menées dans le cadre de RSE respectent la planication de l’Etat (intègrent par exemple les Plans
Communaux de Développement), rencontre les aspirations des populations et s’inscrive dans la
durée ;
Clarication de ce qui relève de l’obligation légale et ce qui relève de la RSE
De la nécessité de l’Etat de jouer pleinement son rôle régalien de doter les communautés des
infrastructures sociales de bases ;
De la nécessité de voir les entreprises rendent publique leur cahier de charges pour que les
populations puisse faire la différence entre les actions qui relèvent par exemple du respect du Plan
de gestion environnementale et sociale, de ceux de la RSE ;
De la nécessité de voir améliorer la gouvernance dans les institutions publiques, privées et de la
société civile.
Synthèse session II (Quelques orientations sur la RSE)
A la suite des échanges sur la problématisation de la RSE, les participants ont assisté dans la 2e session de
l’atelier, à la présentation des expériences de mis en œuvre de politique de RSE.
La première expérience partagée est le Partenariat de Développement avec le Secteur Privé (DPP) de la GIZ.
Un mécanisme d’accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre de leur politique de RSE. On peut
y retenir que ce mécanisme permet sur une durée de 3 ans aux entreprises d’être assistées par la GIZ pour la
réalisation de leurs actions de RSE. Des actions s’inscrivant dans la durée et intégrants les stratégies
commerciales ou de développements des entreprises. Une durabilité garantie notamment grâce à
l’association des pouvoirs publics dans l’élaboration et la conduite du projet et de l’intérêt de l’entreprise à
le réaliser.
Lors des échanges qui ont suivi, les participants ont exprimé leur volonté de voir standardiser et vulgariser
ce modèle notamment en matière de formation des entreprise dans le respect des normes de qualité…
Le représentant de ADDAX PETROLEUM dans son intervention, à quant à lui proposé le modèle de mise en
œuvre de RSE pratiqué jusqu’ici par cette entreprise. Il s’agit en substance d’utiliser les ONG locales comme
intermédiaire entre les populations et l’entreprise dans la réalisation des actions de RSE. Cela à l’avantage a-
t-il indiqué, de protéger les entreprises contre les demandes interminables des populations.
Il a été par la suite présenté d’exemples réussis de politique RSE sur l’emploi et la préférence locale en
Afrique dans le secteur minier à l’instar du projet minier de Nickel-cobalt à Ambotavy à Madagascar ou
encore du projet de la mine d’Essakane au Burkina-Faso. Il est notamment apparu que la réussite de ces
projets ont été possible une fois plus notamment grâce à l’association des l’Etat dans leur élaboration et
leur mise en œuvre et grâce à la prise en compte des politique RSE en tout début de la conception des
projets.
Lors des échanges qui ont suivi, une intervention de CAM IRON SA sur sa responsabilité sociétale a permis
de mettre en exergue un modèle similaire de celui présenté précédemment mais cette fois dans le secteur
de l’exploitation du fer de Mbalam au Cameroun. Il en est ressorti que l’approche adoptée par cette
entreprise, semble plus pertinente car intégrant les aspects RSE dans la convention cadre d’exploitation. Les
participants ont souhaité que ce modèle jugé « citoyen » soit généralisé à d’autres projets du même type.
Sur ceux, s’est achevée la première journée de l’atelier autour de 17 H 30.