février,
l'humidité tombe brusquement à 56 %. La chute
d'humidité
se
poursuit en mars où l'humidité moyenne n'est que de 3!) %. En avril,
l'humidité moyenne du mois n'est que de 37 %, marquant ainsi encore
une baisse, mais cette baisse est le résultat de la sécheresse de la pre-
mière
décade (32
<U
) ; à partir de la deuxième décade d'avril l'humidité
augmente (37 '/<>)
pour
atteindre au cours de la troisième décade 43 %.
lui mai, l'humidité atmosphérique de la région de Dia continue à aug-
menter sensiblement ; sa moyenne mensuelle est de 51 %, mais au cours
de la dernière décade du mois
elle
est de 64 %. Enfin, la moyenne de
la
première décade de juin est de 64 %.
Ainsi,
au cours de la saison sèche
pendant
laquelle,
dans
la zone
climatique
où se trouve Dia, l'humidité atmosphérique reste basse et ne
marque
qu'une
hausse passagère en janvier au cours du petit hiverna-
ge,
la région de Dia bénéficie
d'une
période
d'humidité
atmosphérique
élevée,
s'étendant jusqu'en février.
Cette
humidité est le résultat de l'influence d'un facteur
local
: la
nappe
d'eau
très étendue de la crue. En
effet,
comme
dans
les autres
régions de la même zone climatique, les pluies de la saison humide y
diminuent en septembre ; elles deviennent très rares, confinées au dé-
but du mois, ou même absentes en octobre. Le pays, à partir de cette
époque, est soumis aux vents
secs
venant du secteur NE.
Les
moyennes
d'humidité
atmosphérique à Dia sont élevées
surtout
à
cause
des maxima élevés. Les courbes des moyennes maxima et minima
du graphique n" 2 font ressortir des écarts très considérables. Les mi-
nima bas sont conditionnés par le climat zoual, les maxima élevés sont
la
conséquence de la condensation nocturne de l'humidité due à l'éva-
poration de l'eau d'inondation.
La
marche des courbes hygrométriques en décembre-mars, fait res-
sortir ces dépendances avec beaucoup de relief. Au cours du mois de
décembre
et
pendant
la première décade de janvier, la courbe des maxi-
ma, sous l'influence de la réduction en superficie des étendues inon-
dées,
marque un fléchissement assez régulier ; par contre, les minima
accusent,
à l'approche du petit hivernage, une hausse très nette à
par-
tir
de 'a deuxième décade de décembre. Ce n'est qu'en pleine période
de petit hivernage que la courbe des maxima esquisse un mouvement
de hausse (qui ne ressort pas sur la courbe des moyennes mensuelles).
Après les perturbations provoquées par le petit hivernage, les maxima
continuent à ne baisser que lentement jusqu'en février. Au cours de ce
dernier mois le dessèchement de la région est presqu'achevée, ce qui
détermine une chute brusque des maxima
d'humidité
atmosphérique
qui tombe de 80 % en février à 63 % en mars. Les minima, par contre,
suivent
plus
fidèlement les fluctuations de l'humidité saisonnière zonale