Sur MW - Le Stum - 18/04/00
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i) La catŽgorie des A-alg•bres faiblement compl•tes poss•de un produit
tensoriel interne - ¢ì
A - (c'est ˆ dire des coproduits fibrŽs).
ii) Le foncteur B ò@ BN est reprŽsentable par A[ t ]ì: = A ¢ì
v v[ t ]ì dans la
catŽgorie des A-alg•bres faiblement complŽtes.
On note Æ - Ƭ la norme spectrale sur K{ t /¬}. Montrons que si G ‘ v[ s ]ì et
¬ > 1, il existe µ> 1 tel que ÆGƵ ≤ ¬: En effet, il existe ª > 1 tel que G ‘ K{ t /ª}.
Donc, si l'on Žcrit G = fi a i
t
i, on a ªæi
ææa i
æ @ 0. Il existe donc N tel que ªæiææa i
æ ≤ ¬
pour æiæ > N et il suffit alors de prendre µ = Min(ª, ¬1/N).
Montrons maintenant que si F ‘ v[ t ]ì et G1, . . . , Gn ‘ v[ s ]ì, alors F(G1, . . .
, GN) ‘ v[ s ]ì: Puisque F ‘ v[ t ]ì il existe ¬ > 1 tel que F ‘ K{ t /¬}. D'autre part,
puisque G1, . . . , GN ‘ v[ s ]ì, il existe µ> 1 tel que ÆGiƵ ≤ ¬. On a donc F(G1, . . . ,
GN) ‘ K{ s /µ} « K[ s ]ì. D'autre part, on sait que F(G1, . . . , GN) ‘ v{ s }, et il suit
que F(G1, . . . , GN) ‘ v[ s ]ì.
On en dŽduit que v[ t ]ì reprŽsente bien le foncteur B ò@ BN: Si B est u n
quotient de v[ s ]ì par un idŽal de type fini, et g1, . . . , gN ‘ B, on peut relever les
gi en Gi ‘ v[ s ]ì. Si F ‘ v[ t ]ì, alors F(G1, . . . , GN) ‘ v[ s ]ì et on peut dŽfinir ƒ:
v[ t ]ì #@ BÊÊen envoyant F sur l'image de F(G1, . . . , GN) dans B.
Il est alors clair que si B (resp. C) est un quotient de v[ t ]ì (resp. v[ u ]ì)
par un idŽal de type fini I (resp. J), alors le quotient B ¢ì C de v[ t , u ]ì par Iv[ t ,
u ]ì + Jv[ t , u ]ì satisfait bien la propriŽtŽ universelle du coproduit de B et C.
Le thŽor•me est ainsi dŽmontrŽ dans le cas A = v et on peut poser en
gŽnŽral A[ t ]ì: = A ¢ì v[ t ]ì. De plus, l'exactitude ˆ droite du produit tensoriel
faiblement complŽtŽ implique que toute A-alg•bre faiblement compl•te B est u n
quotient de A[ t ]ì par un idŽal de type fini. On vŽrifie alors que, comme dans le
cas A = v, si F ‘ A[ t ]ì et G1, . . . , GN ‘ A[ u ]ì, on a F(G1, . . . , GN) ‘ A[ u ]ì: On
choisit une prŽsentation v[s
- ]ì #@ AÊpar un idŽal I et un rel•vement P de F
dans v[ t , s
- ]ì. On a alors, P(G1, . . . , GN, s
- ) ‘ v[ u , s
- ]ì et donc en passant au
quotient, F(G1, . . . , GN) ‘ A[ u ]ì. Le reste de la dŽmonstration suit exactement
celle du cas A = v.§
Nous dirons que B ¢ì
A C est le produit tensoriel faiblement complŽtŽ de B
et C sur A et que A[ t ]ì est l'alg•bre des sŽries surconvergentes sur A.
Dans ce qui suit, le passage au complŽtŽ jouera un r™le primordial. Si M
est un v-module, on munit toujours celui ci de la topologie π-adique. On pose