
DEMONSTRATIONS DU MERCREDI 21 JANVIER 2015
Cas clinique : interprétation des gaz du Sang
Question E1 - Cocher les propositions exactes concernant les gaz du sang :
La pression partielle en CO2 est calculée à partir de la concentration en bicarbonates.
La pression partielle en CO2 est un reflet du niveau de ventilation alvéolaire.
L’excès de base (Base excess) est mesuré.
L’excès de base fourni un renseignement sur la composante métabolique du trouble acido-basique.
La valeur normale de pression partielle en O2 avant 75 ans dépend de l’âge chez l’adulte.
Question E2 - Cocher les propositions exactes concernant la pression partielle en oxygène :
Elle dépend du niveau de ventilation alvéolaire.
Abaissée, elle définit une hypoxémie.
Il existe plusieurs mécanismes physiopathologiques pouvant générer une hypoxémie.
Elle dépend du niveau de Fraction Inspirée en oxygène.
Elle est abaissée lors d’une anémie (chez un patient sans pathologie respiratoire).
Question E3 - Cocher la ou les réponses exactes :
La pression partielle en oxygène peut baisser par diffusion au travers des parois de la seringue
plastique de prélèvement.
La pression partielle en oxygène peut baisser par consommation par des éléments cellulaires sanguins.
Le calcul de la différence alvéolo-artérielle en oxygène permet de corriger la pression partielle en oxygène
pour le niveau de ventilation alvéolaire.
Lors d’une hypoventilation alvéolaire pure, la différence alvéolo-artérielle en oxygène est augmentée.
Un shunt résulte d’un territoire alvéolaire ventilé mais non perfusé.
Cas clinique : anomalies de l'hémostase
Question F1 - Parmi les propositions suivantes concernant l'hémophile acquise, lesquelles sont vraies ?
Elle disparait toujours spontanément.
Elle n'atteint que les hommes.
Le TCA mesuré sur un mélange de plasma du malade à du plasma témoin est toujours corrigé.
Elle survient essentiellement chez le sujet âgé.
Elle est toujours associée à un anticoagulant circulant de type lupique.
Question F2 - Parmi les propositions suivantes concernant le dabigatran, lesquelles sont vraies ?
Il interfère sur la mesure du TCA.
Le pic d'activité se situe 2 heures après la prise du médicament.
Le dosage de l'activité anti-IIa du dabigatran peut se faire par un test dédié dérivé du temps de thrombine diluée
ou par un test dédié utilisant l'écarine.
Le temps de thrombine permet de savoir si le patient est observant.
Il n'interfère pas avec la recherche d'un anticoagulant circulant de type lupique.
Question F3 - Parmi les propositions suivantes concernant le rivaroxaban, lesquelles sont vraies ?
Il peut interférer sur la mesure du temps de Quick et du TCA.
Il peut modifier le temps de thrombine.
Son activité anticoagulante peut être mesurée par une adaptation de la mesure de l'activité anti-Xa.
Il peut perturber le dosage des facteurs du TP (II, V, VII et X).
Il interfère avec la mesure de l'activité anti-Xa des héparines.