Les mécanismes de l`immunité - E

Immunologie SVT Fiche 12
Les mécanismes de l'immunité
Problématique : Quels mécanismes permettent-ils à l'organisme de lutter contre les éléments étrangers ?
I) Les anticorps : agents du maintien de l'intégrité du milieu extracellulaire
 Un anticorps est une immunité humorale (moléculaire), le résultats de la réaction de l’organisme a la présence d’un antigène
spécifique.
 Un antigène = toute molécule identifiée comme étrangère par l'organisme (nature protéique) et capable de provoquer une réponse
immunitaire spécifique
Structure des anticorps à l'origine de la spécificité de la liaison antigène-anticorps :
 Le test d'Outcherlony : La spécificité d'un anticorps est liée à sa capacité de liaison avec une molécule donnée présentant des
propriétés antigéniques. Le test d'immuno-diffusion ou test d'Outcherlony permet la mise en évidence de cette liaison antigène-
anticorps. Dans le TP, On cherche à savoir si les anticorps dirigés contre l'albumine du sérum de bœuf (BSA : Bovin Sérum Albumine)
ont une spécificité stricte vis à vis de la BSA.
 Il en résulte que la liaison antigène- anticorps est une liaison hautement spécifique : un
type d'anticorps est capable de se lier qu'à un seul type d'antigène.
 Anticorps : protéine, immunoglobulines, circulantes du milieu intérieur constituées d'une
partie constante et d'une partie variable
 Un anticorps peut fixer 2 antigènes.
 La spécificité des anticorps est due à la partie variable.
 Anticorps + antigènes = complexes immuns = produit insoluble. Lorsque l’antigène est
situé à la surface d’une cellule, la cellule sera recouverte d'anticorps.
La formation des complexes antigène-anticorps favorise l'intervention des cellules phagocytaires :
 En effet les complexes immuns stimulent les phagocytes. Ainsi les macrophages possèdent des récepteurs membranaires qui se fixent
sur la partie constante des anticorps et induisent une phagocytose (=capacité pour une cellule d'ingérer un élément reconnu comme
étranger.).
 Les polynucléaires peuvent également, grâce a des récepteur du même type, se fixer sur les anticorps qui recouvrent un agresseur trop
volumineux pour être phagocyté (ex un ver parasite)
 Collaboration étroite entre les mécanismes de l’immunité innée (macrophage/polynucléaires) souvent insuffisants
et l’immunité spécifique (anticorps). Comment l’organisme met en route ces réponses immunitaires acquises ?
La sécrétion des anticorps :
 Avant tout contact avec l'antigène : de très nombreux clones de lymphocytes B se distinguant par leurs anticorps membranaires qui
servent de récepteurs pour l'antigène, préexistent. (l’organisme en possèdent environ 10
8
LB différents) cette diversité constitue le
répertoire immunitaire. Lors du 1er contact avec l'antigène : 3 étapes.
o Reconnaissance d'un antigène donné par un lymphocyte B porteur d'un récepteur spécifique de cet antigène
o Sélection clonale : multiplication de ce lymphocyte ayant la même spécificité (le même récepteur membranaire = anticorps
membranaire) ce qui déclenche après quelques jours la sécrétion d’anticorps spécifiques.
o Différenciation : Les lymphocytes B obtenus se différencient en plasmocytes et en lymphocytes B mémoire.(véritables
usine a produire des anticorps)
 Ces deux dernières étapes impliquent une coopération avec les lymphocytes T
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.(cf III)
II) Les lymphocytes T cytotoxiques (T8) : agents du maintien de l'intégrité des populations cellulaires
Rôle :
 Les lymphocytes T cytotoxiques sont aussi des effecteurs de l'immunité cellulaire spécifique/acquise.
 Les cellules infectées expriment à leur surface des fragments peptidiques issus des protéines du pathogène, que n'expriment pas les
cellules saines.
 Les LT8 reconnaissent ces cellules infectés ou anormales pour l’organisme (cancéreuses/greffe).
 Chaque LT8 reconnait un seul fragment d’antigènes grâce a un récepteur spécifique. Les LT8 ont un rôle essentiel lorsque les
agresseurs ne se trouvent plus dans le milieu extracellulaire. (la ou ne peuvent agir les antigènes) > Une réponse immunitaire implique
donc la coopération entres réaction de l’immunité spécifique : l’action des anticorps et LT8.

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 Les LT8 agissent en déclenchant l’exocytose en libérant les molécules de perforine qui s’insèrent dans la membrane de la cellule cible
et provocant l’éclatement de la cellule (a cause de l’eau salées qui entre). Les débris sont ensuite éliminés par les macrophages.
 Elles agissent également par apoptose lorsque des récepteurs sains de la cellule infectée sont détectés. Les LT8 secrètent alors des
cellules signales qui seront capté par ces récepteurs et qui vont ordonner a la cellule de « se suicider ». (mort dites programmée de la
cellule). Les anticorps autoimmuns (contre l’organisme) sont également éliminés par apoptose.
Sécrétion de LT8 :
 La production de lymphocytes T cytotoxiques spécifiques à partir de lymphocytes T pré-cytotoxiques repose sur des étapes (sélection,
multiplication, différenciation, intervention des lymphocytes T4) voisines de celles conduisant à la production de lymphocytes B
sécréteurs.
 Avant tout contact avec un antigène donné, les LT pré-cytotoxiques présentent chacun un type de récepteur T membranaire. La
fixation du fragment antigénique sur le récepteur membranaire des quelques lymphocytes T qui le reconnaissent spécifiquement
permet la sélection. Sous l’effet de la double stimulation exercée par l’antigène et par les messages chimiques produits par les LT
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les
LT pré-C se multiplient et se différencient en lymphocytes T cytotoxique.
III) Le rôle central des lymphocytes T
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La fonction des LT4 : A la suite de l'entrée d'un antigène dans l'organisme, des lymphocytes T
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spécifiques de cet antigène se différencient en
lymphocytes T
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sécréteurs de messagers chimiques, appelés interleukines. Les interleukines stimulent la multiplication et la différenciation des
lymphocytes B et des lymphocytes T sélectionnés.
Dans le cas du SIDA : la disparition des lymphocytes T
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empêche la production d'anticorps et de lymphocytes T cytotoxiques contre des agents
microbiens variés. Ceci permet l'apparition de maladies opportunistes.
Les conséquences de l'effondrement des défenses immunitaires prouvent qu'en permanence les mécanismes immunitaires sont à l'œuvre et
montrent le rôle essentiel des lymphocytes T
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dans la majorité de ces réactions.