RECOMMANDATIONS COMPORTEMENTALES
Ne pas aggraver les effets de la pollution :
Limiter l'usage des véhicules automobiles, en particulier des véhicules diesel non
équipés de filtres à particules, et autres véhicules à moteur thermique.
Réduire sa vitesse de circulation d'au moins 20 km/h hors agglomération.
Pratiquer si possible le covoiturage, ou utiliser les transports en commun.
Privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacement non polluants
(marche, vélo).
Différer si possible les déplacements pouvant l'être.
Pour les émetteurs industriels, s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de
dépoussiérage.
Eviter d’allumer des feux d’agrément (bois).
Il est rappelé que le brûlage à l’air libre de déchets de quelque nature est en général
interdit. Dans les cas où ce brûlage serait autorisé sous conditions, il doit être
reporté.
INFORMATIONS
►Quelle est l’origine des particules en suspension PM10 ?
Les particules en suspension ont de nombreuses origines, naturelles et anthropiques. Elles proviennent
essentiellement de la combustion incomplète des combustibles fossiles et d’activités industrielles,
notamment la métallurgie et les transports. D’autres polluants (métaux lourds, hydrocarbures
aromatiques polycycliques,…) peuvent être fixés sur ces particules.
►Quels sont les effets sanitaires des particules en suspension PM10 ?
Les particules fines peuvent avoir des incidences néfastes sur la santé humaine. Selon leur taille, les
particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se
déposant sur les alvéoles pulmonaires, entraîner une inflammation des voies respiratoires inférieures,
ainsi qu’un effet indirect sur le sang avec un risque augmenté de thrombose vasculaire et de trouble du
rythme cardiaque.
L'information et les prévisions sur la qualité de l'air sont disponibles sur :
www.atmopaca.org
Contacts presse :
Josiane HAAS-FALANGA : tél : 04 88 17 80 40 Karine COSTES : tél : 04 88 17 80 41
Communiqué diffusé le 10 février 2011