Compagnie TEATRO DI FABIO
Scène nationale de l'Oise en préfiguration Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne
Place Briet Daubigny, 60200 Compiègne - Tél : 06 64 64 60 50
Courriel : [email protected] - www.teatrodifabio.com
CONTACT DIFFUSION
Bords de Scènes/Edna Fainaru
Tél. 01 41 90 09 41 - Port. 06 81 33 04 43
« Le football
est la dernière représentation
sacrée de notre temps »
Pier Paolo Pasolini
« Pauvres supporters qui oubliez trop souvent que, lorsque l’équipe de votre
cœur perd, vous êtes malheureux pour de pauvres milliardaires. Que vous brûlez et
souffrez jusqu’à la mort sans avoir jamais vraiment mesuré la distance qui vous
sépare de vos héros. Avez-vous jamais pensé que vous êtes indispensables et eux
seulement nécessaires?
Vous êtes restés piégés sous les
bombardements des médias, on
vous a fait croire que le football
est le plus beau sport du monde,
mais on a oublié de préciser
« tant que vous y serez ». Car il
n’y a que votre souffle qui garde
en vie ce qui reste du dernier des
rêves ».
Ezio Vendrame, ex-footballeur
(équipes de Naples, Udine, Venise...)
TOUCHE
de Fabio Alessandrini et Carlo Tolazzi
Distribution
Avec Fabio Alessandrini
Damien Hennicker (sax)
Regard extérieur Christophe Lemaître
Collaboration artistique Riccardo Maranzana
Création musique Paolo Silvestri
Lumière Hervé Mauger
Son Francis Ruet
Durée : 1H10
Age conseillé : à partir de 13 ans
Coproduction Compagnie Teatro di Fabio,et Scène nationale de l’Oise en préfiguration
Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne
Avec le soutien de : DRAC Picardie, Conseil Régional de Picardie,
Conseil Général de l’Oise, Ville de Compiègne
***
Crédit photos : Christophe Leclaire
Conception graphique affiche : Guillaume Maciejewska et Christophe Leclaire
TOUCHE
Le spectacle
Touche raconte les situations paradoxales, tragi-comiques, parfois hilarantes, des coulisses
du football, à partir de témoignages d'anciens footballeurs ou entraîneurs de première
division italienne.
A travers une narration vive et surprenante le comédien voyage dans les méandres les plus
secrets du monde du football, le dopage, les matchs truqués, les combines, la corruption, les
liens avec le milieu et le monde politique. Footballeurs anarchistes, calculateurs, poètes,
blagueurs, maudits, tombeurs de femmes, mais aussi jeunes athlètes exploités jusqu’à la
mort, héros anonymes, destins tragiques, sont les étoiles plus ou moins brillantes de cette
galaxie dopée et dopante qu’est le football.
Sur le plateau le musicien joue en
duo avec les pensées et les
souvenirs des personnages,
devenant leur complice, parfois un
double, un alter ego en musique.
Les histoires et les situations
évoquées dans cette pièce sont
fondée sur des faits réellement
survenus, et vont au-delà des mille
contradictions du monde doré et
ambigu du football, du sport et du
spectacle en général.
Protagoniste de Touche est donc
l’être humain, acteur ou spectateur,
de ce jeu unique et mystérieux
qu’est la vie.
Fabio Alessandrini, Christophe Lemaître
TOUCHE
Pourquoi le football au théâtre?
Le football professionnel est le premier organisateur de spectacle vivant en France. Il draine
chaque année 10 millions de spectateurs dans les stades et plus de 100 millions de
téléspectateurs. Sans compter le chiffre d’affaire colossal de la publicité, des droits
télévisuels et du marketing. Qui est dopé ? Les joueurs ou les spectateurs ? Pâturage
miraculeux où l’on ne doit pas réfléchir, et où l’on peut se défouler en broutant.
Ce « sport populaire aux valeurs simples et saines », est une métaphore idéale pour parler
des contradictions, des violences, mais aussi des rêves de notre communauté.
En me basant sur des faits réellement survenus, avec l'aide du thérapeute professionnel
Carlo Tolazzi, j'ai voulu raconter une histoire à contre-courant autour de ce monde doré et
ambigu, de ses idoles, au moment
pénible ils prennent conscience,
où ils jettent le masque.
Et en même temps, et malgré tout,
manifester l'amour pour ce jeu lié
aux souvenirs d'enfance,
imperméables aux hypocrisies de
cet absurde et grotesque théâtre.
J’aimais le football, parce que c’était
un jeu. Quand je courais après un
ballon, c'est-à-dire toujours,
j’imaginais que j’étais tel ou tel
champion. Toute une rue, toute une
ville, un pays entier courait après ce
même ballon. Chacun pour des
raisons différentes, secrètes.
Fabio Alessandrini
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