousse,
une difficulté à uriner, une
fatigue intense, la perte d’appétit
ou de poids, des démangeaisons
persistantes et généralisées,
des nausées et vomissements
répétés, de l’anémie sont les
symptômes qui peuvent signaler
l’existence d’une maladie rénale.
Il est dans ce cas conseillé de
rendre visite à votre médecin
généraliste qui pourra réaliser
une analyse d’urines et de sang
et vous orientez, si nécessaire,
vers un spécialiste.
En prévention…
- Faites vérifier votre pression
artérielle (tension artérielle)
régulièrement. L’hypertension,
si elle n’est pas soignée,
peut accélérer l’évolution
naturelle d’une maladie
rénale sous-jacente.
- Si vous êtes atteint de diabète,
assurez-vous qu’il soit bien
équilibré.
- Ne prenez pas de
médicaments sans
ordonnance, notamment
des anti-douleurs, plus de
quelques jours d’affilée.
Au-delà, un avis médical
s’impose!
- Si vous avez un proche parent
présentant une maladie
rénale, une visite chez le
médecin peut aider à préciser
le risque que cette maladie
soit génétique.
Le premier jeu vidéo vendu sur ordonnance devrait être
commercialisé bientôt. Il permettra aux personnes atteintes
du syndrome de l’oeil paresseux, également appelé amblyopie, de faire travailler leurs deux yeux ensemble. Ce trouble
visuel s’installe au cours de l’enfance et peut persister jusqu’à
l’âge adulte. Cela entraîne une baisse d’acuité visuelle d’un
œil, l’œil «paresseux» perdant progressivement son efficacité. Pour forcer l’oeil amblyope à travailler, les chercheurs
de l’université canadienne McGill et les concepteurs de jeux
ont donc imaginé «Dig rush», un jeu qui propose aux patients
d’aider les taupes à creuser le sol pour chercher de l’or. Mais
son principe a été adapté aux exigences thérapeutiques. ■
DES CHATS CONTRE LE CANCER
Vous adorez les chats? Rendez-vous sur www.catsuscancer.org.
Deux Américains y ont rassemblé des centaines de vidéos de
chats mignons qui font fureur sur la toile. Les fonds récoltés par la pub sont reversés à différentes associations engagées dans la lutte contre le cancer. Une façon de réunir une
bonne cause à un instant agréable! ■
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