APDI et des zones de protection et de surveillance de 3 et 10 km de rayon.
La délimitation de la zone de contrôle temporaire sera matérialisée sur les routes principales par des
panneaux. Les dispositions applicables en zone de contrôle temporaire sont les suivantes :
1/ Recensement de toutes les exploitations de volailles commerciales ou non commerciales et des
exploitations d'oiseaux captifs.
2/ Enquête épidémiologique dans l'exploitation faisant l'objet d'une suspicion forte, ou dans les
exploitations de la zone autour du cas confirmé dans l'avifaune.
3/ Interdiction de mouvements d’entrée et de sortie des exploitations de volailles et d’autres oiseaux
captifs.
4/ Mise en œuvre par les détenteurs de mesures de biosécurité adaptées pour prévenir le risque de
diffusion de la maladie, en particulier via le contact avec les oiseaux sauvages, notamment en
protégeant l’accès à l’alimentation, à l’abreuvement, aux silos et stockages d’aliments.
5/ Maintien des oiseaux en claustration afin de limiter les contacts avec les oiseaux sauvages.
Autant que possible, le terme claustration est utilisé de préférence au terme confinement utilisé
jusqu’alors. La claustration signifie l’enfermement, le confinement ajoute la notion d’enfermement
dans un espace réduit, ce qui n’est pas l’objectif recherché. L’idée est bien de limiter les contacts
avec les oiseaux sauvages.
Sur demande de l’exploitant, et après autorisation préfectorale, il est possible de déroger à
l’obligation de claustration pour des raisons de bien-être animal ou pour l'application d'un cahier
des charges en vue de l'obtention d'un signe officiel de qualité. Ces dérogations sont possibles
uniquement chez les exploitants à titre commercial d'un troupeau de volailles autres que les gibiers
à plumes et sous réserve qu’ils détiennent plus de 100 volailles ainsi que dans les parcs zoologiques.
6/ Les mouvements de personnes, de mammifères des espèces domestiques, de véhicules et
d’équipement à destination ou en provenance d’exploitation d’oiseaux est évité autant que faire se
peut, les mouvements nécessaires font l’objet de précautions particulières en termes de pédiluves,
de changement de tenue, de stationnement des véhicules en dehors des zones d’élevage et de
nettoyage et désinfection afin d’éviter les risques de propagation de l’infection.
7/ Aucun oeuf ne doit quitter les exploitations sauf autorisation délivrée par le DDecPP. Les
autorisations seront délivrées sur la base d’une demande écrite et du respect des mesures de
biosécurité (cf point 2.9.2). Les cadavres sont stockés dans des containers étanches dans l’attente de
leur collecte par l’équarrisseur.
8/ Aucun cadavre, aucune viande provenant de volailles ou d’autres oiseaux captifs y compris les
abats, aucun aliment pour volailles, aucun fumier de volailles ou d’autres oiseaux captifs, aucun
lisier, aucune litière, aucune déjection ni aucun objet susceptible de propager l’influenza aviaire ne
doit sortir des exploitations suspectes sauf autorisation délivrée par le DDecPP, qui prescrit les
mesures à prendre pour éviter la propagation de la maladie.
9/ Toute augmentation de signes cliniques évocateurs d’influenza aviaire ou de la mortalité ainsi
que toute baisse importante dans les données de production sont immédiatement signalées au DDPP
par les responsables des exploitations qu'elles soient de nature commerciale ou non;
10/ Le nettoyage et la désinfection des véhicules sont effectués, sous la responsabilité du
responsable de l'établissement concerné, à l’entrée et à la sortie de tous les établissements en lien
avec l’exploitation tels que les élevages, les couvoirs, abattoirs, entrepôts ou usines de sous-produits
animaux, équarrissages, centre d’emballage.
11/ Les rassemblements d’oiseaux tels que les foires, marchés et les expositions sont interdits.
12/ Le transport et l'utilisation des appelants pour la chasse au gibier d’eau sont interdits.
13/ Le transport et l’épandage du fumier et du lisier provenant de volailles ou gibier à plume est
interdit. Les sous-produits animaux issus de volailles des zones réglementées et abattues en abattoir
implanté à l’intérieur des territoires concernés sont exclusivement destinés à un établissement de
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