de la découpe, l’amendement résultant est d’une richesse absolue, sur le plan fertilité et
aération du sol. La végétation qui repousse ensuite est beaucoup plus luxuriante qu’avant…
Alors, pourquoi justement ne pas se contenter de ces « déchets de carrière » pour la
Vespalith ? Après tout, c’est juste pour recueillir de l’urine, pas pour bâtir des cathédrales…
Suggestion également pertinente. Mais le gradient de granulométries, les degrés de pureté et
de séchage de la Chabasite comptent énormément dans l’efficacité de la Vespalith. Après
extraction, la roche subit plusieurs cycles successifs de broyage, allant jusqu’à un broyage très
fin qui ne peut s’opérer qu’avec une roche parfaitement déshydratée. Ces phases de broyage et
dessiccation successives à haute température et haute pression permettent également
d’hygiéniser la roche, puisque dans sa granulométrie la plus fine, elle est même donnée en
complément alimentaire aux animaux par les éleveurs de Parme… Notre partenaire italien a mis
des années à optimiser ce process, il est d’ailleurs très fier d’avoir reçu une certification ISO
pour la qualité du process d’extraction et de transformation de la roche dans le respect des
normes environnementales, reconnaissance à priori unique pour l’exploitation d’un minéral.
Bon, d’accord, nous sommes convaincus, c’est fun, astucieux, propre et complexe à la fois.
Mais à qui sont destinées les Vespalith ? Je ne me vois pas en mettre une dans mon jardin…
C’est effectivement fun, astucieux, propre et surtout naturellement complexe. En fait, nous
avons inventé et développé une nouvelle utilisation purement « citadine » - la récupération et
le traitement de l’urine – en répliquant intra-muros un process biominéral opérant depuis des
millénaires dans la nature, et qui est probablement à l’origine de la vie sur terre. Comme
évoqué précédemment, ces échanges cationiques rendus possibles par la structure même des
roches volcaniques est vraisemblablement la passerelle entre le monde minéral et l’organique…
Plus prosaïquement, ce process de fertilisation naturelle du sol par recyclage permanent de
l’azote – mais également du phosphore et du potassium, deux autres éléments minéraux clés
de la vie organique – explique pourquoi les terres et îles volcaniques n’ont vraiment pas besoin
de ce redoutable ammonitrate chimique auquel nos agriculteurs tiennent toujours autant...
C’est la raison pour laquelle il n’y a jamais de problème de pollution aux nitrates dans les
nappes phréatiques sous-jacentes de terres volcaniques, l’eau dite « de source » est très
équilibrée sur le plan minéral.
La formidable technicité de la Nature nous oblige à une certaine modestie…
En ce qui concerne les destinataires de la Vespalith, la réponse est plus simple que le process…
Tout d’abord, il faut bien retenir que la « petite commission » est le problème principal de la
gestion des flux (…), puisqu’elle représente 90% des « besoins impérieux »... Nous nous
sommes donc volontairement positionnés sur la bonne gestion de ces 90%, et les bénéficiaires
de la Vespalith... coulent de source !
En premier lieu, les Collectivités, bien sûr. Du terrain de boules fréquenté par les seniors, aux
squares et jardins fréquentés par les familles, sans oublier les trottoirs des « sorties de bars »,
chaque commune doit pouvoir gérer ses problèmes d’urine sauvage dans des conditions
économiques acceptables, surtout lorsque le raccordement à l’eau et aux égouts n’est pas
envisageable ou trop coûteux.
La Vespalith le permet, en toute flexibilité et à un « coût de miction » avantageux, en raison de
son autonomie et de son pouvoir de régénération naturelle.
La Vespalith présente aussi l’avantage de répondre aux Normes Pompiers, car elle peut être
retirée en quelques heures en cas d’alerte inondation, ce qui fait qu’elle peut également être
installée sans problème le long des berges d’un fleuve ou d’une rivière traversant une ville. Les