DOSSIER DE PRESSE

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 Sur scène ou en coulisses, sur les pas d’artistes qui dansent avec des animaux, le web-­‐documentaire Comme des Bêtes convoque tous vos sens… pour une expérience inédite d’écoute de l’autre et de vous-­‐même Ecrit par Judith Sibony Scénario interactif co-­‐écrit avec François Le Gall Direction artistique de Greg Mignolini En partenariat avec , et DOSSIER DE PRESSE CONTACTS BALINA FILMS Dominique Clément T/ 06 64 92 06 37 Valérie Guérin T/ 06 14 37 93 50 CONTACT NOUVELLES ECRITURES Maya Dagnino T/ 01 56 22 29 47 Antoine Allard T/ 06 34 64 61 78 SOMMAIRE Aux origines du projet page 3 Nous les avons accompagnés pendant un an page 4 Luc Petton, Compagnie Le Guetteur Camille et Manolo, Théâtre du Centaure Les oiseaux, les chevaux Restitution de nos expériences page 7 page 13 page 14 Comme des Bêtes = Oavni Comme des Bêtes : le parcours interactif Les réseaux sociaux page 19 page 20 Photos, vidéos (libres de droits) page 22 Une création bi-­‐média Fiche technique page 24 page 25 page 26 L’auteur du projet Balina Films 2
AUX ORIGINES DU PROJET… Jusqu’où sommes-­‐nous capables d’aller pour sortir de nous-­‐mêmes et partir à la rencontre de l’autre ? Certains artistes répondent à cette question en prenant pour partenaires de scène des animaux. Comme des Bêtes est une immersion dans leur monde insolite. Un monde où se croisent danseuses et oiseaux, performeurs et chevaux. Où les humains sont tellement à l’écoute de leurs montures qu’ils en deviennent centaures ; et où les danseuses ne craignent rien, ni les griffes, ni les coups de bec, ni même la fiente, lorsqu’elles partagent la scène avec des oiseaux. Dans le sillage de ces artistes, faîtes l’expérience sensorielle d’une vraie rencontre avec l’altérité. Comme des bêtes -­‐ teaser : https://vimeo.com/101404040 3
NOUS LES AVONS ACCOMPAGNES PENDANT UN AN… Luc Petton, Compagnie le Guetteur Chorégraphe devenu danseur après être passé par les arts martiaux, Luc Petton s’est lancé, depuis dix ans, dans la création de spectacles pour danseuses et oiseaux. D’une écriture exigeante qui reste cependant toujours ouverte au « laisser-­‐être », ses spectacles montrent que le grand art puise aussi dans l’immaîtrisable. Ils sont le fruit d’une intimité profonde entre interprètes et animaux. Une « imprégnation » réciproque dont les danseurs et danseuses sortent au moins autant métamorphosés que les oiseaux. Son dernier spectacle : Swan (ballet pour danseuses et cygnes) a été créé au Théâtre National de Chaillot en 2012 et a connu un succès national et international. Son prochain spectacle : Light Birds pour danseuses et grues de Mandchourie sera créé au Théâtre National de Chaillot au printemps 2015. www.lucpetton.com Camille & Manolo, Théâtre du Centaure Ils pourraient se définir comme cavaliers, acteurs, performeurs ou danseurs équestres… Mais ils préfèrent se nommer « centaures ». Car au-­‐delà de la virtuosité technique, ce qu’ils cherchent dans leurs créations artistiques comme dans leur existence quotidienne, c’est à vivre en symbiose avec leurs montures. Camille et Manolo ont créé le Théâtre du Centaure il y a plus de vingt ans. Ils vivent dans des caravanes, à Marseille, à côté de leurs chevaux. Et la proximité avec ces animaux confère à ce couple idéal une humanité particulièrement intense. Parmi leurs réalisations récentes, on compte la mémorable « Transhumance » qui fut l’événement phare de Marseille Provence 2013. www.theatreducentaure.com 4
Les oiseaux Selon le même processus d’ « imprégnation mutuelle » développé avec des cygnes pour le spectacle Swan, Luc Petton et ses danseuses ont fréquenté dès l’œuf les grues de Mandchourie avec lesquelles ils préparent un spectacle. Tout a commencé l’été 2013, dans un zoo où elles étaient soignées comme des reines (au Parc de la tête d’or à Lyon). Pendant leur gestation, puis dès la sortie de l’œuf, elles ont côtoyé tous les membres de la compagnie, à commencer par Luc Petton et Anne Martin, ancienne soliste du Tanztheater de Pina Bausch, et héroïne du prochain spectacle de Luc Petton. Le plus naturellement du monde, ces artistes ont traité les poussins comme leurs bébés… Les deux grues que nous avons suivies jusqu’à la fin de leur puberté s’appellent Athanaze (qui signifie immortel, en grec) et Sarang (amour en coréen). Nous les avons connues au berceau, petits poussins fragiles… Et bientôt le grand public les découvrira sur scène, avec leur stature de presque un mètre quatre-­‐vingt. Anne Martin et Athanaze Les chevaux Camille et Manolo habitent de plain-­‐pied avec leurs chevaux dans des roulottes installées en face des écuries, qui comptent une quinzaine de montures toutes plus somptueuses et émouvantes les unes que les autres. De l’alezan au cheval de trait, toutes les espèces sont représentées. Camille et Manolo savent leur faire faire des choses miraculeuses sans jamais les brusquer. Ainsi ont-­‐ils inventé, au fil des trois dernières décennies, des techniques de dressage inédites qui font du mot « centaure » une utopie presque réalisée. 5
RESTITUTION DE NOS EXPERIENCES Judith Sibony, auteur et réalisatrice du web-­‐documentaire En découvrant Swan, le dernier spectacle de Luc Petton créé à Chaillot en 2012, il m’est apparu que la danse avec ces oiseaux relevait avant tout d’une expérience d’écoute de l’animalité en tant qu’altérité radicale. Tout comme le théâtre, la danse est avant tout l’art d’être à l’écoute de ses partenaires. Mais lorsqu’il s’agit de danser avec un cheval ou avec un oiseau, savoir être à l’écoute de « l’autre » devient une expérience insolite, extrême et déroutante qui finit par nous apporter un nouvel éclairage sur nous-­‐même. Que peut être une relation dès lors que le langage et les différents codes de politesse (et autres polissages) ne font plus écran entre les êtres et leur instinct ? Aller à la rencontre des animaux permet de se poser ce genre de questions de façon particulièrement aiguë. C’est peut-­‐être pour cela que certains artistes ont choisi de créer des spectacles où l’animal devient un partenaire de danse ou de théâtre. Avant de devenir des moments artistiques, ces relations inédites et apparemment, incongrues, permettent d’explorer autrement, avec une intensité sans précédent, notre façon d’être présent au monde, à soi et aux autres. Pour approfondir cette réflexion, la forme du web-­‐documentaire s’est imposée à moi. Grâce à l’interactivité, Comme des bêtes permet de vivre l’expérience de l’altérité animale de l’intérieur ; « comme si vous y étiez ». Chaque film, chaque question et surtout chaque module « expérienciel » est conçu pour que l’internaute puisse mettre ses pas dans ceux des danseuses, des cavaliers, mais aussi des oiseaux et des chevaux. Pour communiquer avec ces partenaires pour le moins originaux, chacun sera un peu obligé de renouer avec la part d’animal qui est en lui. Nul besoin de pousser des cris d’oiseau ou de se mettre à quatre pattes comme un cheval. Il faudra simplement être attentif à cet autre radical qu’est l’animal, et ce faisant, d’être attentif à soi-­‐
même…« autrement ». 6
François Le Gall, Co-­‐auteur du scénario interactif Comment interroger notre relation à l'autre, surtout quand l'autre est un animal ? Comment l'interactivité peut-­‐elle aider à mieux préciser ce questionnement, dans sa nature même ? C'était tout l'enjeu de la réflexion autour de l'interface de Comme des Bêtes, et de son dévoilement progressif auprès de l'internaute. Nous avons tenté de nous approcher le plus possible d'une navigation intuitive, sensible, presque "animale" : l'internaute doit réagir en fonction de ce qu'il voit ou entend (expérience de la coquille d'oeuf ou de la vue subjective par exemple), avec toujours la volonté de réduire au minimum les instructions données, et de créer des surprises au détour d'une séquence documentaire. Cette "navigation animale" prend notamment tout son sens sur tablette, le tactile ajoutant une forme d'intimité -­‐ étrange et rare -­‐ avec les animaux. La coquille d’œuf La vue subjective Cette narration, semi-­‐guidée et semi-­‐linéaire, laisse pourtant une certaine liberté dans son déroulement: on peut revoir une séquence ou la zapper, refaire une expérience ou s'en échapper, choisir l'ordre des 5 sens, choisir ses réponses, imaginer les pensées d'un cheval... Une liberté à l'intérieur d'un cadre en quelque sorte, à l'instar des animaux dans les spectacles de Luc Petton ou du Théâtre du Centaure. Enfin, le principe des questions posées entre certaines séquences documentaires ne sert nullement à définir un quelconque profil de l'internaute -­‐ vaine tentative ! -­‐ mais plutôt à aiguiser son questionnement sur ce qu'il va ou vient de voir. Il n'y a pas, à quelques exceptions près, de bonnes réponses à donner, chacune exprimant un ressenti possible. Et c'est bien la confrontation avec les ressentis des autres internautes qui donne tout le sel de cette expérience introspective. 7
Greg Mignolini, Directeur Artistique L’expérience du web documentaire Comme des bêtes prend place dans une interface épurée où le fil conducteur est l’intuition. Le fil rouge au propre comme au figuré se matérialise par deux rubans rougeoyants qui s’entrecroisent à chaque étape du parcours. Ils évoquent la forme en hélicoïde de la molécule de l’ADN. S’agit-­‐il de l’ADN humain, de l’ADN d’un animal, d’un cygne, d’un cheval ? En fait, c’est peu de tout ça, la synthèse graphique de la rencontre entre l’homme et l’animal. Les courbes évoquent aussi le mouvement, l’interface est ainsi orientée vers l’avant et engendre son propre déplacement vers les quizz et expériences suivantes. Les expériences mettent en scène les 5 sens, (la vue, l’ouie, le toucher, le goût, l’odorat). Ainsi, des boutons sous forme de lueurs rouges parcourent les courbes comme autant de stimuli électriques menant les sensations nouvelles vers le cerveau. L’interface nous emmène vers la fin de notre parcours et vers le résultat graphique sous forme d’un oiseau ou d’un cheval composé de tous les choix effectués sous forme de composition de mots. On retient l’idée d’un parcours dans le noir et de sensations sous forme d’images, de vidéos, de sons et plus encore… Christophe Felix Gouin, monteur Le plaisir, d'abord, de travailler sur les magnifiques matériaux rapportés par l'équipe de tournage. L'occasion ensuite -­‐format web-­‐documentaire oblige-­‐ de s'affranchir des habitudes, chercher une nouvelle forme, un rythme différent, proposer une partition ouverte que l'internaute interprètera à sa guise. Enfin l'excitation de découvrir la brillante mise en forme graphique et interactive qui permet justement cette interprétation. 8
Dominic Mercier, Développeur Interactif Sénior L’expérience Comme des bêtes se vit et se ressent par la synergie et la coordination du mouvement des animaux et des danseurs prenant place sur scène. Cette symbiose est traduite par des rubans rouges se mouvant dans une interactive fluide, épurée et intuitive. Afin de bien traduire l’expression première du projet, l’animation des différents écrans et éléments de l’interface devaient être précis et extrêmement fluides. Une grande attention a été portée aux petits détails d’animation afin que le projet puisse être apprécié autant sur tablette, portable qu’ordinateur de bureau. L’utilisation de la technologie HTML5 a été choisie afin de permettre une plus grande accessibilité sans sacrifier la qualité et les performances des animations donnant vie au projet. Le plus grand défi fût de bien animer les différents écrans pour permettre un visionnement optimal de l’expérience. Un autre défi, qui est plutôt d’ordre humain que technologique, fût de travailler avec une équipe vivant sur plusieurs fuseaux horaires. Étant le seul membre de l’équipe vivant au Canada, je devais faire face à un décalage horaire important avec le reste de l’équipe vivant sur le vieux continent. L’équipe de direction a fait un superbe travail de coordination pour m'accommoder. Outre le résultat du projet, je me souviendrai surtout de l’incroyable travail de planification, scénarisation et de coordination fait par François Le Gall. Valérie Guérin, Directrice de Production Le web, un monde où tout est possible... Le web-­‐documentaire, une nouvelle façon captivante de raconter une histoire. Tout était là pour satisfaire notre envie d’explorer ! Lorsque nous nous sommes embarquées Judith, Dominique et moi dans cette aventure il y a maintenant plus de 2 ans, nous ne pensions pas vivre autant de rebondissements et faire autant de découvertes. Quelle belle aventure et quel défi ! Au delà d’une nouvelle écriture, c’est un nouveau langage qui s’est imposé à nous : html5, flash, swift, objective-­‐C, Adobe Air, tagging, tracking... Tous ces mots ont pris leurs sens au fil de la production. Défi relevé : on questionne, on interroge, on compose, on interagit ! A vous de jouer maintenant, faites l’expérience… 9
Christophe Rivoiron, caméraman Grue de quelques jours ou de plusieurs mois, qu’il était étrange de découvrir de près cet auguste animal! Au-­‐delà de cette singulière découverte, il est tout aussi étrange d’observer et de filmer ces hommes et femmes qui dansent avec ces oiseaux. Imprévisible, mais toujours dans un mouvement fluide. J’entends encore au fond de moi, Luc parlant à ses œufs, dans la salle blanche du zoo de la tête d’or de Lyon. Et j’ai aussi en mémoire le moment délicat où une infime partie du plumage d’un poussin-­‐grue a atterri sur l’avant-­‐bras de Luc ; l’instant où le chorégraphe se métamorphose en bête à plume. Première leçon de danse Une étrange excroissance ! 5 oiseaux à la ferme ! Dialogue incongru Frédéric Salles, ingénieur du son Une très belle expérience que ce tournage en compagnie de ces créatures étranges et talentueuses que sont les Centaures ! Le défi technique de la prise de son binaurale, une première pour moi en situation de tournage documentaire, s’est avéré aussi enrichissant que ludique. La principale difficulté est que la personne qui porte les mini-­‐micros dans ses oreilles doit rester immobile : très compliqué quand on est entouré de chevaux ! 10
Dominique Clément, productrice Oublier ses certitudes, perdre ses repères, laisser parler ses intuitions : le web-­‐documentaire, un genre qui s’invente en le faisant… Petit feuilleton de la production en quelques extraits choisis de façon aléatoire Le séminaire d’approche : comprendre, expliquer/sentir, ressentir, lâcher prise Au cours de la phase de développement, avant de nous donner leur feu vert pour la mise en production, Boris Razon et son équipe nous ont demandé d’organiser un séminaire pour repréciser les objectifs du web-­‐documentaire, ses promesses et les moyens de les tenir. Le projet s’appelait alors « Bêtes de scène » et s’interrogeait sur ce que les animaux en scène pouvaient nous apprendre sur nous-­‐mêmes, prévoyant la consultation de philosophes comme Boris Cyrulnik, Elizabeth de Fontenay, Vinciane Desprêt, et d’autres artistes comme Jan Fabre ou Romeo Castellucci … En nous mettant autour de la table avec l’équipe de Nouvelles Ecritures face aux images des danseurs et des oiseaux, des chevaux et des cavaliers devenus centaures, les réactions ont été si diverses et si contradictoires, qu’une nouvelle voie s’est esquissée. C’était bien ce rapport extrêmement intime, sensuel pour ne pas dire sexuel entre les bêtes et les hommes qui nous interpellait. Une nouvelle route se dessinait : c’était vers le sensible que l’on souhaitait aller. Au fil des rencontres de ces trois jours de séminaire, nous avons dépassé nos inhibitions pour nous mettre à la place de l’autre, nous incorporer dans l’artiste, dans l’animal, vivre cette expérience intrusive, parfois gênante, toujours surprenante. Nous avons pris le parti de proposer à l’internaute de se glisser dans cette déambulation pour la transformer en voyage intérieur ; de s’abandonner à l’aléatoire, d’accéder à son onde intime en pénétrant l’univers des artistes. Une invitation au voyage qui lui laisse les clés de la navigation. Afin qu’il puisse délinéariser son parcours, le quitter pour le retrouver plus tard, en entrant peut-­‐être par une autre porte. Au théâtre, c’est l’œil du spectateur qui choisit le cadre, que se focalise sur un détail ou embrasse l’ensemble du plateau. Avec Comme des bêtes -­‐ un nouveau titre se devait d’accompagner la réorientation éditoriale -­‐ l’internaute aura le choix de s’attarder longuement auprès des danseurs du chorégraphe Luc Petton pour s’imprégner comme eux de la présence des grues ou des cygnes, de se couler lentement dans le geste et le mouvement, pour ressentir un peu de ce qu’a éprouvé le danseur, ou bien il pourra s’échapper de cette proximité animale étrange pour se mettre à l’amble du trot espagnol du pur sang de Manolo, retrouvant un rythme cadencé, métronomique, plus proche des rencontres bien maîtrisées entre l’homme et l’animal. Encore que… derrière cette apparence de contrôle, un autre jeu se déroule, où la partition n’est pas un rapport de force mais plutôt une charnelle danse parfois très proche de celle des corps dans l’amour. 11
Et quand l’envie lui viendra d’interroger ses propres ressentis, il pourra se mettre face au miroir des questions qui le programme lui formule. Mettre des mots sur le registre des émotions, prendre du recul sur sa propre expérience, c’est une des voies que proposera cette navigation immersive. Une équipe de Pieds nickelés vivant aux quatre coins du monde A la question, « comment on fait, qui sait faire ? » ne pas s’étonner si la réponse est « je ne sais pas ». Elle sera toujours suivie de « on va trouver ». Comment tourner au plus près des oiseaux sans modifier leur comportement ou les déstabiliser avant ou pendant leur passage sur scène, comment expérimenter la prise de son binaural, comment dénicher le développeur HTML5 qui transformera au moins une partie de nos rêves en codes et applications interactives … Quant aux rubans… nous avons adoré les rubans si fins et déliés de Greg qui devaient, comme des fils d’Ariane, nous guider dans notre parcours. Mais quand il a fallu les dérouler pour qu’ils emballent le paquet cadeau, ce fut une autre histoire… La technique leur refusait leur effet « glow », leurs pleins et déliés d’origine, bref du rêve à la réalité, le carrosse devenait citrouille ! Mais ça n’a duré qu’un temps. Notre équipe, on pourrait, toute modestie gardée, la comparer aux « trois mousquetaires des cinq doigts de la main tournant la manivelle d'un petit sous-­‐marin plongeant au fond des mers pour chercher des oursins ». On s’est piqué les doigts mais on n’a pas regretté d’être « sortis de l’école » et d’avoir oublié ce que l’on y avait appris. Il fallait inventer, trouver chaque fois le système D qui collait au projet, ne pas se décourager des réponses négatives pour chercher encore… De l’autre côté de la mer, à Montréal exactement, François a trouvé Dominic. « C’est pas un souci » assurait-­‐il quand d’aucuns avaient répondu « pas possible », « oui en dégradant d’au moins 50 % », « ce sera beaucoup plus long que prévu au planning », « 5 fois plus cher »... Avec Dominic, on est revenus sur terre et on a vu, petit à petit, prendre forme l’interactivité du programme. Dominic Mercier, merci. Après avoir opéré le très brillant Fort Mc Money de David Dufresne, tu as mené Comme des Bêtes jusqu’au bout des tests techniques de France Télévisions (ceux qui font ce métier comprennent ce dont je parle). Il n’attend plus maintenant que les internautes et curieux de tous poils. Merci aussi à Thomas, l’homme mystère qui depuis Glasgow, permet à l’internaute de comparer son expérience à celle des autres, merci à Félix, à Emmanuel, à Christophe, à Frédéric, à François bien sûr qui a conarqué, dès le début notre trio de novices dans la jungle du web … Merci à Valérie, le roc qui résiste à toutes les tempêtes, en gardant le sourire ! Merci à Judith de s’être lancée avec brio et curiosité dans cette aventure et de nous y avoir entrainées. Merci à Boris pour sa confiance, à Céline, Nelly, Maya pour l’exigence de leur accompagnement, merci à l’ensemble de l’équipe de France Télévisions Nouvelles Ecritures. Cette production en tous points collaborative, où toute notion de hiérarchie aurait été incongrue, où chacun a travaillé selon ses compétences avec et dans le respect de l’autre, se révèle une expérience peu commune qui donne envie d’être renouvelée. En inventant, au jour le jour, chacun avec sa main, Comme des bêtes, nous avons littéralement incorporé le web comme le lieu de l’intime en partage. 12
COMME DES BETES = OAVNI (Objet AudioVisuel Non Identifié) OAVNI Non ce n’est pas une soucoupe volante remplie d’extraterrestres ni une actrice de films érotiques mais ça peut vous emporter ailleurs et vous faire explorer des sensations inédites. OAVNI, mode d’emploi Ca se consomme sur place ou à emporter, sur tablette ou votre écran king size. Ca s’avale d’un coup ou ça se déguste avec parcimonie, quand on y retourne on peut sauter les préliminaires pour entrer directement dans le vif du sujet. Ca se partage comme les bonnes choses, on peut comparer ses sensations et ses performances avec celles des autres. Chacun son rythme, chacun ses préférences, on commence par où on veut, regard, toucher, écoute, odeurs, saveurs … on met nos sens sans dessus dessous, on est secoué, et on ressort un peu différent ! 13
COMME DES BETES : LE PARCOURS INTERACTIF Durée totale du parcours : une quarantaine de minutes Une vingtaine de films, expériences, ou modules. (Durée moyenne : 30’’ à 3’) Le point d’entrée dans l’expérience : une mise en situation… On entre dans le programme par une expérience ludique qui plonge d’emblée l’internaute dans un univers où le sensoriel et l’intuition l’emportent sur le discours et la communication verbale. L’internaute est face à un écran presque noir, avec de vagues lueurs sur les contours. Il entend des sons assourdis : une voix humaine qui semble lui parler. Instinctivement, il va chercher à cliquer (en s’emparant de sa souris) ce qui va provoquer des craquements sur l’écran noir. A mesure que l’écran noir se fendille, on découvre d’où viennent les sons, et on comprend la situation : Luc Petton parle à un œuf (l’internaute était comme immergé à l’intérieur de cet œuf). Au moment de la naissance du bébé grue, on propose à l’internaute de commenter d’un mot clé ce qu’il a vu (4 mots proposés, plus un mot en champ libre). S’il le souhaite, il est ensuite invité à découvrir les mots qu’ont choisis les autres internautes. Cette mise en commun des réactions participe de l’expérience globale du webdoc : une expérience fondée sur le partage du sensible. Prolongement documentaire : Dans le film qui suit, le chorégraphe Luc Petton et ses danseuses expliquent leur démarche d’imprégnation. En l’occurrence : la nécessité de fréquenter le futur oiseau dès sa gestation dans l’œuf, l’habituer à leurs voix, leurs présences… 14
A l’écoute de tous nos sens Le parcours proposé s'articule autour des cinq sens, qui sont autant de chapitres à visiter au gré de la curiosité de chacun. Le programme ne se veut ni démonstratif ni édifiant : il se présente sous la forme d’une série d’expériences attentives aux projections imaginaires de chacun, à nos intuitions, nos réflexes inconscients… Quelques exemples d’expériences interactives LA VUE : LES YEUX DANS LES YEUX Une jeune femme danse sur scène avec des cygnes dans une conque. Au bout de 30 secondes, on propose à l’internaute de regarder la scène de l’intérieur, comme s’il était lui-­‐même dans la conque. On lui propose ainsi d’adopter, au choix et successivement, le point de vue du cygne ou le point de vue de la danseuse. Prolongement documentaire : En in et off (sur de belles images de spectacle ou répétition), la danseuse explique que pour danser avec l'oiseau, il a fallu d'abord apprendre à se mettre à sa place, à le mimer, à épouser son regard, à se demander ce qu'il voit quand il la regarde, etc. et elle décrit tout ce que cela lui a apporté dans la vie, pour son équilibre intérieur, sa connaissance d'elle-­‐même... 15
LE TOUCHER : COUPS ET CARESSES L’internaute est invité à cliquer sur les points de contacts entre l’animal et l’homme pour zoomer dans l’image. Macro-­‐contact étonnant ! Comme des bêtes -­‐ Extrait points de contacts : https://vimeo.com/101197252 L’OUÏE : MYSTERES SONORES On propose à l’internaute d’observer une scène de spectacle en variant les pistes sonores, oscillant entre : § le son « naturel » : bruits bruts des palmes des cygnes, claquements et caquètements… § le son du spectacle : un montage informatique très sophistiqué dont on découvrira ensuite les secrets Cette multiplicité d’entrées permet à l’internaute de s’interroger sur l’influence des sens (en l’occurrence, l’ouïe) dans notre perception des images et des êtres. 16
L’OUÏE : A L’ECOUTE DE L’AUTRE L’internaute est invité à mettre ses pas dans ceux d’un cheval : à suivre son tempo en reproduisant son rythme. L’exercice dure une dizaine de secondes et peut se jouer avec un casque afin de bénéficier d’une écoute en son binaural (en 3D) Prolongement documentaire : Dans notre monde où la liberté individuelle est survalorisée, Manolo du théâtre du Centaure révèle combien il est important pour être « centaure » de savoir être à l’écoute de l’autre. Il explique la nécessité de cultiver des liens pendant des semaines, des mois voire des années, pour être le prolongement l’un de l’autre. Une quête d’exister ensemble par le « nous » plutôt que le « je ». 17
L’ODORAT : LA COULEUR DES ODEURS L’internaute est invité à deviner l’odeur d’un cygne… Prolongement documentaire : Son intuition est ensuite confrontée aux témoignages des artistes et danseuses qui l’ont côtoyé sur scène. LE GOUT : DECRYPTAGE INTUITIF Après avoir découvert une vidéo de spectacle, l’internaute est invité à deviner ce qui motive les cygnes à suivre la danseuse… Résultat en images : Certains auront été fascinés par ce moment de connivence qui fait de la danseuse une figure maternelle, d’autres n’y verront qu’une scène de basse-­‐cour (car la danseuse tient des graines dans sa main, et les distribue). Mais là encore, plutôt que d’enfermer chacun dans des projections plus ou moins moralisatrices, on fera simplement prendre conscience du type d’attention que chacun peut porter à ce genre de situation. 18
LA RESTITUTION FINALE À chaque étape, les actions et réactions de l'internaute sont enregistrées. Elles lui sont restituées en fin de parcours sous la forme d’un récit de tout ce qu’il a vécu pendant le web-­‐documentaire. Par ailleurs, au fil du programme, ses réactions et mots-­‐clés sont mis en regard avec les actions et réactions des autres internautes. Le simple fait de comparer ses actions à celles des autres (et donc de pouvoir observer aussi bien les différences que les convergences) produit chez l'internaute un questionnement introspectif. A la fin de son parcours, l’internaute découvre son « animots », à partager sans modération sur Facebook et les réseaux sociaux : Réseaux sociaux, partage Facebook, twitter : Le web-­‐documentaire a été conçu pour que les utilisateurs puissent à tout moment partager le contenu vidéo du webdoc sur les réseaux sociaux, ainsi que le résultat de leurs expériences et leurs "animots". Message FB : Faites l’expérience d’une écoute totale de l’autre et de vous-­‐même. Comme des Bêtes vous invite à danser avec artistes et animaux. Un webdoc en forme de jeu sensoriel. #cdbetes Message Twitt : Comme des Bêtes : en compagnie d’artistes et d’animaux, faites l’expérience d’une écoute totale de l’autre et de vous-­‐même #webdoc #cdbetes 19
DU WEB-­‐DOCUMENTAIRE A L’ATELIER RADIOPHONIQUE : UNE CREATION BI-­‐MEDIA Bêtes de scène Un partenariat a été mis en place avec France Culture. Plutôt qu’un simple échange de visibilité, nous avons voulu proposer un dispositif bi-­‐média avec un documentaire qui prolonge autrement l’expérience proposée par le web-­‐documentaire. L’idée d’une création radiophonique diffusée dans le cadre des ateliers de la nuit s’est alors imposée. Bêtes de Scène sera programmé sur France Culture le 24 septembre à 23h, jour de mise en ligne de Comme des bêtes sur Nouvelles Ecritures de France télévisions, France Culture, Culture Box et Le Monde.fr. Cette création approfondit la question du lien entre les artistes liés au monde de la scène et l’animalité en général. Ils sont rares mais ils comptent, les auteurs, artistes de théâtre ou performeurs qui, de façon concrète ou purement fantasmatique, développent une relation privilégiée avec « des bêtes ». Bien souvent, leurs créations rayonnent dans le monde entier. A travers un montage de textes lus, de sons « naturels », d’entretiens, d’archives et de situations insolites, Bêtes de scène plongera l’auditeur au cœur de leurs univers où le plus grand raffinement artistique rejoint parfois la plus triviale des relations à l’animal. Cette création radiophonique réunit des personnalités et des situations très différentes : * Wajdi Mouawad, pour qui les animaux se sont imposés dans l’écriture de romans, mais pas (encore) sur scène * Romeo Castellucci, pour qui l’animal est un recours purement scénique, une façon de rechercher le spectaculaire « autrement » * Jan Fabre, dont la dimension « provocatrice » de son travail autour des animaux reste à interroger * Denis Podalydès, passionné de tauromachie. Cette passion, il la vit hors de la scène, mais ses liens avec le travail d’acteur (mise en scène de soi, maîtrise, affrontement de la peur…) méritent d’être approfondis * Olivia Rosenthal, chez qui la question de l’imprégnation est centrale, et de toute évidence, le détour par l’animal un moyen de pénétrer autrement l’humain (cf son livre Que font les rennes après Noël ? qui, dans un même mouvement, s’interroge sur l’apprivoisement des animaux et décrit son homosexualité) *Marie-­‐Agnès Gillot, danseuse étoile que Luc Petton a invité à danser avec des cygnes lors de la création de Swan à Chaillot. Cette expérience l’a particulièrement marquée. Elle nous confiera plus en détails son impact sur sa façon d’être danseuse… A chaque fois, qu’il fasse l’objet d’une simple observation, d’un contact assidu ou de purs fantasmes, l’animal permet d’éclairer l’artiste sur lui-­‐même ; de poser une lumière nouvelle, radicale et viscérale sur le monde. Notre enquête consistera à mettre des mots sur cette radicalité et cette altérité. Sur un mode impressionniste, intuitif, surtout pas théorique, l’émission elle-­‐même joue le jeu d’une certaine animalité, en tendant vers quelque chose comme une esthétique de l’instinct. Ainsi, par exemple, on demande aux artistes concernés quelle place l’animal (ou l’animalité) joue dans leur vie et leur processus créatif, mais on essaie aussi d’interpeller directement l’auditeur par des sons plus ou moins harmonieux ou effrayants. 20
Par ailleurs, pour éclairer notre enquête subjective, l’émission donne à entendre des fragments de textes comme autant d’indices parsemés tout au long de l’émission. -­‐ Denis Podalydès (extraits de La Peur Matamore) Pour donner à penser le parallèle entre tauromachie et pratique d’acteur, on lira un passage où il évoque son « désir de peur » (c’est ce même désir qui fait qu’il est attiré par les taureaux, mais aussi par la scène). -­‐ Wajdi Mouawad (extraits de Anima) On lira certaines pages magnifiques où Mouawad fait progresser sa narration à travers le regard d’un chat ou d’un cheval. Par ailleurs, on pourra l’entendre (en itw) revenir sur ce choix narratif de « donner la parole aux bêtes pour parler de celui qui ne peut plus parler », et il nous dira si depuis, cette expérience romanesque a changé sa façon d’écrire ou de faire du théâtre. -­‐ Romeo Castellucci (Les pèlerins de la matière, Théorie et praxis du théâtre) + extraits d'entretiens (par exemple à propos d’Inferno, en 2008) « Dante utilise beaucoup le bestiaire. Chaque animal est codé et apporte une force allégorique universellement connue… Ce travail avec les animaux était donc nécessaire, mais il est également dangereux, car les animaux sont puissants. Ils volent littéralement l’énergie du plateau et inaugurent l’être “tel qu’il est”. Il faut être très attentif. » -­‐ Jan Fabre Il y a trente ans déjà, cet artiste se réclamait du monde animal. Cf, Journal de Nuit (1984) : « Tous les animaux du Zoo anversois habitent mon corps. Je suis le soigneur et le gardien de tous les animaux qui m'habitent » + un texte de Derrida, tiré de L’Animal que donc je suis, qui pose l’idée (cruciale dans les autres textes dont je viens de parler) que le regard animal nous éclaire d’une lumière radicalement autre. « Il a son point de vue sur moi. Le point de vue de l’autre absolu, et rien ne m’aura jamais tant donné à penser cette altérité absolue du voisin ou du prochain que dans les moments où je me vois nu sous le regard d’un chat ». 21
PHOTOS (LIBRES DE DROITS) Manolo, Théâtre du Centaure © Emmanuel Valette Anne Martin, Luc Petton -­‐ travail avec les grues © Christophe Rivoiron Swan, spectacle Cie Le Guetteur © Christophe Rivoiron Patte de cygne et museau de cheval, sensations… © Emmanuel Valette 22
Luc Petton, Cie Le Guetteur © Emmanuel Valette Camille, Théâtre du Centaure © Emmanuel Valette Manolo, Théâtre du Centaure © Emmanuel Valette Spectacle Swan, Cie Le guetteur © Christophe Rivoiron Toutes les photos /écrans de ce dossier sont disponibles en haute définition sur demande auprès de Valérie Guérin : T/ 06 14 37 93 50 M/ [email protected] 23
EXTRAITS VIDEOS (LIBRES DE DROITS) Comme des bêtes -­‐ teaser : https://vimeo.com/101404040 © Emmanuel Valette et Christophe Rivoiron Extrait premiers pas des grues sur scène : https://vimeo.com/101196868 © Emmanuel Valette Extrait Manolo – Centaure : https://vimeo.com/101196563 © Emmanuel Valette Extrait points de contacts : https://vimeo.com/101197252 © Emmanuel Valette Extrait coups et caresses : https://vimeo.com/101197409 © Emmanuel Valette Extrait odeurs : https://vimeo.com/101098049 © Emmanuel Valette et Christophe Rivoiron Matériels vidéo libres de droits à disposition des journalistes et des bloggueurs. 24
FICHE TECHNIQUE Ecriture et réalisation : Judith Sibony Scénario interactif : Judith Sibony et François Le Gall Production : Dominique Clément et Valérie Guérin Images : Christophe Rivoiron et Emmanuel Valette Son : Frédéric Salles Montage vidéo et post-­‐production : Christophe Felix Gouin Musique : Xavier Rosselle Production Interactive : François Le Gall (Camera Talk Productions) Direction artistique : Gregory Mignolini Développement Front-­‐End : Dominic Mercier Développement Back-­‐End : Thomas Lobjoie Un grand merci à : Luc Petton et la Compagnie Le Guetteur Camille et Manolo, ainsi que l’équipe du Théâtre du Centaure Le théâtre Le grand T de Nantes Le parc de la tête d’Or de Lyon Le théâtre Le Cratère d’Alès La maison de la Culture d’Amiens Florent Maurin Une coproduction BALINA FILMS et FRANCE TELEVISIONS Avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée En partenariat avec lemonde.fr, France Culture et Culture Box France télévisions nouvelles écritures : Boris Razon, Nelly Pintaud, Céline Moinereau, Emmanuel Souillat Administrateur de production : Sandrine Miguirian Chargée de communication : Maya Dagnino Réseaux sociaux : Noémie Roussel, Pauline Antipot et Claire Schepens © Balina Films / France Télévisions / 2014 Durée : environ 40’ 25
AUTEUR DU PROJET – JUDITH SIBONY Journaliste et critique de théâtre, Judith Sibony tient le blog invité « Coup de Théâtre » sur LeMonde.fr. Elle a auparavant collaboré aux pages culture et société du Nouvel Observateur, réalisé de nombreuses enquêtes et chroniques pour L’Avant-­‐Scène théâtre, et collaboré aux pages « médias » des Inrockuptibles. Pour France 5, elle a participé à la réalisation de l’émission « Coup de Théâtre » (décembre 2010), ainsi qu’au feuilleton documentaire « Ma Vie d’Artiste » (produit par Dominique Clément), dont elle a assuré également la voix off. Dans le cadre de ce feuilleton documentaire, elle a notamment suivi l’auteur et metteur en scène Joël Pommerat dans sa création de Cendrillon, le metteur en scène Marcel Bozonnet dans sa création de Chocolat, Clown Nègre, et le groupe de rock Moriarty dans son expérience théâtrale auprès de Marc Lainé (Memories of the missing room). Toujours sur France 5, elle a conçu et dirigé le magazine économique : « Voyage au bout de la crise » (JEM Productions diffusé en novembre 2012) Pour la radio, outre des chroniques consacrées au théâtre, elle produit régulièrement des émissions pour France Culture : • Juillet 2011 : Le Spectateur Imaginaire (Microfiction en 10 épisodes) • Juillet 2012 : Jean Vilar, le théâtre grand ouvert (Soirée spéciale « Théâtre et Compagnie ») • Octobre 2012 : Théâtre populaire, une histoire d’avant-­‐garde (Microfiction en 5 épisodes) • Juillet-­‐août 2013 : Six personnages en quête de voix (magazine hebdomadaire consacré aux grandes voix du théâtre). 26
BALINA FILMS SAS créée en Juin 2010 par Dominique Clément et Valérie Guérin. Quelques productions : -­‐ Les nouveaux colibris : ils changent le monde : en production – documentaire réalisé par Stéphan Moskowicz (52’ -­‐ Arte – Déc 2014) -­‐ Sans Canapé Fixe : 26’ écrit et réalisé par Céline Joly, finaliste du concours TVLAB – France 4 / 2013. -­‐ Duo de vie : série de 30 programmes courts, parrainée par MMA, réalisée par Stéphane Krausz, (France 3 / France 5 -­‐ 2013) -­‐ Plus on est petit, plus on rit ! : un film documentaire en 2 parties de 45’ réalisé par Djami Chêne-­‐Rey (Chérie 25 -­‐ 2012) -­‐ La minute des aidants : une série de 60 programmes courts, parrainée par Crédit Agricole Assurances, réalisée par Christophe Rivoiron diffusée sur France 3 (2011) puis sur France 5 (2012). -­‐ Violence conjugale : comment s’en sortir ? : un film documentaire de 57’ réalisé par Laetitia Moreau (France 5 – 2010). Après avoir obtenu un accueil très positif de la presse, ce documentaire a réalisé le meilleur score de la case de l’année (Le monde en face). -­‐ Stop aux violences conjugales : un web-­‐documentaire en 4 épisodes réalisé par Djami Chêne-­‐Rey, diffusé sur aufeminin.tv -­‐ Comment faire de ma différence une chance ? : une série de 3 films pour Curiosphère (chaîne éducative de France Télévisions) et la Fondation Wyeth dans le cadre du Forum Adolescence 2011. -­‐ Le nouveau permis de conduire : une série de 4 films d’animation de 3’ pour la délégation interministérielle à la Sécurité Routière. Avant de créer Balina Films, Dominique Clément était Directrice Générale de Néria Productions, filiale du groupe Telfrance, responsable du développement, créatrice et productrice de magazines tels que Les Maternelles (de 2001 à 2009), On n’est pas que des parents (de 2006 à 2009), On peut toujours s’entendre (France 3 en 2006), la collection Les Tabous (France 2 /2007-­‐08) et productrice de nombreux documentaires. Valérie Guérin l’a accompagnée comme Directrice de Production sur la plupart de ces programmes. 27
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