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RÉSUMÉ
Une des techniques les plus communes de détection térahertz est l’échantillonnage
électro-optique. Or, la différence de phase maximum mesurable avec cette technique
est limitée, ce qui cause un problème de sur-rotation lors de la mesure de champs
térahertz intenses. La détection térahertz par interférométrie dans le domaine
fréquentiel a été développée pour pallier ce problème. Une énorme amélioration de la
phase maximum mesurable a été reportée, avec toutefois une importante diminution du
rapport signal sur bruit. Dans une optique de commercialisation future, il est nécessaire
d’améliorer les performances de la détection par interférométrie dans le domaine
fréquentiel, mais aussi sa facilité d’utilisation et son intégration.
Ce mémoire propose quelques améliorations apportées au montage et au traitement
des données. D’abord, une intégration partielle du système a amélioré le rapport signal
sur bruit temporel d’un ordre de grandeur en plus de faciliter grandement l’alignement.
Une technique d’acquisition avec référence a aussi été testée mais pose plus de
problèmes pour les mêmes performances. Une méthode de moyennage rapide a
également été implémentée, dont les premiers tests avec seulement quelques images
moyennées ont amélioré les performances d'environ deux fois. Un algorithme de
traitement des données permettant d’éviter le déroulage de phase a également été
proposé pour optimiser l’alignement d’un montage de génération THz avec le système
de détection par interférométrie fréquentielle, ce qui n’a jamais été fait. Finalement, une
formule pour calculer le champ électrique térahertz en unités réelles a été développée
puisque les mesures effectuées à ce jour n’utilisaient que des unités arbitraires.
Mots-clés : Térahertz; THz; interférométrie dans le domaine fréquentiel; SDI; détection;
sur-rotation; rapport signal sur bruit; SNR; échantillonnage électro-optique; EOS