Les Actes du séminaire SHS du 12 octobre 2013 4
OUVERTURE
par Anne VEGA, socio-anthropologue de la santé
Bonjour et bienvenue.
Cette année, je suis chargée d’introduire ce second séminaire de Sciences Humaines et Santé. C’est
l’occasion de faire un petit bilan du chemin parcouru.
Depuis le premier séminaire, l’an dernier, sans compter la publication des actes, il faut souligner les
évolutions. Le point important est que nous avons commencé à "mettre en musique" nos idées.
Concrètement, nous avons travaillé par groupes :
au site Internet ;
à des recherches et appels d’offres en commun (sur des maladies rares, le cancer, l’éducation
thérapeutique, etc.)
Nous avons également organisé ou participé à des colloques et à des séminaires, y compris en binômes.
Je ne peux pas tout décliner mais, pour citer Matthieu, « Après avoir été dans une phase d’interrogation
et de témoignages, nous commençons à entrer dans une phase de réalisations concrètes » comprenant
beaucoup d’échanges. C’est ce qui était attendu et c’est ce que vous propose notre association.
Ce qui a fonctionné aussi, ce sont les contacts et rapprochements avec l’extérieur, surtout par la diffusion
d’informations sur d’autres séminaires, colloques ou questionnements proches des nôtres. Cela confirme
que SHS s’inscrit dans une mouvance contemporaine, particulièrement dans le champ de la santé : des
personnes ou des groupes contribuent au dialogue chercheurs/professionnels, ou sont en quête de regards
croisés. Non seulement nous ne sommes pas isolés ou les derniers des Mohicans, mais nous nous situons
dans cette tendance forte qui répond au besoin de réflexion des professionnels, et qui est en retour
stimulante pour les chercheurs.
Enfin, en interne, il y a eu des relais entre nous pour assurer la charge de travail, pas seulement lors des
réunions physiques ou sur Skype. C’était important, et des membres se sont particulièrement investis,
dont Cécile – en particulier sur les actes du dernier séminaire. Nous remercions aussi, notamment,
Virginie et Jacques. Enfin, ce séminaire peut avoir lieu grâce à tout le reste du comité d’organisation :
Laurent, Isabelle, Anijo, Anne, Irma, Rosane, Frédéric, Aude, Mariana et Matthieu. Sans oublier Philippe
Carette pour son accueil au Centre Popincourt. Notre association s’est aussi agrandie, elle a accueilli
d’autres membres actifs.
Nous avons encore du "pain sur la planche", même s’il faut être patients car « nous construisons petit à
petit ensemble notre objet », pour citer encore Matthieu. Il reste ainsi à finaliser notre site Internet et à
trouver des financements, donc parvenir à mieux nous présenter et à produire des textes. Dans le même
sens, il faudra l’année prochaine – dans le prochain séminaire ̶ avoir des patients ou leurs représentants,
élargir la gamme des professionnels et des sciences sociales représentés. Elargir le cercle et commencer
aussi à penser à renouveler le bureau.
Pour résumer, ce séminaire est l’événement annuel de l’association, mais il y a aussi parallèlement toute
une partie moins visible faite d’échanges interindividuels, de travail en petits groupes, qui sont le meilleur
moyen de se connaitre, et de prises de positions. Le débat prime et se prolonge via Internet, et c’est tant
mieux. D’ailleurs, je suis allée y puiser pour faire cette introduction. Car, dixit Matthieu – je prends mon
souffle : «
On ne souhaite pas être une association qui se réunit une fois par an pour se poser quelques
problème, se congratuler faire un petit tour et puis se réunir à nouveau l’année suivante pour refaire les
même constats
: les questions qui sont soulevées doivent être approfondies, partagées, être l’objet de
recherches, de thèses, de groupes de réflexion, voire de publications, etc. L’objectif est d’élaborer un
savoir aux frontières des disciplines
- et dont il faudrait préciser la nature – à discuter et partager
». Ou
simplement, selon moi, de mettre à profit des expériences de travail en commun. Car travailler ensemble