Jacques NAGELS et Robert PLASMAN ELEMENTS D’ECONOMIE POLITIQUE Critique de la pensée unique L’OUVRAGE Le marché du livre regorge de manuels d’Economics. Il restait un créneau pour un ouvrage d’éléments d’économie politique en français qui s’inscrive dans une tradition européenne humaniste. L’ouvrage de Jacques Nagels et Robert Plasman comble cette lacune. L’économiste a un devoir de modestie. Comme toute discipline scientifique, l’économie politique tend vers la vérité. La vérité est une. Les conclusions des économistes sont multiples, voire contradictoires. D’innombrables prévisions se sont avérées erronées. Dans ces circonstances, la forfanterie n’est pas de mise. La modestie s’impose. L’économiste a aussi un devoir de critique vis-à-vis de sa propre discipline. Trop souvent, ces dernières années, il a défendu des idées parées d’oripeaux nouveaux qui masquent mal leur caractère archaïque. Au nom de la Science qui se confond avec la pensée libérale néoclassique, il a milité en faveur de préceptes qui ont eu un impact social dramatique au Sud, à l’Est et à l’Ouest. Il est donc temps qu’il ne consacre plus par des mots, par des formules, par des modèles, la métamorphose du capitalisme civilisé en capitalisme débridé. Il devrait faire sienne l’idée avancée par H. Lacordaire pendant la révolution de 1848 en France : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ». Ce livre est conforme à cette philosophie, à cette éthique. Il vise à mettre la boîte à outils conceptuelle des économistes à la portée des étudiants et de l’honnête homme curieux et propose une explication des grands problèmes économiques et sociaux de notre temps. Troisième édition revue pas bon ! DE SOCIOLOGIE HISTOIRE, ECONOMIE, SOCIETE Critique de la pensée unique ELEMENTS D’ECONOMIE POLITIQUE INSTITUT couverture geluck, suykens www.editions-universite-bruxelles.be ELEMENTS D’ECONOMIE POLITIQUE Critique de la pensée unique LES AUTEURS Dans ses deux derniers ouvrages Du socialisme perverti au capitalisme sauvage (1991) et La tiersmondisation de l’ex-URSS ? (1993), Jacques NAGELS s’est colleté avec la problématique de la transition. Régulièrement invité à dispenser des cours à l’Université d’Alger pendant la période Boumedienne et actuellement co-directeur d’une maîtrise en management à Hanoï et à HochiminhVille (Saïgon), les problèmes du développement du tiers-monde lui tiennent particulièrement à cœur. Est, Sud, relations Centre-périphérie sont ses domaines de prédilection. Professeur honoraire d’économie politique à l’ULB et à la VUB, il mène des recherches au cœur de ce « laboratoire social » qu’est la Belgique, témoin privilégié de l’évolution du capitalisme à l’aube du troisième millénaire. Professeur d’économie du travail et d’économie politique à l’ULB, Robert PLASMAN est également co-directeur du DULBEA, le Département d’économie appliquée de l’Université libre de Bruxelles, au sein duquel il s’occupe plus spécifiquement des recherches sur le marché du travail, sur les inégalités entre hommes et femmes et sur la sécurité sociale. Partisan d’une science économique tournée résolument vers la résolution des problèmes économiques et l’aide à la décision publique, il est souvent amené à intervenir comme expert dans les questions économiques et sociales d’actualité telles que la défédéralisation de la sécurité sociale, les inégalités salariales, les négociations sociales. Jacques Nagels et Robert Plasman E D I T I O N S D E L ’ U N I V E R S I T E D E B R U X E L L E S