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Greenpeace rhabille Colomb à Barcelone pour
critiquer les États-Unis
Des militants de Greenpeace ont déployé, hier, des banderoles sur la statue de Christophe Colomb à Barcelone
(nord) pour attirer l'attention sur “le manque d'engagement des États-Unis” en faveur du climat, a constaté un
journaliste de l'AFP. L'organisation écologiste a choisi le cinquième et dernier tour des négociations sur le
climat, organisées dans la capitale catalane sous l'égide de l'ONU, pour mener cette action ciblée, avec des
banderoles proclamant “Sauvez le climat” ou “Chaos climatique, qui est le coupable?”. La statue de “Colomb
pointe du doigt l'Amérique parce que c'est là-bas que se trouve le principal responsable de la catastrophe
climatique qui nous attend : les États-Unis”, selon le directeur de Greenpeace Espagne, Juan Lopez de Uralde,
cité dans un communiqué de l'organisation. “Les États-Unis sont responsables des tentatives de faire échouer
la réunion sur le climat de Barcelone”, a ajouté Greenpeace. Greenpeace a aussi présenté, vendredi, un “Guide
de politique climatique”, qui cherche à montrer “l'abîme qui sépare les déclarations des leaders mondiaux et
leurs actions face au changement climatique”. Ce guide place le président américain Barack Obama en dernière
position en matière d'actions lors des différentes négociations sur le climat, suivi par le chef du gouvernement
espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. “Des pays comme la Chine et l'Indonésie ont fait quelques pas en avant,
mais qui sont encore insuffisants”, a, par ailleurs, estimé Greenpeace. Barcelone est le dernier rendez-vous de
la communauté internationale sous l'égide de l'ONU, avant la Conférence de Copenhague, qui devra entre le 7
et le 18 décembre conclure un accord mondial contre le réchauffement. Cet accord devrait prendre la forme
d'une “déclaration politique” listant en annexe les engagements des différents pays et s'engageant à les
traduire ultérieurement en traité contraignant, estiment les observateurs.