Atelier Canada–R.-U.–É.-U. pour concilier sciences omiques et soins aux patients par l’imagerie : exploration d’un programme mondial d’imagerie du cancer Haut-Commissariat du Canada, du 29 juin au 1er juillet 2011 Résumé CANADA R.-U. É.-U. SOMMAIRE EXÉCUTIF Introduction Un atelier Canada–R.-U.–É.-U. sur l’imagerie du cancer, organisé par l’Institut du cancer (IC) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Cancer Research UK (CRUK) et le National Cancer Institute (NCI) des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, en partenariat avec le Haut-Commissariat du Canada, a eu lieu à Londres, au Royaume-Uni, du 29 juin au 1er juillet 2011. Cet atelier visait à explorer la valeur ajoutée de la collaboration internationale pour l’avancement de l’intégration et de l’adoption de l’imagerie quantitative comme technologie favorable à la recherche fondamentale, à la mise au point de médicaments et à l’application de mesures de médecine personnalisée ou stratifiée dans la lutte contre le cancer. Les présentations scientifiques, les discussions en petits groupes et le réseautage informel avaient pour but de trouver des solutions communes aux obstacles actuels à la recherche translationnelle dans le domaine de l’imagerie du cancer. L’accent portait sur la détermination des domaines particuliers pour lesquels une collaboration internationale mènerait non seulement à des progrès scientifiques, mais aussi à l’accélération de l’application des technologies d’imagerie de la prochaine génération pour la lutte contre le cancer, problème trop vaste pour n’importe quel pays faisant cavalier seul. De plus, l’exploitation concertée des ressources faciliterait la dissémination de méthodes d’imagerie plus rentables, dans l’intérêt de la santé mondiale. La détermination des principales forces, ressources et infrastructures de chacun des trois pays a permis de révéler de nombreux thèmes et défis communs. Les chercheurs présents ont manifesté clairement le désir de collaborer à la découverte de solutions pour faire de l’imagerie un outil de premier plan à l’échelle mondiale pour assurer les progrès de la médecine personnalisée. Ils s’entendaient généralement pour dire que le moment est opportun pour le couplage de l’imagerie et des technologies omiques dans la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer, et que la collaboration internationale et l’harmonisation de l’ensemble des techniques d’imagerie constituent des facteurs importants de réussite. .../2 PAGE 1 Recommandations Défis ou obstacles Solutions ou recommandations Normalisation des protocoles d’imagerie et harmonisation des données. Établir des procédures de fonctionnement normalisées internationales et un programme international d’assurance de la qualité pour les sondes et les protocoles d’imagerie moléculaire validés, et des biomarqueurs imagés pour toutes les modalités utilisées pour le cancer. Créer des ressources, des technologies et des infrastructures collectives, y compris l’exploitation des ressources du milieu de la radiothérapie. Élaborer des normes internationales dans les domaines suivants : acquisition et reconstruction d’images; segmentation et caractérisation automatisées et validées; annotations exploitables cohérentes; bases de données multicentres; mécanismes efficaces d’échange international de données et d’outils. Complexité de l’administration de médicaments et de la radiothérapie assistées par imagerie Promouvoir la collaboration mondiale pour étalonner les méthodes d’analyse des images; définir et valider les descriptions imagées de maladies (p. ex. validation de pathologies, méthodes d’imagerie de l’hypoxie); établir une nomenclature, des normes et une adhésion communes. Créer des outils source libre pour personaliser la médecine au moyen de la radiothérapie adaptative. Liaison de l’imagerie aux sciences omiques Créer des ensembles de données de référence exploitables et des bases de données internationales en imagerie liées à des bases de données en génomique ou en protéomique, et à d’autres métadonnées. Appuyer des projets multidisciplinaires mixtes pour sonder l’hétérogénéité des tumeurs à l’aide de nouvelles sondes et de la bio-informatique, ainsi que des outils statistiques bayésiens optimisés en fonction de la complexité qui permettent d’établir des liens ou des corrélations entre le génome, le protéome et le « phénome » imagé. Circuit translationnel Établir des collaborations pour intégrer à la mise au point de médicaments les modèles animaux contemporains et les biomarqueurs utilisés en imagerie. Créer et valider ensemble des outils d’imagerie perfectionnés pour évaluer l’administration, l’efficacité théorique et les effets indésirables des médicaments, et utiliser les méthodes d’imagerie pour rehausser chacun des paliers de la mise au point d’un médicament. Appuyer de grands essais internationaux multicentres comportant des éléments d’imagerie et de génomique ou de protéomique pour cibler la stratification des patients. Créer des documents de consensus international pour influer sur les décisions réglementaires touchant les biomarqueurs en imagerie et l’accès au financement international. Manque de capacité Appuyer les programmes internationaux de bourses de recherche et de de formation en imagerie multidisciplinaire, y compris l’informatique. Créer des possibilités de formation et de mentorat sans frontières. Prochaines étapes Les organismes de financement qui appuient cet atelier continueront à collaborer entre eux et avec d’autres parties intéressées pour tenir compte des recommandations de l’atelier et déterminer des projets pilotes de collaboration pour montrer la valeur ajoutée de la collaboration internationale dans le domaine de l’imagerie du cancer. Pour obtenir le rapport intégral de l’atelier, écrivez à Judith Bray à [email protected]. PAGE 2