Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours d’une prise en
charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle
n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge.
Exemple :
Diagnostique : si appareil pas bien désinfecté lors d’un examen, geste invasif pendant une
consultation => devant infections IAS au domicile.
Palliative : ce n’est pas parce que la personne est en fin de vie qu’il ne faut pas le protéger ce n’était
pas pris en compte avant 2007.
Éducative : défaut d’éducation sur la réalisation d’un soin à domicile, il risque une infection parce
que l’info ne lui a pas été transmise.
Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai d’au
moins 48 H ou un délai supérieur à la période d’incubation est couramment accepté pour définir une
IAS.
Pour les ISO, on considère comme IAS les infections survenant dans les 30 jours suivant
l’intervention.
Possibilité de remonter jusqu’à une année si mise en place d’un implant, d’une prothèse ou d’un
matériel prothétique.
Toutefois il est recommandé d’apprécier, dans chaque cas, la plausibilité de l’association entre la
prise en charge et l’infection ou l’intervention et l’infection notamment le type de germe en cause.
L’IAS comprend l’infection nosocomiale, au sens de contractée dans un établissement de santé, mais
couvre aussi les soins délivrés en dehors des établissements de santé.
Le critère principal définissant une IAS est constitué par la délivrance d’un acte ou d’une prise en
charge de
soins au sens large par un professionnel de santé ou le patient ou son entourage, encadrés par un
professionnel.
Aucune distinction n’est quant au lieu où est réalisée par la prise en charge ou la délivrance des soins.
· Les IAS concernent :
è Les patients malades ou non,
è Les professionnels de santé,
è Les visiteurs.
IV. Règles d’hygiène collectives
A. Les infrastructures
Objectifs de réduire, voire éliminer les niveaux d’exposition à des risques particuliers.
1. Architecture et équipement
Secteurs exposés : Personnel « isolé » du contact avec les agents dangereux :
ex : préparation des médicaments cytotoxiques
Doubles objectifs :
Protection du personnel
Préparation aseptique des produits
* Chambre individuelle (isolements)
* Accès différenciés, sas/ protection du patients dans des services particuliers : réanimation, soins
intensifs, brûlés, blocs opératoires.
* Traitement de l’air (ex : isolement)
* Qualité des mobiliers de la chambre : mobilité qui facilite les opérations de nettoyage et entretien
des sols et des surfaces.
2. Matériovigilance
* Matériel « de sécurité » :
Dispositifs Médicaux (DM) permettant de prévenir les blessures percutanées (aiguille recouverte
après utilisation)
* Recommandations spécifiques à certaines disciplines : hémodialyse, laboratoire, radiologie,
réanimation…
B. Les pratiques de soins dites « sécuritaires »
Organisation du travail (charge de travail)
La formation
Protocoles de soins
Procédures de préparation : attitude de protection-prévention
La planification des taches (toilettes, soins, visites…)
C. Les isolements
Isolement sceptique