Vers quelle voie s`orientera la physique du XXIème siècle

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Vers quelle voie
sorientera la physique du
XXIème siècle ?
Raoul Charreton
9.28
----------------------------INFORMATION----------------------------
Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 104 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 9.28
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Vers quelle voie sorientera la physique du XXIème siècle ?
Raoul Charreton
746787
Sciences / Technique / Informatique
Raoul CharretonVers quelle voie s’orientera la physique du XXIème siècle ?
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Du même auteur :
R. Charreton et J.M. Bourdaire, La décision économique,
1985, Presses universitaires de France, Paris
R. Charreton, Economie Politique, pour se faire sa propre
opinion, 1988, Editions Technip, Paris
R. Charreton, Révision des fondements de la mécanique
quantique et de la gravitation, 2009, Editions
L’Harmattan, Paris
R. Charreton, Comprendre et réagir (s’il est encore temps),
2016, Editions Edilivre, Paris
Cf page personnelle :
http://perso.numericable.fr/raoul.charreton
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Préface
On a rassemblé dans ce livre quelques mémoires relatifs
à des sujets qui relèvent de la physique d’aujourd’hui et du
fondement des sciences.
Le langage mathématique est omniprésent en science
physique, mais on a fait leffort de sexprimer dans ces
mémoires sans faire appel à ce langage. Il est évident que si la
connaissance précise et détaillée des arts et des sciences se
disperse toujours davantage entre spécialistes, les aspects
majeurs, tout ce qui est d’importance, doit être partagé
beaucoup plus largement et donc exprimé avec les mots du
langage courant. Une bonne diffusion des connaissances, une
information minimum, est certainement un préalable au
fonctionnement harmonieux d’une société démocratique.
Le premier chapitre est un mémoire qui tente de
répondre à la question Vers quelle voie s’orientera la
physique du XXI-ème siècle ?.
La science physique repose aujourd’hui sur deux
théories, la relativité générale en tant que modèle descriptif
des effets gravitationnels, et la mécanique quantique en tant
que modèle descriptif des interactions, électromagnétiques,
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faibles, fortes. D’une part, ces deux théories sont
incompatibles, d’autre part, et selon l’opinion de divers
mathématiciens et physiciens, les fondements de la
mécanique quantique ne sont pas satisfaisants. En effet, le
principe suivant lequel les mêmes causes produisent les
mêmes effets, en bref le déterminisme, est à la base des
sciences expérimentales. Or la mécanique quantique écarte
ce principe au profit de l’existence d’un hasard
fondamental.
Les chapitres suivants sont centrés chacun autour d’un
concept, le principe d’incertitude, la dualité onde-particule,
l’intrication quantique, la masse et l’espace, l’espace et le
temps, chaque concept étant examiné à la lumière de
quelques propositions nouvelles.
Ces propositions reposent sur un résultat
mathématique et sur deux hypothèses physiques.
Le résultat mathématique, relatif à une marche
aléatoire, permet de rapprocher la probabilité de l’état d’un
système, telle qu’elle est établie par la mécanique quantique,
de la probabilité issue d’un processus causal tel ceux qu’on
trouve à l’origine de la théorie atomistique des gaz ou de la
thermodynamique.
La première hypothèse physique est l’existence d’un
nuage universel de particules ténues susceptibles d’entrer en
interaction avec d’autres particules physiques, les fermions,
au travers de “chocs” non élastiques. Notons U ces
particules.
La deuxième hypothèse, reliée à la première, rejoint la
proposition de E. Mach selon laquelle la masse inertielle
d’un corps matériel quelconque n’existe qu’en raison de son
insertion dans l’univers. Cette vue de Mach est confirmée
aujourd’hui par l’origine de la masse des particules, une
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origine attribuée au champ de Higgs, lequel s’étend sur
l’Univers.
Nous proposons que toute particule, neutron, proton,
électron, et cetera, autre que les particules d’interaction,
s’entoure d’un cortège ou sillage de particules U qui lui
confère sa masse inertielle. Ce cortège fait partie de la
structure interne de la particule. Il peut perdre ou acquérir
une particule U lors d’un choc, la disposition des particules
dans le cortège est modifiée à chaque choc et c’est par là que
le choc est non élastique. Le cortège et donc la structure
interne et la masse de la particule sont modifiés lors de tout
choc de sorte que chaque choc induit un état instable, au
sens d’état de persistance petite, limitée à l’intervalle de
temps entre chocs successifs. L’existence de ces états est à la
racine de l’explication rationnelle des phénomènes
d’interférences.
Les implications de ces propositions s’étendent à toute
la physique, via les concepts de temps et d’espace, le
déterminisme, la non localité qui semble émerger
aujourd’hui de l’existence de corrélations quantiques à
distance et instantanées entre états dits « intriqués » et qui
est écartée par la révision proposée. Ces sujets eux-mêmes
ont des implications en philosophie. La non localité serait
de nature à remettre en cause aux yeux de certains savants
ou philosophes égarés par des interprétations erronées
d’observations expérimentales (par exemple Bernard
d’Espagnat, Jean Staune) la nature elle-même de la matière
et par voie de conséquence divers aspects du matérialisme.
Faut-il rappeler que les réflexions les plus pertinentes sur le
temps ont été formulées d’abord par un philosophe
Emmanuel Kant, ensuite par un mathématicien et physicien
Henri Poincaré. Nous suivons ces traces et nous espérons
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