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faibles, fortes. D’une part, ces deux théories sont
incompatibles, d’autre part, et selon l’opinion de divers
mathématiciens et physiciens, les fondements de la
mécanique quantique ne sont pas satisfaisants. En effet, le
principe suivant lequel les mêmes causes produisent les
mêmes effets, en bref le déterminisme, est à la base des
sciences expérimentales. Or la mécanique quantique écarte
ce principe au profit de l’existence d’un hasard
fondamental.
Les chapitres suivants sont centrés chacun autour d’un
concept, le principe d’incertitude, la dualité onde-particule,
l’intrication quantique, la masse et l’espace, l’espace et le
temps, chaque concept étant examiné à la lumière de
quelques propositions nouvelles.
Ces propositions reposent sur un résultat
mathématique et sur deux hypothèses physiques.
Le résultat mathématique, relatif à une marche
aléatoire, permet de rapprocher la probabilité de l’état d’un
système, telle qu’elle est établie par la mécanique quantique,
de la probabilité issue d’un processus causal tel ceux qu’on
trouve à l’origine de la théorie atomistique des gaz ou de la
thermodynamique.
La première hypothèse physique est l’existence d’un
nuage universel de particules ténues susceptibles d’entrer en
interaction avec d’autres particules physiques, les fermions,
au travers de “chocs” non élastiques. Notons U ces
particules.
La deuxième hypothèse, reliée à la première, rejoint la
proposition de E. Mach selon laquelle la masse inertielle
d’un corps matériel quelconque n’existe qu’en raison de son
insertion dans l’univers. Cette vue de Mach est confirmée
aujourd’hui par l’origine de la masse des particules, une