Section des Unités de recherche Rapport de l’AERES sur l’unité : Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques (CREA)- EA 3081 sous tutelle des établissements et organismes : Université Lumière Lyon2 Janvier 2010 Section des Unités de recherche Rapport de l’AERES sur l’unité : Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques (CREA)- EA 3081 Sous tutelle des établissements et organismes Université Lumière Lyon2 Janvier 2010 Unité Nom de l'unité : Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques (CREA) Label demandé : EA 3081 N° si renouvellement : Nom du directeur : M.Lionel OBADIA (jusqu’au 15 octobre 2009). M.Paul VAN DER GRIJP (depuis le 15 octobre 2009). Membres du comité d'experts Président : M.Bruno MARTINELLI, Université d’Aix en Provence. Experts : M.Joël CANDAU, Université de Nice Sophia Antipolis. Mme Monique JEUDY-BALLINI, Collège de France, Paris. Expert(s) proposés par des comités d’évaluation des personnels (CNU, CoNRS, CSS INSERM, représentant INRA, INRIA, IRD…..) : Mme Barbara GLOWCZEWSKI (CNU) Représentants présents lors de la visite Délégué scientifique représentant de l'AERES : M.Gabriel DUPUY Représentant(s) des établissements et organismes tutelles de l'unité : Mme Sophie COLLIN-BOUFFIER (chargée de mission) représentant Nathalie FOURNIER (vice-présidente recherche) 3 Rapport 1 z Introduction • Date et déroulement de la visite : La visite du comité d’évaluation s’est déroulée le 29 janvier 2010. Elle a duré une journée, divisée en deux séances. Après l’intervention de la tutelle, la matinée a été intégralement consacrée au bilan d’administration et de recherches du CREA. Elle a été conclue par une discussion avec les nombreux chercheurs présents. La séance de l’après-midi a débuté par la présentation des projets et de la stratégie de recherche du laboratoire pour le prochain quadriennal. Après une discussion approfondie avec les chercheurs, le comité a entendu séparément les doctorants. La visite s’est achevée par une discussion avec le directeur du CREA. L’horaire du programme de la visite a été respecté. • Historique et localisation géographique de l’unité et description synthétique de son domaine et de ses activités : Le Centre d’Etudes et de Recherches Anthropologiques a été créé en 1991. Il est devenu Jeune équipe en 1993 et équipe d’accueil en 1997. L’histoire de cette unité de l’université Lyon2 remonte à 1975. Les locaux de cette équipe sont situés sur le campus de Bron de l’université Lyon2, 5 avenue Pierre Mendès-France, 69676 Bron. • Equipe de Direction : Un nouveau responsable du CREA a été élu et a pris fonction à partir du 15 octobre 2009 afin de régler des difficultés de gouvernance. Le nouveau directeur a rapidement mis en place son équipe. Il est assisté d’un conseil de laboratoire de 6 membres. Les décisions organiques d’administration et de stratégie scientifique sont adoptées en assemblée générale. Un comité d’évaluation interne composé de quatre personnalités scientifiques a été mis en place au début du précédent quadriennat afin de faire une évaluation régulière du laboratoire. Le CREA ne dispose que d’un secrétariat à temps partiel, récemment réduit à 12h/semaine par la direction de la recherche de Lyon 2. 4 • Effectifs de l’unité : (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées Dans le bilan 18 Dans le projet 17 0 nr 1 1 0 1 1 nr 71 65 inscrits + nouveaux doctorants 7 7 nr : non renseigné 2 z Appréciation sur l’unité • Avis global Le CREA est engagé dans une importante restructuration afin de résoudre des problèmes de gouvernance qui se sont posés à la fin du programme quadriennal 2007-2010. Ces difficultés ont entrainé un changement de direction prenant effet à la date du 15 octobre 2009. Cependant, à la date de la visite du comité d’évaluation de l’AERES, le 29 janvier 2010, cette transition ne semblait pas être achevée et une partie de la visite a été consacrée à une réflexion sur la démarche et les choix engagés par la nouvelle direction du laboratoire. Par leur forte mobilisation à cette réflexion, chercheurs et doctorants ont témoigné d’une volonté collective de sortir de ce que la plupart des intervenants ont appelé une « crise ». Le comité a assumé un rôle d’écoute et de conseil dans la perspective de son rôle d’évaluation. Il a notamment souligné que la relance d’une équipe implique non seulement une réorganisation administrative mais aussi une dynamisation des échanges et des projets scientifiques. Le comité a apprécié le caractère constructif des débats et les compléments d’information que l’équipe a fournis pour l’évaluation du bilan et du projet. Il a aussi relevé particulièrement le dynamisme des doctorants et leur sens des responsabilités par rapport au projet scientifique du laboratoire. Le CREA doit mener à son terme la consolidation de sa gouvernance tant au niveau administratif que scientifique car il est probable que la stabilité dont l’équipe a besoin ne soit pas encore atteinte. Il a besoin pour cela d’un appui renforcé de la tutelle. Avec une organisation participative repensée, l’équipe est en mesure d’améliorer encore la cohérence de son projet scientifique et d’assurer une meilleure intégration des doctorants qui représentent l’une des forces de cette équipe. 5 • • Points forts et opportunités : Le soutien institutionnel de la tutelle qui a mené une forte politique de recrutement pour faire de Lyon2 et du CREA un pôle d’enseignement et de recherche français en anthropologie ; La position stratégique de recherche anthropologique dans la région Rhône-Alpes ; L’adossement à l’enseignement avec un important vivier d’étudiants français et étrangers ; Un réseau international étendu de partenariats, de collaborations et de conventions débouchant sur de nombreuses participations à colloques, conférences et invitations ; Une densité de thématiques comparatives de recherches à partir d’expériences sur les 5 continents ; Une capacité de production scientifique relativement élevée en termes d’articles et d’ouvrages, surtout sur les axes porteurs de continuité thématique pour l’équipe ; Le dynamisme, la reflexivité et la volonté d’implication des doctorants à la vie scientifique du CREA. Points à améliorer et risques : ¾ Points à améliorer : Mieux mettre en évidence la plus-value scientifique que représente la problématique de la mondialisation ; Renforcer la cohérence des programmes d’axes avec des thématiques plus opérationnelles, collectives et circonscrites ; Réaliser une meilleure intégration des doctorants ; Susciter une dynamique de réponse aux appels d’offres (en particulier de l’ANR) ; Développer les partenariats scientifiques sur programmes avec d’autres équipes ou institutions . Renforcer la stratégie de publications en ACL et ACLN. ¾ Risques : En l’absence de restructuration scientifique, • risque de « fuite des cerveaux » vers d’autres équipes ; risque de réduction de l’appui stratégique de la tutelle. Recommandations au directeur de l’unité : mettre en place des structures de gouvernance suite à la nomination du nouveau directeur avec comme objectif de renforcer la cohérence et la visibilité du projet scientifique ; poursuivre et développer l’effort engagé sur l’organisation de séminaires ; développer les collaborations avec des EPST ; engager une politique déterminée de recherche de financements. 6 • Données de production : (cf. http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/Criteres_Identification_Ensgts-Chercheurs.pdf) A1 : Nombre de produisants parmi les chercheurs et enseignants chercheurs référencés en N1 et N2 dans la colonne projet A2 : Nombre de produisants parmi les autres personnels référencés en N3, N4 et N5 dans la colonne projet A3 : Taux de produisants de l’unité [A1/(N1+N2)] 16 1 0,888 Nombre d’HDR soutenues 1 Nombre de thèses soutenues 10 Autre donnée pertinente pour le domaine (à préciser…) nr : non renseigné 3 z Appréciations détaillées : • Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : La pertinence et la densité des recherches menées au sein du CREA est vérifiée par les listes de publications. L’impact de ces résultats est positivement appréciable dans plusieurs spécialités fortes du CREA, la santé et le corps, les dynamiques religieuses comparées, l’identité, l’interculturalité, l’épistémologie. − Quantité et qualité des publications, communications, thèses et autres productions : Bien que l’on relève un nombre limité d’articles publiés dans des revues avec comité de lecture répertoriées ou non répertoriées dans les bases de données internationales (ACL : 6 & ACLN : 29), l’activité globale de publications des chercheurs est importante en quantité et qualité. Il convient de relever l’édition de 67 ouvrages scientifiques et de 5 ouvrages de vulgarisation depuis 2007.10 thèses ont été soutenues au cours du quadriennat 2007-2010. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : Les rapports ne font pas apparaître de contrats de recherche avec des partenaires publics ou privés nationaux ou européens. Par contre, le CREA développe plusieurs partenariats scientifiques internationaux hors d’Europe sous la forme de convention de coopération avec des laboratoires universitaires au Salvador et au Brésil (bénéficiant de divers financements (CAPES, CNPq, ARCUS, MIRA, COOPERA, DRI Lyon2). Le CREA a aussi des accords à financement ponctuels avec le Canada (univ. de Montréal et de Laval), le Burkina Faso, le Gabon, le Sénégal, le Chili, le Chine. 7 • Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’unité de recherche dans son environnement : − Capacité à recruter des chercheurs, post-doctorants ou étudiants de haut niveau, en particulier étrangers : Le CREA dispose actuellement d’une faible capacité de recrutement de chercheurs et de post-doctorants. Les recrutements d’enseignants-chercheurs ont été réalisés au titre du département. − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité : Alors que l’équipe ne dispose que d’un financement réduit pour son fonctionnement, le bilan ne fait apparaître aucun financement extérieur et traduit des initiatives jusqu’ici insuffisantes d’obtention de financements notamment par réponses à des appels d’offres (tels que ceux de l’ANR). − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des laboratoires étrangers : Si l’on ne note pas de participation à des programmes internationaux, le CREA a développé des collaborations fortes avec des laboratoires universitaires au Salvador et au Brésil (bénéficiant de divers financements (CAPES, CNPq, ARCUS, MIRA, COOPERA, DRI Lyon2) ainsi qu’au Canada. − Valorisation des culturelles : recherches, et relations socio-économiques ou Musée des Confluences et autres musées de la région Rhône Alpes • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’unité: − Pertinence de l’organisation de l’unité, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : Après d’importantes difficultés de gouvernance au cours du quadriennat 2007-2009, la direction et l’organisation de l’équipe ont été sensiblement améliorées grâce à une forte mobilisation de l’ensemble de l’équipe. La mise en place de ces nouvelles structures de direction et d’animation est en cours au moment de la visite du comité d’évaluation. − Pertinence des initiatives visant à l’animation scientifique, à l’émergence, et à la prise de risques : Les initiatives visant l’animation scientifique restent à confirmer avec le renforcement des séminaires de laboratoire afin de fédérer les axes de recherche et les initiatives à forte portée collective. − Implication des membres de l’unité dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : Une large majorité de membres du CREA s’implique dans les activités d’enseignement et d’encadrement d’étudiants en master dans la mesure où tous sont des enseignants-chercheurs. 8 • Appréciation sur le projet : − Existence, pertinence et faisabilité d’un projet scientifique à moyen ou long terme : Dans le cadre de la restructuration et du renouvellement de l’équipe décidés en fin de quadriennat précédent, les axes et grands thèmes de l’équipe ont été profondément redéfinis. La réorganisation a été faite dans un esprit de renforcement des cohérences et de renouvellement thématique. On relève des continuités thématiques fortes sur les questions de santé, patrimoine et religion avec l’émergence d’une nouvelle thématique villes et territoires et une mise en exergue de questionnements transversaux d’ordre épistémologique et méthodologique. La pertinence et la faisabilité du projet se déclinent différemment selon les axes. Pour cela voir à la rubrique suivante d’analyse équipe par équipe. Dans la mesure où c’est plutôt un cadre d’identité globale dans le paysage scientifique, la problématique de la mondialisation conservée du quadriennat précédent ne suffit certainement pas à assurer une cohérence au projet du CREA. Une mobilisation collective paraît indispensable pour fédérer les divers programmes, éviter le cloisonnement et susciter une véritable dynamique d’équipe sur le plan scientifique. − Existence et pertinence d’une politique d’affectation des moyens : Le CREA manque pour le moment d’une véritable politique d’obtention et d’affectation de moyens. C’est l’une des priorités de la gouvernance actuelle. − Originalité et prise de risques : Le CREA accueille de nombreux étudiants en master (une centaine par an) pour lesquels, sur financement du conseil régional Rhône-Alpes, elle dispose de bourses pour le financement des enquêtes de terrain, fait exceptionnel en France. 9 4. Analyse équipe par équipe et/ou par projet Axes 1 2007-2010 Mondialisation : culture(s) et politique, ethnicités, territoires 2 Mouvements mondiaux, transnationalisme, intervention et développement Mondialisation : corps, santé, nature et culture Mondialisation, patrimoines, inventions culturelles Mondialisation, images, imaginaires, esthétiques Mondialisation et religion 3 4 5 6 2011-2014 Arts : culture matérielle et patrimoine, images, performances Corps, santé et nature : manifestation et représentation du vivant Religion et mondialisation Villes et territoires, pouvoir, migration Intervention et développement, science et société Axe 1 : Arts : culture matérielle et patrimoine, images, performances Responsable : M.Paul Van der Grijp Ce programme reprend et prolonge certains thèmes de l’axe 5 du quadriennat antérieur. • Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées Dans le bilan 5 Dans le projet 10 0 0 1 1 0 0 0 0 nr 3 Nr : non renseigné 10 • Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : Cet axe s’appuie sur un important regroupement de chercheurs statutaires du CREA. Alors que le programme du précédent axe était centré sur l’anthropologie visuelle, la circulation contemporaine des représentations et leurs lectures anthropologiques, le nouveau programme prend en charge des problématiques plus centrales en anthropologie de l’art : la création esthétique, les usages sociaux des objets « d’art », les confrontations entre producteurs et usagers, le rôle des institutions. − Quantité et qualité des publications, communications, thèses et autres productions : Sur cet axe, et principalement sur le thème de l’expression cinématographique, les publications ont été importantes. L’animateur de cet axe, a publié trois ouvrages sur la question. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : Probabilité d’une densité de relations institutionnelles pérennes entre le CREA et les institutions culturelles régionales et étrangères sur les questions d’esthétique et d’art. • Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’équipe ou du projet dans son environnement : Au cours du quadriennal 2007-2011, ce programme a suscité de nombreuses rencontres autour du cinéma ethnographique en relation avec des institutions culturelles, des musées (région Rhône Alpes) et des universités (Amériques du Nord et du Sud). − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité Les résultats affichés témoignent de la recherche de moyens pour des opérations ponctuelles. Le regroupement de chercheurs sur cette thématique exige maintenant une recherche de moyens externes. Sur cet axe, le CREA doit pouvoir répondre à des appels d’offre. − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des équipes étrangères : Le programme a abouti à l’organisation de séminaires à la MSH-Paris-Nord, à l’EHESS, au Musée des Civilisations de Québec, à l’Université Laval, à l’Université Fédérale de Bahia, à l’Université Sao Paulo, à l’Université de Dakar, à l’Université de Omar Bongo (Libreville), à l’Université Chuo (Tokyo). − Valorisation des culturelles : recherches, et relations socio-économiques ou Expositions avec le musée des Confluences, Paroles d’Autochtones (deux années de suite 2008 et 2009) • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou du projet : − Pertinence de l’organisation, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : La pertinence de l’organisation dépend d’une exigence à renforcer la convergence des travaux car la multiplicité (peut-être trop importante) des thèmes peut conduire à une dispersion ou une juxtaposition des travaux sur des terrains multiples. 11 − Pertinence des initiatives visant à l’émergence, et à la prise de risques : l’animation scientifique, à L’intérêt du groupe de recherche est mis en évidence par le programme. La prise de risques intellectuels est difficile à anticiper s’agissant de travaux de terrains. − Implication des membres dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : Forte implication • Appréciation sur le projet : − Existence, pertinence et faisabilité d’un projet scientifique à moyen ou long terme : Pertinence du projet dans le contexte actuel de développement des recherches en anthropologie de l’art et de l’esthétique. − Originalité et prise de risques : Originalité confirmée du projet. • Conclusion : − Avis : Ce thème d’axe qui regroupe une forte proportion des membres du laboratoire CREA est un point de concentration susceptible de dynamiser la production et les échanges au sein de l’équipe. − Points forts et opportunités : Complémentarité des objets de recherche et multiplicité des terrains. Posture comparatisme de l’équipe projet − Points à améliorer et risques : Risque de dispersion résultant d’un programme touchant à un nombre important de thématiques actuelles de la production et de l’usage social des arts. − Recommandations : Aménager des séminaires de recherche notamment sur la réflexion anthropologique en muséologie, arts du spectacke, éthique de la restitution auprès des populations étudiées ou partenaires de projets. Axe 2 : Corps, santé et nature : manifestation et représentation du vivant Responsable : M.Axel Guïoux L’axe 3 du quadriennal 2007-2010 avait marqué l’intérêt d’un certain nombre de chercheurs pour une anthropologie de la maladie et de la santé. Le nouvel axe regroupe plusieurs thématiques différentes. Il poursuit les travaux engagés sur le champ de la maladie et de sa prise en charge, mais élargit ses interrogations cardinales au thème du corps en tant qu’enjeu de représentations et d’interprétations, ainsi qu’à celui du rapport homme-nature à travers les expressions locales de l’environnement. 12 • Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées • Dans le bilan 5 Dans le projet 6 0 0 0 0 0 0 0 0 nr nr 3 2 Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : L’axe 3 du quadriennat antérieur avait une problématique organisée autour des maladies et des médecines. Le nouveau projet propose une décentration de cette problématique et sa mise en relation avec des interprétations plus larges du corps et de la nature. Chacune des thématiques est intrinsèquement pertinente mais leur regroupement au sein d’un même axe semble artificiel. Le faible effectif de ce groupe de chercheurs actuellement inscrits à cet axe peut conduire à un cloisonnement. − Quantité et qualité des publications, communications, thèses et autres productions : L’axe 3 du quadriennat antérieur a produit de nombreuses publications en anthropologie de la maladie, de la santé, de la médecine et du corps. Les principales contributions ont porté sur le sida, les classifications et normes médicales, les représentations croisées de la médecine. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : Le programme de l’axe 2 s’appuiera sur une collaboration avec le laboratoire du LEPS/Lirdhist (Lyon 1 – Histoire des sciences et épistémologie) et avec le laboratoire de psychologie GREPS (Lyon 2). Il mentionne aussi des coopérations avec le Musée des Confluences de Lyon, des structures de médiation culturelle et scientifique, des laboratoires de science expérimentale. Il annonce sa participation au festival Label [nature] (colloque international : Festins d’Afrique – L’animal cannibalisé en Octobre 2009) et au prochain festival [passages] du Musée des Confluences en Juin 2010 (colloque international : Afriques au Figuré – Images migrantes). 13 • Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’équipe ou du projet dans son environnement : − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité : Les thèmes santé, maladie comme environnement et biodiversité devraient donner lieu à des réponses à appels d’offre et pour l’obtention de financement ANR, CORUS, IRD, INSERM ou INRA. − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des équipes étrangères : Cet axe de recherche peut donner lieu à participation à des programmes nationaux ou internationaux à condition de contracter des partenariats. − Valorisation des culturelles : recherches, et relations socio-économiques ou Pour cet axe, ont été évoquées des recherches sur la vieillesse en partenariat avec des maisons de retraites. • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou du projet : − Pertinence de l’organisation, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : L’organisation du nouvel axe de recherche aura à susciter des échanges entre des thématiques différentes. − Implication des membres dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : Forte implication des membres de ce groupe dans l’enseignement. • Appréciation sur le projet : − Existence, pertinence et faisabilité d’un projet scientifique à moyen ou long terme : Le projet bénéficiera de la continuité de travaux en anthropologie de la maladie et de la santé au sein de cette équipe. La pertinence de ce projet dans la durée du quadriennat dépendra de sa gouvernance et de son animation scientifique. − Originalité et prise de risques : L’originalité est confirmée en anthropologie de la santé dont les thématiques se renouvellent avec les situations sanitaires et les relations interdisciplinaires de recherche. L’originalité de la thématique homme-nature est ici moins mise en évidence. 14 • Conclusion : − Avis : Le programme annoncé pour cet axe 2 du CREA est disparate avec un regroupement de thèmes différents et un effectif réduit de chercheurs. − Points forts et opportunités : L’expérience de recherche du CREA et des chercheurs de cet axe en anthropologie de la santé constitue un capital épistémologique pour cet axe de recherche. Cet axe dispose de nombreux partenariats avec des institutions ou associations locales. − Points à améliorer et risques : La cohérence de l’axe reste à établir en raison de la pluralité des thèmes. − Recommandations : Organiser une réflexion sur des thèmes directeurs communs puis des séminaires pour confronter les expériences de terrain. Axe 3 : Religion et mondialisation Responsable : M.Lionel Obadia Cet axe reprend et prolonge les travaux menés dans l’axe 6 (même titre) de l’équipe au cours du quadriennat 2007-2010. Les travaux de cette équipe portent sur les dynamiques religieuses contemporaines en Afrique en Amérique et en Europe, en particulier dans leur dimensions transnationales. Le CREA propose de prolonger les recherches autour de ce thème dans le cadre du prochain quadriennat tout en introduisant la thématique du sécularisme en perspectives comparées en Amériques du nord et du sud, au Maghreb, en Asie et en Europe. • Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées Dans le bilan 6 Dans le projet 5 0 0 0 0 0 0 0 0 nr 3 3 2 15 • Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : Cohérence et pertinence du projet. − Quantité et qualité des publications, communications, thèses et autres productions : Dans le cadre du quadriennal 2007-2010, l’axe mondialisation et religions a été d’une forte productivité scientifique. Il a produit un grand nombre de publications, ouvrages, articles et chapitres d’ouvrages sur le religieux contemporain. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : Depuis 2008, les chercheurs du CREA, membres de l’axe mondialisation et religion sont impliqués dans la création de l’Institut Supérieur d’Etude des Religions et de la Laïcité (ISERL). Réunissant les laboratoires du CREA, du GREMMO (Groupe de recherche et d’études sur la méditerranée) et du LARHA (Laboratoire de recherche historique Rhône Alpes), les universités Lyon 2, Lyon 3, Jean Monnet de Saint Etienne et l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’équipe ou du projet dans son environnement : − Capacité à recruter des chercheurs, post-doctorants ou étudiants de haut niveau, en particulier étrangers : Cette capacité à attirer de jeunes chercheurs dépend des initiatives des chercheurs de ce groupe à obtenir des programmes dans le cadre d’appels d’offre. − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité : En 2009, un financement de l’université Lyon 2 a été octroyé à ce groupe de chercheurs pour la conduite d’un projet pluridisciplinaire. Intitulé « Le sécularisme en perspectives comparées », le projet, piloté par le CREA. Cet axe doit pouvoir trouver des financements en répondant à des appels d’offre. − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des équipes étrangères : Le programme envisagé sur la notion de sécularisme dans une perspective comparative de large échelle exige en principe des collaborations scientifiques internationales. • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou du projet : − Pertinence de l’organisation, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : Le programme s’inscrit dans la continuité des travaux effectués dans le cadre du quadriennat précédent tant sur le plan de l’organisation, du fonctionnement que de la gouvernance de programme. − Pertinence des initiatives visant à l’émergence, et à la prise de risques : l’animation scientifique, à L’étude des sécularismes est une initiative intéressante de ce groupe de chercheurs. 16 − Implication des membres dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : En plus de sa forte participation au master d’anthropologie de Lyon 2, le groupe Mondialisation et religion est partie prenante d’une nouvelle structure d’enseignement et de recherche : l’Institut Supérieur d’Etude des Religions et de la Laïcité (ISERL). • Appréciation sur le projet : − Existence, pertinence et faisabilité d’un projet scientifique à moyen ou long terme : Projet scientifique cohérent et bien circonscrit avec un nouveau thème directeur devant déboucher sur un progrès de la recherche dans le domaine du religieux. − Existence et pertinence d’une politique d’affectation des moyens : Le financement de l’université Lyon2 à ce programme de recherche sur les sectarismes est un indicateur de pertinence du thème. − Originalité et prise de risques : Le nouveau thème de recherche financée répond à ces exigences. • Conclusion : − Avis : Le programme de cet axe religion et mondialisation bénéficie des travaux et publications du programme antérieur. Avec un nouveau thème de recherche, il s’inscrit dans un cadre institutionnel renforcé. − Points forts et opportunités : La continuité de recherches sur le religieux contemporain est une constante de l’équipe CREA. Ce dispositif dispose d’un bon ancrage institutionnel renforcé par l’attribution de moyens. Ce groupe fait montre d’une capacité à renouveler la thématique de recherche. 17 Axe 4 : Villes et territoires, pouvoir, migration Responsable : M.Martin Soares Ce thème d’axe reprend certains acquis de l’axe 2 du précédent quadriennat en particulier sur les notions de territorialité, de migration tout en circonscrivant le nouveau programme à l’étude des mobilités internationales et transnationales dans le contexte actuel de la mondialisation à travers les migrations et les diasporas, les constructions (trans)culturelles de la localité et ses recompositions sociales et politiques. En l’absence d’exacte correspondance, le tableau ci-dessous n’est pas renseigné pour la colonne bilan • Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : Dans le bilan N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées • Dans le projet 8 0 1 0 0 nr 2 Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : Le projet est fortement comparatif puisqu’il regroupe des chercheurs travaillant au Brésil, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Bulgarie, en Grèce et en Macédoine, au Mexique, au Portugal, en Roumanie et en Hongrie, en Mauritanie, à Madagascar. A partir d’apports empiriques, cette confrontation de travaux peut rendre pertinentes les problématiques de la transnationalité. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : Cet axe de recherche croise des programmes régionaux et internationaux de coopération scientifique (ARCUS, Institut des Amériques, Cluster 12, COMIRA, etc.) 18 • Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’équipe ou du projet dans son environnement : − Capacité à recruter des chercheurs, post-doctorants ou étudiants de haut niveau, en particulier étrangers : La capacité à recruter de jeunes chercheurs dépend de l’obtention de financements externes. − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité : La capacité à obtenir des financements extérieurs et de répondre à des appels d’offre est indispensable pour la réalisation de ce programme. − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des équipes étrangères : Participation aux Séminaires Internationaux de Recherches en Anthropologie reconduits bi-annuellement, en France et au Brésil, depuis 2007 • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou du projet : − Pertinence de l’organisation, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : Pertinence importante de ce thème dans le contexte de restructuration et d’émergence de nouvelles perspectives pour l’équipe. Relance de recherches comparatives et de coopérations scientifiques internationales. − Pertinence des initiatives visant à l’émergence, et à la prise de risques : l’animation scientifique, à Par rapport à l’argumentation fédératrice du projet, une véritable animation scientifique, avec une forte organisation de séminaires serait utile. − Implication des membres dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : Forte implication dans l’enseignement en master avec un séminaire « migrations et territoires » de M2. • Appréciation sur le projet : − Existence, pertinence et faisabilité d’un projet scientifique à moyen ou long terme : Ce thème correspond à des besoins et des potentialités fortes de production scientifique et peut fournir l’une des dynamiques de relance du CREA. 19 • Conclusion : − Avis : Tout en se fondant sur un acquis antérieur d’expérience de recherche, cet axe représente un renouvellement thématique. − Points forts et opportunités : La mobilisation de l’équipe. Les potentialités de partenariats internationaux pour une forte réflexion comparative. − Points à améliorer et risques : Les items directeurs du programme sont très généraux. Préciser les opérations, les objectifs et les résultats attendus. − Recommandations : Fédérer les énergies et les participations par une politique de séminaires de recherche en amont des séminaires internationaux et des colloques. Axe 5 : Intervention et développement, science et société Responsables : Mme Bianca Botéa, M.Olivier Givre Nouvel axe transversal visant à définir une réflexivité épistémologique et méthodologique sur le fait que nombre de membres du CREA déploient, parmi leurs pratiques de recherche, des postures d’intervention, par la participation à des projets impliquant des partenariats avec des acteurs culturels, politiques, économiques divers dans les domaines du patrimoine, de l’art et de la culture, de l’environnement, de la santé, de l’action humanitaire, du développement territorial. • Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier déposé à l’AERES) : Dans le bilan N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du dossier de l’unité) N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du dossier de l’unité) N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf. Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité) N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité) N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de l’unité) N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 du dossier bilan de l’unité et formulaire 2.7 du dossier projet de l’unité) N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées Dans le projet 15 0 2 0 0 nr 5 20 • Appréciation sur la qualité scientifique et la production : − Pertinence et originalité des recherches, qualité et impact des résultats : Intérêt d’une concentration épistémologique sur les démarches actuelles expansives d’intervention et de recherche action dans le développement en anthropologie. Adossement à une importante expérience cumulative des membres de l’équipe dans les domaines de la santé, du patrimoine et des politiques territoriales. Intérêt de questionner l’anthropologie sur les paradigmes et les postures actuels de la recherche en collaboration avec ses interlocuteurs, ses partenaires, ses « publics », ses commanditaires de recherche action. − Qualité et pérennité des relations contractuelles : A définir • Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de l’équipe ou du projet dans son environnement : − Capacité à obtenir des financements externes, à répondre ou susciter des appels d’offres, et à participer à l’activité des pôles de compétitivité : Ce thème permet de s’investir dans une stratégie de réponse à appels d’offre (en particulier de l’ANR qui propose régulièrement des thématiques de réflexivité et de synthèse méthodologique) − Participation à des programmes internationaux ou nationaux, existence de collaborations lourdes avec des équipes étrangères : Potentialités de partenariats interuniversitaires aux échelles nationale et internationale. • Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou du projet : − Pertinence de l’organisation, qualité de la gouvernance et de la communication interne et externe : Problématique consistante de l’axe, projet à forte cohérence. Importante mobilisation de l’équipe autour de ce projet. − Implication des membres dans les activités d’enseignement et dans la structuration de la recherche en région : Forte implication des membres de cet axe dans la formation en master. Possibilité d’organiser des séminaires doctoraux. • Appréciation sur le projet : − Existence et pertinence d’une politique d’affectation des moyens : Moyens à rechercher dans des appels d’offre et des financements à partenariats stratégiques. L’AFD finance par exemple des colloques et congrès sur les nouveaux paradigmes du développement et de l’intervention. 21 • Conclusion : − Avis : Pertinence forte de cette dimension réflexive et épistémologique du projet dans le contexte de restructuration et renouvellement des thématiques d’équipe. − Points forts et opportunités : Richesse d’expériences et d’acquis des membres du CREA, ainsi que de partenariats nationaux et internationaux à fédérer. − Recommandations : Se servir de cette convergence épistémologique et réflexive comme d’un instrument de dynamisation interaxes et de relance thématique au sein de l’équipe. Note de l’unité Qualité scientifique et production Rayonnement et attractivité, intégration dans l’environnement Stratégie, gouvernance et vie du laboratoire Appréciation du projet B A B A B 22