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ASA | SVV Medinfo 2012/1 Versicherungsmedizin
tances du traitement médical, p. ex. de
l’intention déclarée du patient ou de son
comportement qu’il compte sur les pres-
tations de l’assureur (consentement
implicite). Lorsque le patient se soumet
à un traitement médical et qu’il accepte
d’être confié à un médecin spécialiste
ou d’être transféré dans un hôpital, le
mé dec in p eut en to ute b onn e foi con clur e
qu’il peut tr ansmettre le dossier mé dical
au médecin ou à l’hôpital qui poursuit
le traitement. Il n’est donc pas obliga-
toire dans ce cas d’exiger un consente-
ment écrit, ce que la loi ne prévoit pas
non plus. Même s’il s’agit de données
particulièrement sensibles qui exigent
un consentement explicite, cela ne signi-
fie pas qu’il doit être écrit. En cas de
doute, il faut naturellement poser la
question.
L’étendue d’un consentement une fois
donné est un autre problème. A la ques-
tion de savoir jusqu’à quel point il est
possible de traiter les données peut ré-
pondre de manière concluante la décla-
ration de sinistre signée adressée à l’as-
sureur: par exemple il y est indiqué que
le patient libère explicitement le méde-
cin du secret médic al ou bien que l’assu-
reur peut se procurer la documentation
médicale nécessaire à l’examen du cas.
Car la déclaration a été effectivement
remplie après l’at teinte à la santé et donc
en connaissance des circonstances et
de leurs conséquences principales,
telles que les mesure s de traitement pré-
vues dans leurs grandes lignes. Elle se
réf èr e direc tement à la situa tion co nc rète
et le patient a clairement exprimer sa
volonté qu’il est permis de transmettre
les informations nécessaires à l’assu-
reur. En particulier, le texte de la LPD ne
contient pas de condition stipulant que
le patient ait à décider explicitement de
l’étendue finale des données transmis-
sibles. Cependant, en raison de son droit
à l’autodétermination, le patient reste
évidemment maître en tout temps de
ses données personnelles. Il peut chan-
ger d’avis et, dans ce cas, doit en infor-
mer le médecin. En cas de doute sur la
volonté du patient, il est recommandé
de documenter (p. ex, dans le dossier
médical) la volonté exprimée ou sup-
posée.
Si le patient a explicitement interdit de
transmettre la documentation, cela ne
signifie par finalement qu’il n’est pas
permis de transférer le dossier médical.
Une consultation du dossier contre la