OTOCALMINE 2% – RCP - Page 2 sur 4
01/2015
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
- La prescription d’OTOCALMINE 2% aux enfants et aux nourrissons doit être prudente vu
le risque plus élevé de résorption systémique chez ces patients.
- En cas d’otite moyenne, les préparations contenant un agent anesthésique local peuvent
exercer une action antalgique passagère mais sont susceptibles de retarder le diagnostic. C’est
ainsi que l’emploi sans avis médical de ce produit est limité à 5 jours afin de ne pas
compliquer le diagnostic.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune interaction n’a été rapportée à ce jour suite à l’instillation de lidocaine dans le conduit
auditif externe.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
L’emploi correct d’OTOCALMINE 2% ne présente aucun risque en cas de grossesse ou
d’allaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sans objet.
4.8 Effets indésirables
En général, OTOCALMINE 2% n’engendre pas d’effet indésirable.
Toutefois, la pénétration de l’anesthésique local dans l’oreille peut causer des symptômes tels
que vertiges, nausées et nystagmus.
Des réactions allergiques et irritantes au niveau du conduit auditif sont rares mais possibles.
Dans ce cas, arrêter le traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est
importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l'Agence fédérale des
médicaments et des produits de santé – Division Vigilance – Eurostation II – Place Victor
Horta, 40/40 – B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
4.9 Surdosage
Symptômes :
- Un surdosage ne peut survenir que chez de très jeunes enfants suite à des instillations trop
fréquentes ou une absorption accidentelle.
- Malgré sa faible biodisponibilité, l’ingestion accidentelle d’une solution topique de lidocaïne
peut conduire aux symptômes suivants: engourdissement de la langue et de la cavité buccale,
difficultés de déglutition, paresthésie, agitation, vision trouble, désorientation, myasthénie,
nervosité, tremblements, maux de tête, convulsions, dépression du Système Nerveux
Central, dyspnée, tachycardie.
Traitement de l’ingestion accidentelle :
- Lavage gastrique immédiat en cas d’absorption orale accidentelle causant un malaise.
- Traitement symptomatique par administration IV de diazépam en milieu hospitalier en cas
de convulsions. Oxygénothérapie et ventilation assistée si nécessaire.
RCP