
Programmes de recherche 2011-2015
Walloon Excellence in Life sciences and BIOtechnology
Stéphane Schurmans
Université de Liège
Analyse du rôle suppresseur de tumeur d’un nouveau gène impliqué dans les leucémies
aigues.
Nous avons généré un modèle murin de leucémies aigues en éliminant spécifiquement un
gène auquel le laboratoire s‟intéresse depuis plusieurs années. Notre hypothèse est que
ce gène est un nouveau gène suppresseur de tumeurs, et que des altérations de sa structure ou de son
expression peuvent conduire au développement de leucémies ou de tumeurs d‟autres tissus. L‟objectif de
notre projet est donc d‟analyser le potentiel suppresseur de tumeur de ce gène d‟intérêt et de savoir s‟il
représente un nouveau marqueur tumoral et/ou une nouvelle cible pour le traitement de certains cancers.
Pour cela, nous utiliserons de nouvelles souris génétiquement modifiées au niveau de ce gène. Nous
analyserons également des échantillons de tumeurs humaines en vue de détecter des anomalies de
structure ou d‟expression de ce gène chez l‟homme.
Benoît Van den Eynde
Université catholique de Louvain
Etude des mécanismes de présentation des antigènes de surface dans les cellules
cancéreuses.
Les cellules cancéreuses présentent à leur surface des marqueurs, appelés antigènes,
qui permettent au système immunitaire de les distinguer des cellules normales afin de les
rejeter. Ces marqueurs sont à la base de vaccins thérapeutiques actuellement testés dans le cancer.
Ces antigènes sont présentés à la surface des cellules cancéreuses par des molécules présentatrices
spécialisées (molécules HLA) et dérivent de protéines qui se trouvent à l‟intérieur des cellules
cancéreuses. Dans ce projet, nous allons étudier comment ces antigènes sont extraits à partir de la
protéine parentale et comment ils sont acheminés à la surface de la cellule pour y être présentés au
système immunitaire. Nous étudierons différents acteurs impliqués dans ce processus d‟apprêtement
des antigènes et, en particulier, le protéasome, une particule responsable de la dégradation des
protéines intracellulaires.
Pierre van der Bruggen
Université catholique de Louvain
Rôles des galectines dans le système immunitaire.
Nous essayons de mieux comprendre pourquoi les cellules de notre système immunitaire,
les lymphocytes T, ne détruisent pas les cellules cancéreuses. Une molécule, la
galectine-3, souvent produite par les cellules cancéreuses, vient se coller sur les
lymphocytes T, empêchant ainsi leur bon fonctionnement. Nous avons réussi à traiter des lymphocytes T
inactifs avec des sucres qui captent la galectine et libèrent ainsi les récepteurs des lymphocytes T. Un de
ces sucres sera testé bientôt chez des patients cancéreux. Dans notre projet, nous allons tester si, en
plus de la galectine-3, d‟autres galectines empêchent les lymphocytes T de fonctionner et nous
essaierons de trouver différents moyens pour contrer l‟effet négatif des galectines. Nous allons
également examiner si des lymphocytes T inactifs dans d‟autres maladies peuvent être traités, et donc
réactivés, avec les mêmes “sucres”.