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la restauration des fonds marins dégradés par les mouillages et les rejets de stations
d’épuration, la réimplantation d’herbiers (ensemencement d’espèces marines,…) ;
la restauration de zones humides impactées par l’urbanisation dans un contexte de
changement climatique ;
la restauration des sols dégradés ou pollués ;
l’optimisation des trames vertes et bleues pour la maîtrise de la qualité des ressources et la
continuité des réseaux écologiques dans des territoires d’agriculture intensive ;
le développement d’engins de pêche moins impactant pour les fonds et les écosystèmes ;
la réduction des impacts sur l'eau (moins d'arrosages, de ruissellements...), sur la qualité
de l'air, les sols (réduction de l’érosion, du tassement et de la perte de matière organique),
les micro-climats, et l'agronomie des espaces proches.
L'AAP pourra accompagner le développement de solutions parmi lesquelles :
la conception, la construction, l’entretien et le suivi d’équipements permettant une meilleure
intégration écologique et paysagère des infrastructures et des équipements publics comme
privés : routes, ports, voies navigables (et leurs équipements tels que les écluses...),
centrales, éoliennes... ;
la conception de machines adaptées aux espaces naturels sensibles, au domaine forestier
réduisant la pénibilité au travail et les risques professionnels (treuillage, etc.), contribuant à
une meilleure exploitation et un meilleur entretien de parcelles difficilement accessibles et
adaptées à leur fragilité ;
l’éco-conception des bâtiments : toitures écosystémisées, matériaux bio-sourcés, espaces
verts écologiques, phyto-épuration des eaux usées, déconstruction sélective et écologie
industrielle ;
l’éco-conception d’infrastructures maritimes et d’aménagements portuaires (quais, piles de
pont, caisson...) à fonction notamment de nurserie ou d’habitat pour les poissons ;
la création d’habitats artificiels tels que des récifs utilisant le cas échéant des techniques de
biomimétisme ;
le développement de ports de plaisance et de marinas « à biodiversité positive » ;
l’aménagement d’infrastructures portuaires existantes en intégrant des formes et matériaux
favorables à la colonisation par la vie marine, le cas échéant par l’ajout de modules
biomimétiques (roselières, oursins, mangrove...) ;
le développement de passages à faune sous forme de kits ou de modules pour maintenir
les flux en période de chantier et de façon pérenne et ainsi réduire la mortalité des espèces
causée par les infrastructures ;
le développement de procédés de restauration des sols tels que la remédiation des sites
pollués ou la construction de sols (technosols) ;
le développement du marché des matériaux et accessoires du bâtiment et des travaux
publics afin de rendre ces équipements accueillants pour les espèces animales et
végétales sauvages (utilisation d’enduits de façade non toxiques, nichoirs intégrés,
végétalisation par des espèces abritant des insectes dont se nourrissent les oiseaux…) ;
l’adaptation des équipements et modes de gestion de l’éclairage public pour favoriser la
trame noire et réduire la pollution lumineuse ;
favoriser les stratégies de précaution et de prévention pour enrayer la dispersion des
espèces envahissantes (traitement des eaux de ballast) ;