Le prophète a dit : «L'homme prononce certainement un mot sans
bien y réfléchir, provoquant la colère d’Allah, ce mot le fait glisser dans le Feu,
70 automnes durant ». (Rapporté par Boukhary et Muslim).
La plupart de nos paroles, aujourd’hui, comportent des expressions qui
attirent la malédiction d’Allah , notamment au cours des disputes et des
bagarres. On y trouve les insultes, les injures et les moqueries. Tout cela aboutit
à un éloignement de la guidance de l’Islam. Le prophète a dit : « Certes, le
plus détesté par Allah, c’est le colérique rancunier». A titre d’exemple, on peut
citer celui ou celle qui, dés qu’on lui parle, s’énerve et crie, proférant des propos
haineux et indécents.
L’Islam, chers frères et sœurs, n’est pas comme ça. C’est la religion de la
douceur, du calme, de la bonté et du bien. Comme l’a défini notre prophète
lorsqu’il a dit « la parole bonne est une aumône, une Sadaqat ». La Sadaqat éteint
la colère du créateur, bénie la vie, protège du mal, les biens et la progéniture.
L’Islam ne concerne pas uniquement les choses matérielles. Sommes-nous
les dignes représentants de l’image réelle de l’Islam ? Trouve-t-on encore
les bonnes paroles, en ce moment, chez les musulmans et les musulmanes ?
Le messager d’Allah a dit : «Craignez l’enfer, ne serait qu’avec une
moitié de datte. Si vous n’en trouvez pas, faites le avec une bonne parole ».
Elle est où la bonne parole ? La violence est devenue normale dans nos
relations quelles soient courantes, commerciales, familiales voire même, dans les
adorations.
Elle est où la bonne parole ? Certains parmi nous sont capables de
proférer des paroles qui blessent à vie. Les blessures sont longues et plus dures
à cicatriser, qu’un véritable coup de couteau.
Elle est où la bonne parole, et le messager dit à ce propos
encore : « Tu dois craindre Allah. Si une personne t’insulte, en utilisant tes
secrets, ne l’insulte pas, avec ce que tu sais de ses défauts. Ainsi, ce sera une
faute pour lui, et une bonne action pour toi, ne l’injures donc pas». (Rapporté par
Ahmad).