CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire SAGESSES D’HIER, SAGESSES D’AUJOURD’HUI L’évolution de la sagesse en philosophie CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-045 SAGESSES D’HIER, SAGESSES D’AUJOURD’HUI L’évolution de la sagesse conférence d’Éric Lowen donnée le 24/06/2008 à la Maison de la philosophie à Toulouse La philosophie propose une voie de sagesse fondée sur la pensée critique et la raison. Lorsqu'elle est apparue, elle révolutionna les anciennes sagesses fondées sur les approches traditionalistes, magiques et religieuses. Mais peut-on encore considérer la sagesse de Platon ou d'Aristote comme admissible aujourd'hui ? La sagesse est-elle immuable ou bien évolue-t-elle ? La sagesse a-t-elle progressé au cours des siècles? À l'inverse, peut-on parler de sagesses dépassées, obsolète ? Pourquoi la notion de sagesse et ses modalités d’accès ont-elles évolué ? Quels sont les paramètres des sagesses modernes ? La modernité philosophique est-elle équivalente aux philosophies présentes aujourd’hui dans le monde ? Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 2 SAGESSES D’HIER, SAGESSES D’AUJOURD’HUI L’évolution de la Sagesse PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN La pensée droite est la plus haute vertu. Et la sagesse consiste à dire des choses vraies et à agir selon la nature, en écoutant sa voix. Héraclite d'Éphèse I LA SAGESSE DE LA PHILOSOPHIE 1 - Philosophie et sagesse, la sagesse comme but de la philosophie 2 - La philosophie, une voie de sagesse nouvelle et novatrice dans l’aventure de l’Humanité 3 - La sagesse philosophique, une sagesse fondée sur la pensée critique et la raison 4 - La philosophie n’a pas le monopole de la sagesse, sa confrontation avec celle des religions II LA COHABITATION DE DIVERSES SAGESSES 1 - La cohabitation de sagesses multiples, philosophiques et non philosophiques 2 - Des sagesses aux réponses contradictoires, y compris dans le domaine intraphilosophique 3 - La cohabitation de sagesses d’Hier et de sagesses d’Aujourd’hui 4 - Mais actualité n’est pas modernité, un différentiel qualitatif 5 - L’évolution des sagesses, une des raisons majeures de cette situation III RETOUR SUR LA SOPHIA 1 - Retour sur la notion de sagesse 2 - Les notions de sagesse sont des productions humaines inscrites dans le temps 3 - Les deux éléments de la sagesse : partie anthropologique et partie culturelle 4 - La partie anthropologique de la réalisation sophique n’évolue pas 5 - L’évolution des chemins que nous bâtissons pour y accéder et pour la comprendre 6 - Le rôle du progrès de la connaissance du monde dans la partie culturelle 7 - L’apparition de nouveaux contextes et de nouvelles pratiques, des redéfinitions éthiques 8 - Le progrès de la modernité de la sagesse n’implique pas le progrès des sagesses existantes 9 - Des sagesses dépassées si elles n’évoluent pas, qui deviennent rétrogrades et obscurantistes IV POURQUOI LA PLUPART DES SAGESSES N’ÉVOLUENT-ELLES PAS ? 1 - Si la modernité de la sagesse progresse, la plupart des sagesses n’évoluent pas 2 - Les théories de la sagesse immuable 3 - Des sagesses basées sur des révélations ou dans des logiques révélationnistes 4 - De la difficulté psychologique à l’impossibilité dogmatique d’une remise en cause V QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DES NÉOSOPHIES, DES SAGESSES MODERNES 1 - L’abandon de tout anthropocentrisme 2 - L’abandon des pensées magiques et du surnaturel 3 - La prise en compte de toutes les grandes révolutions scientifiques 4 - Le respect de l’Être Humain, les droits humains comme règle éthique 5 - Le respect de la femme, sa réintégration dans sa pleine dimension humaine 6 - L’abandon de la métaphysique 7 - L’intégration de la contingence, du hasard et de l’aléa 8 - L’insertion de l’Être Humain dans l’arbre du vivant, une espèce comme les autres 9 - Le renoncement à l’éternité, la fin des utopies spirituelles 10 - La prise en compte consciente de l’évolution de la sagesse Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 3 VI CONCLUSION 1 - L’intérêt des sagesses d’Hier pour mieux comprendre les sagesses présentes et de demain 2 - La recherche d’un constant perfectionnement de notre sagesse 3 - La modernité philosophique oblige à aller vers la modernité sophique, la néosophie ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 4 Document 1 : Un épisode du Petit Prince de Saint-Exupéry peut symboliser la problématique des sagesses d’hier et des sagesses d’aujourd’hui, celui de l’allumeur de réverbères. CHAPITRE XIV La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même : - Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli. Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur : - Bonjour. Pourquoi viens-tu d'éteindre ton réverbère ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour. - Qu'est ce que la consigne ? - C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir. Et il le ralluma. - Mais pourquoi viens-tu de rallumer ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. - Je ne comprends pas, dit le petit prince. - Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. La consigne c'est la consigne. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges. - Je fais là un travail terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir... - Et, depuis cette époque, la consigne a changé ? - La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame ! la planète d'année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé ! - Alors ? dit le petit prince. - Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus une seconde de repos. J'allume et j'éteins une fois par minute! - Ca c'est drôle! Les jours chez toi durent une minute ! - Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ca fait déjà un mois que nous parlons ensemble. - Un mois ? - Oui. Trente minutes. Trente jours ! Bonsoir. Et il ralluma son réverbère. Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était si fidèle à sa consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami : - Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras... - Je veux toujours, dit l'allumeur. Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux. Le petit prince poursuivit : - Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à marcher lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras. - Ca ne m'avance pas à grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir. - Ce n'est pas de chance, dit le petit prince. - Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même. Il eut un soupir de regret et se dit encore: - Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n'y a pas de place pour deux... Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures ! Saint-Exupéry (1900-1944) Le Petit Prince, 1942 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 5 Document 2 : Exemple de notion concernée par l’évolution de la sagesse, l’idée que nous nous faisons de notre place dans le monde : géocentrique ou héliocentrique ? Le modèle cosmologique géocentrique hérité de l’antiquité à influencé l’ensemble des conceptions de sagesse jusqu’à sa remise en cause à partir du 16ème siècle à la Renaissance. Dans un tel schéma géocentrique, l’homme était par excellence au centre du monde. Il nous faudra faire notre deuil de ce genre d’orgueil métaphysique avec la révolution copernicienne. Document 3 : 1789, début de la Révolution française, et de l’émergence historique des Droits Humains dans le domaine politique. De nos jours, ils constituent la base éthique fondamentale de toute sagesse moderne. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 6 Document 4 : Darwin (1809-1882) a obligé à réviser toutes nos conceptions concernant la place de l’Être Humain dans la nature et à rebâtir un sens spirituel aux origines animales de l’Être Humain par l’évolution naturelle (photo de 1854). Document 5 : La condamnation de l’esclavage fut une des grandes victoires des sagesses modernes contre la cupidité et les sagesses d’hier, avec, en France, des personnages extraordinaires comme Victor Schœlcher (Photo prise vers 1910 ; esclave destiné à la vente en Afrique équatoriale, musée de l’homme, Paris). Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 7 Document 6 : L’évolution des sagesses est aussi lié au progrès des connaissances scientifiques et de l’évolution de la conception scientifique de l’univers. En 1844, le philosophe Auguste Comte choisit comme exemple d’une connaissance que nous n’atteindrions jamais celui de la composition des planètes et des étoiles lointaines. Étant donné que nous ne pourrons jamais nous rendre sur ces planètes ou sur ces étoiles, pensait Auguste Comte, et que nous n’en posséderons jamais aucun échantillon, il nous est définitivement impossible d’en connaître la composition. Mais trois ans à peine après la mort d’Auguste Comte, on découvrit que l’on pouvait utiliser le spectre pour déterminer la composition chimique d’objets éloignés. Des molécules ou des composants chimiques différents absorbent différentes couleurs ou différentes fréquences de la lumière, qui font ou non partie du spectre visible. Dans le spectre de l’atmosphère d’une planète, une simple ligne sombre représente l’image de la fente du spectroscope quand la lumière est absente, la fréquence à laquelle la lumière solaire a été absorbée pendant son bref passage dans l’atmosphère d’un autre monde. Une telle ligne est toujours créée par une molécule ou un atome particulier. Chaque substance crée une série de lignes caractéristiques dans le spectre, qui constituent sa “signature”. Les gaz de Vénus peuvent être identifiés de la Terre, à une distance de soixante millions de kilomètres. Nous connaissons désormais la composition du Soleil (dans lequel on découvrit l’hélium, dont le nom dérive de celui d’Hélios, dieu grec du Soleil), des étoiles magnétiques A, riches en europium, et de lointaines galaxies grâce à la lumière diffusée par les cent milliards d’étoiles qui les composent. La spectroscopie astronomique a quelque chose de magique. Elle émerveille toujours. Auguste Comte avait particulièrement mal choisi son exemple... Carl Sagan (1934-1996) Cosmos Document 7 : Un autre exemple d’éléments concernés par l’évolution des sagesses : la reconnaissance du droit à l’euthanasie, tout comme le droit à la contraception et à l’avortement dans le cadre des droits des femmes. Les partisans de l'euthanasie active (1), la justifient par l'autodétermination du sujet - qui implique le droit d'accepter ou de refuser des traitements médicaux - et un principe de non-malfaisance. Il est incontestable qu'un vaste mouvement s'amorce dans les pays développés pour décriminaliser et légaliser l'euthanasie. Les Pays-Bas l'ont dépénalisée en 1994 en imposant aux médecins de remplir un formulaire détaillé pour pouvoir exercer un contrôle a posteriori. Un nouveau pas a été franchi en avril 2001, avec sa légalisation. On exige que le patient fasse une demande explicite, libre et éclairée ; qu'il soit informé de sa situation, des traitements et soulagements possibles ; que sa situation soit absolument désespérée ; que tous les moyens disponibles lui aient été offerts ; qu'un autre médecin soit consulté pour vérifier si la demande est médicalement justifiée. En 2000, 2123 cas d'euthanasie ont été officiellement recensés aux Pays-Bas, mais on estime à près de 4 000 le nombre de cas effectifs par an. En France, un mouvement s'amorce pour prendre la même voie, en s'appuyant sur la revendication de la qualité de la vie, de la disposition de soi et de la dignité, et en considérant que chacun est seul juge de la qualité de sa vie. Nul ne contestera que la revendication de mourir dans la dignité ne soit un droit légitime mais la question demeure de savoir où réside la dignité et la liberté du sujet en fin de vie et si l'incitation à mourir plus vite ne correspond pas à une pression sociale qui va dans le sens général de la dévalorisation des faibles. « Dans notre société, les signes de discrimination manifeste, de racisme latent et d'insensibilité à l'égard des faibles sont tellement évidents qu'il nous est impossible de demeurer indifférents aux projets de décriminalisation de l'euthanasie. » Les liens avec autrui, dans le cas de la demande d'euthanasie, ne sont tout de même conçus que sur le mode de la rupture, et les hommes y sont considérés comme des solitudes qui coexistent et s'entre-empêchent et non selon un régime de solidarité. Jacqueline Lagrée Le médecin, le malade et le philosophe, 2002 (1) L'euthanasie active est opérée par l'augmentation des doses de morphine ou par l'injection d'un cocktail lytique composé d'un antalgique (contre la douleur), d'un neuroleptique (contre l'angoisse) et d'un antihistaminique (Phénergan). L'augmentation des doses produit l'inconscience puis la mort. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 8 Document 8 : Un autre exemple d’élément concerné par l’évolution des sagesses : l’abolition de la peine de mort. Si donc l'on veut maintenir la peine de mort, qu'on nous épargne au moins l'hypocrisie d'une justification par l'exemple. Appelons par son nom cette peine à qui l'on refuse toute publicité, cette intimidation qui ne s'exerce pas sur les honnêtes gens, tant qu'ils le sont, qui fascine ceux qui ont cessé de l'être et qui dégrade ou dérègle ceux qui y prêtent la main. Elle est une peine, certainement, un épouvantable supplice, physique et moral, mais elle n'offre aucun exemple certain, sinon démoralisant. Elle sanctionne, mais elle ne prévient rien, quand elle ne suscite pas l'instinct de meurtre. Elle est comme si elle n'était pas, sauf pour celui qui la subit, dans son âme, pendant des mois ou des années, dans son corps, pendant l'heure désespérée et violente où on le coupe en deux, sans supprimer sa vie. Appelons-la par son nom qui, à défaut d'autre noblesse, lui rendra celle de la vérité, et reconnaissons-la pour ce qu'elle est essentiellement : une vengeance. Le châtiment, qui sanctionne sans prévenir, s'appelle en effet la vengeance. C'est une réponse quasi arithmétique que fait la société à celui qui enfreint sa loi primordiale. Cette réponse est aussi vieille que l'homme : elle s'appelle le talion. Qui m'a fait mal doit avoir mal; qui m'a crevé un œil, doit devenir borgne ; qui a tué enfin doit mourir. Il s'agit d'un sentiment, et particulièrement violent, non d'un principe. Le talion est de l'ordre de la nature et de l'instinct, il n'est pas de l'ordre de la loi. La loi, par définition, ne peut obéir aux mêmes règles que la nature. Si le meurtre est dans la nature de l'homme, la loi n'est pas faite pour imiter ou reproduire cette nature. Elle est faite pour la corriger. Or, le talion se borne à ratifier et à donner force de loi à un pur mouvement de nature. Nous avons tous connu ce mouvement, souvent pour notre honte, et nous connaissons sa puissance : il nous vient des forêts primitives. Albert Camus (1913-1960) et Arthur Koestler (1905-1985) Réflexions sur la peine capitale, 1957 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 9 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 10 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Revue de philosophie “ALDÉRAN” - N°8 et N°9 : Dossier spécial “Bioéthique et clonage” - N°10 : Dossier spécial “400ème anniversaire de l’édit de Nantes et liberté religieuse” - N°11 : Dossier spécial “150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage” - N°13 : Le deuxième sexe, 50 ans après - N°19 : Dossier spécial “Pour l’abolition universelle de la peine de mort” - N°26 : Dossier spécial : “Plaidoyer pour une justice universelle et supranationale” - N°27 : Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford - N°28 : Le réenchantement du monde, par William Ruthenford Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques - Les grandes révolutions scientifiques - La révolution scientifique, l’invention de la Science et des sciences - La révolution euclidienne, la découverte de la nature mathématique du monde - La révolution hérodotienne, l’invention de l’Histoire - La révolution astronomique, la découverte de la nature ordonnée du cosmos - Les grandes découvertes maritimes, révolutions géographiques et humaines - La révolution copernicienne, le début du décentrage du monde - La révolution galiléenne, l’explosion des limites du cosmos - La révolution newtonienne, la découverte des forces naturelles - La révolution naturaliste : Linné, Buffon, Cuvier et les autres - La révolution chimique, la découverte de la puissance interne de la matière - La révolution biologique, le début de l’exploration des mécanismes de la vie - La révolution de la thermodynamique, le début de la physique de l’énergie - La révolution électromagnétique, la découverte des pouvoirs de l’électricité et du magnétisme - La révolution géologique, la découverte de l’extraordinaire ancienneté de la terre - La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité - La révolution darwinienne, la découverte des origines animales de l'humanité - La révolution archéologique, la découverte de l’immensité du passé culturel de l’humanité - La révolution sociologique, l’invention des sciences sociales - La révolution psychologique, la découverte du psychisme humain et de son origine immanente - La révolution freudienne, la découverte de l’inconscient et de l’origine contingente du sujet - La révolution atomiste, la découverte de la puissance intérieure de la matière - La révolution einsteinienne, la naissance de la cosmologie moderne - La révolution quantique, les surprises de la physique quantique - La révolution ethnologique - La révolution cosmologique, la découverte du big bang et des premiers instants de l’univers - La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie - La révolution des neurosciences, l’exploration de la matière pensante, le cerveau humain 1600-287 1000-071 1000-219 1000-233 1000-119 1000-151 1000-052 1000-038 1000-148 1000-163 1000-082 1000-118 1000-190 1000-205 1000-206 1000-192 1000-041 1000-213 1000-264 1000-265 1000-042 1000-200 1000-072 1000-193 1000-266 1000-209 1000-073 1000-083 Conférences sur la philosophie - Ce que n’est pas la philosophie ! - Qu’est-ce que la philosophie ? - Philosophie et Vie quotidienne, introduction à la vie philosophique - Philosophie et Science - Philosophie et connaissance - Philosophie et humanisme - Philosophie et progrès social - Connaissance de soi et sagesse - De la connaissance de soi et du monde - Pour en finir avec la métaphysique 1600-224 1600-175 1600-001 1600-013 1600-157 1600-158 1600-012 1600-078 1600-105 1600-107 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 11 Conférences sur la nature humaine - La nature humaine - La condition humaine - Universalité de la condition humaine et unicité de l’individu - Conscience et existence - Qu’est-ce que la modernité ? Modernité et actualité 1600-159 1600-160 1600-119 1600-162 1600-171 Conférences sur des questions éthiques concernées par ces questions - Pour une éthique sans dieu(x) - L’Être Humain, la femme et l’homme - Le droit à l’avortement, une autre forme de respect du vivant - Le droit à l’euthanasie, l’ultime liberté humaine - Le clonage humain, entre fantasme et réification de l’homme 1600-099 1600-077 1600-146 1600-110 1600-150 Quelques livres sur le sujet - Les enfants du soleil, histoire de nos origines, André Brahic, Nil 2000 - Le genou de Lucy, Yves Coppens, Odile Jacob, 1999 - Petit traité des grandes vertus, André Comte-Sponville, PUF, 1995 - Terre-Patrie, Edgar Morin, Seuil, 1993 - Hasard et Chaos, David Ruelle (1991), Odile Jacob, 2000 - L’héritage de la liberté, Albert Jacquard, Éditions du Seuil, 1991 - Les chemins de la vie, de Joël de Rosnay, Seuil, 1984 - Île, Aldous Huxley (1962), Plon, Presses Pocket, 1979 - Pourquoi j’ai mangé mon père, Roy Lewis (1960), Actes Sud, 1997 - Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry (1939), Gallimard, 1991 - Minerve ou de la Sagesse, Alain (1939), La Table Ronde, 2001 - Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (1885), Gallimard, 1975 - Candide ou l'Optimisme, Voltaire (1758), Livre de Poche, 1983 - Entretiens sur la pluralité des mondes, Fontenelle (1687), Flammarion, 1998 - Le discours de la méthode ; Dioptrique, René Descartes (1637), Gallimard, 1991 - Éthique de Nicomaque, Aristote, Flammarion, 1992 - Le banquet, Phèdre, Platon (380 avant JC), GF Flammarion, 1992 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 12