Caroline Cornet, la fourmi du Tivoli - ur la louvière

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JEUDI 21 NOVEMBRE 2013 SUDPRESSE 37
Thorgan Hazard est le
grand gagnant de la
sixième édition des Mérites spor-
tifs de la Communauté Urbaine
du Centre, dont la remise a eu
lieu hier soir à l’hôtel de ville de
Manage.
Le joueur de Zulte-Waregem suc-
cède à son frère, Eden, au palma-
rès.
C’est sa maman Carine qui re-
présentait son fils cadet à la salle
des fêtes de Fayt.
Cette année, 14 prix, incluant
un « Coup de Cœur » ont été dé-
cernés, parmi des lauréats issus
de neuf entités de la CUC.
Le palmarès :
> Mérite sportif professionnel :
Thorgan Hazard (football)
> Mérite sportif amateur : Caroline
Laforge (volley)
> Sportif de haut niveau : Virginie
Caulier (équitation)
> Club de haut niveau : Entente
Binchoise (football)
> Espoir masculin : Ludwig De
Winter (cyclisme)
> Espoir féminin : Yona Wins (ten-
nis)
> Jury groupe/équipe : U17 ENL
water-polo
> Jury individuel : Gautier De Win-
ter (cyclisme)
> Arbitre référé : Nicolas Laforge
(football)
> Carrière exemplaire : Dominique
Blairon (volley)
> Exemple : Jean-François Len-
vain et « Tous à Bord » (course à
pied)
> Organisation d’événements pro-
mulguant le sport auprès des
jeunes : la Coca-Cola Cup (foot-
ball diablotins à l’Entité Mana-
geoise)
> Prix de la Presse : La Louvière
Hockey Club D3 messieurs et
dames
> Coup de cœur : Richard
Willame
À noter que l’an prochain, la re-
mise des Mérites sportifs de la
CUC aura pour cadre Braine-le-
Comte. l
EM.D.
OMNISPORTS – MÉRITES DE LA CUC
Un Hazard en
chasse un autre
Thorgan succède à Eden au palmarès de la CUC. lPN
Grande première samedi, pour
les Louves puisqu’elles mettront
en vente leur premier calen-
drier. Un projet qui a débuté en
juin dernier, à l’initiative d’une
joueuse : Anne-Sophie Bauvry.
« Chaque équipe du club devait
trouver un sponsor pour ses nou-
velles vareuses »
, explique-t-elle.
« On a alors eu l’idée de créer un
calendrier. Finalement, on a réus-
si à trouver un sponsor, mais on a
tout de même décidé de mainte-
nir cette création de calendrier. Ça
reste une chouette activité
d’équipe, une sorte de team buil-
ding. Et puis, comme on venait
d’accéder à la D2, c’était égale-
ment une manière de fêter cette
promotion. »
Durant deux jours, 14 joueuses
Louviéroises se sont donc pliées
à une séance « shooting ».
«Une
journée pour tout préparer et une
journée pour prendre les clichés.
Toutes les filles ont accepté
cette initiative. Pour
ce calendrier, on a
fait appel à un
photographe se-
mi-pro, Arnaud
Roberti, que j’ai
connu lors de mes
études en architec-
ture. On a égale-
ment pu compter
sur la présence
d’une coiffeuse, Mal-
vina Saiu. On a vrai-
ment voulu faire ce ca-
lendrier de manière
professionnelle. »
Un calendrier qui sera « stylé »
mais pas « dénudé ».
« Dans notre
équipe, il y a des joueuses de 15 ou
16 ans. D’autres sont âgées entre
35 et 40 ans et ne souhaitaient pas
trop poser. Pas question donc de
faire des photos dénudées ou trop
provocantes. De toute manière, ce
n’était pas notre intention. On
a voulu proposer quelque
chose de plus « classe ».
On nous retrouvera
donc en robe de soirée
près des ascenseurs
du canal du Centre.
Le lieu choisi est évi-
demment un petit
clin d’œil à notre
ville. »
Les Louviéroises
auront l’occasion
de voir le rendu
final de leur ca-
lendrier très rapide-
ment puisqu’il arrive aujour-
d’hui dans les caisses.
« On était
deux à nous occuper de la mise en
page. On n’a pas décidé de faire
les choses à moitié puisque nous
avons conçu 300 exemplaires du
calendrier. Pour les écouler, on a
surtout demandé aux joueuses
d’en vendre un maximum dans
leur entourage. Ensuite, nous les
vendrons dès samedi, à 15h, lors
de notre rencontre à domicile.
Mais d’après les premiers échos, il
a reçu un bon accueil. »
Pour ceux qui seraient intéres-
sés, le calendrier en vendu pour
la somme de 8 euros. l
BERTRAND LEFEBVRE
HOCKEY – MAGAZINE
Les Louves en mode « sexy »
Les Dames du La Louvière Hockey Club sortent samedi leur premier calendrier
Les Louves ont également
succombé à la tendance du
moment puisque ce samedi, les
Dames du La Louvière Hockey
Club sortiront leur calendrier.
Derrière ce projet, on retrouve
une joueuse : Anne-Sophie
Bauvry.
Les Louves ont succombé à la mode du mo-
ment en réalisant également leur calendrier.
Lancée en juin dernier, l’initiative d’Anne-Sophie
Baudry a été suivie par les joueuses. Deux jours
de « shooting » et quelques mois plus tard, il
est enfin disponible. La vente débutera ce
samedi, lors du match à domicile des Louvié-
roises. lARNAUD ROBERTI
Pour décider de vendre leur ca-
lendrier, les Louves ont mis les
petits plats dans les grands en
faisant notamment de la pub
sur Facebook. Il faut dire que les
fonds récoltés serviront à
l’équipe.
« Un groupe a été créé
pour faire connaître notre calen-
drier. On a décidé de le faire car
l’argent que l’on récoltera grâce à
cette vente nous sera utile. Cela
nous permettra d’acheter du ma-
tériel. »
Mais ce calendrier, c’est aussi
une belle manière de se faire
connaître du grand public.
« Sou-
vent, les gens s’étonnent lorsqu’on
leur parle d’une équipe féminine
à La Louvière. Ce calendrier sera
une belle publicité pour
nous. »
l
B.LE.
UNE BONNE PUBLICITÉ
« Pour du matériel et surtout
pour se faire connaître »
Si vous vous avez l’habi-
tude de vous rendre au
Tivoli, le visage de Caroline
Cornet vous est familier.
Il faut dire que depuis plus de
20 ans, elle est au service du
club louviérois.
« Je m’occupe
de l’accueil et du service au bar
VIP du stade »
, explique cette
secrétaire à la Fédération Wal-
lonie-Bruxelles.
« Mais je me
suis également occupée du se-
crétariat, de la vente des abon-
nements, du bar de la salle de
presse, de l’organisation de la
Saint-Nicolas pour les jeunes du
club… Bref, d’énormément de
choses ! »
À 54 ans, Caroline fait presque
partie des meubles au Tivoli et
bien évidemment, une cer-
taine relation s’est installée
avec les membres du club.
«Vu
que je suis au Tivoli depuis plus
de 20 ans, j’ose espérer que mon
travail est apprécié (rires). Je n’ai
jamais eu le moindre problème
avec un membre de la direction
ou un joueur. Je dirais même
qu’une certaine complicité s’est
installée avec le temps. »
Une complicité qui lui permet
parfois d’avoir un rôle de
confidente.
« Lorsqu’un joueur
passe par le bar VIP, je lui de-
mande à chaque fois des nou-
velles. Certains me parlent de
leur travail, d’autres de leur si-
tuation. Ils ont toujours un petit
mot pour moi. »
Une vraie petite maman qui
connaît même les habitudes
de certains.
« Lorsqu’on apporte
les sandwiches à la fin du
match. Je sais immédiatement
celui qui ne voudra pas de to-
mates ou de salade dedans. À
force de les côtoyer, on apprend
à les connaître. »
Se montrer attentionnée et
disponible, voilà sans doute le
leitmotiv de Caroline Cornet.
« J’essaie de me montrer la plus
attentionnée possible. Je sou-
haite toujours faire plaisir et
surtout me monter disponible
pour le club. D’ailleurs, je me
souviens de la rénovation du
nouvel espace VIP. Elle avait été
terminée la veille d’un match.
Le jour J, j’étais toujours en
train de nettoyer le ciment qui
se trouvait sur le carrelage. Il fal-
lait que tout soit impeccable.
Pour moi, c’est le plus impor-
tant. »
l
B.LE.
LA TOUCHE FÉMININE DU JEUDI
Caroline Cornet, la fourmi du Tivoli
Depuis plus de 20 ans, Caroline Cornet est au service du club louviérois. lD.C.
Caroline ne compte plus les
heures qu’elle passe les jours
de match au Tivoli.
Une soirée qui commence pour
elle dès 17h.
« Dès que j’arrive
au bar VIP, je m’occupe immé-
diatement de dresser les tables,
de faire le café et de préparer les
tartes pour les membres des
deux clubs. Une fois que le
match commence, je recom-
mence le même rituel pour la
mi-temps. »
La fin du match représente
pour elle, l’heure de pointe.
«Il
faut une nouvelle fois accueillir
les représentants des clubs, mais
également les joueurs. Générale-
ment, c’est la partie qui prend le
plus de temps. Lorsque tout est
fini et rangé, je quitte très sou-
vent le stade vers minuit. »
Heureusement, cette soirée
d’enfer, elle ne la vit que toutes
les deux semaines.
« Mais je suis
heureuse d’être là. J’accueille et
je sers les VIP avec le même plai-
sir qu’à mes débuts. »
Et c’est bien là le principal. l
B.LE.
DES SOIRÉES BIEN CHARGÉES
« Arrivée à 17h, je repars
du stade vers minuit »
« À FORCE, UNE
COMPLICITÉ EST NÉE
AVEC LA DIRECTION
ET LES JOUEURS »