Tassement de l’investissement des entreprises
Après deux trimestres successifs de hausse, les importations de produits
bruts se réduisent au premier trimestre 2015 (-14,2 %, CVS). L’évolution se
confirme en glissement annuel puisque la diminution enregistrée est de
6,6 % (CVS).
Alors que l’année 2014 a été marquée par trois trimestres consécutifs de
baisse du nombre de véhicules utilitaires vendus, les immatriculations sont en
progression au premier trimestre 2015 (+9,0 %, CVS). Cependant cette
évolution ne se confirme pas en glissement annuel puisque le nombre de
véhicules utilitaires immatriculés se contracte très fortement (-32,2 %, CVS).
Les crédits d’investissement, qui représentent les trois quarts des crédits aux
entreprises, restent en hausse (+1,1 %) bien qu’à un rythme moindre qu’au
trimestre précédent (+6,0 %). Sur l’année, la progression des encours est
plus marquée (+11,4 %). Les crédits d’investissement atteignent ainsi le
point le plus élevé observé lors des dix dernières années, à 29,9 millions
d’euros.
Bien que connaissant une nouvelle baisse en glissement annuel (-0,7 point),
le taux de créances douteuses des crédits aux entreprises reste stable ce
trimestre à 3,8 %, soit son plus bas niveau enregistré.
Bilan contrasté des échanges commerciaux
Après un net repli des importations observé au quatrième trimestre 2014
(-20,5 %, CVS), ces dernières repartent à la hausse au premier trimestre
2015 (+3,8 % CVS).
Cette progression s’explique principalement par un très fort accroissement
des importations en valeur de produits pétroliers (+132,1 %, CVS), du fait
d’importantes livraisons de fioul au cours des mois de janvier et de mars.
Dans une moindre mesure, la progression des importations de produits
alimentaires contribue également à expliquer cette évolution (+9,6 %, CVS).
Les importa-tions de produits manufacturés et de produits bruts, pour leur
part, se contractent sur le trimestre (respectivement -14,1 % et -14,2 %,
CVS).
Sur un an, cette croissance des importations ne se vérifie pas avec une
baisse de 7,7 % (CVS), qui s’explique essentiellement par le recul des
importations de produits manufacturés (-20,2 %, CVS).
Après un fort recul au trimestre précédent (-54,8 %, CVS), les exportations
en valeur augmentent de moitié au premier trimestre 2015 (+49,5 %, CVS).
Néanmoins, en glissement annuel, elles s'inscrivent en recul de 11,4% (CVS).
LA CONJONCTURE DANS LES PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉ
Évolution contrastée de l’activité de pêche
Après une évolution favorable enregistrée au quatrième trimestre 2014,
l’activité de la pêche affiche en ce début d’année des résultats contrastés. En
effet, les prises de pêche artisanale continuent de progresser avec un quasi-
doublement des volumes prélevés (+96,6 %, CVS). À l’inverse les prises de la
pêche industrielle, qui représentent les trois quart des volumes, reculent
significativement (-16,8 %, CVS).
En glissement annuel, le constat est similaire puisque les prises de la pêche
artisanale s’accroissent de 60,7 % (CVS) tandis que celles de la pêche
industrielle se contractent (-25,4 %, CVS).
Les activités de la pêche industrielle et artisanale totalisent 1 041 tonnes de
prises ce trimestre. Les prises de morue contribuent pour l’essentiel des
volumes (870 tonnes).
Exportations (axe de droite)
Échanges commerciaux
(en données CVS, en milliers d'euros)
Source : Douanes,
CVS Iedom
Importations de produits bruts
Véhicules utilitaires (axe de droite)
Importations des biens destinés
aux entreprises
(en données CVS)
Source : Douanes,
CVS Iedom
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Prises de pêches artisanale et industrielle
(en données CVS, en tonnes)
Source: DTAM / Pôle Maritime,
CVS Iedom