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Document réalisé par Jour2Fête et
ENTRETIEN AVEC DANI LEVY, réalisateur du film
UN FILM DE
DANI LEVY
LA GENESE DU FILM
LA VRAIE
VERITABLE HISTOIRE
D’ADOLF HITLER
ULRICH MÜHE
HELGE SCHNEIDER
« Les circonstances et l’histoire qui sont relatées dans
« MON FÜHRER », sont librement inventées, tout en se
basant sur les connaissances que l’on a de cette époque.
Parce que pour moi, l’imagination, la fable indépendante
des faits, s’approchent peut-être davantage de la réalité.
Ou pour dire les choses autrement, je ne souhaite pas
faire l’honneur d’une représentation réaliste à ces hommes
cyniques et sauvages.
La vérité que je souhaite raconter est tout autre. C’est
l’histoire d’un drame humain, la tragédie morale d’une
époque. Dans quel contexte, et avec quelles valeurs
éthiques, ont grandi ces êtres qui ont conduit au nazisme.
Quels esprits ont imaginé ces crimes, ces injustices et la
destruction de tant de vies humaines ? Comment a-t-il été
possible de faire cela à des millions de gens ?
MON
FÜHR E
X VERLEIH PRESENTE UNE PRODUCTION Y FILME EN CO-PRODUCTION AVEC X FILME, WDR, BR ET ARTE DISTRIBUTION WARNER BROS. AVEC HELGE SCHNEIDER ULRICH MÜHE SYLVESTER GROTH ADRIANA ALTARAS STEFAN KURT ULRICH NOETHEN LAMBERT HAMEL UDO
KROSCHWALD TORSTEN MICHAELIS AXEL WERNER VICTOR SCHEFE LARS RUDOLPH WOLFGANG BECKER BERND STEGEMANN ET COMME INVITES ILJA RICHTER KATJA RIEMANN MERET BECKER MARION KRACHT CASTING SIMONE BÄR MAQUILLAGE GREGOR ECKSTEIN
JEANETTE LATZELSBERGER COSTUMES NICOLE FISCHNALLER GRAPHISTE CHRISTIAN EISELE EFFETS SPECIAUX FRANK SCHLEGEL MONTAGE PETER R.ADAM SON RAOUL GRASS MUSIQUE ORIGINALE NIKI REISER MIXAGE HUBERT BARTHOLOMAE DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE CARL-F KOSCHNICK
CAMERA CARSTEN THIELE PRODUCTEUR EXECUTIF PETER HARTWIG DIRECTEUR DE PRODUCTION MARCOS KANTIS CO-PRODUCTEURS BARBARA BUHL (WDR) BETTINA REITZ (BR) ANDREAS SCHREITMÜLLER (ARTE) PRODUCTEUR STEFAN ARNDT SCENARIO ET REALISATION DANI LEVY
www.monfuhrer-lefilm.com
au cinéma le 12 mars 2008
Le 12 mars 2008 sort au cinéma le film « MON FÜHRER,
ou la vraie véritable histoire d’Adolf Hitler », de Dani Levy.
Nous vous donnons ici quelques unes quelques clés qui
vous permettront de mieux appréhender cette « comédie
noire sur les chemises brunes ».
Je me réfère à Alice Miller, l’une des psychologues les plus
connues et les plus populaires de notre époque. Dans son
livre Am Anfang war Erziehung (Au début était l’éducation),
il y a un chapitre sur l’enfance de Hitler et sur l’éducation
autoritaire de cette époque. Ces théories bien documentées
sur le rapport entre la souffrance éprouvée dans l’enfance
et la volonté de vengeance qui en découle, mise au centre
d’un système global, m’en ont appris plus que des dizaines
de reconstitutions historiques. Le voyage « analytique »
qu’Hitler entreprend de faire avec son « thérapeute »
Grünbaum s’inspire donc d’événements réels. Je m’étonnais
d’ailleurs depuis longtemps que personne n’ait fait un film
sur le sujet, que cela soit un drame ou une comédie.
Pour ce faire, j’ai souhaité utiliser la comédie qui est à mon
sens plus subversive que la tragédie. Elle peut présenter
des comportements de manière crue et sans fard et
démasquer ainsi leur bassesse.
SYNOPSIS
1944-1945 : Adolf Hitler va mal, très mal. Il est déprimé
et profondément vexé par la perte imminente de la guerre
contre les Alliés. Le ministre de la Propagande, Joseph
Goebbels, tente alors désespérément de le remettre
sur pied afin de lui faire tenir un grand discours à Berlin,
« comme au bon vieux temps ». Mais pour cela, Hitler a
besoin d’un coach.
Goebbels se souvient alors de Grünbaum, un professeur
de théâtre juif qu’Hitler avait sollicité dans sa jeunesse.
Ce dernier, emprisonné dans le camp de concentration
de Sachsenhausen (*), se voit immédiatement libéré pour
aider Hitler à redevenir un véritable dictateur.
Au programme de sa remise « en forme » : des exercices
de respiration ou encore quelques astuces psychologiques
pour faire taire sa mauvaise conscience et lui redonner
confiance ...
(*) voir focus page3
Hitler a réellement eu un professeur de théâtre avant et
pendant la prise de pouvoir. Il s’appelait Paul Devrient (voir
son autobiographie Mein Schüler Adolf Hitler, Mon élève
Adolf Hitler). De Devrient, j’ai fait le juif Grünbaum. Le fait
que celui-ci soit extrait d’un camp de concentration en 1944,
pour une dernière « intervention », est juste un petit pas
subversif sur le chemin de l’imagination. Le fait qu’Hitler
ait souffert de dépression est connu. La mégalomanie
de Goebbels et ses efforts pour mener une propagande
totale, tout ceci n’invite-t-il pas à la (tragi-) comédie ? Je
ne suis bien sûr pas le premier à avoir eu cette idée. « LE
DICTATEUR » ou bien « TO BE OR NOT TO BE » viennent
tout de suite à l’esprit. J’aimerais faire honneur, avec mes
moyens, à cette tradition. »
Document réalisé par Jour2Fête et
LA COMEDIE
J’aime la comédie. Dans le rire se situe un potentiel de savoir.
Peut-être la comédie est-elle plus riche d’enseignements que la
tragédie, je ne sais pas. On se rapproche peut-être plus d’une
vérité politique ou psychologique avec l’humour qu’avec une
représentation sérieuse. La comédie peut exagérer, aggraver,
peut donner à voir la contradiction et l’absurde. L’amusement
cynique que j’ai ressenti en faisant ce film a été largement dû à la
liberté que j’avais de démonter ces personnages à l’envie. Chacun
d’entre nous sait ce que les dirigeants Hitler, Goebbels et Himmler
ont initié. On ne peut pas ironiser sur leurs actions ; elles sont
trop effroyables. Mais on peut adopter la posture psychologique
qui consiste à les faire tomber du socle de la monstruosité. J’ai
l’espoir qu’une comédie offre la possibilité de disséquer ces
figures, d’explorer leur âme et d’apprendre ainsi quelque chose
sur le contexte psychologique de cette époque.
PAUL DEVRIENT ET ALICE MILLER
L’imagination se construit à partir de composants de la réalité. Elle
fraye de manière créative avec celle-ci. Ainsi ce sont deux faits
historiques qui ont inspiré l’histoire de « MON FÜHRER ». Il y a
quelques années on a réédité le livre du professeur de théâtre de
Hitler, Paul Devrient (Mon élève, Adolf Hitler). Lorsque j’ai entendu
parler de ça pour la première fois, il m’est apparu clairement qu’il y
avait là un sujet pour une comédie. L’idée que quelqu’un soit venu
exprès pour aider Hitler à parler, à respirer, à s’exprimer, a donné
des ailes à mon imagination. Et le fait de faire de Devrient le juif
Grünbaum, et d’ouvrir le calendrier à décembre 1944 ne constituait
qu’un petit pas de plus sur le chemin de la fiction. Dans la tradition
juive, le professeur de théâtre devient lentement un psychiatre. Les
heures de cours deviennent des heures de thérapie. Et cela nous
amène à ma deuxième source d’inspiration, Alice Miller. Dans son
livre « Au commencement était l’éducation », il y a un chapitre sur
l’enfance de Hitler. La théorie qui y est décrite m’a pour ainsi dire
coupé le souffle. Elle décrit le rapport direct entre ce qui a été vécu
dans la petite enfance et ce que l’on reproduit irrémédiablement
à l’âge adulte. Hitler était une personnalité dédoublée ; il était
maniaco-dépressif, impuissant sexuellement et émotionnellement
fortement perturbé. L’Allemagne fut dirigée par une personnalité
totalement irresponsable. En cela, l’éducation autoritaire de
cette époque a eu une influence directe sur le nazisme, j’en suis
persuadé.
FOCUS : LES PERSONNAGES HISTORIQUES DU FILM
Une poignée d’hommes ont entouré Hitler jusqu’à
la fin. Des dignitaires aux attributions fluctuantes
dont le parcours nous renseigne sur le mode de
gouvernement si particulier du IIIe Reich.
Martin Bormann. Né en 1900, membre des
corps francs, il rejoint le parti nazi en 1925. Elu au
Reichstag en 1933, il est secrétaire au bureau de
Rudolf Hess (secrétaire particulier de Hitler) jusqu’à
la fuite de celui-ci en 1941. Il devient alors le principal
collaborateur de Hitler à la chancellerie. Très jalousé
par les dignitaires nazis, il jouit de la totale confiance
du Führer dont il gère l’agenda et filtre les visiteurs.
Fidèle jusqu’à la fin, il disparaît à Berlin en mai 1945.
Son squelette n’a été retrouvé qu’en 1973.
Joseph Goebbels. Né en 1897, docteur en
philosophie, journaliste, il rejoint le parti nazi dès
1922. Ses talents d’orateur et de propagandiste lui
valent, en janvier 1933, le ministère de l’Information
et de la Propagande. Il joue un rôle majeur dans
la mise en place de la liturgie nazie et dans la
diffusion des mots d’ordre du IIIe Reich. Proche de
Hitler, il mène jusqu’aux derniers jours du régime la
mobilisation du pays. Il se donne la mort, avec sa
femme et ses enfants, le 1er mai 1945.
Heinrich Himmler. Né en 1900, il entre au NSDAP
après des études d’agronomie et participe au putsch
de la Brasserie (coup d’Etat manqué de Hitler à
Munich, le 9 novembre 1923). Il devient le chef de la
SS en 1929, lorsque Hitler le nomme ReichsführerSS. Il va s’appliquer à former l’élite de la nouvelle
Allemagne. Dominant un véritable Etat dans l’Etat,
de plus en plus indépendant du parti, il est l’architecte
de la « Solution finale » et préside à de gigantesques
déplacements de population. En 1943, il est nommé
ministre de l’Intérieur. Ayant tenté de prendre contact
avec les Alliés en 1945, il est désavoué par Hitler. Il
se suicide en mai 1945.
Albert Speer. Né en 1905, étudiant en architecture,
il s’inscrit au NSDAP en 1932. À partir de 1933,
il est chargé de la mise en scène des grands
rassemblements nazis de Nuremberg. Architecte de
Hitler, il est l’un de ses plus proches compagnons. Il a
construit la nouvelle chancellerie de Berlin et dressé
les plans de la nouvelle capitale du Reich voulue par
le Führer. Devenu ministre de la Production et de
l’Armement en 1942, il est l’un des responsables du
travail forcé et l’un des organisateurs de la guerre
totale. Jugé à Nuremberg, il est condamné à vingt
ans de prison. Il est mort en 1981.
Document réalisé par Jour2Fête et
L’ « ENFANCE DIFFICILE » DE HITLER
Ce n’est bien sûr pas l’esprit du film d’expliquer Hitler par son enfance
« difficile ». C’est extrêmement banal et pourtant pertinent. On sait bien
maintenant que l’atrophie psychique est une des causes principales du
crime. Ce qu’il y a de plus intéressant là-dedans, c’est la thèse selon
laquelle les méthodes d’éducation et de sanction de cette époque
auraient été une base importante au caractère systématique de l’action
nazie. Alice Miller qui se réfère d’ailleurs à la biographie très documentée
de Joachim Fest , fut pour moi la base sur laquelle appuyer la comédie.
Je ne veux pas me rattacher de manière monolithique à ses thèses,
mais je les trouve néanmoins riches d’enseignements.
L’HUMOUR
On peut faire de mauvaises plaisanteries sur des êtres bons ; mais
on peut faire des plaisanteries encore plus mauvaises sur des êtres
mauvais. C’est toujours pour finir une question de bon goût. L’humour
est également une culture et une affaire personnelle. Si je tourne une
comédie, je dois bien avoir conscience que je vais contenter les uns et
fâcher les autres ; que les uns souhaiteraient un humour encore plus
marqué, encore plus sauvage, d’encore moins bon goût, alors que
pour les autres, la dose supportable est déjà dépassée. Et justement
avec le Führer, utiliser l’humour est très complexe. Je ne peux que faire
confiance à mon propre goût. Et à celui des êtres en qui j’ai confiance.
L’humour peut faire mal, il peut provoquer le spectateur. Mais rire de la
douleur peut aussi être salvateur.
L’HUMOUR JUIF
L’humour juif est impitoyable et insolent vis-à-vis des personnages
sympathiques ; à l’inverse, il peut être presque conciliant avec les
personnages ennemis. J’ai grandi dans une famille très ironique et très
« auto-ironique ». Il n’y avait pas de tabou ; on faisait de mauvaises
plaisanteries sur les autres, mais aussi et surtout sur soi-même. Cela m’a
certainement marqué. Je dois dire que souvent je trouve l’humour juif
non pas drôle, mais triste. Un désespoir mélancolique lui est inhérent.
C’est justement ce mélange qui m’attire. L’effarement se dissout
dans le rire, le comique est en fait mortellement triste. J’ai longtemps
bataillé pour savoir si je devais faire du personnage de Grünbaum un
personnage de comédie, et me suis décidé pour le contraire. J’avais
le sentiment, que si je construisais le personnage de Grünbaum avec
la même ironie que les personnages de mon film Zucker joue son va
tout, j’encourrais le risque que tout s’étiole. Je veux dire par là que
l’humour a besoin d’une cible, et qu’il faut décider sur qui l’on tire.
FOCUS : LE CAMP DE CONCENTRATION
OÙ EST DÉTENU ADOLF GRÜNBAUM
Le camp d’Oranienburg-Sachsenhausen
Situé à 30 km au Nord-Ouest de Berlin, le
camp d’Oranienburg-Sachsenhausen fut l’un
des premiers camps de concentration, ouvert
le 22 février 1933. L’incendie du Reichstag,
le 28 février 1933, permit l’instauration de
l’état d’urgence par décret-loi. Le pouvoir nazi
procéda alors à l’arrestation des opposants au
régime et autres boucs émissaires désignés :
militants et sympathisants du Parti communiste
allemand, syndicalistes et membres du SPD.
Le camp est aussi le centre administratif du
système concentrationnaire nazi. C’est là que
sont formés les SS qui séviront dans les autres
camps.
Document réalisé par Jour2Fête et
HITLER SUR LE DIVAN par Edouard Husson
BIBLIOGRAPHIE : quelques pistes
Les services secrets américains avaient demandé à des psychiatres, pendant
la guerre, de cerner la personnalité de Hitler. Il y a aussi un médecin français
qui, après 1945, a fait une étude de Hitler comme d’un cas clinique. Rien
de tout cela ne peut nous donner d’éléments de réponse. Hitler a ordonné
des massacres sur une grande échelle, mais il n’a pas été le seul homme
d’État dans ce cas, et il n’a paru à aucun de ses contemporains passible de
l’enfermement. Les représentants des élites allemandes, les responsables
politiques ont traité avec lui comme avec l’un des leurs.
De Christian Delage :
La Vision nazie de l’histoire à travers le
cinéma documentaire du IIIe Reich, L’Age
d’homme, 1989.
De L’Histoire au cinéma, avec A. de
Baecque, Complexe, 1999.
La Vérité par l’image, Denoël, 2006.
Ses interlocuteurs ont tous parlé de son regard qui avait un caractère
hypnotique, certains ont subi des crises de colère, comme Hermann
Rauschning qui fut membre du parti nazi de 1926 à 1934, avant de s’opposer
à Hitler et de quitter l’Allemagne en 1935 (il fit paraître dès 1939 ses
Entretiens avec Hitler , aujourd’hui disponibles sous le titre Hitler m’a dit),
mais tout cela ne transpirait pas à l’extérieur. Il avait toutes les apparences
de la respectabilité.
Même dans les dernières semaines, quand devient manifeste sa fascination
pour la mort, son désir d’entraîner le monde dans sa chute, en tout cas
l’Allemagne : Sebastian Haffner a écrit que c’est peut-être le seul cas dans
l’histoire d’un homme d’État qui a entièrement subordonné à la durée de sa
propre vie la réalisation d’un certain nombre d’objectifs - Hitler n’a jamais
envisagé sérieusement de successeur !
Et pourtant, on connaît la fameuse formule de Joachim Fest : si Hitler était
mort en 1938 dans un accident de voiture, les Allemands en auraient sans
doute fait le plus grand homme d’État de toute leur histoire. De même,
pendant la guerre, il a été capable de mener des campagnes, de diriger des
opérations, et de s’imposer – quelquefois par sa connaissance, en détail, de
la tactique, de l’armement – à tous ses généraux.
Quand on réfléchit dans les cadres classiques de la psychanalyse, ce
qui surgit de façon massive, c’est le conflit avec le père. Hitler a dit à ses
proches, surtout à partir des années 1930, que ses relations avec son
père avaient été très mauvaises ; il avait en fait une vraie haine pour lui.
D’autre part, il avait une relation presque fusionnelle avec sa mère, qui lui
passait tous ses caprices alors que son père lui infligeait régulièrement des
châtiments corporels. De là à faire d’un éventuel complexe d’Œdipe l’origine
de sa carrière de dictateur... Tous les gens qui, selon les critères freudiens,
ont un complexe d’Œdipe ne sont pas devenus Hitler. De même, Guillaume
II avait un bras plus court que l’autre... Mais tous les gens qui ont un bras
plus court que l’autre ne se lancent pas dans une guerre mondiale ! Une
autre hypothèse célèbre, c’est celle de Rudolph Binion, qui rapproche le
traumatisme de 1918, vécu sur un mode collectif, du traumatisme personnel
vécu en 1907 lors de la mort de sa mère, qui meurt d’un cancer, et qui était
soignée par un médecin juif, Eduard Bloch. Même si Hitler a toujours marqué
sa reconnaissance à ce médecin, même s’il l’a épargné lors de l’Anschluss
– Bloch a exceptionnellement été autorisé à émigrer alors que d’autres Juifs
étaient déportés –, Rudolph Binion suppose que, pour Hitler, ce Juif aurait
empoisonné sa mère et que tout cela rejoue en 1918 avec une assimilation
entre l’Allemagne et la mère, la « mère patrie » maltraitée, meurtrie par les
Juifs. Cependant, Hitler a toujours parlé en termes émus et respectueux – y
compris quand il est devenu un politicien antisémite – du docteur Bloch.
D’ Edouard Husson :
Quand et comment ils décidèrent de la
Solution Finale, Perrin, 2005.
Comprendre Hitler et la Shoah. Les
Historiens de la République Fédérale
d’Allemagne et l’identité allemande depuis
1949, PUF, 2000.
De Saul Friedländer :
L’Allemagne nazie et les juifs, Tome 2.
Les Années d’extermination, le Seuil, 2008.
De Ian Kershaw :
Hitler, Tome 2, Nemesis,1936-1945,
Flammarion, 2000.
Le mythe Hitler : Image et réalité sous le
IIIe Reich, Flammarion, 2006.
De Henrik Eberle :
Le dossier Hitler, Presses de la Cité,
2006.
De Rochus Misch :
J’étais garde du corps de Hitler : 19401945, Le Cherche Midi, 2006.
L’Histoire a publié :
« Hitler, le nazisme et les Allemands »,
Les Collections de L’Histoire 18, janviermars 2003, 98 p.
Les archives de L’Histoire sont disponibles
en ligne : www.histoire.presse.fr
Contacts pour organiser des
projections scolaires du film :
Le distributeur du film :
Jour2Fête
Il a publié Les Complaisantes. Jonathan Littel et l’écriture du mal, (avec
Michel Terestchenko) F.-X. de Guibert, 2007 ; Nous pouvons vivre sans
les Juifs, novembre 1941. Quand et comment ils décidèrent de la Solution
Finale, Perrin, 2005 ; Comprendre Hitler et la Shoah.
Les Historiens de la République Fédérale d’Allemagne et l’identité allemande
depuis 1949, PUF, 2000.
Sarah Chazelle & Etienne Ollagnier
Téléphone : 01 40 22 92 15
[email protected]
Ou la salle de cinéma la plus
proche de chez vous.
Sandra Matar / COCLICKOM
L’AUTEUR
Edouard Husson, spécialiste de l’histoire allemande du XXè siècle, est
habilité à diriger des recherches, maître de conférences à la Sorbonne et
membre du comité de coordination du projet d’histoire de la Shoah par balles
(Yahad-In Unum/ Paris IV/ USHMM).
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