REPRÉSENTATION ORA
Gianni Schicchi
Giacomo Puccini / Giovacchino Forzano / Mathieu Bonilla / Emmanuel Olivier /
Benoît Lambert
Présentation
Florence, en 1299. Le riche Buoso Donati vient de mourir. Sa famille, qui espère mettre la main sur sa
fortune, apprend écoeurée que l’aïeul a toutgué à un monastère ! Pour retourner la situation en leur
faveur, ils font appel au ru Gianni Schicchi. Ce dernier imagine alors de se substituer au défunt
pour dicter au notaire un nouveau testament
Des ritiers malhonnêtes qui ont recours à un fripon plus malhonnête encore mais surtout plus malin qu’eux
et qui les dupe : Puccini emprunteun thème favori de la commedia dell’arte pour composer son opéra-
bouffe en 1918. À partir de quelques vers de La Divine comédie de Dante, son librettiste Giovacchino Forzano
tisse l’intrigue d’une comédie satirique, noire et grinçante, qui joue avec les morts, les valeurs familiales et la
moralité.
Dans un grand éclat de rire musical, Puccini nous plonge dans le tumulte joyeux de cette farce florentine. Pour
atteindre le maximum d’efficacité comique, le compositeur multiplie les ruptures dans son écriture musicale
tout autant que dans les expressions théâtrales. Suspens, allégresse, rire, colère, scènes d’amour ou
d’hystérie, les émotions se succèdent autour du lit du patriarche, assurant le rythme effré de cette comédie
irrésistible. Jusqu’à des moments de lyrisme intense, telle la poignante prière de Lauretta adressée à son
re, et son célèbre O mio babbino caro, quintessence du chant puccinien.
À la poursuite de l’héritage du clan Donati, le metteur en scène Benoît Lambert rassemble onze chanteurs sur
le plateau, qui auront à coeur de faire résonner toutes les émotions contenues dans ce chef d’oeuvre de
Puccini, présen dans une transcription du compositeur Mathieu Bonilla pour piano seul. Après l’aventure des
Noces de Figaro la saison passée, le Théâtre de Cornouaille et son Centre de cation musicale s’associent
une seconde fois à la Co[opéra]tive pour la cation de ce nouvel ora.
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Ouvrage chanté en italien et surtitré en français
Un seul conseil : foncez. LA VOIX DU NORD
Distribution/Production
21 MAR.
20:00 - 21:15
Tâtre de Cornouaille
BILLET
22 MAR.
20:00 - 21:15
Tâtre de Cornouaille
BILLET
1h15 (durée estimée)
Les Ambassadeurs
Water music et airs
d'opéra
Haendel / Alexis
Kossenko
Macbeth
Shakespeare / Verdi / Brett
Bailey
VOIR AUSSI
Distribution/Production
Opéra en un acte créé à New York en 1918
Livret en italien de Giovacchino Forzano Précédé d’un préambule de Mathieu Bonilla
Version pour 11 chanteurs accompagnés au piano.
Piano et direction musicale Emmanuel Olivier
Mise en scène Benoît Lambert Assisté de Violaine Brébion
Scénographie et lumre Antoine Franchet
Costumes Violaine L.Chartier
Interptation
Salomé Haller mezzo-soprano Samy Camps ténor David Ghilardi nor Ainhoa Zuazua Rubira soprano
Geoffroy Buffre basse Ronandélec basse Virgile Frannais baryton Aurélia Legay soprano Pierre-
Yves Pruvot baryton-basse Anaïs Constans soprano Sandrine Buendia soprano Olivier Naveau basse
Production La Co[ora]tive : Les 2 Scènes, scène nationale de Besançon / Le Tâtre Imrial de
Compiègne, scène nationale de l’Oise en préfiguration / Le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque / Le
Tâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper - centre de création musicale Coproduction Le Centre
des Bords de Marne - Le Perreux / L’Entracte, scène conventionnée de Sablé-sur-Sarthe / Le tâtre Dijon-
Bourgogne, centre dramatique national
Presse
Le premier coup avait é un coup de mtre. Avec Les Noces de Figaro de Mozart, la Co[opéra]tive avait
trou et ravi son public. En choisissant « le tube » de l’opéra pour sa première création, ce collectif fon il y
a trois ans par quatre scènes nationales (Besançon, Compiègne, Quimper et Dunkerque avec le Bateau-Feu)
et dié à la production lyrique, avait vu juste. Il récidive avec une deuxième création savoureuse.
Farce macabre
Gianni Schicchi , ora de Giacomo Puccini de 1918, est un bijou d’une heure et quinze minutes. Le
spectateur plonge dès les premiers instants dans cette farce macabre inspirée de la Divine Comédie de
Dante, dans laquelle douze protagonistes portent une partition de haute volée, soutenue par un unique piano
sur scène. Mais quel piano !
« Schicchi se joue de la bêtise humaine. La galerie de portraits est délicieuse : mélange de clan
mafieux et de Famille Adams ! »
L’histoire est celle de Gianni Schicchi, personnage rusé et habile de l’Italie du XIIIe siècle. Nous sommes à
Florence et le riche Buoso Donati vient de mourir. Lorgnant sur l’héritage, sa famille couvre horrifiée que
l’aïeul a tout légué à un couvent. Schicchi (prononcez « ski-ki »), homme providentiel en costumebré,
propose de se faire passer pour le défunt, dont le décès n’a pas été rendu public et sous l’apparence du
mourant, dicte un nouveau testament au notaire…
Puccini atteint une efficacité comique sans pdent : le personnage de Schicchi, sorte d’Arlequin, de Scapin,
voire d’Arsène Lupin, se joue de la bêtise humaine avec habileté. La galerie de portraits estlicieuse,
mélange de clan mafieux et de Famille Adams !
La mise en scène, confiée à Benoît Lambert, le directeur du théâtre de Dijon Bourgogne, emprunte en finesse
à l’univers de Tim Burton, tout en conservant les codes séculaires de la comedia dell’arte. Mais c’est bien à un
opéra que l’on assiste : les solistes révèlent leur talent et celui de Puccini, que les mélomanes connaissent
souvent plus pour ses œuvres « qui font pleurer », comme Madame Butterfly ou La Bohème. Un seul conseil :
foncez.
LA VOIX DU NORD | 6 mars 2017
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