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DIMENHYDRINATE INJECTABLE USP
CATÉGORIE THÉRAPEUTIQUE: ANTIÉMÉTIQUE
peuvent se manifester en cas de surdosage massif.
PHARMACOLOGIE: Bien que l’on ne connaisse pas le mécanisme d’action
exact du dimenhydrinate, on sait qu’il exerce un effet dépresseur sur les
fonctions labyrinthiques hyperstimulées ou les voies neurales associées.
Les enfants sont très sensibles à l’action convulsante des antihistaminiques et
on a signalé que des doses de 150 à 800 mg de diphenhydramine ont
provoqué des convulsions chez des enfants âgés de 11/2 à 31/2 ans. Une dose
douteuse de 700 mg de dimenhydrinate aurait entraîné le décès d’un bébé
mâle de 22 mois, et une dose supérieure à 800 mg a provoqué la mort d’un
garçonnet de 2 ans. Dans un cas, des hallucinations ont suivi l’ingestion de 500
mg de chlorhydrate de diphenhydramine alors que dans d’autres, elles ont été
accompagnées de délire après l’ingestion d’environ 750 mg de
dimenhydrinate. On n’a observé qu’un seul cas de délire grave ressemblant
beaucoup à une intoxication à l’atropine avec possibilité de symptômes
extrapyramidaux, à la suite de l’ingestion d’une dose massive de
dimenhydrinate par un homme de 18 ans.
INDICATIONS : Prévention et soulagement du mal des transports et des
nausées ou vomissements qui s’y rattachent. Traitement ou prophylaxie des
nausées et des vomissements qui accompagnent le mal des rayons, des
vomissements postopératoires et des nausées et vomissement d’origine
médicamenteuse; aussi pour le traitement symptomatique des nausées,
vomissements et vertiges causés par le syndrome de Ménière et autres
troubles labyrinthiques.
CONTRE-INDICATIONS : Les nouveau-nés et les patients avec histoire
d’hypersensibilité au dimenhydrinate ou ses composants (diphenhydramine
ou le 8-chlorothéophylline) ne doivent pas être traités avec dimenhydrinate.
MISE EN GARDE : Les antiémétiques doivent être utilisés avec prudence
puisqu’ils peuvent masquer des anomalies organiques sous-jacentes ou les
effets toxiques de certains antibiotiques et autres médicaments,
particulièrement ceux qui provoquent l’ototoxicité.
Amoindrissement des facultés : Les patients qui prennent du dimenhydrinate
doivent être avertis de ne pas conduire un véhicule automobile ou de
manœuvrer des machines dangereuses en raison de la somnolence
provoquée par ce médicament. Si la somnolence est trop prononcée, on doit
diminuer la dose.
PRÉCAUTIONS : Dans de rares cas, un traitement prolongé aux
antihistaminiques peut entraîner une dyscrasie sanguine. Les patients chez
qui les anticholinergiques peuvent aggraver d’autres états cliniques doivent
utiliser le dimenhydrinate avec prudence (c’est-à-dire hypertrophie prostatique,
ulcère peptique rétrécissant, obstruction pyloroduodénale, obstruction du col
de la vessie, glaucome à angle étroit, asthme bronchiale, ou arythmies
cardiaques).
Il peut se produire un effet additif si l’alcool ou d’autres médicaments
dépresseurs du SNC sont administrés en concomitance avec le
dimenhydrinate.
Grossesse : L’emploi du dimenhydrinate chez les femmes enceintes ou en
âge de procréer requiert l’évaluation des avantages possibles par rapport aux
risques éventuels.
Travail et accouchement : L’innocuité de l’injection de dimenhydrinate
administrée durant l’accouchement n’a pas encore été établie. Des études ont
montré que le dimenhydrinate pourrait avoir un effet oxytocique. Il est
recommandé de faire attention lorsque cet effet n’est pas désiré ou dans des
situations où cela pourrait être nuisible.
Allaitement : Des petites quantités de dimenhydrinate sont excrétées dans le
lait maternel. Dû aux réactions défavorables potentielles chez les bébés
allaités à la dimenhydrinate, une décision doit être prise pour s’arrêter
l’allaitement ou arrêter le médicament, tout en tenant compte de l’importance
du médicament pour la mère.
EFFETS SECONDAIRES : Certains patients peuvent manifester de la
somnolence, spécialement avec de fortes doses. Des étourdissements
peuvent aussi se produire. On a signalé des symptômes de sécheresse de la
bouche, de lassitude, d’excitation et de nausées.
SURDOSAGE : Symptômes : La somnolence est l’effet secondaire clinique
le plus fréquent. Des convulsions, le coma et la dépression respiratoire
Traitement : On ne connaît pas d’antidote spécifique. En cas de dépression
respiratoire, une respiration assistée de façon mécanique doit être initiée et de
l’oxygène, administré. Les convulsions doivent être traitées avec des doses
appropriées de diazépam. Le phénobarbital (5 à 6 mg/kg) peut être administré
pour contrôler les convulsions chez les enfants.
POSOLOGIE : Les substances suivantes sont physiquement incompatibles
avec les solutions injectables de dimenhydrinate : dérivés de la phénothiazine,
aminophylline, chlorure d’ammonium, amobarbital sodique, phénytoîne,
héparine, hydrocortisone, succinate de sodium, pentobarbital, phénobarbital,
thiopental et certains antibiotiques.
Adultes : Les nausées ou les vomissements pourraient être maîtrisés pendant
environ 4 heures avec une dose de 25 à 50 mg de dimenhydrinate; on peut
aussi administrer cette dose aux 4 heures à des fins de prévention. Ce régime
posologique peut occasionner de la somnolence chez certains patients et une
dose de 100 mg peut être répétée aux 4 heures si cette somnolence est
admissible ou même souhaitable.
Par voie I.M, injecter 1 à 2 mL (50 à 100 mg) de la solution à 50 mg/mL au
besoin.
La solution pour usage I.M (à 50 mg/mL) ne doit pas être utilisée en I.V à
moins d’avoir été diluée dans une proportion d’au moins une partie pour dix
avec une solution I.V compatible, comme le chlorure de sodium injectable
USP 0.9%.
La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 300 mg chez les adultes.
Enfants : I.M : 6 à 8 ans : 12,5 à 25 mg, 2 ou 3 fois par jour; 8 à 12 ans : 25
à 50 mg, 2 ou 3 fois par jour; plus de 12 ans : 50 mg, 2 ou 3 fois par jour.
PRÉSENTATION : Dimenhydrinate injectable USP 50 mg/mL. Chaque mL de
solution stérile contient 50 mg de dimenhydrinate USP dans un mélange de
propylèneglycol (50%) et d’eau pour injection. Ampoules contenant 1 mL de
solution contient aussi l’acide sulfurique pour ajuster le pH, boîtes de 10. Fioles
contenant 5 mL contient aussi méthylparabène 1 mg/mL et propylparabène
0,1 mg/mL et peut contenir de l’hydroxyde de sodium ou l’acide chlorydrique
pour ajuster le pH, boîtes de 10.
ENTREPOSAGE : Entreposer à température ambiante (15 à 30 °C). Craint le
gel.
Date de préparation: décembre 2007
Révisé: février 2009
Alveda Pharmaceuticals Inc.
Toronto, ON M4S 3C3
PAC3L389-1 / 02.09
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