est efficace. Les missions des différents soignants sont clairement définies. Les problèmes
psychologiques comme l'anxiété, la dépression, le deuil et les problèmes apparentés sont traités et
suivis par le psychologue. Les patients présentant des problèmes de dépendance sont orientés vers
des soins spécialisés. Le soin psychologique est sur mesure, prenant en compte les souhaits du
patient. En raison du fait que le CSC Zwartberg est tout à fait différent des CSCs en milieux urbains,
le modèle n'est probablement pas généralisable, dès lors quelques pratiques en matière de médecine
de famille en Flandre Maritime ont été visitées. Pendant plusieurs années, ces pratiques ont bénéficié
de “psychologues extramuraux” à domicile (ou PPL), afin de rendre le soin psychologique plus
accessible et à la portée de tous. Tous les patients présentant des problèmes psychologiques et/ou
psychosociaux peuvent contacter le psychologue sur référence du médecin généraliste. Parfois, la
référence est très “rapide”, et donne l'impression qu'il n’y a plus de filtre. Cependant, la politique de
soins est définie par des critères d'indication et des lignes de conduite bien-identifiées afin de
permettre une distinction claire entre les problèmes qui devraient être traités par le médecin
généraliste, le PPL ou des services plus spécialisés. Les problèmes complexes et les problèmes
d’addiction sont renvoyés à des soins spécialisés. Des problèmes de santé mentale mineurs, qui
peuvent être traités en une courte période (un maximum de neuf séances est remboursé par la
compagnie d'assurance), sont pris en charge par le PPL. Le modèle adopté est celui de la thérapie
brève de Paul Rijnders et/ou des composantes de la TCC (thérapie cognitivo-comportementale)
donnent des conseils concrets pour le traitement. Indépendamment de la thérapie individuelle, il y a
des séances de groupe et les résultats sont évalués via des questionnaires.
5.
Analyse des flux de patients et des domaines de
problèmes pour le PPL [OT2]
Sur une base annuelle, les médecins de famille du CSC Botermarkt ont enregistré des
problèmes de santé mentale dans 15 % des contacts médecin-patient. 11 % des patients
ont un problème social sur base annuelle. Il se pourrait qu'il s'agisse d'une sous-
estimation de tous les premiers contacts au CSM Eclips, 70 % entraîne la prise en charge
et le suivi dans l'un des services du CSM. Les deux services ne rapportent que des
troubles dépressifs, du stress et des tensions, des plaintes, des problèmes anxieux, des
problèmes du sommeil et de dépendance (alcool, drogues, médicaments). Les problèmes
sociaux sont liés à la relation avec le partenaire ou les enfants, des problèmes au travail
et de problèmes sociaux non spécifiés. La plupart des patients sont des adultes, hommes
et femmes.
Des groupes de discussion (focus groups) ont été organisés avec les différents
prestataires de soins dans les deux centres, afin d'explorer les perceptions concernant un
PPL. Il y a accord sur l’idée qu'un PPL dans un CSC doit être complémentaire avec les
autres disciplines qui sont déjà présentes dans les soins primaires, secondaires et
tertiaires.