Amérique, puissance du N, affirmation du S Term L-ES p. 5
- des régimes
politiques variés et
marqués par
l'instabilité au Sud
rattaché aux EU » ; la zone du canal de Panama n'a été restituée à l’État du Panama qu'en 1999 ; Haïti, 1° République
peuplée d'anciens esclaves à accéder à l'indépendance en 1804, mais aujourd'hui dirigée par une force internationale.
Les régimes politiques en place sont variés : EU et Canada, sont des démocraties stables. En revanche, l'aire latino-
américaine et caraïbe est marquée par l'instabilité. La guerre froide y a pris la forme d'un affrontement entre des guérillas
de gauche, qui sont parfois parvenues à s'emparer du pouvoir, et les EU qui ont pratiqué le « containment » en soutenant
les régimes anticommunistes contre ces guérillas, au prix, souvent, de coups d’État militaires (Guatemala, Paraguay, Haïti,
Brésil, Argentine, Bolivie, Uruguay, Chili).
Le début des années 1980 a été marqué par la crise économique, financière, la montée du chômage, des coupes
drastiques dans les budgets sociaux, la contestation politique et l'inflation des dépenses militaires. L'effondrement du
communisme a entraîné un retour vers la démocratie, dans le cadre du « consensus de Washington » (discipline
budgétaire, libéralisme). Des gouvernements de centre-droit ont succédé aux dictatures.
Depuis le début du XXI°s, un glissement vers la gauche s'opère et les coups d’État demeurent l'exception. Les
gouvernements qui en sont issus sont tenus à l'écart par leurs voisins (le Paraguay interdit au sommet ibéro-latino-
américain de 2012).
B: Des tensions aux origines variées :
Le rejet de
l'hégémonie EU :
Carte diapo 1 : Le continent américain : entre tensions et intégrations régionales
Cartes manuel 2 p. 207 et 1 p. 208
Quelles sont les tensions au sein du continent américain ?
● Le rejet de l'hégémonie EU
L'hégémonie des EU sur l'Amérique latine est ancienne, elle trouve sa justification dans la doctrine Monroe. Dès la fin du
XIX°s, après avoir expulsé l'Espagne de ses dernières possessions (Cuba,Porto Rico), les EU se sont réservé une vaste
« arrière cour » en Amérique centrale et dans les États insulaires des Caraïbes. Pratiquant le « bon voisinage » ou
maniant le « gros bâton », ils s'octroient le droit d'intervention, y compris militaire. Inaugurant la « diplomatie du dollar », ils