Fiche SCMALLENBERG

publicité
Fiche Maladie
Le Virus de Schmallenberg
Un nouveau virus nommé virus de
Schmallenberg a été identifié pour la
première fois en novembre 2011. Etat
des lieux des connaissances à ce jour
sur cette nouvelle maladie qui est une
émergence vraie.
Un nouveau virus identifié :
Le 18 novembre 2011, l'institut Friedrich Löffler
(FLI), en Allemagne, est parvenu à identifier un
nouveau
virus
appelé provisoirement
virus
Schmallenberg. Il a été ainsi nommé car mis en
évidence dans plusieurs échantillons de bovins
présentant ces symptômes et issus de troupeaux
proches du village de Schmallenberg en Allemagne.
Ce virus présente une forte homologie avec des
séquences de virus du groupe Simbu déjà connus qui
appartiennent à la famille de virus des Bunyaviridae,
genre Orthobunyaviridae rencontrés notamment en en
Asie, Océanie, Australie Afrique et en Israël. Ils
n’avaient jamais été identifiés en Europe
Il convient d’affirmer que les connaissances
sur le virus de Schmallenberg sont très réduites.
Elles sont pour la plupart déduites de ce qui est
connu pour d’autres virus du même groupe, dans
la mesure où ce virus est réellement émergent c'està-dire inconnu.
Version du 13 février 2012
Les modes de transmission :
Le virus Schmallenberg appartient à un groupe de
virus transmis par des vecteurs, rendant la
transmission directe d’animal à animal improbable. Le
mode de transmission de ces virus se fait par des
culicoïdes (moucherons), par des moustiques ou par
certaines espèces de tiques.
La transmission verticale existe également, c’est à
dire de la mère au fœtus par la voie intra-utérine.
Les signes cliniques …
Les atteintes du virus de Schmallenberg ont
été observées jusqu’à présent sous deux formes
uniquement chez les ovins, bovins et les caprins
•
Une première forme : des symptômes
bénins
La première forme se manifeste par :
- de fortes fièvres,
- une dégradation de l’état général de
l’animal,
- une perte d’appétit,
- une chute de la production laitière jusqu’à
50% pendant une dizaine de jours,
- des diarrhées sévères chez certains animaux,
- et quelques avortements.
Cette forme de la maladie passe parfois inaperçue.
•
Une seconde forme : des malformations
congénitales
La seconde forme se manifeste chez les agneaux,
chevreaux et veaux naissants par des atteintes au
niveau du squelette et du système nerveux qui se
traduisent par :
- des malformations congénitales des
agneaux, des chevreaux et des veaux (torticolis,
hydrocéphalie, membres difformes) sont observées.
- Certains nouveau-nés présentent des
troubles nerveux.
- d’autres troubles de la reproduction
peuvent apparaître tels que : des naissances
prématurées et des avortements.
Cette autre forme est vraisemblablement la
conséquence de l'infection précoce pendant la
gestation (si le virus touche la femelle en début de
gestation entre 30 et 70 jours de gestation chez la
brebis et entre 30 et 150 jours chez la vache
d’après les connaissances des virus du groupe
Simbu).
Il semblerait que les pertes et les atteintes
soient beaucoup plus nombreuses et plus
lourdes chez les ovins.
Les moyens de lutte contre la maladie
Pas de moyen de traitement
Il n'existe actuellement aucun vaccin ni aucun traitement connu contre le virus. Seul le
traitement des symptômes chez les animaux concernés par des signes cliniques est possible.
Un seul laboratoire de diagnostic viral
Pour mettre en évidence ce virus et le diagnostiquer, les moyens sont également limités. Il
n’existe pas de test sérologique disponible pour la détection d'anticorps à l'heure actuelle. Une seule
technique d’analyse peut être mise en œuvre : la détection de l'ARN viral par PCR. Le Laboratoire
de santé animale de l’Anses Maisons-Alfort (LSAn) est le seul laboratoire français en capacité de
réaliser ce diagnostic de l’infection (par Rt-PCR) et le mettra en œuvre pour toutes les suspicions
déclarées.
Aucune restriction des mouvements
Aucune restriction particulière n’est mise en oeuvre dans les exploitations suspectes et dans
celles où l’infection est confirmée étant donné que ce virus est "nouveau". En effet, aucune
réglementation communautaire ou internationale ni aucune mesure officielle de lutte contre cette
maladie ne sont prévues. Il n’y a, pour l’heure, aucune restriction aux échanges d’animaux vivants et de
leurs produits à partir des zones atteintes, ni aucune mesure de prévention et de contrôle préconisée.
Cependant certains pays ont fermé leurs frontières ou envisagent de le faire !
Il est toutefois important de rappeler que la réglementation en vigueur interdit le mouvement
d’animaux malades, ainsi que la collecte de leur semence et la mise à la consommation de leur viande et
de leur lait.
Contact
GDS 18 Tél : 02 48 50 87 90
GDS 37 Tél : 02 47 48 37 58
GDS 28 Tél : 02 37 24 45 69
GDS 41 Tél : 02 54 57 21 88
GDMA 36 Tél : 02 54 08 13 80 GDS 45 Tél : 02 38 65 50 60
GDS Centre Tél : 02 54 08 13 80 – [email protected]
Téléchargement