FLEURS DE POMMIER
LE PETIT COURS D’AQUARELLE
Peindre dans le mouillé 1
A l’aide de la feuille d’exercice, entraînez-vous à découvrir toutes les phases de l’eau sur le papier. Testez la réaction des couleurs.
Procédez de la manière suivante :
1) mouillez tous les sujets de la première ligne. Ensuite posez un lavis (peu importe la couleur) dans chaque sujet au fur et à mesure qu’il
sèche. Soyez patient, regardez bien la brillance du papier.
2) sur la deuxième ligne travaillez un sujet après l’autre en testant des lavis avec plus ou moins d’eau au fur et à mesure que le papier
sèche. Attention : lorsque vous apportez un lavis, vous rajoutez de l’eau sur le papier !
C’est une feuille d’exercice : n’ayez pas peur de la retourner et de faire des zones de test au verso !
EXERCICE
FLEURS DE POMMIER
LE PAS A PAS
SENS DE LA LUMIERE
1
Faites maintenant les derniers détails.
Donnez un peu de lumière sur les deux calices en enlevant de la
couleur avec un pinceau fin humide.
Réalisez une ombre un peu plus soutenue à l’intérieur de la feuille
avec un mélange de vert de vessie plus une pointe de vermillon.
2
Mouillez
votre papier à l’exception des fleurs et feuilles de premier plan. Gardez trois ou quatre taches blanches au dessus de la fleur
épanouie. Posez un premier lavis fait de vert de vessie et de terre d’ombre brûlée. Dans ce lavis brillant posez du bleu phtalo. Séchez
l’emplacement de feuilles avec du papier absorbant et peignez avec un lavis léger de vert de vessie.
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Votre aquarelle est terminée, il ne reste plus qu’à l’encadrer.
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Toujours dans le lavis humide peignez la branche avec de la terre d’ombre brûlée et faites tout de suite l’ombre en dessous avec du gris
de Payne. Laissez sécher. Peignez la feuille d’arrière plan et les rebords des premières feuilles avec un lavis de vert de vessie et de bleu
phtalo.
Réalisez les feuilles de premier plan avec du vert de vessie assez dilué. Laissez une petite nervure blanche sur la feuille du bas et mar-
quez la suite de cette nervure avec un peu de bleu cobalt. Peignez
les calices des fleurs avec du vert de vessie concentré et les étamines de la fleur avec du jaune auréoline.
A l’emplacement de taches blanches que vous avez laissé, créez des fleurs en peignant des calices avec du vert de vessie. Ombrez avec
un lavis clair de gris de Payne les taches blanches pour suggérer des fleurs. Ombrez aussi, avec la même couleur les étamines jaunes.
Toujours avec le lavis léger de gris de Payne, ombrez les autres fleurs pour donner les volumes. Augmentez la concentration de la couleur
et posez des ombres plus intenses sous les calices des fleurs. Faites cela en posant un trait de couleur avec un pinceau fin, puis estompez
la couleur en allant du bord vers le centre du motif.
L’aquarelle n’est pas une technique unique, mais un ensemble de façons de peindre qui vont varier en fonction de l’humidité du papier.
Pour obtenir les meilleurs résultats, il est nécessaire de savoir utiliser toutes ces phases d’humidité du papier pour obtenir des zones floues
et des zones nettes avec des transitions douces.
Le plus souvent la peinture dans les parties très mouillées se fait sans dessin préalable car il est peu aisé d’avoir un tracé peint régulier
(et ce n’est pas l’objectif ) et pour éviter d’avoir ces traits de crayon en transparence une fois l’aquarelle finie.
Après avoir mouillé votre papier au pinceau ou à l’éponge vous pourrez observer plusieurs phases de l’humidité.
1) l’eau forme une pellicule sur le papier : la couleur déposée se répand dans l’eau de manière régulière. On ne peut pas la contrôler.
2) papier brillant : la aussi la couleur fuse dans l’eau . Vous pouvez incliner votre support et « guider » le lavis et absorber l’eau
superflue.
3) papier humide mat : il ne brille plus. Les couleurs sont plus faciles à contrôler.
4) papier sec : c’est la phase finale au cours de laquelle la couleur ne fuse plus et où l’on peut peindre les détails.
Pour peindre avec un papier très mouillé il faut utiliser des papiers sous forme de blocs collés ou fixer le feuilles sur un support comme
indiqué dans les conseils pratiques.
Dans le second FlamAquarel dédié à la peinture dans le mouillé, nous verrons quelles interventions faire à chaque phase de l’humidité du
papier.
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