Module 1
Les droits de l’homme, pour bien faire ?
Depuis le milieu du siècle dernier, la figure des droits de
l’homme s’est imposée dans notre monde avec une
prégnance sans précédent, et pas seulement dans le
domaine du droit. Les philosophes ont donc tout intérêt à
analyser cette notion pour en évaluer tout ensemble les
illusions et les promesses. En première approximation,
les droits de l’homme mettent le sujet au centre de la vie
politique et sociale. Peut-on dire dès lors qu’ils
constituent le guide éthique par excellence de nos
sociétés contemporaines ?
Le temps : dater les droits de l’homme (5 octobre)
De quand datent les droits de l’homme ? Pouvons-nous les
situer avant les Lumières ? Quelles grandes étapes (textes à
l’appui) ont-ils parcouru au long de la période contemporaine ?
L’espace : protéger les droits de l’homme (12 octobre)
Après la Seconde guerre mondiale, le cadre national a paru
insuffisant pour protéger les droits de l’homme. Pour assurer
cette garantie, l’internationalisation a pris un tour mondial
(ONU) et régional (Europe, Amérique, Afrique). Avec quels
succès ?
La culture : accueillir les droits de l’homme (19
octobre)
Dans leur prétention à l’universalité (de l’homme), les ‘droits
humains’ rencontrent la particularité des cultures, en particulier
non-européennes. Comment gérer les affrontements ? Et quel
rôle y joue le politique ?
Les fondements (1) : bénir les droits de l’homme (26
octobre)
Alors que les droits de l’homme ont parfois été considérés
comme ‘la religion des incroyants’, comment se situent le
judaïsme, les confessions chrétiennes et l’Islam devant cette
figure humaniste ?
Les fondements (2) : penser les droits de l’homme (9
novembre)
En synthèse, il s’agira d’évaluer les chances des ‘droits
humains’ dans l’avenir de nos sociétés : leur contestation aux
extrêmes de l’échiquier politique, leur universalité et leur
indivisibilité, leur rapport à l’éthique.
avec Xavier DIJON
5 samedis du 5 octobre au 9 novembre 2013
Module 2
Le Banquet de Platon
L’amour que suscitent les beautés d’ici-bas est une
occasion de nous élever à la réalité de la beauté, de l’idée
du de beau, c’est là l’un des thèmes principaux du
Banquet.
L’amour ne susciterait pas de tels transports à la vue de
beaux corps et de belles âmes, et à la contemplation des
beautés morales et intellectuelles, si la beauté n’existait
pas dans le monde - fugitivement dans le monde visible,
mais réellement dans le monde intelligible -, et n’était la
cause même de nos enthousiasmes amoureux.
« Aime et fais ce que tu veux », dira saint Augustin.
La tradition philosophique néoplatonicienne et
théologique chrétienne ultérieure donnera aussi bien à
l’idée du bien qu’à l’idée du beau présentée dans Le
Banquet, le nom de Dieu.
avec Renée TOUSSAINT
5 samedis du 16 novembre au 14 décembre 2013
Module 3
Un humanisme est-il encore possible ?
Qui aimer ? Qu’est-ce qui justifie l’amour porté par les
hommes aux hommes ? Dans son dernier livre, Le propre
de l’homme. Sur une légitimité menacée, Rémi Brague se
demande s’il est légitime de s’intéresser à l’homme.
Quelle est la place de l’humanisme dans notre société
d’aujourd’hui ? L’homme, l’humanité ont-ils encore un
avenir ?
Comme Rémi Brague l’a dit dans une interview, « lancer
des appels à la nature ou à l’instinct pour assurer l’avenir
de l’humanité, confier à l’irrationnel le sort de l’« animal
rationnel » est un rejet de la raison, une véritable trahison
de la philosophie.
To be or not to be, disait Hamlet. A la question de l’être
de l’homme, Rémi Brague apporte une réponse
particulièrement stimulante pour notre réflexion.
avec Anne-Marie LIBERT
5 samedis du 11 janvier au 8 février 2014
Module 4
Amour de la Sagesse, sagesse de l'amour?
Essentiel dans la pensée de Platon, l'amour est relégué au
second plan par bien des philosophes antiques après lui,
qui parlent volontiers d'amitié, mais se méfient de
l'amour. Toujours est-il que la philosophie est, par
définition, désir ou amour de la sagesse. Aussi, quand le
Christianisme entre en scène, il présente volontiers sa
religion comme une philosophie au sens propre, un
amour de l'éternelle Sagesse de Dieu. Mais si la
théologie est une philosophie ainsi entendue, ne risque-t-
on pas de confondre foi et raison? L'amour est-il
simplement identique à la charité ; et la norme qu'il
prescrit n'est-elle pas quelquefois dangereuse, selon ce
qu'avaient pressenti les anciens sages craignant les excès
qui surviennent quand c'est l'amour, et non la raison, qui
guide l'homme?
avec Stéphane MERCIER
5 samedis du 15 février au 29 mars 2014
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
Organisatrice responsable
Renée NOTTIN-TOUSSAINT
11, rue de Pitteurs
5004 Bouge
Tél. : 081 21 11 42
E-mail : renee.toussaint@skynet.be