3.
Comment évoluent les rapports et les relations entre l’Eglise et l’Etat entre 1789 et 1815 ?
Les rapports entre l’Eglise et l’Etat entre 1789 et 1815 ont été très différents et ont énormément
évolués.
Jusqu’en 1793, l’Eglise était contestée et divisée Il y avait le bas clergé et le haut clergé. En 1790, la
constitution civile du clergé a été écrite et adoptée. C’est un texte voté qui réorganise l’Eglise
catholique et les membres du clergé deviennent fonctionnaires de l’Etat. Puis en Novembre 1790, a
lieu le serment des prêtres à la nation et à la loi. Cette obligation divise le clergé entre jureurs et
réfractaires (ceux qui refusent de prêter serment).
En 1792, L’Etat civil est retiré au clergé.
En mai 1794, l’instauration du culte de « l’être suprême », mis en place par Robespierre, prend effet
comme une « nouvelle religion d’état.
Pourtant la déchristianisation a commencé depuis 1793 et se termine en 1801 avec le Concordat.
Le Concordat est un document qui organise les rapports entre l’Eglise et L’Etat. Ainsi, à partir de
1801, l’Eglise catholique, de nouveau, reconnue religion et établit la paix religieuse.
4.
Comment les guerres entre 1792 et 1815 contribuent-elles à l’affirmation des idéaux
révolutionnaires ?
Dès 1792, la guerre contribue à l’affirmation des idéaux de la Révolution. Parce qu’ils se battent pour
défendre la liberté, l’égalité,la propriété et la République, pour combattre la tyrannie, l’oppression et
tous les dangers qui menacent la patrie, les soldats développent un fort sentiment patriotique qui se
ressent lors de l’avancée des troupes (chants de guerre, comme La Marseillaise ou Le Chant du
départ) et sur le champ de bataille.