Chirurgie des oreilles decollees

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Chirurgie
des oreilles
décollées
(otoplastie)
Oto-Rhino-Laryngologie
Chirurgie des oreilles décollées
(otoplastie)
Rédaction : D. Gosset
Illustration : J. Dasic
Code de la Santé Publique
Article L1111-2
2 rue de la Concorde
68000 Colmar
tél. : +33 (0)3 89 41 39 94
fax : +33 (0)3 89 29 05 94
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Madame, Monsieur,
L’objectif de ce document est de vous
donner les réponses aux questions
que vous vous posez.
Il ne présente cependant que des
généralités. Il ne remplace pas les
informations que vous donne votre
médecin sur votre propre état de
santé et ne prévaut pas sur celles-ci.
ISBN 978-2-35305-380-3
Dépôt légal 4e trimestre 2008
Dernière mise à jour : Janvier 2014
Tous droits réservés - 1008
Persomed
Toute personne a le droit d’être informée sur son
état de santé.
Cette information porte sur les différentes
investigations, traitements ou actions de
prévention qui sont proposés, leur utilité, leur
urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques
fréquents ou graves normalement prévisibles
qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions
possibles et sur les conséquences prévisibles en
cas de refus.
Utilité de cette partie du corps ?
De quoi est-elle constituée ? (suite)
La partie extérieure de nos oreilles s’appelle le
pavillon auriculaire. Elle permet de recueillir
les sons et des les canaliser vers l’intérieur de
l’oreille où ils sont analysés. Sans pavillon,
nous entendrions moins bien.
Le pavillon de l’oreille se compose de
plusieurs parties. Celles qui nous intéressent
sont le lobe, c’est à dire la partie basse sur
laquelle on accroche habituellement les
boucles d’oreilles, la conque, partie centrale
en creux qui entoure le trou, et enfin le pli
qui se situe en haut de l’oreille.
Accessoirement, il sert aussi à décorer notre
tête et à tenir une éventuelle paire de lunettes !
De quoi est-elle constituée ?
Le pavillon de l’oreille est fait de cartilage.
Le cartilage est un tissu qui, comme l’os, sert
d’armature dans le corps. Il est moins rigide
que l’os, et relativement malléable : on peut
légèrement le déformer.
Le cartilage est, comme les autres tissus du
corps, nourri par le sang. Il est approvisionné
par une multitude de vaisseaux sanguins qui
courent sur sa surface et qui diffusent le sang
en l’imprégnant un peu comme un buvard.
Le cartilage du pavillon auriculaire a de
nombreux plis et creux. Il est recouvert
d’une couche de peau. Des muscles et des
attaches (ligaments) le relient aux os du
crâne. Contrairement aux animaux, nous ne
pouvons que très peu bouger nos oreilles :
les muscles ne nous sont pas d’une grande
utilité !
pli
pavillon
auriculaire
conque
lobe
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au strict usage personnel de l’acquéreur et non destinées à une utilisation collective.
Quelle partie du corps ?
Quelle partie du corps ?
Quel est le problème ?
Quelles sont ses conséquences ?
Le cartilage du pavillon de l’oreille présente
parfois des anomalies à l’origine d’un aspect
« décollé » de l’oreille. C’est le cas lorsque
l’angle entre le pavillon et le crâne est plus
important que chez la majorité des gens (hélix
valgus).
Des oreilles avec une forme inhabituelle
n’ont aucune conséquence sur la santé, ni sur
la capacité à entendre les sons. Au contraire,
si les oreilles sont décollées, cela peut même
améliorer un petit peu l’audition !
D’autres
malformations
peuvent
être
associés :
- 
La conque peut être trop grande
(hypertrophie de la conque), ce qui accentue
le décollement.
- Le pli du pavillon peut être absent, ou
insuffisamment marqué (défaut de plicature
du cartilage). Cela donne à l’oreille un aspect
un peu trop lisse.
Les oreilles décollées ne sont liées ni à
un accident, ni à une maladie, ni à une
malformation. C’est juste une petite variation
de la forme des oreilles. On l’a de naissance,
et parfois, on le tient de l’un de ses parents.
Parmi les autres variations de la forme de
l’oreille, on peut trouver un lobe plus gros
que la moyenne, ou un défaut du pli situé en
haut du pavillon donnant un aspect pointu aux
oreilles.
Faites l’expérience : mettez votre main en
cornet autour du pavillon de votre oreille et
rabattez-le un peu vers l’avant, vous entendrez
mieux.
L’inconvénient est d’ordre psychologique.
Certaines personnes dont la forme des oreilles
est inhabituelle n’aiment pas leur tête et
se sentent mal dans leur peau. Les enfants
aux oreilles décollées subissent parfois des
moqueries à l’école.
Quels examens faut-il passer ?
Il n’y a pas d’examen particulier à faire. Le
problème se voit à l’œil nu. Il est probable que
votre médecin prenne des photos de la tête vue
de face, de profil et de dos, afin de pouvoir
comparer avec le résultat après l’opération.
Certains chirurgiens évaluent l’audition avant
l’opération, bien que celle-ci ne présente aucun
risque à ce niveau. Ainsi, ils s’assurent qu’il n’y
a pas un autre problème à l’oreille qui pourrait
affecter par la suite votre capacité à entendre.
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au strict usage personnel de l’acquéreur et non destinées à une utilisation collective.
Pourquoi faut-il traiter ?
Pourquoi faut-il traiter ?
Les risques si on ne traite pas
Aucun pour la santé ! Les inconvénients sont
d’ordre psychologique. Tout dépend de la
manière dont vous vivez les problèmes que
vous pose la forme de vos oreilles.
Limites des traitements médicaux
Il n’existe pas de traitement médical. Certaines
personnes pensent que si un bébé a les oreilles
décollées, on peut résoudre le problème en lui
mettant un bandeau, un serre-tête ou même du
sparadrap sur les oreilles ! C’est une idée fausse.
Le cartilage du pavillon a non seulement une
certaine forme, mais aussi une mémoire de cette
forme. Même si on le force à en adopter une
autre, il reviendra dans sa position initiale (un
peu comme un élastique qu’on étire).
Ceci dit, certaines personnes vivent très bien
avec des oreilles décollées. En Asie, les oreilles
décollées sont un signe d’intelligence ! Chez les
enfants, le problème disparaît parfois de lui-même
avec la croissance et les changements physiques
qui l’accompagnent.
Les traitements chirurgicaux
Pour que les oreilles ne soient plus décollées,
le chirurgien recrée un angle entre le crâne et le
pavillon qui corresponde à votre demande. Mais il
prend garde à ce que le pavillon puisse conserver
sa fonction.
Quand faut-il opérer ?
Les limites de la chirurgie
Aucun critère ne permet de juger de la
nécessité d’une intervention de chirurgie
esthétique. Chaque patient est différent. Tout
dépend de l’importance qu’ont à vos yeux les
inconvénients liés à la forme de vos oreilles.
Il faut faire attention à bien vous mettre
d’accord avec votre médecin sur ce que
vous souhaitez pour vos oreilles. En effet, si
votre demande n’est pas claire, ou que votre
médecin ne comprend pas bien vos souhaits,
vous risquez d’être déçu du résultat.
Le premier rendez-vous avec le chirurgien
sert justement à en discuter pour prendre
une décision. Au cours de cette consultation,
vous lui expliquez pourquoi vous envisagez
de changer la forme de vos oreilles. Il
répond à vos questions et vous explique le
déroulement de l’opération et ses risques. En
effet, même l’opération la plus simple peut
présenter quelques risques, aussi infimes
soient-ils. Vous pouvez ainsi réfléchir en
toute connaissance de cause, avant un autre
rendez-vous.
N’oubliez pas qu’il n’est pas toujours facile
de changer de tête. Il faut s’y préparer, sans
quoi on risque d’être déçu ou troublé. Il est
possible que votre médecin vous propose
de rencontrer un collègue psychologue pour
discuter des problèmes que vous posent vos
oreilles et vous aider à prendre une décision.
Il est important que la demande vienne de
vous et ne corresponde pas à une pression de
votre entourage. Cela est vrai aussi pour les
enfants, même très jeunes.
Si vous n’êtes pas vraiment décidé, il est
possible que vous ayez du mal à accepter
votre nouvelle apparence après l’opération.
Les demandes sont prises en compte même
chez l’enfant, à partir de quatre ou cinq ans
mais certains chirurgiens préfèrent attendre
l’âge de huit ou dix ans avant d’opérer. En
effet, il faut attendre que la taille et la forme
de l’oreille soient définitives.
L’adolescence pose également un problème,
car elle peut provoquer des défauts de
cicatrisation. Il vaut mieux attendre la fin de
l’adolescence pour opérer, ou le faire avant.
Les oreilles abîmées par un choc, un accident,
un arrachage, une pratique intensive du
rugby... relèvent d’un type d’intervention
chirurgicale complètement différent.
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au strict usage personnel de l’acquéreur et non destinées à une utilisation collective.
Les différents traitements
Les différents traitements
Introduction
Faut-il une transfusion ?
Cette opération s’appelle une otoplastie. Il
s’agit de modifier le pavillon de l’oreille de
sorte qu’il ait l’air moins décollé du crâne.
Non, c’est une intervention pendant laquelle le
patient saigne peu. Il n’est habituellement pas
nécessaire de redonner du sang (transfuser).
Commentaires
L’installation
Cette opération, prise en charge par la Sécurité
sociale, ne présente pas de risque important
pour votre santé. Le seul risque est que le
résultat vous déplaise !
L’intervention se pratique dans une série de
pièces appelée bloc opératoire conforme à des
normes très strictes de propreté et de sécurité.
Vous êtes généralement allongé sur le dos, avec
la tête de côté pour présenter une oreille.
Même si une seule des oreilles est décollée,
le chirurgien travaille souvent sur les deux,
même pour une toute petite retouche, afin que
l’ensemble soit symétrique.
L’anesthésie
Avant l’opération, vous prenez rendez-vous
avec le médecin anesthésiste-réanimateur qui
vous examine, propose une méthode adaptée
pour vous insensibiliser et vous donne des
consignes à respecter. Habituellement, on vous
endort complètement (anesthésie générale). Il
est possible de n’endormir que la zone à opérer
(anesthésie locale), à l’aide de piqûres autour
de l’oreille. .
ouverture
L’ouverture
Votre médecin découpe la peau juste derrière
le pavillon, à l’endroit où il se rattache sur
la peau du crâne. Normalement, la cicatrice
est invisible puisqu’elle est située dans le pli
derrière l’oreille. Ensuite, le chirurgien décolle
la peau en fonction des besoins pour accéder
au cartilage.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de
pratiquer des petites incisions sur le devant de
l’oreille, mais elles sont cachées dans des plis
naturels.
Le geste principal
Il existe des variantes techniques parmi
lesquelles votre chirurgien choisit en fonction
de son savoir-faire et de votre cas. Au cours de
l’opération, il doit s’adapter et éventuellement
faire des gestes supplémentaires qui rallongent
l’opération sans qu’elle soit pour autant plus
difficile ou plus risquée.
Toute copie ou reproduction strictement interdite à l’exception de celles réservées
au strict usage personnel de l’acquéreur et non destinées à une utilisation collective.
L’opération qui vous est proposée
L’opération qui vous est proposée
La fermeture
Au cours de l’opération, le chirurgien doit
remodeler le cartilage. Il commence par l’affiner
et le fragiliser, pour le rendre plus souple, soit
en le quadrillant très finement avec un outil
coupant (bistouri), soit en l’amincissant avec
une sorte de râpe.
Ensuite, il le plie pour lui donner les reliefs les
plus naturels possibles. Si nécessaire, il fixe la
nouvelle position du cartilage à l’aide de fils
(sutures).
1
Parfois, il a besoin de couper le cartilage, voire
d’en enlever un bout (chondrotomie).
Enfin, le pavillon est ramené en bonne position
par rapport au crâne et fixé par des sutures.
Une fois que votre médecin a terminé de
modifier la forme d’une oreille, il tourne votre
tête pour présenter l’autre oreille et procède de
la même façon, si cela est nécessaire.
L’aspect final de la cicatrice dépend surtout de
l’état de la peau, des tiraillements qu’elle subit
ou encore de son exposition au soleil.
Ensuite, un soignant met en place un pansement
un peu particulier, qui permet de mouler la
nouvelle forme de l’oreille.
Un tel pansement évite que des poches de sang
(hématomes) ne se forment.
La durée de l’opération
3
2
Pour refermer la peau, votre médecin utilise du
fil, des agrafes, ou un autre système de fixation.
Il peut s’agir de matériel qui reste en place ou
au contraire se dégrade naturellement au fil du
temps (matériel résorbable).
La durée de cette opération peut varier beaucoup
sans que son déroulement pose un problème
particulier, car elle dépend de nombreux
facteurs (la méthode utilisée, le nombre de
gestes associés…).
Habituellement, l’opération dure entre une
et une heure trente. Il faut compter en plus le
temps de la préparation et du réveil si elle se
déroule sous anesthésie générale…
exposition des
cartilages
chondrotomie
fermeture
Toute copie ou reproduction strictement interdite à l’exception de celles réservées
au strict usage personnel de l’acquéreur et non destinées à une utilisation collective.
L’opération qui vous est proposée
Le geste principal (suite)
Le résultat
Douleur
Fonction
Fonction
Chaque organisme perçoit différemment la
douleur. Habituellement elle est peu importante
et des traitements adaptés permettent de la
contrôler.
Tant que vous avez un gros pansement sur les
oreilles, vous n’entendez pas grand chose, mais
dès son retrait, vous constatez que l’opération
n’affecte absolument pas l’audition.
Si malgré tout vous avez mal, parlez-en à
l’équipe médicale qui s’occupe de vous, il
existe toujours une solution.
Votre oreille reste un peu gonflée pendant deux
à trois semaines. Les pavillons ont souvent un
aspect boudiné, un peu rouge avec de petites
plaques de couleur violette. Au bout d’un
mois, tout rentre dans l’ordre.
Au moment de retirer le pansement, vos oreilles
sont encore un peu rouges et enflées, mais ça
n’est que provisoire. Au bout d’environ un
mois tout rentre dans l’ordre. On peut apprécier
le résultat final au bout d’environ deux mois.
Principaux soins
Dès la fin de l’opération, on fait un pansement
qui moule la nouvelle forme de vos oreilles.
Vous gardez ce pansement généralement
quelques jours. Ensuite, on peut vous conseiller
de porter un bandeau la nuit, pendant 15 jours,
pour ne pas plier malencontreusement votre
oreille en dormant.
Retour à domicile
En général vous rentrez chez vous le jour même
ou le lendemain de l’opération. Cela dépend de
l’établissement dans lequel vous êtes soigné
mais surtout de votre cas et de votre état de
santé.
La sensibilité des oreilles est diminuée
pendant environ deux mois. Aussi, il est
conseillé de ne pas s’exposer au grand froid,
pour éviter les gelures sur les oreilles.
Autonomie
Tant que vous portez le pansement, il ne faut
pas mouiller vos cheveux car l’eau risquerait
de faire entrer des microbes. Une fois le
pansement enlevé, tant que la zone opérée
n’est pas bien refermée, faites attention à ne
pas mouiller la cicatrice sous la douche, ou à
la piscine.
Tout ce qui peut entraîner un choc sur la zone
opérée (sport...) est à éviter absolument pendant
au moins six semaines. Habituellement,
l’arrêt de travail dure huit à dix jours. Les
enfants peuvent retourner à l’école une fois le
pansement retiré.
Autonomie
Passé le délai de six semaines pendant lequel
il faut éviter le sport et faire attention à ne pas
mouiller la zone opérée, vous pouvez reprendre
vos activités normales. Si vous avez un doute
sur les risques liés à l’une ou l’autre de vos
activités, n’hésitez pas à demander conseil à
votre médecin.
Suivi
Il faut suivre rigoureusement les consignes
de votre médecin. Allez aux rendez-vous
qu’il vous programme, c’est important.
Généralement la première visite de contrôle a
lieu au bout de deux ou trois jours. Au cours
d’un second rendez-vous (environ huit jours
après), on vous enlève le pansement. Les
médecins revoient souvent le patient au bout de
quelques mois, puis après un an, pour voir si le
résultat est satisfaisant. Dans le cas contraire,
il est possible de faire une retouche.
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Après l’opération
Dans les jours qui suivent...
Après l’intervention
L’équipe médicale qui s’occupe de vous
prend toutes les précautions possibles pour
limiter les risques, mais des problèmes
peuvent toujours arriver.
Il est rare que la zone opérée soit envahie par
des microbes (infection). Des médicaments
(les antibiotiques) suffisent généralement à les
éliminer.
Nous ne listons ici que les plus fréquents
ou les plus graves parmi ceux qui sont
spécifiques de cette intervention.
Au cours de l’opération votre médecin coupe
certains des petits vaisseaux sanguins qui
approvisionnent le cartilage en sang et les
referme pour qu’ils ne saignent pas. Par la suite,
ces vaisseaux sanguins se reforment. Mais le
cartilage est plus fragile face aux attaques des
microbes tant qu’il est moins bien nourri.
Pour les risques communs à toutes les
opérations, reportez-vous à la fiche « les
risques d’une intervention chirurgicale ».
Les risques liés à l’anesthésie sont indiqués
dans le fascicule correspondant.
Certaines de ces complications peuvent
nécessiter des gestes complémentaires ou
une nouvelle opération. Rassurez-vous,
votre chirurgien les connaît bien et met
tout en œuvre pour les éviter.
En fonction de votre état de santé, vous
êtes plus ou moins exposé à l’un ou l’autre
de ces risques.
Pendant l’intervention
Il n’y a aucun risque particulier.
Si jamais après l’opération l’un de ces petits
vaisseaux s’ouvre et se met à saigner, il se forme
une poche de sang (hématome) sous la peau.
Le pavillon rougit, enfle et se décolle un peu. Il
devient douloureux. Ce risque est présent surtout
dans les premières 48 heures.
Il faut intervenir rapidement, ouvrir la
peau pour évacuer le sang, bien nettoyer, et
donner un traitement pour tuer les microbes
(antibiotiques). Si cette poche de sang est
envahie par les microbes (infection), cela risque
d’abîmer le cartilage et de former sur le pavillon
une boursouflure qui ne partirait plus.
La cicatrice épaissit parfois de manière anormale,
formant une sorte de boudin derrière l’oreille
(cicatrice chéloïde).
Ce risque est présent surtout à l’adolescence,
âge auquel on évite de pratiquer ce genre
d’intervention. Une vilaine cicatrice n’est pas
due à une mauvaise suture mais le plus souvent
à un défaut de cicatrisation.
Des traitements médicaux existent pour limiter
le développement de la cicatrice chéloïde, mais
leur résultat n’est pas toujours satisfaisant.
Ce sont des piqûres d’un produit pour
réduire l’inflammation (anti-inflammatoires
corticoïdes) et des pansements extrêmement
serrés (pansements hypercompressifs).
Il arrive parfois que des fils utilisés pour recoudre
les différentes parties du pavillon se détendent
un peu, lui donnant un aspect un peu différent
du résultat voulu. Ça n’est pas grave, il est tout à
fait possible de rectifier le défaut plus tard. Cette
retouche peut se faire rapidement en endormant
seulement l’oreille (anesthésie locale).
En cas de problème...
Si vous constatez quelque chose d’anormal
après l’opération, parlez-en à votre chirurgien. Il
est en mesure de vous aider au mieux puisqu’il
connaît précisément votre cas. Il est important
d’agir rapidement pour limiter les conséquences
de certaines complications, en particulier des
hématomes et des problèmes de cicatrisation.
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Les risques
Les risques
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