analyse indépendante de la littérature
confrontée à une large expérience. Les
conclusions sont clairement affichées afin
d’aider à s’orienter ceux qui s’intéressent à
l’épilation laser dans le maquis des sollici-
tations publicitaires.
Attention, drogue dure!
Si les indications médicales sont respec-
tées, le matériel à la hauteur, et votre pra-
ticien minutieux, vous obtiendrez une épi-
lation permanente été comme hiver. Nous
vous prévenons tout de suite que le plus
gros problème de l’épilation est ensuite de
résister à l’envie de faire le reste!
«En combien de séances?» demanderont
les plus avisés d’entre vous... Et bien il
n’existe pas de réponse unique à cette
question car les variations sont grandes
d’une zone du corps à l’autre, autant que
d’un patient à l’autre. Certaines zones
n’auront pas besoin de plus de deux séan-
ces (sourcils), alors que d’autres nécessi-
teront de six à dix séances (lèvres supé-
rieures)! La moyenne s’établit aux
alentours de quatre à six séances pour la
trilogie la plus demandée: aisselles, jam-
bes, maillot.
Y aller maintenant ou plus tard?
L’épilation définitive au laser s’appuie sur
une technique stabilisée qui conserve des
possibilités de progrès. Dans les années à
venir, les évolutions viendront surtout des
systèmes périphériques associés aux
lasers. Des espoirs de baisses de prix des
diodes laser existent, mais malheureuse-
ment, comme sœur Anne, elles se font
attendre...
Par contre, nul besoin d’attendre pour
bénéficier des progrès de la conduite de tir
qui permettent de traiter de manière sécu-
ritaire des poils considérés jusqu’à présent
comme rebelles. Nul besoin non plus d’at-
tendre pour bénéficier de systèmes de
refroidissement cutané de plus en plus
performants (flux d’air constant), qui
améliorent radicalement l’efficacité de l’é-
pilation et le confort du traitement.
Avec ces deux progrès, les lasers
Alexandrite s’attaquent aux poils blonds,
ce qui était impensable il y a peu de
temps. Nous verrons aussi, comment la
pulvérisation de spray homœopathique
permet d’espérer améliorer encore la tolé-
rance du traitement.
C’est en regardant le chemin parcouru en
six ans par l’épilation laser que l’on peut
affirmer qu’il est temps d’y aller! Des pro-
grès considérables et des facteurs de suc-
cès sont au rendez-vous:
■des chercheurs (français notamment) à
l’origine de découvertes majeures en
conduite de tir,
■des praticiens inventifs utilisant des
appareils de cryoanesthésie pour amé-
liorer le refroidissement cutané,
■des fabricants qui investissent pour adap-
ter leurs lasers aux besoins médicaux.
L’histoire de la réanimation n’est pas très
éloignée qui faisait la place dans les
années 50 à des scientifiques passionnés,
à des praticiens inventifs construisant un
respirateur de réanimation... avec un aspi-
rateur, et à des fabricants téméraires osant
industrialiser ces trouvailles.
A un niveau certes moins vital, l’éradica-
tion de la pilosité pour un prix accessible
suit le même parcours. En quelques
années, elle est en train de reléguer aux
oubliettes les procédés barbares de rasa-
ge, d’arrachage et autres extirpations. La
peau, libérée du bulbe paléolithique par
Attention, drogue dure!
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