Ma constellation préférée : la Lyre
J’aime cette constellation, facile à reconnaître dans le ciel, car elle fait partie de
l’astérisme du triangle d’été. Il regroupe à lui seul 3 constellations, dont celle de la
lyre, me permettant de mieux me repérer dans le ciel et poursuivre mes
observations. Elle possède une étoile bien visible à l’œil : VÉGA, la 5ème Etoile la
plus brillante du ciel, distante de 25 années/lumière, et 3 fois plus massive et dense
que le soleil. M57, sa belle nébuleuse, est un anneau dont l’étoile centrale est une
naine blanche, de magnitude 8.8. Elle est située sur le petit côté opposé à VÉGA
du parallélogramme de la constellation. Pour l’observer : hop, on pointe le
télescope.
En regardant la LYRE, je m’imagine des sons harmonieux et mélodieux sortis de
cette petite harpe, joué par Orphée, et invitant toutes les autres étoiles et
constellations du ciel à orner notre beau ciel d’été pour lui rendre un hommage
éternel.
Les dernières données scientifiques permettent de supposer que VÉGA est en train
de connaître une période semblable à celle qui donna naissance à la terre…
En effet, les particules autour de VÉGA ont une composition chimique
sensiblement différente à celle de notre système solaire. Or des grains aussi petits
sont normalement chassés par la pression créée par l’intense rayonnement de Véga
et ne peuvent subsister plus de quelques années à proximité de l’étoile : leur
présence prouve donc qu’ils sont produits en permanence, probablement dans une
phase d’intense bombardement météoritique et cométaire comme celle qu’a connu
la Terre aux origines du système solaire.
Lilas
Les curieux du ciel au Pic du Midi
Laurence et Jean Claude, animateurs du club d'astronomie « les curieux du ciel »
de Gueugnon, ont magistralement organisé le voyage annuel du club dans les
Pyrénées en juillet dernier.
Au programme visites à Toulouse: d'Aéroscopia le musée de l'aéronautique où l'on
peut visiter Concorde, Caravelle, A300B, de la cité des sciences où est retracée
toute l'aventure humaine et technique depuis le lancement du premier Spoutnik le 4
octobre 1957 et où l'on peut voir et visiter une réplique de la station Mir, d'un
module Soyouz et d'une fusée Ariane 5 grandeur nature.
Puis étape de 2 jours et une nuit de rêves, la tête dans les étoiles à 2877 m sur la
plate-forme du Pic du Midi avec une nuit blanche glaciale entre coucher et lever de
soleil majestueux sur les Pyrénées pour découvrir, contempler et photographier de
nombreuses merveilles noyées dans la voûte céleste :
Des constellations : cygne, scorpion, sagittaire, lyre, Cassiopée....
Des planètes : Mars la rouge, Jupiter et ses 4 satellites, Saturne princesse des
anneaux...
Des étoiles : l'étoile polaire l'étoile fixe, Véga la plus brillante du triangle de l'été...
Toutes ces appellations magiques ont illustré nos contes et nos rêves d'enfants, et
ont pu être admirées grâce à des télescopes géants de la station et aux
commentaires apportés par un astronome averti.
Satellites, étoiles filantes et longs courriers n'ont pas manqué de jouer les trublions
dans un ciel d'une grande pureté.
Chaude ambiance pour le retour à Gueugnon tant par la chaleur dans le véhicule
que par la richesse des souvenirs laissés par ce merveilleux périple.
Le club « Les curieux du Ciel » est ouvert à tous, il organise régulièrement
conférences et animations sur le terrain annoncées dans la presse. Pour plus
d'information, n'hésitez pas à contacter Laurence ou Jean Claude au 0385855739
Gilbert
Proxima B du Centaure
Proxima B du Centaure est une exoplanète qui est à bonne température pour
permettre la vie : on recherche de l’eau à sa surface. Elle est en orbite autour de
l’étoile la plus proche du Système solaire. Son étoile est 700 fois moins lumineuse
que notre soleil mais elle en est plus proche (7 millions de km).
Cette exoplanète est sans doute rocheuse et sa masse est à peu près la même que la
Terre. Proxima B met 11,2 jours à faire le tour de son étoile.
Une chose reste pourtant à savoir, c’est si elle a une atmosphère car vu qu’elle est
proche de son étoile, elle reçoit environ 100 fois plus de rayonnement (appelé
rayon X, UV…) que la Terre n’en reçoit du soleil.
Pour finir cette aventure, la construction d’un engin spatial non habité est très
compliquée, mais si on réussit, ce sera la première exoplanète explorée. L’avenir
en dépend…
Source Mon Quotidien 8/09/2016 Eliot