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6. Cependant,aussilouablesquesoientcesefforts,ilest
manifestequenoustous–institutionsafricainesetnon
africaines–étionspeupréparésàrépondreàunecrisedetelle
ampleur.Premièrement,aucunedenosinstitutionsnedisposait
d’instrumentsderéponseàlacrise;deuxièmement,nous
manquionsdecadredecollaborationpourrépondreàlacrise;
ettroisièmement,nosressourcescollectivesétaientinsuffisantes
faceàunecrisedecetteenvergure.Entretemps,apparuedans
lesillagedecelledesproduitsalimentairesetdupétrole,lacrise
afaitdesravagesdanslaplupartdenoséconomies.L’histoire
estbienconnue.Mais,pouravoirfrappél’Afriqueàretardement,
lacrisepourraitavoiràlongtermedesconséquencesaussi
gravesetdurablesqu’inconnues.
7. Labonnenouvelle,toutefois,estquemalgrélecoût
néfastedelacrisesurnotrecontinent,l’Afriquecompteencore
despaysquiontfaitmontred’unerésilienceéconomique
remarquable,oùlacroissancedevraitatteindreaumoins5pour
centcetteannée,aunombredesquelsquatrepaysàfaible
revenu:l’Éthiopie,leMalawi,l’OugandaetlaTanzanie.
Inimaginableilyaàpeine10ans,unetelleperformancen’est
paslefruitduhasard,maisl’effetdelabonnegouvernanceet