Semer les graines du Dhamma.
Part I : Mes premières rencontres avec le
bouddhisme :
Le bouddhisme, le point de vue des africains
Je vins au monde Steven Kaboggoza en 1966
dans une famille chrétienne à Kampala, en Ouganda-
en Afrique de l’est. L’Ouganda est entoure par le
Soudan au nord, le Congo a l’ouest et le Rwanda au
Sud. L’Ouganda partage le lac Victoria avec la
Tanzanie et le Kenya au sud est. Le pays est petit et
pauvre. La population est composée d’un complexe
mosaïque d’ethnies comprenant les Baganda et
plusieurs autres groupes ethniques. Le pays fut ravage
par la guerre civile pendant plusieurs années avec
d’atroces dictatures et très peu de liberté. Malgré ces
soucis et désavantages, le pays a aussi ces merveilles.
Sir Winston Churchill au début du 20e siècle a dit «
Pour la magnificence, la variété des formes et
couleurs , la profusion de la vie - plantes, oiseaux,
insectes, reptiles, animaux - Pour la vaste échelle, …
l’Ouganda est vraiment « la perle de l’Afrique »
« Celui qui s'assied solitaire, celui qui marche
solitaire, celui qui demeure solitaire, celui qui est
ardent, celui qui, solitaire, subjugue le Soi,
cherchera ses délices dans les profondeurs des
forêts »
Dhammapada : 305
Enfance
Durant mon enfance, le bouddhisme était inconnu
dans mon pays. Les religions prédominantes étaient
le christianisme et l’islam. En Ouganda,
particulièrement dans ma famille, les chrétiens peu
pieux étaient souvent considère comme des «
moutons noirs » or des « amis de Satan «
Mes premières leçons de « méditations sans
formes » en Ouganda
Au tendre âge de 5 ans, ma mère qui était ouverte
d’esprit, douce et modérée eu un grand impact sur ma
vie. Elle acceptait aisément nos différences
d’opinions et n’essayait pas de nous plier à sa
volonté, particulièrement sur des sujets religieux.
Elle avait sa propre sagesse naturelle.
Elle me disait souvent : Si tu n’as rien à dire, reste
silencieux Si tu n’as rien à faire, va dormir.
Ces deux recommandations correspondaient à mon
tempérament et caractère. Je ne voulais pas dormir en
plein jour, mais puisque je n’avais rien à faire, elle me
forçait à rester couche. Je ne parvenais pas à trouver
le sommeil. Je me tournais et me retournais dans mon
lit. Ainsi, je restais souvent allonge et éveillé dans ma
chambre, mon esprit vagabondant et observant ma
mère qui elle s’endormait très vite.
Quand je repense a ces journées sans sommeil, je
réalise qu’a cette époque, je n’avais pas de sujet de
méditation mais n’était ce pas la, la plus simple des
méditations. Rester silencieux et observer
tranquillement le flux des événements.
Personnellement, j’ai reçu une merveilleuse formation
pour être confortable avec le silence et l’espace. Il
aurait été bénéfique, si a l’époque quelqu’un m’avait
montre comment pratiquer la méditation vipassana.
Ou aurai-je pu obtenir plus d’expertise en
méditation ?
Pendant que j’étais à l’école primaire, j’appréciais,
l’ecole du dimanche et y entendre, chants et
histoires. Bientôt, la présence a l’Eglise fut
obligatoire Le directeur de l’école était plein
d’enthousiasme pour sa religion. Il notait les absents
à ces leçons. En fait, une absence impliquait une
petite punition. Peu à peu, cette attitude créa une
résistance interne en moi.
Durant mon adolescence, l’internat catholique que je
fréquentais, me familiarisa avec le mode de vie
chrétien. En Ouganda, particulièrement dans ma
famille, les chrétiens peu pieux étaient souvent
considère comme des « moutons noirs » or des «
amis de Satan «
Personnellement, je commençais à me demander si
on allait a l’Eglise pour plaire ou autres ou pour son
propre développent spirituel. Ca aurait été bien si a
l’époque, j’avais reçu des instructions pour la pratique
de la méditation vipassana et j'aurais ainsi gagné en
sagesse.
Durant ces années, je me rappelé vaguement avoir
appris qu’une personnalité indienne se nommait
Gautama Bouddha. Comme la plupart des africains,
j’en savais très peu.
« L'amitié avec les bons et les vertueux,
l'association avec les bons et les vertueux, et
l'amitié envers de bons compagnons sont le plein
accomplissement de la Noble Vie de Pureté. On
peut s'attendre, ô Ananda, que le bhikkhu qui a de
l'amitié pour les bons et les vertueux, qui s'associe
avec les bons et les vertueux et qui montre de
l'amitié pour de bons compagnons développera le
Noble Octuple Sentier, et pratiquera souvent ce
Noble Octuple Sentier »
SN 45 :2
L’âge adulte
Face a face avec des moines bouddhistes
En juin 1990, j’allais à l’université en Inde, en quête
de gloire académique en administration des affaires.
Cela allé changer pour le bouddhisme !
Il y avait peu d’étudiants étrangers d’origine africaine
ou asiatique à l’université.
Dans ce petit groupe d’étudiants etrangers, se trouvait
deux moines bouddhistes originaires de la Thaïlande.
Je me sentis très proches de ces moines et bientôt je
les considérais comme mes seuls amis. Les moines
eurent les mêmes sentiments à mon égard. Ils ne me
donnèrent pas immédiatement des instructions pour
méditer mais peu à peu, ils m’introduiront au
bouddhisme. Plein de gentillesse, ils m’amenaient
dans les marches locales et m’offraient de la
nourriture. J’ignorais tout alors de la correcte
étiquette envers les moines. J’aurais du leur offrir de
la nourriture et non l’inverse.
En novembre 1990 , l’un des moines , Vénérable
Sandsiti , m’invita a l’accompagner a un petit temple
bouddhiste aux alentour de Chandigarh ( la capitale
du Panjab ) ou résidait un moine indien . Ce fut la
première que j’assistai a une cérémonie bouddhiste. Je
vis une grande statue du Bouddha, mais ne comprit
pas alors son sens. Au fil des jours, mon intérêt pour
les enseignements du Bouddha, grandissait.
J’admirais vraiment ces moines. Quelques furent
leurs actions, elles firent grandir en moi de profond
sentiments d’amour bienveillant et de gratitude.
Durant les vacances, ils retournèrent en Thaïlande et
ils me manquèrent beaucoup. Je me demandais
comment rencontrer d’autres moines bouddhistes.
En vérité, donc : les Ariya, intelligents, sages
(dhira) instruits, sincères et respectueux s'associent
avec de tels hommes vertueux et intelligents,
comme la lune (suit) les étoiles
Dhammapada : 208
Connections spéciales avec Sa Sainteté le Dalai
Lama
Durant les vacances d’été, je continuais ma recherche
d’amis bouddhiste. Une nuit, je pris le bus pour
Dharamsala, la résidence de sa Sainte le Dalai
Lama. Je pensais alors "Wow, c’est un pays
fantastique, On peut même y voyager la nuit". En
Ouganda, nous sommes restes longtemps sans
voyager la nuit à cause d’une suite de guerre et autres
problèmes politiques. J’atteignais un nouveau degré
de liberté. C’était un long voyage en bus dans un «
Mango shake « (le billet n’étais pas cher) vers
Dharamsala au pied des montagnes de l’Himalaya.
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