Sommaire
Sommaire:
P. 02 Oser le laser
J’y vais ou j’y vais pas?
Attention, drogue dure!
Y aller maintenant ou plus tard?
P. 05 Le problème de la pilosité
P. 05 Les procédés d’épilation classiques
P. 07 Le laser médical
Pas de bricolage, mais un matériel à la hauteur
Choisir la bonne cible
Indications et contre indications
Les effets de la chaleur
Apport de l’homœopathie
Le cycle du poil
Quel laser?
Aperçu technique
Evolution des techniques
Résumé
P. 18 L’épilation laser est-elle définitive?
P. 18 Questions/Réponses
Le traitement doit-il être pratiqué par un médecin?
Un médecin homœopathe n’est-il pas gêné de
détruire la pilosité?
Le laser supprime-t-il la transpiration?
Est-ce dangereux?
Quelles sont les contre-indications?
Ca ne marche que pour une pilosité réduite ou faible?
Y a-t-il des précautions à prendre?
Peut-il y avoir des réactions secondaires?
Quelle différence avec l’épilation électrique?
Est-ce que cela fait mal?
Combien de temps dure la séance?
Comment sera la repousse entre les séances?
Est-ce grave si j’oublie de faire une séance?
L’épilation sera-t-elle toujours réellement et
complétement définitive?
Dois-je prévoir des séances d’entretien?
P. 22 En pratique
Première visite
Combien ça coûte?
Schéma thérapeutique
Avant le traitement
Comment se manifeste l’épilation après la séance?
Après le traitement
Entre deux séances
P. 25 Les critères de choix
P. 26 Bibliographie et Internet
En français
En anglais
P. 28 Conclusion
P. 29 Lexique
Oser le laser!
J’y vais ou j’y vais pas?
Ce guide a pour ambition de répondre aux
questions que vous vous posez sur l’épila-
tion laser.
Actuellement, la France est le pays le
moins équipé par habitant en laser épila-
toire très loin derrière l'Allemagne,
l'Angleterre et même l'Espagne. Nous som-
mes aussi énormément en retard derrière
l'Amérique du Nord et l'Asie où le laser a
commencé à entrer dans les mœurs depuis
déjà une dizaine d’années.
Principaux responsables: le manque d’infor-
mation du public et la réglementation qui
reste encore insuffisante. Ces deux facteurs
ont conduit à la prolifération «d’instituts»
et autres officines non médicales qui épi-
laient surtout les portefeuilles, et ont entre-
tenu le doute sur une technique merveilleu-
se aujourd’hui mature.
En lisant ces quelques pages vous com-
prendrez comment fonctionne le laser, et
quels critères retenir afin de sélectionner
en toute sérénité le médecin en qui vous
placerez votre confiance. Si vous pensez
sérieusement à rallier le camp des accros
de la peau douce, ce guide vous aidera à
trouver un praticien lasériste, et enrichira
le dialogue avec lui. Si vous avez déjà pris
votre décision, il vous permettra de deve-
nir un patient informé, sachant que faire
avant, pendant et après les traitements.
La technique d’épilation laser est désor-
mais maîtrisée et les différentes familles
d’appareils ont trouvé leur place. Les sché-
mas thérapeutiques sont stabilisés et vous
verrez que les prix deviennent abordables.
Pour réaliser ce guide, nous avons analysé
systématiquement les 188 publications
recensées à ce jour et repris le chemin de
l’université pour y intégrer l’apport scien-
tifique de la complexe mais passionnante
physique des lasers.
Mais il fallait confronter la théorie et la
pratique pour refléter de manière vivante
l’épilation laser aujourd’hui. L’esprit de
compagnonnage propre à la médecine
nous a permis de travailler avec la plupart
des appareils du marché, et de partager
l’expérience de nombreux confrères, lasé-
ristes de la première heure.
De cette confrontation du terrain et de la
science, nous tirons une conviction forte:
une épilation laser bien conduite, dans une
indication bien posée, donne toujours de
bons résultats. Ce sentiment est confirmé
par le témoignage des personnes déjà trai-
tées, pour la plupart ravies du résultat.
Il faut savoir que le nombre de séances pour
parvenir au résultat souhaité est variable et
qu’il existe quelques échecs qui peuvent
venir d’indications mal posées (présence de
troubles hormonaux,...), ou d’un traitement
insuffisamment énergique.
De ce point de vue, les techniques de der-
nière génération apportent un progrès
décisif. Associées au laser, elles augmen-
tent l’efficacité du traitement, diminuent
son coût total, et sécurisent l’acte. Les
praticiens qui les utilisent et les patients
qui en bénéficient sont enthousiasmés par
les résultats.
La place des différents lasers évoluera
encore dans les années à venir, au fur et à
mesure des perfectionnements qui ne ces-
sent de leur être apportés. Le présent
guide exprime des résultats établis sur une
Oser le laser!
2
analyse indépendante de la littérature
confrontée à une large expérience. Les
conclusions sont clairement affichées afin
d’aider à s’orienter ceux qui s’intéressent à
l’épilation laser dans le maquis des sollici-
tations publicitaires.
Attention, drogue dure!
Si les indications médicales sont respec-
tées, le matériel à la hauteur, et votre pra-
ticien minutieux, vous obtiendrez une épi-
lation permanente été comme hiver. Nous
vous prévenons tout de suite que le plus
gros problème de l’épilation est ensuite de
résister à l’envie de faire le reste!
«En combien de séances?» demanderont
les plus avisés d’entre vous... Et bien il
n’existe pas de réponse unique à cette
question car les variations sont grandes
d’une zone du corps à l’autre, autant que
d’un patient à l’autre. Certaines zones
n’auront pas besoin de plus de deux séan-
ces (sourcils), alors que d’autres nécessi-
teront de six à dix séances (lèvres supé-
rieures)! La moyenne s’établit aux
alentours de quatre à six séances pour la
trilogie la plus demandée: aisselles, jam-
bes, maillot.
Y aller maintenant ou plus tard?
L’épilation définitive au laser s’appuie sur
une technique stabilisée qui conserve des
possibilités de progrès. Dans les années à
venir, les évolutions viendront surtout des
systèmes périphériques associés aux
lasers. Des espoirs de baisses de prix des
diodes laser existent, mais malheureuse-
ment, comme sœur Anne, elles se font
attendre...
Par contre, nul besoin d’attendre pour
bénéficier des progrès de la conduite de tir
qui permettent de traiter de manière sécu-
ritaire des poils considérés jusqu’à présent
comme rebelles. Nul besoin non plus d’at-
tendre pour bénéficier de systèmes de
refroidissement cutané de plus en plus
performants (flux d’air constant), qui
améliorent radicalement l’efficacité de l’é-
pilation et le confort du traitement.
Avec ces deux progrès, les lasers
Alexandrite s’attaquent aux poils blonds,
ce qui était impensable il y a peu de
temps. Nous verrons aussi, comment la
pulvérisation de spray homœopathique
permet d’espérer améliorer encore la tolé-
rance du traitement.
C’est en regardant le chemin parcouru en
six ans par l’épilation laser que l’on peut
affirmer qu’il est temps d’y aller! Des pro-
grès considérables et des facteurs de suc-
cès sont au rendez-vous:
des chercheurs (français notamment) à
l’origine de découvertes majeures en
conduite de tir,
des praticiens inventifs utilisant des
appareils de cryoanesthésie pour amé-
liorer le refroidissement cutané,
des fabricants qui investissent pour adap-
ter leurs lasers aux besoins médicaux.
L’histoire de la réanimation n’est pas très
éloignée qui faisait la place dans les
années 50 à des scientifiques passionnés,
à des praticiens inventifs construisant un
respirateur de réanimation... avec un aspi-
rateur, et à des fabricants téméraires osant
industrialiser ces trouvailles.
A un niveau certes moins vital, l’éradica-
tion de la pilosité pour un prix accessible
suit le même parcours. En quelques
années, elle est en train de reléguer aux
oubliettes les procédés barbares de rasa-
ge, d’arrachage et autres extirpations. La
peau, libérée du bulbe paléolithique par
Attention, drogue dure!
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l’épilation définitive procure au toucher
une douceur qu’aucune autre technique
n’apporte.
En un mot, le laser c’est géant, nous vous
invitons à lire la suite!
Dr. Edouard Broussalian (Annecy)
Dr. Dominique Debray (Paris)
Correspondance aux auteurs et bibliogra-
phie: edouard.broussalian@wanadoo.fr et
dominique.debray@wanadoo.fr
Notre reconnaissance va à nos maîtres du
DIUE des lasers médicaux, le Professeur
Jean-Marc Brunetaud (Lille) et Madame
Geneviève Bourg-Heckly (Paris), ainsi que
Serge Mordon (Lille), G. Rotteleur (Lille),
Guy Delacretaz (Genève), J.L. Lévy
(Marseille), C. Grognard (Paris) et C.
Ballériaux. Leur enseignement a été une
source essentielle d’approfondissement de
notre pratique.
Nous remercions très particulièrement le
Docteur Bruno Tantet (Paris) qui nous a
stimulé par sa très grande expérience, son
exigence intellectuelle, et n’a jamais
ménagé son temps pour nous alimenter en
précieuses critiques et suggestions.
Que soient enfin remerciées l’équipe édi-
toriale du site www.laserconseil.com qui
nous a permis d’incorporer à cet ouvrage
de nombreux éléments de glossaire, d’ico-
nographie et de questions fréquentes et
celle de www.laser-épilation.info qui
nous a apporté son soutien constant.
Merci enfin aux fabricants de laser qui ont
mis à notre disposition une iconographie
et une documentation scientifique indé-
pendante, respectant en cela la neutralité
de nos travaux.
Y aller maintenant ou plus tard?
4
Le problème de la pilosité
Pas besoin de souffrir d’une maladie glandu-
laire pour en avoir par-dessus la tête de se
raser ou s’épiler sans cesse.
Aisselles, jambes, maillot: voilà des mots qui
en font grimacer plus d’une! Et pour cause
puisque les femmes sont confrontées à ce
problème toute leur vie durant.
Les hommes aussi sont de plus en plus
préoccupés par l’excès de pilosité: dos,
poitrine, nuque, épaule, nez. De nombreux
sportifs, comme les cyclistes ou les
nageurs par exemple, pour des raisons
esthétiques, mais surtout d’hygiène et de
santé, sont eux aussi conduits à traiter
leur pilosité.
Bref, tout le monde est concerné à des
degrés divers par les poils inesthétiques. A
cette corvée s’ajoute un problème de bud-
get. Beaucoup dépensent en quelques
années de véritables fortunes pour mainte-
nir péniblement à distance leur pilosité. Une
femme qui commence à s’épiler à la cire chez
une esthéticienne à l’âge de 16 ans aura
dépensé en moyenne 7000 Eà 32 ans!
Les procédés d’épilation classiques
Depuis l’aube de la civilisation, l’humanité a
été confrontée au problème de la pilosité.
Les procédés d’élimination des poils sont
innombrables, depuis les pâtes à base d’ar-
gile qu’utilisaient les romains, jusqu’au sang
de chauve souris appliqué par les grands
mères en vue d’éviter la repousse.
Le rasage permet de couper rapidement et
à peu de frais tous les poils qui dépassent
de la peau. On dit communément que le
rasage renforce le poil, ce qui est à la fois
vrai et faux. D’une part, le poil est coupé
en biseau comme la pointe d’une seringue:
lors de la repousse, la surface apparaît
bien plus piquante au toucher. D’autre
part, comme la racine du poil (le bulbe)
n’est pas affectée par le procédé, la tige a
tout le temps de se charger en pigment
depuis sa base. Sur le plan esthétique, il
faut renouveler fréquemment l’opération
pour garder un aspect présentable, et il
subsiste toujours les ponctuations foncées
visibles sous la peau. Le rasage répétitif
est une véritable agression pour certaines
peaux. Des éruptions se produisent alors,
ainsi que des lésions inflammatoires cau-
sées par les germes en contact avec les
brèches cutanées. Enfin, on assiste sou-
vent à l’apparition de poils incarnés, qui
s’infectent et produisent des folliculites,
Le problème de la pilosité
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