L`évolution de la réponse immunitaire de la naissance à l

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École MINIMED
L'évolution de la réponse immunitaire de
la naissance à l'adolescence.
Professeur Georges CASIMIR
Hôpital Universitaire des Enfants
Reine Fabiola
Université libre de Bruxelles
École MINIMED
Réponse
immunitaire
• Capacité à se défendre principalement
contre les agents infectieux grâce aux
organes impliqués dans l’immunité et à
leurs réponses opportunes
–
–
–
–
Thymus
Rate
Moëlle osseuse
Les ganglions
lymphatiques
– Ensemble des médiateurs
produits par les cellules
impliquées
Formation du système immunitaire
Principe: reconnaître le SOI du NON SOI
Moelle osseuse: lymphocytes B
Immunité humorale, production
d’anticorps, rôle des cellules
(neutrophiles)
défense contre la pénétration
d’agents infectieux ou de protéines
étrangères
Thymus: lymphocytes T
Immunité cellulaire
Reconnaissance du soi
et non soi
Rejet immunitaire et
destruction du non soi
Rôle crucial du thymus
Le soi et le non soi
• Sélection drastique et
complexe des cellules T
afin de ne laisser que celles
qui ont parfaitement
intégré « le soi », c’est à
dire les protéines
exprimées à la surface de
nos cellules et qui ne
peuvent donc être
considérées comme
étrangères par le système
immunitaire (qui dans ce
cas de figure les
détruiraient)
Un processus continu
• Depuis la vie intrautérine jusqu’à
l’adolescence
• Deux périodes rapides
(premiers mois,
adolescence)
• Modifications des
proportions du corps
• Les défenses
immunitaires doivent
être d’emblée
efficaces
NAISSANCE À TERME
• TONUS EN FLEXION
• RÉFLEXES
ARCHAÏQUES (marche
automatique,
grasping…)
• MATURITÉ
ORGANIQUE
L’enfant à la naissance est-il fragile ?
En quoi est-il différent d’un adulte ou d’un grand enfant ?
• Sur le plan de l’immunité humorale = défenses
contre infections par les anticorps
– Taux de gammaglobulines identique à sa mère,
sinon supérieur (passage placentaire de
globulines IgG=150.000 daltons,
albumine=68.000 daltons)
– Mais aucune IgM (pentamère=5 X une IgG ne
passant pas le placenta: donc fragilité vis-à-vis
des bactéries à gram négatif, productrices
d’endotoxine)
– Présence d’IgA secrétoires aux « portes
d’entrée »(tube digestifs, muqueuses, peau…)
• Sur le plan de l’immunité cellulaire
(reconnnaissance du soi, activité cellulaire anti
virale, tuberculeuse ou anti fongique) = bien
présente et active
– Pas de germes opportunistes comme chez les
immunodéprimés (sida)
– Rapport CD4/CD8 normal
– Réponse aux intradermoréactions contre les
immuno-stimulants aspécifiques
(Phytohémagglutinine, concanavaline,...)
normale
PRÉMATURITÉ
Température
Hypotonie
Ne boit pas
Risque d’infection
Ictère
Immaturité poumons
• IMMATURITÉ
• ÉVOLUTION PARALLÈLE À L’ÂGE CHRONOLOGIQUE
Le placenta humain permet le passage des anticorps
(différent du placenta bovin par exemple), le lait
maternel ensuite protège le bébé
Présence dans le lait
d’anticorps, de cellules
immunitaires, stérilité
relative du lait maternel,
présence de molécules
protectrices (facteur de
croissance du
lactobacillus, lyzozyme,
cycle entéro-mammaire,
…)
Les laits (87 % eau, lactose, protéines, lipides, sels
minéraux, vitamines, cellules, anticorps)
• Le lait maternel
– Stéroïdes
sexuelsprolactinedévelop
pement glandes mammaires
(3ème semaines de grossesse)
– Au terme les canaux
contiennent le colostrum
– À l’accouchement, chute des
oestrogènes et
progestéronelibère action
prolactine
– Éjection du lait sous l’action
de l’ocytocine
– Rôle crucial de la succion et
de la vidange de la glande
– Importance de la fréquence
des tétées (cf maternités
rurales et citadines)
– Rôle contraceptif de
l’allaitement
Cycle entéromammaire
BOUCHE
SEIN
INTESTIN
INTESTIN DE
L’ENFANT
SANG
GANGLION
MÉSENTÉRIQUE
CANAL THORACIQUE
10
Rôle protecteur du lait maternel
•
•
•
•
Placenta hémochorial (différent bovidés)
Passage de gammaglobulines (actif et passif)
IgA secrétoires (cycle entéromammaire)
Cellules (véritable tissu, l’allaitement est une sorte
de transfusion)
• Lysozyme, lactoperoxydase, lymphocytes B et T
• Acidité du milieu ralentit la pénétration des
germes
11
A la naissance
L’enfant a reçu de sa maman des
anticorps (protéines lui permettant
de se défendre) par voie
transplacentaire
Il va en recevoir aussi par le lait
maternel
Les taux diminuent de la naissance à 4-5
mois, période la plus fragile … lorsque
l’enfant est placé à la crèche
Il ne dispose que de très peu
d’immunoglobulines M (essentielle pour
lutter en première ligne contre les
infections)
Pendant le premier mois, il risque une
infection liée aux germes de la flore
maternelle (streptocoque B, germes
fécaux, chlamydia …)
Abandon de l’allaitement maternel
• Urbanisation (pays industrialisés comme pays en voie de
développement)
• Contraintes socio-professionnelles
– Rôle des nourrices (abandon d’enfants et enfant mis en nourrice)
– Le code napoléon interdit l’abandon d’enfants (début du 19ème
siècle) cf rôle des « tours » dans les églises  augmentation de
l’avortement et de l’infanticide
• Laits de substitution (assistance publique d’Aix en
Provence 18ème sièclepupilles nourris par chèvre
réduction mortalité infantile)
• Contre-indications à l’allaitement
– Maladie débilitante de la mère, infection grave, maladie
métabolique du nourrisson
• Laits de vache (manipulations industrielles au cours de la
seconde moitié du 20ème siècle)
13
Aspects immunologiques
•
•
•
•
•
Placenta hémo-chorial
Taux d’IgG à la naissance
Nadir entre 4 et 6 mois
Rôle des IgM (infections à gram négatif)
Immunité cellulaire (populations
lymphocytaires et ID phytohémagglutinine)
INFECTIONS DES VOIES
RESPIRATOIRES
• FRÉQUENCE : ?
–
–
7 À 9 DURANT LES DEUX PREMIÈRES ANNÉES
DE VIE
PRINCIPALEMENT VIRALES
• CARACTÉRISTIQUES DE L’ENFANT
–
–
–
RESPIRATION NASALE EXCLUSIVE
CRÉATION DES CAVITÉS SINUSALES
PARTICULARITÉS PHYSIOLOGIQUES
Entre 1 mois et deux ans, les autres virus
L’enfant rencontre des virus tels celui
de la grippe, les adénovirus, les virus
du rhume (90 sérotypes que nous
pouvons faire chacun 3 fois = 270
rhumes dans sa vie …)
Ce qui peut inquiète, ce n’est pas
l’infection virale elle-même (jusqu’à
6 à 9 par an = 3x9 = 27 jours), mais
- la durée de chaque épisode
- les complications
Le jeune enfant : de la
naissance à 2 ans
Le premier mois, les deux premières années, (agents pathogènes différents)
Les agents infectieux en
cause
Le premier mois, les deux premières années
Le bébé n’a encore connu aucun agent infectieux, il va d’abord rencontrer et s’immuniser contre
DES VIRUS
Qu’est-ce qu’un virus ?
Le virus comporte une capside (capsule protectrice) et un code génétique (qui code
pour toutes les protéines qu’il va produire)
Il ne peut se diviser que dans les cellules, il n’est pas sensible aux antibiotiques
Epidémiologie du virus
respiratoire syncytial
•
Enfant de moins de deux ans: chaque
année
– 11% des enfants de < 1 an
– 6% des enfants de 1 à 2 ans
•
•
•
!
Hiver (pays tempérés)
Saison des pluies (pays tropicaux)
La majorité des bronchiolites sont
bénigmes
– Risque d’hospitalisation = 3 %
– Parmi ceux-ci : 3-9 % ventilés
mécaniquement
•
Facteurs de risque de ventilation
–
–
–
–
–
Mortalité en soins intensifs pédiatriques
(chiffres maximaux)
•
•
Epidémie : du 2 septembre au 5 janvier
Cardiopathie congénitale (20%)
Immunodéficience (15%)
Maladie pulmoniaire chronique (20%)
Prématurés , faible poids naissance
3% sans ATCD
6% si facteurs de risque
IMPORTANCE DE LA PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE
• DIAMÈTRE BRONCHIQUE FAIBLE
• VICARIANCE ALVÉOLAIRE (NBRE PORES de Kohn)
• PRÉDOMINANCE DU DIAPHRAGME
OBSTRUCTION
PÉRIPHÉRIQUE
>
OBSTRUCTION
CENTRALE
ENFANT =/=
ADULTE
Hypertrophie des végétations et
des amygdales
• Anneau de Waldeyer (2-7
ans)
• Se développe entre la
naissance et 3 à 4 ans
• Volume significatif normal à
cet âge
• Facteurs favorisant de
l’hypertrophie
– Allergie, reflux gastrooesophagien
• Facies « adénoïdien »
• Indication d’intervention
chirurgicale
– Apnées obstructives, abcès
LE NEZ
• RESPIRATION NASALE EXCLUSIVE
• IMPORTANCE DE LA PERMÉABILITÉ
• COMPLICATIONS BACTÉRIENNES:
–
–
–
RHINITE PURULENTE
OTITE MOYENNE AIGUË
SINUSITE ETHMOÏDALE, SPHÉNOÏDALE
IMPORTANCE DU TRAITEMENT DE
LA RHINITE
• SÉRUM
PHYSIOLOGIQUE
• VASOCONSTRICTEUR
AVEC PRUDENCE
• ANTIBIOTIQUE NON
RÉSORBABLE
• IMPOSSIBILITÉ DE
TÉTER !
L’OTITE MOYENNE AIGUË
• FRÉQUENTE (2/3 DES
ENFANTS < 2 ANS, 1/3
= 3 FOIS)
• DOULEURS, SURTOUT
NOCTURNES,
FIÈVRE,GEIGNARD ET
ABATTU
• COMPLICATIONS :
MÉNINGITE, SEPSIS
OTITE SÉRO-MUQUEUSE
• PERTE AUDITIVE
• SURINFECTION
FRÉQUENTE
• FACTEURS
FAVORISANTS:
–
ALLERGIE
–
REFLUX GASTROOESOPHAGIEN
–
DÉFICIT IMMUNITAIRE
SINUSITES ETHMOÏDALE,
MAXILLAIRE ET FRONTALE
• SÉQUENCE DE FORMATION DES SINUS
• CLINIQUE TYPIQUE CHEZ LE GRAND
ENFANT =
–
DOULEURS, FIÈVRE, MAUX DE TÊTE,
DOULEURS AUGMENTÉES PAR LA PRESSION
(EXTERNE ET INTERNE), MUCOPUS
• DIAGNOSTIC CLINIQUE ET NON
SEULEMENT RADIOLOGIQUE
SINUSITE ETHMOÏDALE
• FIÈVRE, ENFANT
ABATTU
• MAUX DE TÊTE
• MUCOPUS CAVUM
• OEDÈME PALPÉBRAL
AVEC OEIL CALME
• DANGER POUR LE
NERF OPTIQUE
PNEUMONIES
• AVANT DEUX ANS
–
–
–
VIRUS (VRS, ADÉNO,
PARAINFL)
PARFOIS SURINFECTÉE
BRONCHOSPASME
FRÉQUENT
• APRÈS DEUX ANS
–
BACTÉRIES SURTOUT
BACTÉRIES EN CAUSE
• PÉRIODE NÉONATALE=
FLORE MATERNELLE
• < DEUX ANS= virus
SURINFECTION
(staphylocoque)
• >DEUX ANS
PNEUMOCOQUE,
HEMOPHILUS,
MORAXELLA...
Collaboration
Le médecin traitant, le pédiatre et le
gynécologue, l’ONE, la famille, les accueils du
petit enfant, les infirmières …
Il s’agit d’un travail d’équipe
L’allergie définition
– Atopie (sensibilisation et
allergie clinique)
– Allergènes (alimentaires,
pneumallergènes)
– Maladie des muqueuses et
de la peau
– Hypothèse hygiéniste
– > 40 % des enfants avec
dermatite atopique
développent de l’asthme
(étude ETAC)
Facteurs de risque d’atopie
Th 17 régulateurs
parasites
Th1
virus,
bactéries
Hygiène,
Vaccinations,
antibiotiques
Th2
allergies
• Facteurs
environnementaux
– bactéries : hypothèse
hygiéniste
• Th1/Th2
• Pression bactérienne
– Place dans la fratrie
– Césarienne
– Anthroposophes
suédois
– Endotoxine et
exposition aux chats…
Strachan et al: Thorax 2000;
55 suppl 1: S2-10
Facteurs de risque de l’asthme
• Deux facteurs généraux
– Virus
– Tabac
• Trois facteurs « spécifiques »
– Allergie
– Reflux gastro-oesophagien
– Asthme à l’effort
La tuberculose : un cas particulier
• MYCOBACTÉRIES
– MYCOB.HOMINIS (M.BOVIS)
• TUBERCULOSE CLASSIQUE
– M. ATYPIQUES (INTRACELLULARE,
SCROFULACEUM, AVIUM, XÉNOPEI...)
• ADÉNOPATHIES CERVICALES
• DANS NOTRE PAYS : M.HOMINIS, M.
ATYPIQUES
– GROUPES À RISQUE (immigrés, immunoD)
– STATISTIQUES
– GRAVITÉ DÉPENDANT DE LA QUALITÉ DU
DÉPISTAGE
PRÉVENTION
• BCG = VACCIN VIVANT ATTÉNUÉ
–
–
–
–
• plus de 200 passages sur milieux de culture
• protection (pas de miliaire, ni méningite, 70 %
pour autres formes)
CERTAINS PAYS LE FONT SYSTÉMATIQUEMENT
INJECTION ID 1/ 10 ml (demi dose si NN) insertion
deltoïde sur le bras (importance pour le draînage
lymphatique)
À COMMANDER INST PASTEUR (FRANCE)
ID 2U À CONTRÔLER 2 MOIS APRÈS
– résultat + = papule > 5 mm ID 2U ou
papule > 8 mm ID 10 U
Why do we need research specific to
paediatric tuberculosis?
Tuberculosis in Children…. the problem
•Significant Morbidity and Mortality
1.4 million cases annually (95% developing countries)
450,000 Deaths
• Different clinical spectrum of disease
5-10% < 2 yr meningitis
disseminated disease more common
•Co infection with HIV- clinically very difficult to distinguish
• Remains a diagnostic challenge
paucibacillary, rarely culture confirmed :
Sputum smear positive in 10.3% (10-14yr), 1.8% (5-9) and1.6% (<5)
Cultures positive 21% (10-14), 5% (5-9) and 4.2% (<5),
Tuberculosis in Children differs from adults
•Immune responses are
Age-dependent: Following infection 40% < 2 yr, 25% 2-5 yr and
5-15% of older children will develop disease within 2 years
• Majority of disease results from progression of primary infection
rather than reactivation
might affect detectable immune responses
• More likely to be extrapulmonary and disseminated,
particularly in infants
Research questions
1. Mechanisms of disease
Susceptibility to mycobacterial infections
- genetic
- acquired
- age-related immune responses
2. Immunogenicity of TB vaccines
3. Tuberculosis and HIV
4. Diagnostic tools for children
Why is it more difficult to make an accurate diagnosis of TB in the paediatric
patient?
Will the new Interferon-gamma release assays be of help
- in active TB
- in latent TB
Percentage of TB cases of foreign origin, 2006
Not included or not reporting to EuroTB
0% – 4%
5% – 19%
20% – 49%
> 49%
Andorra
Malta
Monaco
San Marino
CHILDHOOD EXPOSURE
PRIMARY
PULMONARY
INFECTION
Self healing??
Inadequate
immune
response
PROGRESSIVE
PULMONARY
DISEASE
Lympho/
haematogenous
spread
MILIARY TB or
EXTRA-PULMONARY
DISEASE
CHILDHOOD EXPOSURE
PRIMARY
PULMONARY
INFECTION
Successful
immune
response
WELL
ADULT
IMMUNITY
(live MTB)
LATE REACTIVATION
OF PULMONARY
DISEASE
FORMS
CAVITY
MISE AU POINT
• DÉPISTAGE SCOLAIRE
+
• ANAMNÈSE
FAMILIALE +
(PARENTS, FRATRIE,
PROCHES)
• DIAGNOSTIC BASÉ
SUR SIGNES
CLINIQUES +
ALLERGIE TUBERCULINIQUE
• CONTACT bK +
– GRANULOME
PRÉSENT
• TUBERCULINE RT 23
seruminstitut
COPENHAGEN
• INJ ID STRICTE 0,1ml
union 1/3 moyen et
1/3 sup face externe
avant bras
LECTURE 48 À 72 H
MESURE DU DIAMÈTRE
DE LA ROUGEUR ET DE
L’INDURATION (EN mm)
GANGLIO
PULMONAIRE
SURTOUT
ABSENCE DE
CONTAGION !
investigations:
LA BRONCHO-FIBROSCOPIE
Les maladies d’enfant: LA ROUGEOLE
TACHES DE
KOPLIK
• MYXO VIRUS TRÈS
CONTAGIEUX
• INCUBATION = 10 À 12
JOURS
• SIGNES DE VIROSE:
FIÈVRE ÉLEVÉE,
RHINORRHÉE, TOUX,
CONJONCTIVITE
OREILLONS
• PARAMYXO-VIRUS
• INCUBATION = 2 À 3
SEMAINES
• FIÈVRE = PREMIER
SIGNE, D+ MUSCLE
• GONFLEMENT DES
GLANDES SALIVAIRES
• DOULEURS EN
AVALANT
CANAL DE STÉNON !
LA SCARLATINE
TOXINE ÉRYTHROGÈNE
• STREPTOCOQUE BÉTA
HÉMOLYTIQUE
GROUPE A
• ANGINE OU SÉROTYPE
CUTANÉ (IMPÉTIGO)
• INCUBATION = 1 À 7
JOURS
LA RUBÉOLE
• MYXO-VIRUS
• INCUBATION = 14 À 21
JOURS
• DÉBUT = FIÈVRE
FAIBLE (< OU = 38
°C), MAUX DE
GORGE, GANGLIONS
DE LA NUQUE
Les vaccins : une manière de
nous protéger
• DEFINITIONS :
Inoculation d’une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent
infectieux déterminé, au sein de l’organisme, qui introduit dans celuici fait naître une réaction immunitaire spécifique par la production
d’anticorps spécifiques.
La vaccination est une immunité :
- active car il y a production d’anticorps par l’organisme
- durable dans le temps ( jusque 10 ans)
- à retardement il faut 15 jours pour que immunité soit fiable
AGE
VACCIN
1 MOIS
BCG (pour les enfants vivant en collectivité)
2 , 3, 4 MOIS
Diphtérie + tétanos + poliomyelite (1ère injection)
+ hépatite B, hémophilus, coqueluche (HEXAVALENT)
Rotavirus (oral)
Pneumocoque (conjugué)
meningitec
16- 18 MOIS
Diphtérie + tétanos + poliomyelite (1er rappel)
Rougeole-oreillon-rubeole
6 ans
Diphtérie + tétanos + poliomyelite (2ème rappel)
11-13 ans
Diphtérie + tétanos (3ème rappel)
Après 18 ans
Tétanos (tous les 10 ans)
Vaccin antigrippal (vaccin inactivé)
AGENT PATHOGENE :
Les virus responsables de la grippe, sont les Myxovirus Influenzae de
3 types A, B et C avec de nombreux sous-types touchant l’homme et
certains animaux .
MODE DE CONTAMINATION :
La contamination est aérienne par gouttelette de salive et favorisée
par les éternuements.
Autres ?
•
•
•
•
•
Varicelle
Malaria
Hépatite A
Grippe systématique
…
Les déficits immunitaires
• Rares
• Déficits combinés néonataux = justifient
greffe de moelle
• Déficits spécifiques humoraux (diagnostic
puis traitement par anticorps toutes les
trois semaines
• Déficits très complexes, spécifiques (cf
laboratoire du Pr. Casanova à Rockefeller)
L’enfant est bien doté dès le départ
• Il s’immunise avec le temps
• Il y est aidé par les vaccins
• Il doit aussi bénéficier de cellules actives
(neutrophiles, macrophages) et d’une rate
• D’un contrôle de l’inflammation optimal
Clinical differences between males and females in good health
•
•
Considérant le stress chirurgical
d’interventions cardiaques ou de
traumatismes, les femelles s’en sortent
mieux que les mâles
–
Seghaye MC, Qing M, von Bernuth G: Systemic
inflammatory response to cardiac surgery: does
female sex really protect? Crit Care 5(6):280Y282,
2001.
–
Hermes GL, Rosenthal L, Montag A, Mc Clintock MK:
Social isolation and the inflammatory response: sex
differences in the enduring effects of a prior stressor.
Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol
290(2):273Y282, 2006.
–
Choudhry MA, Bland KI, Chaudry IH: Gender and
susceptibility to sepsis following trauma. Endocr
Metab Immune Disord Drug Targets 6(2):127Y135,
006.
Considérant les personnes de grand âge,
les données démographiques montrent
une prévalence clairement plus élevée de
femmes, suggérant que le taux de
mortalité spécifique suit une trajectoire
différente durant la vie
(Austad SN. Why women live longer than men: sex
differences in longevity. Gend Med 3(2):79-92,
2006)
Epidémiologie de l’inflammation
aiguë et chronique selon le sexe
• Les mâles ont un plus mauvais pronostic dans
les maladies inflammatoires aiguës (de toute
origine) de la naissance à la mort
• Les femelles ont un plus mauvais pronostic
dans les maladies inflammatoires chroniques,
quand le mécanisme de l’inflammation est lié
à la maladie elle-même.
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