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PRÉVENTION
Attention
aux accidents
de la vie courante
Page 11
N° 224/880 - MAI 2016
MÉDECINE
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
Ralentir la maladie
de Parkinson
Pages 14 et 15
CONNAISSEZ-VOUS BIEN
LA SÉCURITÉ SOCIALE ?
pages 20 et 21
Pages 6 et 7
Votre mutuelle : Les bonnes raisons d’utiliser le réseau Santéclair ?
Des tarifs maîtrisés pour des restes à charge modérés ou nuls,
des prestations de qualité, pas d’avance de frais, des professionnels
de santé répartis sur tout le territoire, des services préférentiels...
[ sommaire ]
PRÉVENTION
Attention
aux accidents
de la vie courante
Page 11
N° 224/880 - MAI 2016
MÉDECINE
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
Ralentir la maladie
de Parkinson
Pages 14 et 15
CONNAISSEZ-VOUS BIEN
LA SÉCURITÉ SOCIALE ?
pages 20 et 21
LA REVUE | N° 224/880 | MAI 2016
Pages 6 et 7
Votre mutuelle : Les bonnes raisons d’utiliser le réseau Santéclair ?
Des tarifs maîtrisés pour des restes à charge modérés ou nuls,
des prestations de qualité, pas d’avance de frais, des professionnels
de santé répartis sur tout le territoire, des services préférentiels...
LA REVUE
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
ÉDITÉE PAR :
BPCE Mutuelle
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
Internet : www.bpcemutuelle.fr
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Hervé TILLARD
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION :
Eric LE LAY
4-9 | RÉSEAU | Votre mutuelle
14-17 | NOTRE SANTÉ | Médecine
> Contrat d’accès aux soins : de quoi s’agit-il ? ; la
carte Vitale : dès 16 ans ; retour et précision sur l’électrosensibilité ; Concours Association Robert-Guérard…
> Vous êtes très nombreux à utiliser les services du
réseau de soins Santéclair, et vous avez raison !
> BPCE Mutuelle participe aux assemblées régionales
de la Fédération nationale des retraités des Caisses
d’Epargne pour expliquer les évolutions du monde de
la protection sociale… et des prestations de la
Mutuelle.
> Les thérapies complémentaires peuvent aider les
personnes atteintes de la maladie de Parkinson à
mieux vivre.
> De la conception à l’âge de 2 ans : 1 000 jours
essentiels pour façonner le futur « passeport
santé » de l'enfant…
10
18-19 | NOTRE SANTÉ | En bref
Quelques « brèves » sur des sujets qui touchent la
santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui
évolue sans cesse.
14-15
SECRÉTAIRE
DE RÉDACTION :
Jacques RIVIÈRE
PHOTOGRAPHIES :
BSIP ; FNMF (NATHANAËL
MERGUI /GÉRARD MONICO) ;
MEDIA FOR MEDICAL ; CIEM
(THINKSTOCK /
SHUTTERSTOCK).
ILLUSTRATION :
Christine LESUEUR
ONT COLLABORÉ
À CE NUMÉRO :
Catherine CHAUSSERAY, Isabelle
COSTON, Delphine DELARUE,
NUTRINEWS, Benoît
SAINT-SEVER, Léa VANDEPUTTE,
Aliisa WALTARI.
16-17
11
COMITÉ
DE RÉDACTION :
Hervé TILLARD,
Gérard HOCQUART,
Eric LE LAY,
Véronique ROCHETTE,
Jacques RIVIÈRE.
PUBLICITÉ :
nous contacter
PETITES ANNONCES :
à adresser
7, rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2.
Tél. : 03 26 77 66 46
TIRAGE BIMESTRIEL :
63 000 exemplaires
CONCEPTION
ET RÉALISATION :
IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34
IMPRESSION :
SIB IMPRIMERIE
pour le compte
des Editions de l'Epargne,
ZI de la Liane, BP 343,
62205 Boulogne-sur-Mer
Tél. : 03 21 87 88 89
COMMISSION PARITAIRE
N° 1118 M 06701
ISSN : 0751-1809
ABONNEMENT : 6 €
Prix au numéro : 1,20 €
DÉPÔT LÉGAL : 2319.
2
| N° 224/880 | MAI 2016
12-13
10 | RÉSEAU | Tête d'affiche
Isabelle Duthillier (Crédit Foncier de France) met
ses talents au service de l'association Handi'Chiens et
des personnes handicapées moteur.
11-13 | NOTRE SANTÉ | Prévention
> Une étude scientifique nationale cherche à mieux
comprendre les causes des accidents de la vie courante, pour mieux les prévenir.
> Les cosmétiques que nous utilisons quotidiennement ne sont pas pour autant des produits anodins.
D’où l’importance de savoir les choisir.
20-21
20-21 | NOTRE SANTÉ | Système de soins
La Sécurité sociale est à la fois bien connue et mal
comprise. « Branches », « caisses », « services »…
compliquent parfois l'appréhension de l'institution.
Et si on faisait le point ?
22 | NOTRE SANTÉ | Alimentation
Diabète et alimentation : pour séparer le vrai du
faux, la Fédération française des diabétiques part en
guerre contre les idées reçues en la matière.
[ édito ]
23-26 | SOCIÉTÉ | Pratique
> Voyager avec un (ou des) enfant(s) n’est pas
toujours simple. Quelques précautions s’imposent
pour que tout se passe au mieux.
> L’intrusion du « digital » dans le monde de l’alimentation constitue-t-elle un risque ou une amélioration ?
> Le viager revient à la mode. Mais sait-on bien
quel est le mécanisme de cette vente immobilière
particulière ?
> Le piéton a des droits, mais il a aussi des devoirs…
puisqu’il est soumis au Code de la route !
23
De nouveaux
chantiers en cours
Les projets ne manquent décidément
pas du côté de BPCE Mutuelle.
La Commission Nouvelles Offres (renommée Commission Technique
lors du Conseil d'administration du 30 mars pour être en ligne avec
la nouvelle réglementation) et les services de la mutuelle ont par
conséquent du « pain sur la planche ».
Ainsi, la Commission Technique prépare actuellement un appel d'offres
afin d'offrir aux adhérents un dispositif d’assistance (aide à domicile,
retour d'hospitalisation…) efficace et accessible sur l'ensemble
du territoire pour une mise en place au 1er janvier 2017.
Autre chantier d'importance, la rénovation complète du site internet
de la mutuelle pour le rendre plus attractif et plus ergonomique.
Ici encore, l’appel d’offres est en préparation pour une mise en ligne
au quatrième trimestre 2016.
26
La détection de la fraude (professionnels de santé ou adhérents)
va également être améliorée via de nouveaux outils et de nouvelles
procédures. Même si cela reste marginal, les montants pouvant être
ainsi « récupérés » bénéficieront à l'ensemble des adhérents.
Enfin, un travail spécifique sera effectué pour proposer un troisième
niveau de garantie pour les contrats ASV, comme nous nous
y étions engagés. Ce chantier sera réalisé en partenariat avec
les représentants des retraités pour « coller » au mieux aux besoins
de ces derniers.
27 | RÉSEAU | GROUPE BPCE Sports
Ces projets sont la preuve que nous continuons à faire progresser
les prestations et les services pour vous servir toujours mieux !
Il est surtout question de ski, avec le challenge du
même nom, et l'Interbancario 2016.
28-29 | RÉSEAU | Loisirs
> Le Cap d’Agde mérite le détour, avec Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr), bien
sûr !
> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de
jouer….
Hervé TILLARD
Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle
30-31 | RÉSEAU | Petites annonces
| N° 224/880 | MAI 2016
3
résEau
[
vo t r e mut uelle
Santéclair, nouveau réseau
d’audioprothésistes
Le réseau de soins Santéclair (voir en pages 6 et 7) vient de renouveler
son réseau d’audioprothésistes*. 750 professionnels ont été
sélectionnés sur des critères de compétences métier, de présence en
magasin, de politique de services et d’aptitude à recevoir et à suivre
dans les meilleures conditions les personnes malentendantes. 71 % des
audioprothésistes retenus faisaient déjà partie du réseau Santéclair.
Les tarifs négociés au plus juste prix permettent le meilleur accès
aux soins :
• -35 % par rapport aux prix moyens du marché sur l’intégralité
des gammes d’appareils auditifs ;
• un reste à charge divisé par 2 sur l’appareil auditif et 0 € de
reste à charge sur les piles (pour un équipement standard) ;
• -10 % de remise sur les assistants d’écoutes, les produits
d’entretien, les bouchons et les accessoires.
Et, bien sûr, tous les partenaires du réseau pratiquent le tiers payant.
*Cela ne remet pas en cause les devis avec engagement en cours de validité.
ElEctrosEnsibilité
Des précisions…
Monique Jacques, adhérente de BPCE Mutuelle et lectrice de La Revue
nous a adressé quelques éléments qui viennent compléter l'article
intitulé « Electrosensibilité : en voie de reconnaissance », paru dans
le dernier numéro du magazine. Qu'elle en soit remerciée.
Pour la première fois, des marqueurs biologiques objectifs de
l’électrosensibilité ont été identifiés. Les résultats de cette étude
scientifique, première mondiale, viennent de paraître suite aux travaux
du Professeur Belpomme (consulter à ce sujet le site de l’Association pour
la recherche thérapeutique anti-cancéreuse [ARTAC], ehs-mcs.org,
qui rassemble aussi l’ensemble des informations utiles pour mieux
connaître cette maladie).
Cette étude permet de faire un diagnostic de l’électrohypersensibilité
(ou EHS), et de fournir des arguments scientifiques suggérant fortement
que l’électrohypersensibilité est bien liée à une exposition à des champs
électromagnétiques.
Le diagnostic et la prise en charge des patients atteints d’EHS sont en effet
particulièrement compliqués, avec des symptômes non spécifiques :
insomnies, maux de tête, douleurs musculaires... Il est donc important
que cette maladie émergente, qui touche de plus en plus de personnes,
soit dépistée tôt, pour éviter l’errance médicale, avec des examens coûteux
et inutiles car non appropriés, et pour prendre les bonnes mesures afin
d’en éviter l’aggravation.
4
| n° 224/880 | mai 2016
]
concours association
robErt-Guérard
La troisième édition
est lancée
En 2016, l'association Robert-Guérard* organise,
pour la troisième année consécutive, le Concours
Association Robert-Guérard, et BPCE Mutuelle
s'associe une nouvelle fois à ce concours dont elle
assure la mise en oeuvre et la promotion.
Rappelons que l'association Robert-Guérard souhaite
contribuer à la réalisation d'actions menées en faveur
de l'enfance et/ou du handicap, à travers une
dotation financière remise aux lauréats.
Ce concours est ouvert aux salariés et/ou anciens
salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de
BPCE Mutuelle, et engagés en tant que membres
d’une association dans une action telle que celle
décrite ci-dessus. Il est doté de deux prix : le prix
Robert-Guérard, d’un montant de 4 000 €, et le prix
Coup de cœur du jury d’un montant de 1 000 €.
Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2016 sur les
territoires des entreprises adhérentes de BPCE
Mutuelle. La remise des prix aura lieu, comme l'an
dernier, au cours du quatrième trimestre 2016.
Chaque participant ne pourra présenter qu'une seule
action, qui devra être décrite dans le dossier de
candidature.
Ce dossier de candidature, annexé au règlement
du concours, est à télécharger sur le site
www.bpcemutuelle.fr.
Une fois dûment rempli, il devra être renvoyé, en
format électronique seulement, à l'adresse suivante :
[email protected], avant le 31 août
2016 à minuit.
*Figure du Réseau des Caisses d'Epargne, Robert Guérard (1943-2004)
fut notamment président du directoire de la Caisse d'Epargne
de Lorraine Nord, et membre du Conseil de surveillance du Cencep
de 1983 à 1992.
[
Informations
nécessaires
Dans tous vos courriers, mails, télécopies…
adressés aux chargées de relation clientèle
de la mutuelle, il est indispensable
d'indiquer votre numéro d'adhérent à BPCE
Mutuelle (qui figure sur votre carte
mutualiste), et :
- en cas de prise en charge hospitalière,
le nom et le numéro de fax de
l'établissement concerné,
- pour toute demande de remboursement,
votre numéro de Sécurité sociale,
ainsi que la date des soins, leur nature,
le montant acquitté…
Un dossier complet est un dossier vite réglé !
]
En savoir plus sur…
Le Contrat d'Accès aux Soins
Entré en vigueur depuis le 1er décembre 2013, le Contrat d'Accès aux Soins
(CAS) est conclu entre l'Assurance maladie et des médecins libéraux de
secteur 2*, à honoraires libres (ainsi que quelques médecins de secteur 1
autorisés à pratiquer des dépassements d'honoraires).
Il a pour objectifs :
- de contrôler et d'encadrer les dépassements d'honoraires qui ont très
fortement augmenté ces dernières années, au point qu'un nombre
croissant de personnes renoncent à certains soins ;
- et donc d'améliorer l'accès aux soins des assurés qui bénéficient d'un
meilleur remboursement des consultations et actes médicaux chez un
médecin signataire du CAS.
Il faut également savoir que la nouvelle réglementation des contrats responsables, à laquelle souscrit BPCE Mutuelle (pour ne pas que
les adhérents subissent une taxation complémentaire de 7 %), limite le remboursement par les mutuelles des honoraires des
praticiens non signataires du CAS.
Donc, si en 2016 vous avez consulté un médecin spécialiste et que vous avez eu un reste à charge, c'est que celui-ci n'est très
vraisemblablement pas signataire du CAS. Dans le cas contraire, vous n'auriez pas eu, en principe, de reste à charge.
* Un médecin exerçant en secteur 1 est un médecin conventionné par la Sécurité sociale. Il pratique un tarif fixe sans dépassement d’honoraires. Ses honoraires correspondent
aux tarifs qui servent de base au remboursement de la caisse d’assurance maladie.
Le secteur 2 est appelé « secteur conventionné à honoraires libres ». Les tarifs pratiqués par les médecins exerçant en secteur 2 sont librement fixés par le médecin, et donc sujets
aux dépassements d’honoraires. Les dépassements d’honoraires sont fixés, selon les exigences de la caisse d’assurance maladie, avec tact et mesure. La sécurité sociale rembourse
la consultation chez un médecin de secteur 2 sur la base du tarif de base appliqué au secteur 1.
Exemple
n Pour une consultation chez un spécialiste non signataire du CAS, d’un montant de 70 €, le remboursement est le suivant :
- base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale = 23 €
- remboursement total, Sécurité sociale + BPCE Mutuelle = 46 €
- participation forfaitaire de 1 €, retenue par la Sécurité sociale
➜ Vous avez un reste à charge de 24 € auquel s’ajoute la participation forfaitaire de 1 € retenue par la Sécurité sociale.
n Pour une consultation chez un spécialiste signataire du CAS, d’un montant de 70 €, le remboursement est le suivant :
- base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale = 25 € (compte tenu d’une base de remboursement majorée par la Sécurité
sociale dans le cadre du Contrat d’Accès aux Soins)
- remboursement total, Sécurité sociale + BPCE Mutuelle = 70 €
- participation forfaitaire de 1 €, retenue par la Sécurité sociale
➜ Vous n’avez donc aucun reste à charge en dehors de la participation forfaitaire de 1 € retenue par la Sécurité sociale.
Vous avez tout intérêt à savoir si le médecin consulté est signataire du CAS ou pas.
N’hésitez pas à le lui demander (un médecin n’a pas l’obligation d’indiquer qu'il est ou non signataire du CAS) ou rendez-vous
sur le site de la Sécurité sociale, www.ameli.fr > Services en ligne pour les assurés > Annuaire santé > Je cherche un professionnel
de santé, qui vous indiquera le spécialiste proche de chez vous ayant signé le CAS.
a noter : selon la Fédération Nationale de la Mutualité Française, environ 11 500 médecins (généralistes et spécialistes confondus),
sur un total de quelque 110 500 praticiens, avaient signé le Contrat d'Accès aux Soins en février 2016, soit 4 % des médecins exerçant
en secteur 1 et 29 % des médecins exerçant en secteur 2.
[
]
La première carte Vitale
Votre enfant vient d'avoir 16 ans, et votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie lui a envoyé sa première carte Vitale sur laquelle
figurent sa photo et le numéro de Sécurité sociale qui sera le sien toute sa vie.
Vous êtes nombreux à nous demander si cela change quelque chose pour la Mutuelle. En l'occurrence, la réponse est « non »
tant que votre enfant mineur reste votre ayant droit. Dans ce cas, en effet, et jusqu'à sa majorité, il demeure « attaché », pour les
remboursements de la Sécurité sociale le concernant, au numéro de « Sécu » de son père ou de sa mère. Il en est de même pour BPCE
Mutuelle et, sur votre carte mutualiste, c'est votre numéro de Sécurité sociale qui est mentionné en face du nom de votre enfant.
Cependant, si vous souhaitez que son numéro de Sécurité sociale figure sur votre carte mutualiste, adressez-nous l'attestation papier
qui accompagne la carte Vitale qui lui est remise.
| n° 224/880 | mai 2016
5
réseau
vo t r e mut uelle
Les bonnes raisons
d'utiliser le réseau Santéclair
Des tarifs maîtrisés, des prestations de qualité,
la dispense d'avance de frais, des professionnels
de santé répartis sur tout le territoire, des services
préférentiels… autant de bonnes raisons d'utiliser
le réseau de soins Santéclair, à votre disposition depuis
le 1er janvier 2016.
L
'
Indiquez
votre
appartenance
au réseau
Santéclair !
Témoignage
Ce n'est peut-être pas
encore un réflexe,
mais ça va le devenir.
Lorsque vous vous
rendez chez un
partenaire de
Santéclair, identifiezvous clairement
comme membre du
réseau et présentez
votre carte BPCE
Mutuelle sur laquelle
figure le logo
Santéclair. Cela
entraîne
immédiatement
l'application des
avantages que confère
le réseau de soins.
6
| n° 224/880 | mai 2016
objectif d'un réseau de soins comme Santéclair
est de faire baisser le reste à charge des adhérents pour certains soins et notamment ceux
qui sont les moins bien remboursés par l’assurance
maladie, principalement comme l'optique, le dentaire,
l'audition. Le réseau Santéclair a d'ailleurs noué des
partenariats avec d'autres professionnels de santé
(chirurgie réfractive, implantologie dentaire, diététiciennes, ostéopathes et chiropracteurs), avec le même
objectif, dont vous pouvez aujourd'hui bénéficier.
Tarifs négociés et maîtrisés - Les professionnels
partenaires de Santéclair s'engagent à respecter des
tarifs plafonnés, et le prix des équipements est négocié.
Comme vous avez pu le lire dans le supplément au
numéro 222 de La Revue (décembre 2015), qui donnait
le « mode d'emploi » du réseau Santéclair, les 3 050 opticiens du réseau pratiquent des tarifs négociés inférieurs
de 40 % en moyenne aux prix moyens du marché sur
tous les verres et traitements des 3 grands verriers que
sont Carl Zeiss Vision, Essilor et Seiko Optical. De
même, une remise de 15 % est accordée sur toutes les
montures et les autres produits en magasin.
Pour les 3 000 dentistes du réseau, les honoraires
négociés sont de 15 à 20 % inférieurs aux prix moyens
du marché sur les prothèses dentaires et l'orthodontie.
En audioprothèses, les plus grandes marques sont proposées jusqu'à 50 % moins cher que les prix du marché…
Prestations et équipements de qualité - Les professionnels de santé qui ont rejoint le réseau Santéclair se
sont engagés contractuellement à respecter des critères
de qualité, tant sur le plan des bonnes pratiques professionnelles que sur celui des équipements (lunettes,
prothèses dentaires, appareillage auditif…) et des
services. Santéclair a mis en place un système de contrôle
permanent, animé par une équipe dédiée de professionnels de santé, afin de garantir cette qualité de prestation
et le strict respect des accords de partenariat.
Dispense d’avance de frais (tiers payant) - La plupart des partenaires du réseau Santéclair pratiquent le
tiers payant (sauf les diététiciennes et les ostéopathes/
chiropracteurs), ce qui vous évite toute avance de frais
pour la partie remboursée par l'assurance maladie (fini
les feuilles de soins à envoyer à la Sécu et l'attente de
remboursement parfois long…) et la mutuelle, sur des
sommes parfois élevées. Vous n'avez, le cas échéant,
que le reste à charge, à régler.
Economies… familiales
Jean-Jacques Dormois, ancien président du conseil
d'administration et toujours administrateur de BPCE
Mutuelle, est un mutualiste dans l'âme. Aussi, quand il lui
a fallu changer ses lunettes, il a cherché avec Géoclair
l'opticien partenaire le plus proche de chez lui. « Avec une
paire de lunettes de vue et une paire de solaires (avec des
verres de meilleure qualité que mes précédents solaires), j’ai
réalisé une économie de 480 € par rapport aux lunettes que
j’avais achetées il y a 3 ans, dont j’avais conservé la facture ! »
s’aperçoit que le dentiste consulté par son épouse est
partenaire du Réseau Santéclair… mais qu’il n’a pas
appliqué les tarifs du réseau, ne sachant pas que sa
cliente en faisait partie (d’où l’intérêt de le signaler
lorsque l’on se rend chez un partenaire Santéclair).
Contact est repris avec ce praticien qui, sans aucune
difficulté, refait un devis selon les tarifs Santéclair.
Nouveau reste à charge : 333 €. Soit 897 € de différence,
et d’économie.
Dans le même temps, Madame Dormois demandait à
« son » dentiste un devis pour des travaux dentaires,
devis laissant apparaître un reste à charge de 1 230 €.
Prenant connaissance du devis, Jean-Jacques Dormois
« Entre l’opticien et le dentiste, grâce à Santéclair, nous avons
économisé près de 1 400 € sur des équipements et des soins
dont nous avions besoin, avec une qualité optimum.
Comment ne pas être satisfait des services du réseau ? »
[
VOUS UTILISEZ LES SERVICES
DU RÉSEAU SANTÉCLAIR
]
Sur les trois premiers mois de l'année (dernier chiffre connu
à l'heure de la rédaction de ces lignes), vous avez été 6 594
à consulter un professionnels de santé - toutes disciplines
confondues - du réseau Santéclair.
On note également que, sur la même période, 2 461
adhérents de BPCE Mutuelle ont consulté un professionnel de santé hors réseau - ce qui est tout à fait possible et
ne change pas les garanties de leur contrat mutualiste,
sauf qu'ils ne bénéficient pas des avantages Santéclair et
que leur reste à charge risque généralement d'être sensiblement plus élevé… -, et ont sollicité l'avis de Santéclair
sur le devis remis par leur praticien. Ce qui est un excellent
réflexe car le seul fait de signaler à un professionnel de
santé, preuve à l'appui, qu'il est plus cher que certains de
ses confrères peut le conduire à minorer son tarif.
Mais, vous l'avez compris, chaque fois que cela est possible,
il est préférable de se rendre chez un partenaire Santéclair.
Services préférentiels - Avec les professionnels de
santé du réseau Santéclair, vous bénéficiez de services
préférentiels. Par exemple :
- Pour l'optique, la garantie casse sans franchise
valable 2 ans, la garantie « satisfait ou échangé »
valable 3 mois…
- Pour le dentaire, un certificat de traçabilité indiquant
l'origine de la prothèse et sa garantie 10 ans…
- Pour l'audioprothèse, une remise de 20 % sur les
piles et accessoires, un bilan annuel gratuit…
Présence sur tout le territoire - Enfin, le réseau de
soins Santéclair assure un maillage de professionnels
de santé sur tout le territoire, afin qu'il y en ait toujours
un près de chez vous. Pour le trouver, c'est très simple,
il suffit d'utiliser l'outil de géolocalisation Géoclair (voir
« Avec Géoclair c'est très simple »).
Le réseau de professionnels de santé partenaires
de Santéclair c'est : 3 050 opticiens, 3 000 dentistes,
750 audioprothésistes, 60 centres de chirurgie réfractive,
50 implantologues dentaires, 300 ostéopathes et chiropracteurs, 330 diététiciennes, et des partenariats avec
des centres d'ophtalmologie.
Voir également en page 4 : Santéclair, nouveau réseau
d'audioprothèse.
FAITES ANALYSER VOTRE DEVIS
Lorsque vous sollicitez de la part de Santéclair l’analyse du devis
remis par votre professionnel de santé, la restitution qui vous en
est faite (par courrier ou par mail) attire votre attention dès qu'un
écart significatif est constaté par rapport aux tarifs Santéclair.
Serge Davy, retraité demeurant à agen, s'étant rendu chez un dentiste qui n'est pas
partenaire Santéclair, a demandé l'analyse du devis qui lui avait été remis et laissait
apparaître, pour un montant total de 3 600 €, un reste à charge de 1 342,48 €.
après analyse de son devis, il lui a été indiqué, chiffres à l’appui, que s’il faisait appel à
un dentiste partenaire du réseau, son reste à charge, pour la prestation prévue serait
tout simplement… nul.
Bien entendu, la liste des dentistes partenaires Santéclair à agen lui a été transmise.
Serge Davy s'est évidemment rapproché de l'un d'eux !
Comment procéder ?
> Devis dentaire
Envoyez-nous votre devis par mail, fax ou voie postale.
Si vous n'avez pas encore de devis de la part de votre praticien, vous pouvez faire
remplir un modèle de devis standard téléchargeable sur votre espace personnel du
site internet de BPCE mutuelle. Une réponse vous sera donnée dans les 72 h suivant
la réception de votre devis.
Vous pouvez également utiliser l'application « devis dentaire » disponible dans votre
espace personnel (voir la rubrique Santéclair) afin d'obtenir une réponse en ligne.
Par mail : [email protected]
Par fax : 03 26 09 44 44
Par courrier : BPCE mutuelle, 7 rue Léon-Patoux, CS 51032, 51686 REimS Cedex 2
> Devis en chirurgie réfractive, optique, audioprothèse
Envoyez ou faites envoyer directement votre devis à Santéclair, qui est en charge
de l'analyse technique et tarifaire de votre devis en chirurgie réfractive, optique,
audioprothèse.
Par mail : [email protected]
Par fax : 01 47 61 20 92
Par courrier : 78, boulevard de la République,
92514 BOULOGnE-BiLLanCOURT Cedex
Si vous consultez un praticien qui n'appartient pas aux réseaux Santéclair, le service
d'analyse de devis Santéclair vous permet de vérifier que la prestation proposée est
adaptée à vos besoins et que le prix correspond à celui habituellement pratiqué dans
votre région. Le cas échéant, Santéclair peut vous apporter toute son expertise pour
réduire votre reste à charge.
AVEC GÉOCLAIR C'EST TRÈS SIMPLE
Géoclair est l'application de géolocalisation des professionnels de
santé partenaires de Santéclair, qui vous permet de savoir tout de
suite où se trouve l'opticien, le dentiste, l'audioprothésiste le plus
proche de chez vous.
Pour y accéder, rendez-vous dans votre « espace personnel » sur le site de la mutuelle
(www.bpcemutuelle.fr), muni de votre identifiant (votre numéro d'adhérent figurant
sur votre carte mutualiste) et votre mot de passe, comme vous en avez l'habitude
pour consulter vos remboursements, par exemple.
Puis, en bas de la page sous la rubrique Santéclair, sélectionnez « Trouvez un
professionnel de santé partenaire ou saisissez votre devis dentaire en ligne »
en cliquant sur « accéder », au bout de la ligne.
Dans la nouvelle page ouverte, cliquez de nouveau sur « accéder » au bout de la ligne
« Géoclair, trouvez un professionnel de santé partenaire ».
L'application de géolocalisation s'ouvre et il vous suffit de cliquer dans la colonne
de gauche sur le type de professionnel que vous cherchez… et de vous laisser guider.
NB : Si vous n'avez pas internet, vous pouvez appeler une chargée de clientèle
de BPCE mutuelle, au 03 26 77 66 00*, qui vous indiquera quel est le professionnel
de santé partenaire de Santéclair le plus proche de chez vous.
* Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30
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7
réseau
Vo t r e Mut uelle
Retraités
Expliquer sans relâche
Expliquer. C’est ce que font les membres du Conseil d’administration de BPCE Mutuelle - son
président, Hervé Tillard, en tête -, ainsi qu’Eric Le Lay, directeur général de la mutuelle, dans
les assemblées régionales de la Fédération nationale des retraités des Caisses d’Epargne.
Expliquer les évolutions du monde de la santé et de la protection sociale… et des prestations de la Mutuelle à
l’égard des retraités, sa nouvelle offre de services Santéclair et, au final, la maîtrise du budget santé des retraités.
E
❝
Il est
indispensable
aujourd'hui
de raisonner non
pas en montant
de cotisations
payées chaque
mois, mais en
budget global
de santé.
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Hervé Tillard,
à Tours le 31 mars, lors
de l'aG réGionale CenTre.
8
| n° 224/880 | mai 2016
n mars et avril ont eu lieu la plupart des assemblées générales régionales de la Fédération
nationale des retraités des Caisses d'Epargne.
Malgré ce calendrier chargé, BPCE Mutuelle s'est fait
un devoir de répondre aux invitations qui lui ont été
adressées. Lors de ces rencontres, aux échanges toujours
riches, ce sont souvent Hervé Tillard (président du
conseil d'administration de BPCE Mutuelle) et Eric Le
Lay (directeur général) qui représentent la mutuelle,
secondés selon les nécessités de calendrier par des
membres du conseil d'administration.
A chaque fois, c'est pour eux l'occasion de faire un bilan
de l'action de BPCE Mutuelle, principalement à l'égard
des retraités.
n Nouvelles prestatioNs
Au cours des mois écoulés, cette action a consisté à
mettre en œuvre à compter du 1er janvier 2016 ce qui
avait été annoncé aux retraités, c'est-à-dire à faire
évoluer l'offre Atout Santé Vitalité (ASV) de manière
identique à celle du Contrat Groupe National Santé des
actifs, d'une part et, d'autre part, de répondre à leurs
demandes écrites, leurs réclamations, leurs appels
téléphoniques. BPCE Mutuelle avait tout conservé et
s'en est souvenue.
Cela concerne notamment la prise en charge de la
pharmacie à 15 % (que les retraités demandaient très
fréquemment), une prise en charge accrue des médecines douces (appréciées en 2014 par un adhérent ASV
sur 3, avec désormais 3 visites remboursées contre 2 ,
et ajout de la pédicurie), une meilleure intervention de
la mutuelle pour les prothèses auditives, la chirurgie
de l'œil, le dentaire (pour les prothèses, bridge et inter
de bridge acceptés par la Sécurité sociale, la parodontologie, les implants… - sur ces derniers , un adhérent
ASV sur 27 y a eu recours, contre un actif sur 72).
Les retraités sont très nombreux à apprécier ces nouvelles dispositions. Elles s'inscrivent, de surcroît, dans
le cadre du dispositif des « contrats responsables » dans
lequel s'est résolument engagée BPCE Mutuelle, et qui
évite à ses adhérents retraités de subir une taxation
supplémentaire de 7 % de leur contrat complémentaire
santé. Il faut d'ailleurs souligner que de nombreuses
mutuelles n'ont pas fait évoluer leurs contrats - comme
l'a fait BPCE Mutuelle au 1er janvier 2016 - vers cette
« responsabilité », et que leurs adhérents en subissent
les conséquences financières…
A ces nouvelles prestations, ou prestations améliorées,
il faut ajouter l'offre de services apportée par BPCE
Mutuelle avec le réseau de soins Santéclair, dont les
avantages (baisse du reste à charge du fait de la puissance
d'achat et de négociation du réseau, garantie de qualité
de la fourniture du service par le réseau de soins, suppression de l'envoi de la feuille de soin à la CPAM et du
délai de traitement qui en découle, généralisation du
tiers payant sur la dépense correspondant à la garantie
complémentaire) sont rappelés - exemples éloquents à
la clé - en pages 6 et 7 de ce numéro.
Aussi, il est indispensable aujourd'hui de raisonner non
pas en montant de cotisations payées chaque mois,
mais en budget global de santé, incluant des restes à
charge désormais réduits en optique, audio-acoustique,
implants (très réduits sur des soins coûteux), dès lors
que l'adhérent a utilisé les services de Santéclair.
Déjà, nous prenons date pour expliquer et illustrer à
l'Assemblée Générale de la Fédération des Retraités, à
Bordeaux, comment en payant quelques euros - en
moyenne - par mois de cotisations BPCE Mutuelle, on
peut baisser son budget santé en 2016 par rapport à
2015.
Nous savons déjà avoir gagné ce pari : nous allons le
faire partager !
n solidarité toujours
En outre, nous l'avons déjà précisé mais répétons-le, la
mutuelle ne cherche aucunement à « gagner » de l'argent
sur le dos de ses adhérents - et notamment les retraités.
D'abord parce qu'elle est à but non lucratif et n'a pas
vocation à rémunérer des actionnaires ; ensuite parce
que son taux de chargement supporté par les retraités
(ou, si vous préférez, sa marge de gestion) dans la
cotisation hors taxes pour les garanties individuelles
(9,30 % en 2016) est l'un des plus bas du marché, quand
la moyenne nationale se situe autour de… 20 % (ce qui
signifie que, sur une cotisation hors taxes de 100 €,
dans un cas la complémentaire santé peut rembourser
90,70 €, dans l’autre cas seulement 80 € ! **).
n projets à l’étude
Bien entendu, BPCE Mutuelle ne compte pas s'arrêter
à ce qui a déjà été réalisé. Il s'agit en effet de poursuivre
dans cette voie pour améliorer toujours le service rendu
aux adhérents retraités.
C'est ainsi que des chantiers sont déjà ouverts, pour
répondre aux attentes par rapport aux garanties ASV,
sur :
- la problématique de la tarification à l'âge : le « pas »
de cinq ans générant des hausses de tarification jugées
trop importantes par un certain nombre d'adhérents,
et la réflexion s'oriente vers un délai plus court, voire
à une tarification à l'année. Une attention particulière
sera portée sur la tarification des jeunes retraités (60
à 65 ans) qui seraient tentés de quitter BPCE Mutuelle,
face à une cotisation sans participation de l'employeur,
et une concurrence féroce pratiquant un dumping sur
les prix et une information insuffisante sur les paramètres du contrat (niveau de marge de gestion,
politique de revalorisation…) ;
- la définition d'un contrat ASV supplémentaire venant
compléter la gamme de ceux qui existent ;
- la simplification de la commercialisation des contrats
obsèques et dépendance.
eriC le lay
lors de l'aG réGionale
PaCa-Corse, Près
de Toulon, le 1er avril.
n réalités iNcoNtourNables
et iNtérêt collectif
Pour autant, il importe d'attirer l'attention des adhérents
retraités sur quelques réalités incontournables.
Un raisonnement à court terme, portant par exemple
uniquement sur le montant de la cotisation, n'est pas le
meilleur. Surtout si on se laisse séduire par « le chant
des sirènes » et les propositions alléchantes d'organismes
qui proposent « mieux, pour… moins cher » ! Cela n'est
en rien réaliste et ne peut relever que du très court terme,
pour déboucher rapidement sur des hausses très importantes de cotisation, des prestations revues à la baisse
et de moins en moins bien remboursées.
Nombreux sont les retraités victimes de ces promesses
fallacieuses et BPCE Mutuelle constate que ceux-là
mêmes qui y avaient souscrit à l'heure de la cessation
d'activité reviennent bientôt frapper à sa porte (voir à
ce sujet l'article « Partir, revenir. Oui, mais... », paru
dans le dernier numéro de La Revue) - nous y reviendrons dans un prochain numéro de La Revue.
La protection sociale en matière de santé - et surtout
lorsque l'on avance en âge, puisque c'est inéluctable doit s'envisager sur le long terme, et de façon plus
globale. Par rapport à des besoins accrus, il faut être
vigilant et bien comparer ce que permettent les prestations de BPCE Mutuelle, ses prises en charge de
qualité, et le faible montant des restes à charge qui en
résultent (quand ils ne sont pas tout simplement nuls
grâce aux nouvelles prestations).
Tout cela est le résultat d'une gestion rigoureuse de
l'institution (gestion à laquelle participent, dans les
instances, les représentants des retraités) autant que
d'une approche mutualiste privilégiant toujours l'intérêt collectif.
La qualité de la prise en charge de la santé s'inscrit
dans le temps, et c'est à cette échelle qu'elle doit être
observée. C'est « dans le temps » que s'est forgée la
réputation de la mutuelle, qui fêtera dans 2 ans son
siècle d'existence ! C'est « dans le temps » que chaque
adhérent peut s'appuyer sur BPCE Mutuelle et lui faire
confiance. Il serait dommage de le perdre vue.
❝
La qualité
de la prise
en charge
de la santé
s'inscrit dans
le temps, et c'est
à cette échelle
qu'elle doit
être observée.
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N'oublions pas les efforts solidaires faits par BPCE
Mutuelle à l'égard de ses adhérents retraités (et qui
vont dans le sens de la solidarité des actifs au bénéfice
des retraités) :
- le caractère viager* de la garantie ASV (or, les
dépenses de santé augmentent avec l'âge) ;
- le fonds de solidarité, dispositif unique dans le monde
des complémentaires santé qui permet une baisse du
montant de la cotisation pour 15 % des retraités.
Avec sa « provision pour ristourne », ce fonds de
solidarité est une preuve supplémentaire de l'attention et de la solidarité que manifeste BPCE Mutuelle
à l'égard de ses retraités - et notamment des plus
fragiles sur le plan financier. Ainsi, après avoir eu
connaissance du résultat net comptable (RNC) estimé
pour 2015, et sur proposition du Bureau, le Conseil
d'administration a décidé la dotation exceptionnelle
de la provision pour ristourne d'un montant de
500 000 € (étant précisé que les avantages consentis en termes de cotisation ne constituent en aucun
cas un droit viager* et ne sont consentis que jusqu’à
épuisement intégral de la provision pour ristourne) ;
- 2 mois d’adhésion gratuite pour les nouveaux adhérents retraités…
* Viager : qui doit durer pendant la vie d’une personne.
** Source : Enquête du journal Le Monde, 24 avril 2014.
| n° 224/880 | mai 2016
9
réseau
T êTe d ' af f iche
Le rendez-vous
d’Isabelle Duthillier
Lorsqu'elle n'est pas Gestionnaire commerciale des
Mandataires exclusifs au Crédit Foncier de France,
Isabelle Duthillier met ses talents au service de l’association
Handi’Chiens et des personnes handicapées moteur.
I
sabelle Duthillier a pour amie Bernadette, ancienne
collaboratrice du Crédit Foncier, aujourd'hui retraitée. Bernadette est handicapée et se déplace en
Un super
fauteuil roulant. « Il y a quelques années, Bernadette a
héros
bénéficié de la remise d'un chien - un labrador mâle
appelé Bulle - par l’association Handi’Chiens. Si ce chien
a changé la vie de mon amie, il a également transformé
et embelli la mienne » explique Isabelle Duthillier.
En 2009, elle devient membre actif d'Handi'Chiens et
s'emploie depuis lors à collecter des fonds pour offrir
des chiens d'assistance à des personnes handicapées
moteur. Il faut savoir que la formation d'un chien
d'assistance, assurée par l'association, dure deux ans
Isabelle Duthillier
et coûte 14 000 €. Pour collecter les fonds nécessaires,
vient d'écrire un
Isabelle Duthillier utilise ses talents artistiques : qu’il
ouvrage intitulé « Mon
s’agisse de donner des cours de théâtre bénévoles à
Handi'Chien, ce super
héros ». Lola, une petite des collégiens pour monter une adaptation (réalisée
par ses soins) du Bourgeois Gentilhomme, de Molière,
fille pas comme les
autres, y raconte le rôle d'adapter ou d'écrire et de mettre et scène et de jouer
et la vie du handi'chien, des pièces de théâtre (« Toi et tes nuages », en 2014,
à travers son
« Petite guerre », en 2015…), d'écrire et d'interpréter
expérience avec son
des biographies musicales (comme celles de Cole Porter
chien dénommé Icare. en 2012 ou de Frank Sinatra en 2013), d’organiser des
Destiné aux enfants
expositions-ventes…
à partir de 6 ans,
ce « carnet de
découvertes » les
sensibilise au handicap
et à la différence dans
la société à travers
la découverte
des handi'chiens,
leur éducation très
approfondie et leur
rôle exceptionnel
auprès des humains.
Les bénéfices des livres
commandés auprès de
l'association (par mail
à Isabelle Duthillier)
contribueront à la
formation de futurs
handi'chiens.
Mon Handi’Chien
ce super héros
36 pages,
16 € (+ frais de port)
Akela Editions
(collection « Carnets
de découvertes »).
10
| n° 224/880 | mai 2016
n Gitane, icare, iroy et Jessie
Moyennant quoi, Isabelle Duthillier a pu financer la
formation de trois chiens d’assistance : Gitane, femelle
labrador sable offerte en 2013 à Auregan, qui souffre
[
Handi’CHiens…
]
… Est une association loi de 1901, créée en 1989 et reconnue d’utilité publique en 2012. Elle a pour mission
d'éduquer et de remettre gratuitement des chiens
d'assistance à des personnes atteintes d'un handicap
moteur. Depuis sa création Handi'Chiens a ainsi remis
plus de 1 800 chiens d'assistance - dont 131 en 2014 - à
des personnes (enfants ou adultes) privées de mobilité.
360 chiens sont actuellement en formation dans les 4
centres d'éducation de l'association.
Handi'Chiens compte 30 collaborateurs salariés (dont
17 éducateurs spécialisés pour chien) et 500 bénévoles.
Ses ressources - l'association ne reçoit aucune aide de
l'Etat - reposent essentiellement sur la générosité et la
solidarité des particuliers, des fondations, des entreprises,
d'autres associations, des clubs service…
http://handichiens.org
Pour collecter des fonds, Isabelle duthIllIer
utIlIse ses talents artIstIques.
de la maladie d'Elhers-Danlos ; Icare, un golden retriever offert en 2013 à Stéphanie, qui souffre d'infirmité
motrice cérébrale ; et Iroy, autre golden retriever en
cours de formation depuis octobre 2015. Aujourd’hui,
Isabelle Duthillier commence le parrainage de Jessie,
qui entrera en formation en octobre prochain.
« Le chien d’assistance apporte au quotidien une aide
physique et technique grâce aux services qu’il procure.
Pour une personne à mobilité réduite, les gestes simples
relèvent souvent de l'exploit quand ils ne sont pas impossibles à réaliser. Avec le chien d'assistance, qui a appris
au moins 52 commandes, la vie devient plus facile. Ces
chiens sont un soutien moral, psychologique et affectif
important pour les personnes qui en bénéficient, et
constituent un formidable lien avec l'environnement.
Voilà pourquoi j'ai envie de dire que l'association
Handi'Chiens est le rendez-vous du cœur, de l'efficacité,
de l'engagement solidaire et citoyen au service des personnes handicapées moteur. »
C’est le rendez-vous d’Isabelle Duthillier.
JR
contact isabelle Duthillier
tél. : 07 71 05 53 98 ;
courriel : [email protected]
P RÉV eNT iO N
notre santé
Un accident est si vite arrivé
Quelle est la 1ère cause d'accident en France (11 millions de blessés chaque année),
entraînant près de 20 000 décès (soit 6 fois plus que les accidents de la route !)
et constituant la 3ème cause de mortalité après les cancers et les maladies
cardio-vasculaires ? Réponse : les accidents de la vie courante. Une étude scientifique
nationale cherche à mieux en comprendre les causes pour mieux les prévenir.
n 100 000 VoLontaires
Fléau méconnu du grand public, véritable fardeau pour
le système de santé, ces accidents sont peu étudiés et
les informations cruciales observées en amont de
[
se GaRanTiR COnTRe
Les aCCidenTs de La Vie COURanTe
]
Comment se protéger contre les accidents de la vie courante, et plus particulièrement contre leurs conséquences ?
En attendant la réalisation de campagne de prévention, il
est possible de souscrire, auprès d'un assureur, une garantie contre ce type d'accidents. Cette garantie protège
l'assuré (et éventuellement les membres de sa famille)
contre un accident dont le responsable n'est pas identifié,
ou que l'assuré a lui-même commis. Elle vise à réparer,
autant que possible, le préjudice physique, et ses conséquences sur la vie professionnelle, personnelle, matérielle
et familiale de la victime.
l'accident (environnement, habitudes et mode de vie
des victimes…) font malheureusement défaut. C’est
la raison pour laquelle l’Inserm* et Calyxis**ont décidé
de lancer l’observatoire Mavie, étude scientifique dite
« de cohorte » qui a pour objectif de suivre les accidents
de la vie courante survenant au sein de foyers pendant
plusieurs années. 100 000 volontaires doivent être
recrutés - après un an et demi d'existence, le laboratoire
Mavie en compte déjà 25 000 -, qui déclareront leurs
accidents de la vie courante. L'objet scientifique est
d'étudier les circonstances et les causes de ces accidents,
d'en déterminer l'ampleur et les caractéristiques,
d'identifier les facteurs associés à leur survenue et à
leur gravité, afin de mettre en place des programmes
de prévention innovants pour réduire le nombre de
victimes.
Vous souhaitez contribuer à l'étude sur les accidents de
la vie et devenir volontaire de l'observatoire Mavie ?
Rendez-vous simplement sur www.observatoire-mavie.com
dans la rubrique « Je deviens volontaire », et inscrivezvous en ligne…
*Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale - Centre de
recherche U897 « Epidémiologie et Biostatistique » de l'Université de
Bordeaux.
**Centre de ressources dédié à la prévention des risques à la personne
à destination du grand public, des industriels et des instances
gouvernementales.
❝
Fléau méconnu
du grand public,
véritable fardeau
pour le système
de santé, ces
accidents sont
peu étudiés et
les informations
cruciales
observées en
amont de
l'accident font
malheureusement
défaut.
❝
U
ne chute, chez soi ou dans la rue, une grave
coupure, une brûlure, une blessure en faisant
du sport, une intoxication… Autant d'accidents
de la vie courante (appelés aussi parfois accidents de
la vie privée) susceptibles d'avoir des conséquences
graves et durables à même de bouleverser le quotidien
de la victime et de son entourage : souffrances importantes, cicatrices, difficulté à accomplir seul certains
actes de la vie quotidienne, impossibilité de poursuivre
une activité professionnelle, perte de revenus…
Définis comme un traumatisme non intentionnel qui
n'est ni un accident de la circulation, ni un accident du
travail, les accidents de la vie courante regroupent les
accidents scolaires, les accidents domestiques se produisant à la maison, dans le jardin et le garage, les
accidents de sport, de vacances et de loisirs et, enfin,
les accidents survenant à l'extérieur du domicile, dans
un magasin, sur un trottoir, dans la nature…
La garantie couvre généralement les dommages corporels
liés aux accidents domestiques, à ceux survenus lors de
loisirs, aux catastrophes naturelles, aux accidents médicaux,
aux agressions ou attentats. Elle ne couvre ni les accidents
de la route, ni les accidents du travail, dont l'indemnisation
est prise en charge par d'autres moyens (certaines activités sportives peuvent également être exclues).
Le contrat de base prévoit l'indemnisation des victimes
ayant subi une incapacité permanente égale au moins à
30 %. Les assureurs peuvent prévoir une indemnisation
dès 10 %, voire 5 %.
L’indemnisation au titre de la garantie des accidents de la
vie courante ne peut pas dépasser 1 M€ par victime.
| n° 224/880 | mai 2016
11
notre santé
pr évent ion
Bien choisir
ses produits cosmétiques
Ils s’alignent dans la salle de bains, mais bien qu’on les utilise au quotidien pour l’hygiène,
pour soigner son apparence et aussi pour le plaisir, les cosmétiques ne sont pas pour autant
des produits anodins. D’où l’importance de savoir les choisir.
Les antioxydants
(vitamine C, séLénium,
zinC) présents dans Les
Crèmes peuvent aider à
Lutter Contre Le
vieiLLissement.
12
| n° 224/880 | mai 2016
P
armi les principaux produits cosmétiques, on
trouve les crèmes, les produits capillaires, le
maquillage, le savon, le gel douche et le dentifrice. A ne pas confondre avec un produit de santé, le
cosmétique est « une substance ou une préparation
destinée à être mise en contact avec les diverses parties
superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux
et capillaires, ongles, lèvres et organes génitaux externes)
ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue,
exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les
parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les
maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles,
selon la définition de l’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM), qui
précise que « les produits destinés à être ingérés, inhalés, injectés ou implantés dans l’organisme ne sont pas
des produits cosmétiques, même s’ils revendiquent une
action sur la peau, les dents, la muqueuse buccale et/ou
les phanères (cheveux et ongles) ».
n Un effet rajeUnissant ?
La distinction est importante, car il ne faudra pas
compter sur les crèmes au Botox, au collagène ou à
l’acide hyaluronique, par exemple, pour « réparer des
ans l’irréparable outrage ». D’après Catherine OliveresGhouti, dermatologue-vénérologue à Paris et membre
du Syndicat national des dermatologues-vénérologues
(SNDV), ces crèmes contiennent peu de principes actifs :
« Les arguments marketing pour vendre ces produits de
beauté sèment la confusion dans l’esprit des gens : ils
s’imaginent qu’ils sont équivalents à une injection de
Botox. De même pour l’acide hyaluronique, présenté
[
Comment les Conserver ?
]
Pour bien conserver un produit cosmétique, veillez à ne
pas lui faire subir de trop grands écarts de température et
à ne pas l’exposer directement aux rayons du soleil. Au
moindre doute sur son aspect, sa couleur, son odeur, ne
l’utilisez pas. Ne dépassez pas la période d’utilisation
recommandée après ouverture si elle est indiquée sur
l’emballage. Ayez toujours les mains propres avant de vous
en servir (hormis le savon, bien entendu). Nettoyez ou
changez régulièrement les accessoires de cosmétiques
(pinceaux, éponges, etc.).
comme une alternative au Botox. Au mieux, ils ont un
léger effet tenseur, mais qui ne dure pas », explique-t-elle.
Quant aux antioxydants (vitamine C, sélénium, zinc)
présents dans les crèmes, ils peuvent aider à lutter
contre le vieillissement, « à condition toutefois de ne pas
fumer et d’éviter de s’exposer au soleil, si l’on ne veut pas
à 50 ans avoir la peau d’une femme de 80 ans », prévient
la dermatologue.
n Hydrater avant toUt
Catherine Oliveres-Ghouti insiste aussi sur l’importance
pour la peau d’être bien hydratée : « Pour lutter contre
le dessèchement cutané causé par certains médicaments
que je prescris, comme les traitements contre l’acné, je
recommande des crèmes cosmétiques. » Une crème
hydratante est une émulsion à base d’eau et d’huile.
« Pour les peaux sèches, elle contiendra davantage d’huile,
on dit dans ce cas que c’est une émulsion “eau dans
l’huile”. Ce sera l’inverse pour les peaux grasses, l’émulsion sera “huile dans l’eau” », précise-t-elle. La crème
hydrate les couches superficielles de l’épiderme, mais
pour garder une belle peau, il faut aussi boire de l’eau
et avoir une alimentation équilibrée.
n Une recHercHe performante
La recherche a fait d’énormes progrès dans le domaine
des cosmétiques. « On est loin des crèmes de nos grandsmères, constate le docteur Oliveres-Ghouti. Certaines
crèmes peuvent pénétrer jusqu’au derme. Elles contiennent
des bulles qui emprisonnent les molécules actives pour
les amener plus profondément dans la peau. Les soins
sont adaptés à chaque âge et à ses besoins spécifiques... »
Pour choisir, il est préférable de s’en remettre aux
spécialistes et de demander conseil au pharmacien ou
parmi Les prinCipaux produits Cosmétiques, on trouve Les Crèmes,
La Crème hydrate Les CouChes superfiCieLLes de L'épiderme, mais
pour garder une beLLe peau, iL faut aussi boire de L'eau et avoir
une aLimentation équiLibrée.
à l’esthéticienne. Le prix n’est pas forcément un critère
pour sélectionner les bons produits de maquillage.
Néanmoins, rouges à lèvres et vernis à ongles demandent
beaucoup de savoir-faire pour leur fabrication. Mieux
vaut donc acheter des marques reconnues. Là encore,
il est intéressant de vérifier la composition, car rares
sont les produits à ne pas contenir de substances
toxiques ou allergènes, à l’instar de la colophane
(matière première végétale acide issue de la résine de
pin), du formaldéhyde, des phtalates, de solvants à
base d’hydrocarbures (toluène, xylène) qui entrent dans
la composition d’un grand nombre de vernis et de cires.
Concernant l’hygiène, foin des produits sophistiqués,
l’eau et le savon restent des valeurs sûres. Mais là
encore, il y a savon et savon. Le vrai savon de Marseille,
par exemple, doit être composé à 72 % d’huile végétale
et, surtout, sans conservateurs.
n doit-on se méfier des cosmétiqUes ?
Il y a des marques sûres, soucieuses de leur image de
qualité, mais il faut tenir compte du caractère allergique
ou non de la peau de l’utilisateur. Les parabènes,
employés comme conservateurs, ont beaucoup fait
parler d’eux. Ils sont aujourd’hui interdits, mais
Catherine Oliveres-Ghouti regrette qu’ils aient été
remplacés par « des produits extrêmement toxiques et
allergènes tels que le méthylisothiazolinone, que l’on
trouve également dans les produits bios ». Elle affirme
faire « une déclaration de pharmacovigilance tous les
deux jours à cause de cela ». La présence de paraphénylènediamine (PPD), notamment dans les teintures
capillaires et les tatouages éphémères à base de henné,
l’inquiète aussi. La PPD, qui a pour rôle d’intensifier la
couleur, provoque des eczémas. Plus grave : les personnes devenues allergiques le resteront à vie et pourront être également sensibles à d’autres produits
apparentés, comme les colorants textiles.
et les
produits
faits
maison ?
Concernant les
produits cosmétiques
faits maison, la
dermatologue
Catherine OliveresGhouti a un avis bien
tranché : ils sont à
éviter, car « ils sont
souvent réalisés à base
d’huiles essentielles, très
allergisantes ».
Elle recommande de
« ne jamais en mettre
aux enfants avant l’âge
de 7 ans, car pour eux
les huiles essentielles
sont toxiques ». Sinon,
les rondelles de
concombre, à défaut
d’être très efficaces,
ne vous feront pas
de mal...
Les produits CapiLLaires, Le maquiLLage, Le savon, Le geL douChe et
Le dentifriCe. a ne pas Confondre aveC un produit de santé.
Catherine Chausseray
| n° 224/880 | mai 2016
13
noTre sanTé
M éd ecine
Maladie de Parkinson
Mieux vivre grâce aux
thérapies complémentaires
La maladie de Parkinson touche en France près de 192 500 personnes, dont le quotidien
est gâché par des difficultés physiques qui s’accroissent avec le temps. L’orthophonie
et la kinésithérapie offrent à ces patients un meilleur confort de vie.
Séance de
neuropSychologie :
évaluation et priSe en
charge deS capacitéS
cognitiveS, dont
la mémoire, la logique,
la concentration
et leS capacitéS
d'organiSation,
SouS le contrôle d'une
neuropSychologue et
d'une orthophoniSte.
L
a maladie de Parkinson, appelée aussi maladie du
mouvement, se caractérise par la destruction des
neurones qui fabriquent et libèrent de la dopamine,
un neurotransmetteur indispensable au contrôle du corps,
à la motricité et à la coordination des muscles.
Cette pathologie, dont l’origine est encore mal connue,
évolue lentement. Elle débute cinq à dix ans avant que
les premiers signes apparaissent. Troubles de la parole,
micrographie (écriture très petite), blocage dans les
mouvements, rigidité et douleurs musculaires font
partie des épreuves que traverse le patient.
n TremblemenTs au repos
eT perTe de mobiliTé
On associe souvent à tort les tremblements à la maladie
de Parkinson, mais ils ne signifient pas forcément que
l’on en est atteint : « Il n’est pas anormal de trembler
lorsque l’on porte une tasse à sa bouche, par exemple,
assure Philippe Gros, kinésithérapeute-ostéopathe à
Paris. Le parkinsonien, lui, connaît des tremblements
lorsqu’il est au repos - à distinguer des tremblements
14
| n° 224/880 | mai 2016
essentiels, qui touchent deux fois plus de personnes en
France et ne correspondent pas à la maladie de Parkinson. »
Parmi les principaux symptômes, les tremblements au
repos, la perte de mobilité (akinésie) et la raideur
musculaire (hypertonie) doivent amener à consulter.
Une grande fatigue, des douleurs, voire une dépression
peuvent également être des signes annonciateurs. Aucun
[
L’ergothérapie
pour adapter Le cadre de vie
]
C’est le médecin qui oriente son patient vers un ergothérapeute. En apportant des solutions pratiques, l’ergothérapie permet de surmonter les handicaps et d’améliorer
la mobilité et l’autonomie. Le spécialiste s’attache à aider
le malade dans la réalisation de ses tâches quotidiennes. Il
lui propose par exemple des réaménagements du logement
afin de faciliter les déplacements, la toilette ou la prise des
repas, des aides techniques pour mieux communiquer, tout
en tenant compte de ses habitudes et de son environnement.
[
une découverte importante
sur Les origines de parkinson
]
Une équipe de chercheurs franco-belge, dont les travaux
ont été publiés dans la revue Nature en juin 2015, a isolé
les causes de plusieurs pathologies neurodégénératives
parmi lesquelles la maladie de Parkinson. Une protéine se
trouvant dans les cellules nerveuses, l’alpha-synucléine,
qui joue un rôle essentiel dans la bonne communication
entre les neurones, serait à l’origine de parkinson. Cette
découverte apporte beaucoup d’espoir, car elle pourrait
permettre de détecter la maladie avant que les premiers
symptômes n’apparaissent et d’en bloquer la progression.
Mais il faudra certainement attendre encore quelques
années pour qu’un traitement puisse être élaboré.
n l’orThophonisTe
devraiT inTervenir en amonT
Pauline Lorrain-Debrin, orthophoniste à Metz, regrette
que les personnes atteintes de parkinson lui soient
adressées « seulement lorsqu’elles rencontrent des troubles
de la déglutition. Il y a énormément de choses à travailler auparavant, souligne-t-elle, et notamment l’intensité
de la voix, qui diminue. Souvent, ces personnes ne s’aperçoivent pas qu’elles parlent moins fort, elles disent que
c’est leur conjoint qui est sourd. Sans même s’en rendre
compte, elles finissent par s’isoler des conversations, n’osent
même plus sortir pour aller acheter du pain, et leur vie
sociale s’en trouve affectée ». L’association France
Parkinson tente de sensibiliser médecins et patients à
la nécessité de consulter au plus tôt un orthophoniste,
car il est plus difficile pour le praticien de rattraper un
retard de prise en charge.
Certains proposent une méthode spécifique : la Lee
Silvermann Voice Treatment (LSVT). « Elle permet de
retarder le développement des difficultés, explique Pauline
Lorrain-Debrin. Pendant un mois, à raison de quatre séances
hebdomadaires, nous faisons travailler le patient jusqu’à
ce qu’il retrouve une intensité de voix correcte. Comme
l’unique consigne est de parler fort (on utilise un sonomètre),
il se concentre là-dessus, ce qui le fait respirer correctement
sans même avoir à y penser. » Le chant est également un
bon exercice, car il mobilise toutes les fonctions.
Les problèmes de déglutition, qui surviennent chez un
tiers des patients à mesure que la maladie progresse,
peuvent être dus, eux aussi, au ralentissement général
des mouvements. La faiblesse et la mauvaise coordination
musculaires rendent ardues la mastication et l’ingestion
des aliments. Il arrive que la langue, les muscles des joues
et de la gorge, les anneaux du larynx bougent moins vite.
La nourriture a alors du mal à descendre. Le manque de
salive, causé par la prise de médicaments, peut contribuer
à ces difficultés d’ingestion. Les aliments partent vers les
Séance d'ergothérapie et de kinéSithérapie danS un centre de jour SpécialiSé
danS l'accueil deS perSonneS atteinteS de la maladie de parkinSon : elle permet
l'évaluation deS capacitéS motriceS, la miSe en place de StratégieS compenSatoireS
et de conSeilS afin de maintenir l'autonomie danS leS activitéS de la vie quotidienne
et danS leS déplacementS, tout en évitant leS chuteS.
poumons et sont parfois à l’origine d’infections, de pneumopathies... La séance d’orthophonie améliore significativement ces troubles. « C’est aussi l’occasion d’expliquer
la maladie, de proposer des adaptations, aussi bien pour
la texture des aliments à privilégier que pour les postures
à adopter », ajoute Pauline Lorrain-Debrin.
n préserver au maximum
les capaciTés moTrices
La plupart des parkinsoniens ont du mal à initier les
mouvements, en particulier ceux qui demandent une
certaine précision ainsi que les gestes semi-automatiques
comme la marche ou l’écriture : c’est ce que l’on appelle
l’akinésie. Le travail du kiné consiste à faire effectuer
des étirements et des exercices musculaires de coordination. En luttant contre la rigidité musculaire, la kinésithérapie permet de soulager les douleurs, car cette
raideur rend les patients hyperalgiques. Philippe Gros,
kinésithérapeute-ostéopathe, insiste sur la nécessité
absolue pour les malades de rester actifs afin « d’éviter
une dégradation de la qualité de vie, car c’est une maladie
évolutive. Il faut garder la plus grande autonomie pour
toute activité de la vie journalière, en priorité une autonomie à la marche, poursuit-il. La non-utilisation d’une
fonction physiologique est plus grave que son vieillissement.
La kinésithérapie préservera les capacités du patient et
constituera un frein à l’altération de l’état général ».
❝
Aucun
parkinsonien
n’est semblable
à un autre :
les symptômes
et le degré
d’évolution
de la maladie
varient selon
les patients.
❝
parkinsonien n’est semblable à un autre : les symptômes
et le degré d’évolution de la maladie varient selon les
patients. Néanmoins, toutes les personnes atteintes
perdent progressivement leur mobilité et leur voix.
Les médicaments que l’on prescrit pour compenser le
déficit en dopamine ne soignent pas la maladie, ils ne
font qu’améliorer l’efficience des mouvements. A ce
traitement sont associées des séances de kinésithérapie.
Et lorsque des troubles à la déglutition surviennent,
avec de fréquentes « fausses routes », le neurologue ou
le médecin dirige le patient vers un orthophoniste.
n diminuer le sTress
Le stress, un facteur aggravant, amplifie les symptômes
(tremblements, raideur des muscles…). Bien qu’elles
n’aient pas d’effet sur l’évolution de la maladie, des
séances de méditation, de yoga ou de balnéothérapie
peuvent apporter une relative détente au patient et le
soulager au moins momentanément. Tout ce qui fait du
bien au moral est bon pour le parkinsonien. Lorsque la
détresse psychologique vient s’ajouter aux souffrances
physiques, une psychothérapie est souvent recommandée.
isabelle coston
| n° 224/880 | mai 2016
15
NOTRE SANTÉ
M ÉD ECINE
De la conception à l'âge de 2 ans
1 000 jours pour construire
le passeport santé de l’enfant
Les maladies chroniques de l’âge adulte pourraient trouver leur origine dans les mille premiers
jours qui ont suivi notre conception. A ces moments où la vie débute, tout ce que les parents mangent,
boivent, respirent, vivent… laisse des marques qui influencent la santé future des enfants.
Deux experts* lèvent le voile sur ces découvertes révolutionnaires.
O
❝
Les 1 000
premiers jours
de la vie sont
une période
initiale
de grande
sensibilité, où
l’individu qui
vient au monde
reçoit toute une
série de stimuli.
❝
16
| N° 224/880 | MAI 2016
bésité, diabète, hypertension, affections cardiovasculaires, cancers, problèmes bronchopulmonaires chroniques, infertilité, troubles
neuropsychiatriques, dépression, vulnérabilité, sénescence
cellulaire... Toutes ces maladies sont influencées par ce
qui se passe très tôt dans la vie, affirme le Pr Umberto
Simeoni, médecin pédiatre et président de la Société
francophone Origines développementales de la santé
(SF-DOHaD). Influencées par tout l'environnement qui
préside à la conception, à la gestation, à la naissance,
et aux deux premières années de la vie. L'alimentation
des parents, leur activité physique, leur mode de vie, les
problèmes qu'ils rencontrent, leurs relations psychoaffectives, leur niveau socio-économique… conditionnent
en partie la santé de leurs futurs enfants.
■ L’ENVIRONNEMENT PRÉCOCE
CRÉE DES EMPREINTES
Car les 1 000 premiers jours de la vie sont une période
initiale de grande sensibilité, où l’individu qui vient au
monde reçoit toute une série de stimuli. L’alimentation
maternelle et infantile a une grande importance, du
fait qu’elle contribue à la mise en place des régulations
physiologiques et biologiques. Les stress de toute nature,
les toxiques de l’environnement interviennent aussi.
De même que les retards de croissance intra-utérine,
les actes de procréation médicalement assistée, voire
les césariennes... Tous ces stimuli créent des empreintes
auxquelles s’ajoutera plus tard l’influence du mode de
vie. Mais à partir de ces empreintes, on devient déjà
susceptible de contracter des maladies futures ou au
contraire d’y résister !
■ LA DOHAD
OU LES 1000 PREMIERS JOURS
■ L’ÉPIGÉNÉTIQUE,
UN CONDITIONNEMENT MALLÉABLE
Présentée par le Pr Claudine Junien, généticienne et
ex-présidente de la SF-DOHaD, une deuxième grande
découverte explique, en parallèle, le conditionnement
précoce de notre santé par les stimuli environnementaux
reçus pendant les 1 000 premiers jours. C’est celle de
l’épigénétique et de son interaction avec l’environnement. Certes, nous avons tous un bagage génétique,
un ensemble de gènes ou génome, et ce sont les mêmes
gènes qui sont présents dans nos cellules. Mais tous ne
s’expriment pas nécessairement. C’est l’épigénome qui
module l’expression de nos gènes. Et il se trouve qu’il
est très sensible aux effets de l’environnement. Il en
garde la mémoire, pour le meilleur et pour le pire. Les
marques épigénétiques liées à l’environnement
construisent ainsi très tôt notre capital santé, et permettront l’expression de tel ou tel de nos gènes.
Rassurons-nous tout de même : ces empreintes
épigénétiques ne sont pas définitives, elles sont modifiables et réversibles, bien avant qu’apparaissent des
symptômes de maladie. L’épigénétique n’est pas un
destin, mais un conditionnement, qui peut être modifié par la suite par le style de vie.
Car dans le capital santé, estime Mark Hanson, président
de la DOHaD internationale, « la part de la génétique
est surestimée ». Notre héritage génétique ne pèserait
pas plus de 30 %. Plus importantes seraient les interactions entre l’environnement et les gènes. Et le poids
de la période précoce des 1 000 jours serait quant à lui
à peu près équivalent à celui de tous les autres facteurs
de risque traditionnels rencontrés au cours de la vie
adulte.
■ LES PARENTS,
PILIERS DE L’ÉQUILIBRE
En pratique, le Pr Junien conseille de ne pas culpabiliser pour les 1 000 premiers jours. Et, au fond, de ne
rien changer à l’objectif qui doit être celui de la vie
entière : alimentation saine et équilibrée et stress minimum. La vie saine, simple et tranquille, ou les meilleures
chances de faire de bébé un adulte en bonne santé !
Avec quelques particularités, tout de même, pour les
1 000 jours, précise Claudine Junien. Certaines nuances
alimentaires ont leur importance. Pour mémoire : les
protéines ou les acides gras saturés, par exemple, n’ont
pas les mêmes effets que chez les adultes. Ainsi, on ne
va pas donner du lait écrémé ou demi-écrémé aux
petits enfants, au moment où ils ont besoin de lipides
pour leur cerveau. Une expérimentation animale montre
aussi que si l’on sépare la rate de son petit, un régime
gras les protège tous deux de l’anxiété. L’hyper-gras
alimentaire des mille jours est d’autant moins à bannir
qu’il est bon pour le développement cérébral de l’enfant,
insiste le Pr Claudine Junien.
Enfin, l’alimentation paternelle intervient aussi. Dans
le devenir de l’enfant, l’obésité du père joue un rôle
aussi important que celle de la mère. Si le père est
fumeur, en fonction de l’âge de début du tabac, il peut
y avoir plus tard des répercussions plus ou moins
importantes sur la corpulence de l’enfant…
En somme, pour leur santé comme pour celle de leurs
enfants, les deux parents sont responsables, mais pas
coupables !
❝
Un chercheur,
David Barker,
a montré que le
poids de
naissance a un
effet sur le taux
de mortalité par
maladie
coronarienne
à l’âge adulte.
Et que cet effet
est même plus
important
que celui des
autres facteurs
de risque
rencontrés au
cours de la vie !
❝
Cette période précoce est celle des origines du développement de la santé et des maladies : « Developmental
origins of health and diseases » (ou « DOHaD »). On
va entendre parler de cette DOHaD ! La notion est
apparue au Royaume-Uni, il y a déjà plus d’une trentaine
d’années. Un chercheur, David Barker, a montré que le
poids de naissance a un effet sur le taux de mortalité
par maladie coronarienne à l’âge adulte. Et que cet
effet est même plus important que celui des autres
facteurs de risque rencontrés au cours de la vie ! Au fil
des études, on a appris aussi qu’un poids de naissance
faible, mais aussi trop élevé, augmente notamment le
risque de diabète. Qu’un diabète apparu chez la mère
au cours de la grossesse - le diabète gestationnel -, s’il
n’est pas correctement traité, expose le futur adulte au
risque de diabète. Que le diabète gestationnel perturbe
le développement du langage chez l’enfant, mais que
le niveau d’éducation de la mère l’améliore...
L’importance des 1 000 jours a commencé à transparaître
dès 1966, grâce à une expérimentation animale. Des
chercheurs ont mis en état de sous-nutrition deux
groupes de rats, d’âge différent, pendant 3 semaines.
Chez ceux qui avaient entre 9 et 12 semaines, la croissance a été stoppée, mais elle a repris par la suite et ils
ont pu récupérer. Par contre, chez ceux qui avaient
entre 3 et 6 semaines, la croissance a été cassée sans
que ce soit rattrapable. Or, cet âge de 3 à 6 semaines
chez le rat correspond aux mille premiers jours chez
l’être humain…
NUTRINEWS
Conférence des Professeurs Claudine Junien et Umberto Simeoni
au Fonds français pour l’alimentation et la santé. Paris, 8 mars 2016.
| N° 224/880 | MAI 2016
17
notre santé
en br ef
[ Vaccination :
un plan d’action
pour lever les doutes
]
Le gouvernement et les professionnels
de santé s’inquiètent de la tendance des
Français à remettre en cause le bienfondé de la vaccination. L’érosion de la
couverture vaccinale constatée au cours
de ces dernières années a convaincu les
pouvoirs publics de la nécessité de faire
évoluer leur politique. Pour cerner les
motifs de défiance de la population,
une vaste concertation citoyenne
va être lancée, qui débouchera sur des
propositions d’ici à la fin de l’année. La ministre de la Santé, Marisol
Touraine, a prévu des mesures phares autour desquelles s’articulera son
plan d’action. Il s’agira notamment d’« assurer une meilleure information du
grand public et des professionnels de santé », de créer un « comité des parties
prenantes », constitué de professionnels de santé, d’associations
d’usagers et d’institutionnels, et d’accélérer la mise en place d’un carnet
de vaccination électronique avec un site Internet dédié. Il faudra ensuite
trouver les bons arguments pour restaurer la confiance des Français,
seule clé du succès de cette nouvelle politique de vaccination.
Création du Centre national
des soins palliatifs
et de la fin de vie
La ministre de la Santé, Marisol Touraine,
a annoncé dans un communiqué la création
du Centre national des soins palliatifs et de la fin
de vie. Inscrit dans le Plan national 2015-2018
pour le développement des soins palliatifs et
l’accompagnement en fin de vie, ce centre aura
pour mission de contribuer à une meilleure
connaissance du secteur. Il participera également
à l’information des patients sur leurs droits et
devra notamment mener une campagne nationale
de communication. Constitué d’un conseil
d’orientation stratégique comprenant un président
et quatorze membres, il représentera les autorités
sanitaires ainsi que plusieurs sociétés savantes
impliquées dans les soins palliatifs.
Un monde trop bruyant
Les spécialistes de l’audition (professeurs et chercheurs, médecins ORL,
orthophonistes, audioprothésistes) ont profité de la dix-neuvième
campagne de la Journée nationale de l’audition (JNA), qui s’est tenue
le 10 mars, pour alerter le grand public sur les conséquences délétères
de la pollution sonore sur les oreilles. L’ouïe est fragile, et l’omniprésence
aujourd’hui du bruit expliquerait la hausse des pathologies auditives
observée par les praticiens. Nos oreilles ne s’habituent guère à cet
environnement de plus en plus sonore et ne parviennent pas à récupérer,
car les moments de silence sont de plus en plus rares. Résultats :
12 à 15 % des Français présenteraient des troubles auditifs ; un sur deux
est gêné par le bruit la journée, et un sur cinq, la nuit ; une personne
sur deux parmi les 16-34 ans est touchée par des acouphènes.
[ Hépatite C : seul un patient sur dix ]
a accès au traitement en France
L’hépatite C, qui touche 150 000 personnes en France, pourrait être
totalement éradiquée d’ici une dizaine d’années si le prix des
nouveaux traitements n’était pas si exorbitant. Ces médicaments,
comme le Sovaldi, un antiviral du laboratoire américain Gilead,
sont nettement plus performants que les
traitements conventionnels (interféron
et ribavirine), sans en présenter les effets
secondaires. Ils permettent aujourd’hui
de guérir plus de 95 % des cas d’hépatite C.
Malheureusement, ils sont très chers : une
cure de douze semaines coûte de 40 000
à 60 000 euros. C’est la raison pour laquelle
ils ne sont remboursés, en France, que pour les
cas les plus avancés. Par conséquent, seule une
minorité des malades (un sur dix) y a accès.
18
| n° 224/880 | mai 2016
Les recommandations
de l’Académie de médecine
pour bien vieillir
« En 2012, la France comptait 1,2 million de
personnes âgées dépendantes. Sans action préventive,
ce chiffre s’élèvera à 2,3 millions en 2060 », alertait
la Direction de la recherche, des études, de
l’évaluation et des statistiques (Drees) en 2014.
Partant de ce constat, le groupe de travail « Culture
de prévention en santé » de l’Académie nationale
de médecine a réalisé un rapport. Intitulé
« Prévention de la dépendance liée au
vieillissement », celui-ci rappelle que la pratique
d’une activité physique modérée régulière, ainsi
qu’une alimentation équilibrée et une activité
intellectuelle stimulante sont favorables à une
« vie longue et non dépendante ». Il préconise
également « une lutte plus active contre le tabagisme
et l’abus d’alcool ». Un dépistage précoce et
organisé du diabète sucré est recommandé,
tout comme la réalisation d’un bilan de santé tous
les cinq ans, particulièrement entre 45 et 55 ans.
Enfin, la promotion de la santé tout au long de
la vie et l’éducation thérapeutique permettront,
selon les médecins, d’avoir « un impact majeur
sur la dépendance liée à l’âge, le bien-être des plus
âgés et de leur famille, tout en réduisant de façon
significative les dépenses de santé ».
[ Les médecins ne prescrivent
]
pas assez de génériques
A l’Institut Gustave-Roussy (IGR), à Villejuif, viennent
d’être réalisées pour la première fois dans le monde
deux mastectomies avec reconstruction mammaire
simultanée sous « robot-assistance ». Ces interventions
n’ont laissé aucune cicatrice sur le sein, car les incisions
ont été pratiquées sous l’aisselle. « L’objectif est de
proposer, dans le cadre réglementé et sécuritaire d’un essai
clinique, une alternative chirurgicale, plus esthétique
et moins traumatisante psychologiquement, aux femmes
qui doivent subir une ablation du sein suivie d’une
reconstruction immédiate », précise le docteur
Benjamin Sarfati, chirurgien plasticien oncologue
à l’IGR, à l’origine de ces prouesses. Outre les bénéfices
esthétique et psychologique, ce type d’intervention
chirurgicale « robot-assistée », qui en est encore au
stade expérimental, permettrait également de diminuer
le risque de complications post-opératoires (infections,
nécrose cutanée…). Une étude clinique de faisabilité
a été lancée pour évaluer l’ensemble des avantages
apportés. L’Institut prévoit d’opérer trente-trois patientes
supplémentaires selon cette méthode.
Près de trois quarts des médicaments sont encore prescrits sous
leur nom de marque : c’est ce que révèle une enquête de
l’association UFC-Que Choisir. Sur un échantillon de
815 ordonnances, seuls 13 % des médicaments étaient inscrits
en dénomination commune internationale (DCI), c’est-à-dire
sous le nom de la molécule, 14 % comportaient la DCI ainsi que
le nom de marque et 73 % étaient prescrits avec le seul nom de
marque. Pourtant, depuis un an, les médecins ont l’obligation
de prescrire en DCI. L’association rappelle que la généralisation
de cette obligation serait « un moyen efficace de lutter contre le
surdosage ou les interactions médicamenteuses, en évitant le piège
des noms de marque qui masquent les molécules présentes », et
permettrait aux consommateurs « d’acheter à moindres frais la
bonne molécule ». Au vu des résultats de son enquête, l’UFC-Que
Choisir a demandé au ministère de la Santé et à l’Assurance
maladie « l’inscription de la prescription en DCI dans les critères
de rémunération sur objectifs de santé publique des médecins »,
ainsi que « des contrôles pour identifier les médecins récalcitrants
et leur rappeler instamment cette obligation légale ».
[ Compléments alimentaires :
Ablation et reconstruction
du sein : une opération
par robot moins mutilante
]
le chrome doit être consommé
avec modération
Le chrome présent dans
certains coupe-faim pour
maintenir le taux de
glycémie et procurer une
sensation de satiété serait
dangereux pour la santé.
Selon une récente étude
australienne, publiée dans
Angewandte Chemie, cet
oligo-élément pourrait
avoir des effets cancérogènes : une partie du chrome III, contenu
dans ces compléments alimentaires, se transformerait en
chrome VI, une substance toxique susceptible à long terme de
favoriser le cancer du poumon. Dans l’attente de recherches plus
poussées, mieux vaut limiter sa consommation de gélules
« minceur » et respecter la dose maximale de
25 microgrammes (µg) de chrome par jour recommandée dans le
cadre d’une supplémentation.
Jeu du foulard :
« s’amuser » à s’asphyxier
Depuis de nombreuses années dans les cours de
récréation, le jeu du foulard, qui consiste à s’étrangler
avec un lien (foulard, écharpe ou lacet), et celui de la
tomate, où l’enfant bloque sa respiration jusqu’à
l’étouffement, continuent de faire des adeptes… et des
victimes. Une étude réalisée sur vingt-cinq écoles de
l’académie de Toulouse révèle que cette pratique est très
répandue chez les élèves de CE1 et CE2 : un sur quatre
s’y adonnerait. Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont
commencé à y jouer dès la maternelle. A cet âge, les
notions de danger et de mort sont encore très floues.
Les parents doivent donc être alertés. C’est la raison
d’être du site Jeudufoulard.com, qui a été créé par des
parents de victimes pour informer et prévenir le risque
mortel associé à ces jeux.
| n° 224/880 | mai 2016
19
notre Santé
sy st ème d e s o ins
La Sécurité sociale
et la branche maladie
en questions
La Sécurité sociale, qui a fêté ses 70 ans en 2015, est à la
fois bien connue et mal comprise par les Français. Entre
les branches, les caisses et les services ou encore les acronymes,
sans oublier le « trou de la Sécu », il est parfois difficile de s’y
retrouver dans le fonctionnement de cette institution.
n La Sécurité SociaLe,
qu’eSt-ce que c’eSt ?
Créée en 1945, la Sécurité sociale regroupe un ensemble
de prestations et d’institutions de protection sociale.
Elle repose sur le principe de solidarité : chacun contribue en fonction de ses ressources et reçoit en fonction
de ses besoins. L’affiliation et l’assujettissement à la
Sécu sont obligatoires ; les cotisations, prélevées sur
Le PMSS
les revenus, sont calculées en fonction des moyens des
Le Plafond Mensuel
assurés, et chacun peut bénéficier de prestations sociales
de la Sécurité Sociale
(remboursement des frais de santé, allocations fami(PMSS) est un indice
fixé chaque année par liales, paiement des retraites…). La Sécurité sociale
décret par les pouvoirs couvre quatre « risques » principaux : la maladie, la
publics, sur la base de
vieillesse, la famille et les accidents du travail.
l’évolution moyenne
En France, les dépenses de protection sociale représendes salaires en France. taient 33 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012*.
Référence pour les
A titre de comparaison, cette même année, les pays de
assureurs et les
l’Organisation de coopération et de développement
organismes étatiques,
économiques (OCDE) y consacraient en moyenne 20 %
il sert notamment
de leur PIB.
de base au calcul des
prestations sociales ;
au 1er janvier 2016
il est fixé à 3 218 €.
Depuis le 1er janvier
2012, les cotisations de
BPCE Mutuelle* sont
indexées sur la PMSS.
Le remboursement de
certaines prestations
est également exprimé
en pourcentage
du PMSS.
*Cette indexation concerne
le CGN santé et les autres
contrats collectifs (hors CFF),
ainsi que les contrats ASV.
n comment La Sécurité SociaLe
eSt-eLLe organiSée ?
La Sécurité sociale est composée de cinq branches,
gérées par différents régimes.
• La branche maladie est gérée par la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts),
le Régime social des indépendants (RSI), la Mutualité
sociale agricole (MSA) et les régimes spéciaux.
• La branche accidents du travail-maladies professionnelles est principalement gérée par la Cnamts (pour
l’ensemble des salariés du secteur privé), ainsi que
par la MSA.
• La branche famille est principalement gérée par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf ;
régime général) et la MSA (pour le régime agricole).
• La branche retraite est principalement gérée par la Caisse nationale de l’assurance vieillesse (Cnav), le
RSI, la MSA et les différents régimes spéciaux.
• La branche cotisations et recouvrement est gérée par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale
(Acoss) et les régimes spéciaux.
La Cnamts gère donc la branche maladie du régime
général de la Sécurité sociale, qui couvre les travailleurs
et les inactifs. Elle assure 91 % de la population, finance
86 % de l’ensemble des dépenses d’assurance maladie
et pilote le réseau des caisses primaires d’assurance
maladie (CPAM).
n qui Sont LeS acteurS
de L’aSSurance maLadie ?
L’Assurance maladie fait intervenir des organismes
paritaires composés pour moitié des représentants des
employeurs et pour moitié des salariés. Elle est soumise
à une double tutelle : celle du ministère des Affaires
sociales, de la Santé et des Droits des femmes et celle
du ministère de l’Economie et des Finances.
20
| n° 224/880 | mai 2016
QueL eSt L’iMPact
de L’aSSurance MaLadie
Sur La Santé deS FrançaiS ?
]
Deux aspects soulignent l’impact positif de l’Assurance
maladie sur la santé des Français. Tout d’abord, un accès
facilité aux soins entraîne un meilleur état de santé, notamment
chez les plus démunis (réduction des maladies infantiles,
meilleure prise en charge des pathologies chroniques). Ensuite,
les dépenses de soins évitées chez les populations les plus
pauvres ont un effet bénéfique sur les autres postes de
dépense des ménages (alimentation, logement), et cela
participe au maintien du bon état de santé de la population.
De plus, les données de santé sont favorables au système
de soins français. L’espérance de vie à la naissance est l’une
des meilleures des pays de l’Organisation de coopération
et de développement économiques (OCDE). Elle était de
82,3 ans en 2015 pour les Français, contre 80,5 ans en
moyenne dans l’OCDE. De même, l’espérance de vie au-delà
de 65 ans était en 2012 de 23,4 ans pour les femmes et de
19,1 ans pour les hommes, contre respectivement 20,9 et
17,7 ans en moyenne dans l’OCDE. Enfin, la France détient
le taux de mortalité le plus faible d’Europe pour les maladies
cardiovasculaires. L’accès facilité aux professionnels de
santé, aux techniques modernes et aux médicaments
permet de prolonger la vie des personnes, qu’elles soient
en bonne santé ou malades chroniques.
Pourtant, et bien que le système de soins français soit
performant sur le plan curatif, des efforts restent à faire
en termes de prévention afin de réduire les facteurs de
risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool ou
le surpoids.
n comment eSt-eLLe financée ?
La Sécurité sociale est financée par diverses taxes, dont
les cotisations sociales et la contribution sociale généralisée (CSG). Les cotisations sociales sont pour une part
à la charge des salariés et pour une autre à celle des
employeurs. Visibles sur les bulletins de salaire, elles sont
prélevées en fonction du revenu de l’assuré. La CSG, elle,
est prélevée sur l’ensemble des revenus, et pas uniquement
sur ceux du travail. En 2013, les cotisations sociales et la
CSG représentaient respectivement 58,2 % et 20,1 % des
recettes du régime général de Sécurité sociale**.
n comment maîtriSer LeS dépenSeS ?
a quoi Sert L’ondam ?
L’Assurance maladie doit maîtriser ses dépenses afin de
faire perdurer son fonctionnement, et ce en dépit d’un
déficit chronique depuis de nombreuses années. Chaque
année, l’objectif national de dépenses de l’Assurance
La délégation de gestion
aux mutuelles
L’Assurance maladie délègue une partie de la gestion
du régime obligatoire à des mutuelles. C’est le cas,
notamment, pour les fonctionnaires et les étudiants.
En contrepartie des dépenses engagées, elle reverse aux
mutuelles des « remises de gestion ». Or, ces dernières
années, ce système a été à plusieurs reprises remis
en cause, et à ces critiques s’ajoutent les difficultés
rencontrées par certaines mutuelles. En 2015, La Mutuelle
des étudiants (LMDE) était ainsi au bord de la faillite.
Partant de ce constat, la loi de financement de la Sécurité
sociale pour 2016, datée du 21 décembre 2015, réaffirme
le principe de l’habilitation de gestion. Elle comporte en
effet un article qui précise qu’aucune nouvelle délégation
de gestion ne pourra avoir lieu et qu’un « décret en Conseil
d’Etat détermine les modalités d’organisation, de mise
en œuvre et de financement de ces opérations de gestion »,
ainsi que « les conditions dans lesquelles il peut être mis
fin à ces opérations de gestion en cas de défaillance
rendant impossible la gestion des régimes obligatoires
dans des conditions normales ».
maladie (Ondam) est fixé lors du vote par le Parlement
de la loi de financement de la Sécurité sociale. Cet
indicateur a pour but de rendre possible une maîtrise
médicalisée des dépenses de santé tout en offrant un
service de qualité au meilleur coût. Pour cela, des mesures
qui agissent sur l’offre et la demande de soins permettent
de faire évoluer les comportements des prescripteurs et
des consommateurs de soins tout en limitant les dépenses.
n qu’eSt-ce que L’aSSurance
❝
La Sécurité
sociale est
financée par
diverses taxes,
dont les
cotisations
sociales et
la contribution
sociale
généralisée.
❝
[
maLadie univerSeLLe ?
L’universalité est l’un des principes fondateurs de la
Sécurité sociale, à l’origine de la création de la couverture maladie universelle (CMU) en 1999. La CMU de
base permettait à toute personne résidant en France,
de façon stable et régulière et ne pouvant relever à
aucun autre titre d’une couverture maladie obligatoire,
de bénéficier de remboursements de soins. Gratuite si
le revenu fiscal était inférieur à un certain plafond, elle
bénéficiait à 2,2 millions de personnes en décembre
2013. Depuis le 1er janvier 2016, la CMU de base est
remplacée par la protection universelle maladie (Puma).
Avec cette réforme, toute personne qui travaille ou
réside en France de manière stable et régulière a droit
à la prise en charge de ses frais de santé.
La CMU complémentaire (CMUC), elle, favorise l’accès
aux soins pour les personnes qui n’ont pas les moyens
de payer une complémentaire santé. Elle comptait
5,1 millions de bénéficiaires en juin 2014.
Enfin, pour limiter les effets de seuil et compléter ces
deux dispositifs, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) a été mise en place. L’Assurance
maladie délivre une attestation-chèque permettant
d’obtenir une réduction sur le montant annuel de la
cotisation à une complémentaire santé, à condition de
choisir un organisme complémentaire qui propose l’un
des contrats sélectionnés au titre de l’ACS. Cette aide
concernait 1,2 million de personnes en juin 2014.
* « Panorama de la santé
2015 : les indicateurs
de l’OCDE », Organisation
de coopération et de
développement
économiques (OCDE),
Paris, 2015.
** « Les chiffres clés
de la Sécurité sociale »,
Direction de la Sécurité
sociale, éditions 2013
et 2014.
Sources : le blog
de la Sécurité sociale,
Communication-securitesociale.fr ; le site de
l’Assurance maladie,
Ameli.fr ; le portail
du service public de la
Sécurité sociale,
Securite-sociale.fr.
Léa VandePutte
| n° 224/880 | mai 2016
21
notre santé
Aliment A t io n
Alimentation et diabète :
le vrai et le faux
La Fédération française des diabétiques part en guerre
contre les idées reçues en matière d’alimentation.
Les patients atteints de diabète n’ont plus de raisons de se
gâcher la vie avec des comportements trop restrictifs ou erronés.
Une brochure* leur permet de garder raisonnablement l’équilibre.
Devient-on diabétique parce qu’on mange trop de
sucre ?
C’est un peu plus compliqué. Le diabète de type 1,
maladie auto-immune de l’enfant et du jeune adulte,
n’est pas lié à la consommation de sucre. Le diabète de
type 2, dit de l’âge mûr (il survient en moyenne vers
40 ans), peut être lié à la fois à une prédisposition
familiale, à une alimentation déséquilibrée et à la
sédentarité (qui favorisent l’excès de poids).
❝
Les légumes ont
une faible teneur
en glucides,
à l’exception
des carottes,
des betteraves,
du céleri-rave et
des petits pois.
❝
22
| n° 224/880 | mai 2016
Doit-on arrêter de manger du sucre parce qu’on est
diabétique ?
On doit surtout manger équilibré. Des repas avec crudités ou potage, viande ou poisson ou oeuf, légumes
cuits et féculents, produit laitier, fruit. Les produits
sucrés (tartes, gâteaux) doivent rester comme pour
tout un chacun un plaisir occasionnel. Mieux vaut les
consommer plutôt en dessert, en limitant alors la part
des féculents au cours du repas.
Faut-il privilégier le miel ou le sucre de canne plutôt
que le sucre blanc ?
Qu’il soit blanc ou brun, le sucre contient 100 % de
glucides. Le miel contient 80 % de glucides, mais il fait
monter la glycémie autant que le sucre blanc. Donc,
mieux vaut sucrer en quantités raisonnables !
Un produit light peut-il contenir du sucre ?
Oui, car il faut savoir en quoi il est allégé : sucre ou
gras. De plus, la mention « light » ou la mention « sans
sucre ajouté » ne signifie pas que le produit ne contient
pas de sucre naturel. Un jus de fruit contient autant de
sucre qu’un soda et ne doit pas être consommé seul en
cas de diabète.
En cas de diabète, doit-on seulement se préoccuper
des sucres ?
Non, un régime équilibré est indispensable. En particulier, des apports suffisants de fibres (fruits et légumes,
céréales complètes) ralentissent la digestion et limitent
l’absorption des lipides et des glucides.
En cas d’hypoglycémie, faut-il se précipiter sur tout
ce qui contient du sucre ?
Non, mieux vaut cesser toute activité, boire un petit
verre de boisson sucrée (type jus de fruit), rester au
calme un quart d’heure, puis contrôler sa glycémie pour
vérifier sa remontée.
A l’apéritif, les alcools forts sont-ils préférables aux
vins sucrés ?
Les vins sucrés, qui contiennent de l’alcool et du sucre,
sont très caloriques et ont des effets non négligeables
sur la glycémie. Mieux vaut de toute manière limiter
la consommation d’alcool, quel qu’il soit. Car l’alcool
entraîne d’abord une hypoglycémie, qui est suivie d’une
hyperglycémie…
Les féculents font-ils monter la glycémie ?
Oui, mais leur impact sur la glycémie dépend de plusieurs
conditions. Il est plus rapide si l’on consomme beaucoup
de féculents, s’ils ont cuit pendant longtemps, s’ils ont
été « transformés » lors de la préparation (pommes de
terre écrasées ou en purée), s’ils sont raffinés (le pain
blanc a plus d’impact que le pain complet).
Peut-on consommer à volonté des fruits et légumes ?
Les légumes ont une faible teneur en glucides, à l’exception des carottes, des betteraves, du céleri-rave et des
petits pois, dont la consommation doit donc rester
raisonnable. Les fruits sont plus riches en glucides et il
est conseillé de ne pas en manger plus de trois par jour.
Parmi les plus sucrés : raisins, cerises, bananes, figues…
Les plats salés ont-ils un impact sur la glycémie ?
Oui, les pâtes à la sauce tomate contiennent du sucre !
Et les produits industriels, même salés, contiennent
souvent des sucres ajoutés.
NUtriNEws
* Fédération française des diabétiques. « Diabète et sucres : halte aux
idées reçues ». www.afd.asso.fr
P rAt iq u e
société
Voyager avec son enfant
Que l’on choisisse de partir à l’autre bout du monde ou à quelques kilomètres de chez soi,
il n’est pas toujours facile d’organiser un voyage, surtout avec des enfants. Quelques conseils
simples permettent de profiter pleinement des vacances en famille.
E
ntre la crainte d’oublier des affaires ou la peur
que les enfants ne supportent pas un long trajet,
les parents hésitent parfois à voyager en famille.
Un seul mot d’ordre pour partir l’esprit tranquille :
organisation !
La trousse
à pharmacie
de voyage
n Bien choisir sa destination
Il n’existe pas de liste de destinations adaptées aux
enfants. Tout dépend de vos envies de voyage et du type
d’hébergement dans lequel vous souhaitez loger, mais
aussi de l’âge et de l’état de santé de votre enfant. Le
bon sens recommande cependant d’éviter les zones de
conflits ou de tensions. Avant de partir à l’étranger,
consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site
du ministère des Affaires étrangères*. Soyez également
vigilant sur les conditions sanitaires de votre destination.
« Un voyage, ça se prépare, insiste le docteur Sylvie
Hubinois, vice-présidente de l’Association française de
pédiatrie ambulatoire (Afpa). Il est important d’anticiper
pour avoir le temps de faire les vaccins adaptés à sa destination, sans oublier les rappels habituels en France. Il
faut aussi se renseigner sur la présence de moustiques qui
transmettent des maladies, afin de s’en protéger en utilisant
des répulsifs, des moustiquaires et en habillant les enfants
avec des vêtements couvrants. Enfin, dans certains pays,
il est impératif de boire de l’eau en bouteille et d’éviter de
manger des fruits déjà épluchés pour ne pas tomber
malade. » Quelle que soit la destination, le docteur
Hubinois conseille d’en discuter avec son médecin traitant, avant de rappeler que « partir avec de très jeunes
enfants dans des pays exotiques doit être bien réfléchi ».
n PréParer son séjour
Pour voyager, les mineurs doivent être en possession
de certains documents administratifs. Dans l’Union
européenne, une carte d’identité valide est suffisante,
mais d’autres pays exigent un passeport et parfois un
visa. L’autorisation de sortie de territoire pour un enfant
voyageant à l’étranger sans ses parents a, quant à elle,
été supprimée en 2013 et n’est donc plus nécessaire.
Il est aussi conseillé de partir avec le carnet de santé,
qui mentionne les vaccins et les rappels effectués. Le
docteur Hubinois ajoute que, « si l’enfant suit un traitement médical, il est nécessaire de prendre suffisamment
de médicaments pour la durée du voyage et de conserver
une ordonnance détaillée du traitement. Il peut être également intéressant de prévoir un plan d’action avec son
médecin pour savoir comment réagir en cas de problème,
par exemple si votre enfant asthmatique fait une crise ».
Enfin, si vous voyagez en Europe, pensez à demander,
avant de partir, la carte européenne d’assurance maladie à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Gratuite et nominative, elle atteste de vos droits et vous
permettra de bénéficier de la prise en charge de vos
soins médicaux.
n et Pendant le trajet ?
Avant d’arriver à destination, il faut parfois passer
plusieurs heures enfermé dans une voiture, un train,
un bateau ou un avion. Jouets, chansons, devinettes
et jeux aideront les plus jeunes à passer le temps. Et
quel que soit le moyen de transport que vous utilisez,
ne négligez pas la sécurité !
Pour éviter les conséquences des maux d’estomac,
pensez à prendre quelques sacs avec vous. « Si votre
enfant est sujet au mal des transports, ne le laissez pas
partir le ventre vide et occupez-le pendant le trajet pour
qu’il pense à autre chose », recommande le docteur
Hubinois. Là encore, parlez-en avec votre médecin
avant le départ.
Arrivés à bon port, détendez-vous et profitez des
vacances en famille.
Pour faire face aux
bobos et petits maux,
la trousse à pharmacie
est indispensable.
En plus de vos
traitements habituels,
elle doit contenir :
- des instruments
(thermomètre, petits
ciseaux à bouts
ronds) ;
- un antiseptique, des
pansements et des
compresses stériles,
pour soigner les
blessures ;
- du paracétamol et
de l’ibuprofène pour
lutter contre la fièvre
et les maux de tête
ou de dents ;
- au besoin, un
médicament contre
le mal des transports,
de la crème solaire,
une solution
hydroalcoolique, du
soluté de
réhydratation pour
faire face aux
diarrhées ou aux
vomissements des
petits, etc.
Dans tous les cas,
demandez conseil à
votre médecin ou à
votre pharmacien, qui
adaptera le contenu
de votre trousse
à votre destination
et à votre famille.
Benoît sAiNt-sEvEr
* Diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
| n° 224/880 | mai 2016
23
société
Pr at iq ue
Le numérique, l’aliment
et le consommateur
Quels rapports peuvent bien entretenir le monde du numérique et celui de l’alimentation ?
Une des questions est celle des bénéfices, présents ou à venir, pour le consommateur… et/ou le marketing.
F
❝
Le numérique
nous formate
peut-être plus
qu’il ne nous
informe.
aire les courses, consulter des recettes, faire la
cuisine, donner et recevoir des avis sur les denrées
qu’on achète comme sur les mets que l’on prépare
et déguste... L’alimentation est un vaste champ ouvert
au numérique. Au digital, préfère dire le Pr Benavent.
Un mot qui, toute querelle sémantique mise à part, a
l’avantage d’évoquer le doigt. Le doigt des 82 % qui
utilisent un smartphone dans la rue. Le doigt des 60 à
70 % qui utilisent des plateformes pour les réservations.
Des 45 % qui utilisent des moteurs de comparaison.
Des 40 % qui livrent leurs commentaires sur tel ou tel
produit de consommation. Ordi, tablette, téléphone,
montre digitale, sans oublier la gamme des cartes de
crédit et de fidélité… Le consommateur aujourd’hui
est « appareillé » de toute part. Pris dans des liens dont
il est peu vraisemblable qu’il ait la pleine maîtrise. Le
voici en dépendance face aux grandes bases de données.
Pisté dans ses moindres comportements. Enserré dans
les réseaux sociaux où se dessinent, autant que les
révoltes, les nouvelles figures du conforme et du correct.
Le monde numérique décuple nos moyens pratiques et
nos sources d’information, mais il faut sans doute
s’éloigner de l’idée d’Internet encyclopédique, qui ouvre
le monde et le met à plat. Abandonner aussi le fantasme
d’une information parfaite sur tous les produits, disponible simultanément et à tout moment. Le numérique
nous formate peut-être plus qu’il ne nous informe.
❝
n Le consommateur,
producteur de vaLeur
Christophe Benavent l’exprime dans une formule : le
consommateur est un travailleur qui permet des gains
de productivité. Exemple : scanner ses articles à l’hypermarché peut participer à la baisse des prix. Mais aussi
acheter 800 € un smartphone dont le prix de revient
est de moitié fournit une marge confortable au fabricant : le prix de l’attribut symbolique. Le consommateur
est un ouvrier qui produit de la valeur. Et le rôle du
marketing est d’organiser son travail.
Se nourrir reste cependant une pratique sociale à base
d’humain et de subjectif. De sensation, d’émotion, de
plaisir, d’imagination… Le consommateur vit des expériences alimentaires. Dans la mesure où il peut les
saisir, le numérique peut aider le marketing à capter et
à renforcer ces expériences. Ce n’est plus le marketing
de grand-papa, qui recherchait l’adhésion au produit.
Ni même celui de papa, qui visait la rétention des clients,
en les enfermant dans une relation avec une marque.
Il s’agit maintenant d’agir sur la conduite des individus.
De gérer les populations et d’agir sur leurs croyances.
n Le digitaL, nouveau guide
Ainsi l’objet connecté peut-il enregistrer vos activités
dans le domaine alimentaire, les stocker, créer des
algorithmes, et vous délivrer en retour une information
qui vous stimule et vous motive… pour consommer. Le
marketing peut rêver d’une liste de courses, liée à vos
habitudes alimentaires, au contenu de votre frigo et de
vos placards, qui sélectionnerait ce qui vous convient
au milieu de tous les produits disponibles. Comme le
bracelet qui enregistre votre course à pied, la compare
à celle des voisins sur une plateforme, et vous incite à
courir plus vite, le numérique devrait permettre que se
développe, en matière de marketing alimentaire, une
ingénierie massive. Pour accompagner, renforcer, et
aussi modifier les comportements du consommateur.
Plutôt que comme un outil ou une machine, le digital
dans l’alimentation permettrait d’agir « comme un chien
de berger qui conduit le troupeau en agissant sur quelques
individus », estime Christophe Benavent. Il ne s’agit plus
seulement d’informer pour faire consommer. Le monde
qui se dessine vise à appareiller les consommateurs pour
agir sur leurs conduites, dont les effets sur les autres
consommateurs produiront de la valeur… Le digital
nous fera-t-il marcher au doigt et à l’oeil ? Comme
d’habitude, les pessimistes trouveront cela tragique, les
optimistes se passionneront pour ce qui nous attend.
NutriNews
- « Le digital et l’aliment : productivité et expérience
de consommation ». Conférence du 6 octobre 2015, Paris.
- Un texte complet est disponible dans la Lettre scientifique n° 21
du Fonds français pour l’alimentation et la santé.
24
| n° 224/880 | mai 2016
Le viager,
comment ça marche ?
Autrefois très répandu, puis tombé en désuétude, le viager immobilier revient à la mode.
Grâce à lui, le vendeur peut améliorer ses revenus jusqu’à constituer une véritable retraite complémentaire.
Pour l’acheteur, il s’agit plutôt d’un investissement aléatoire, une sorte de « coup de poker » effectué
avec l’espoir de réaliser, à terme, une bonne affaire.
«
L
a vente d’un bien immobilier en viager est une
vente qui se distingue des autres par des modalités de paiement particulières, explique Michèle
Poudens, notaire à Bordeaux. Le plus souvent, le vendeur,
que l’on appelle crédirentier, perçoit une partie du prix
comptant appelée “bouquet”, de l’ordre de 20 à 30 % par
exemple. Le crédirentier perçoit ensuite une rente à vie
versée par l’acheteur, ou débirentier. » Cette formule, très
pratiquée autrefois, revient dans l’air du temps depuis
quelques années. Elle permet au vendeur d’améliorer
ses revenus à un moment de sa vie où il ne perçoit plus
que sa retraite. Le viager constitue en outre une bonne
option pour les personnes qui n’ont pas d’enfants à qui
transmettre un héritage.
Il existe deux types de viager : le viager dit occupé (le
plus fréquent), lorsque le vendeur continue de résider
dans la maison ou l’appartement qu’il vient de vendre,
et le viager libre, quand le bien immobilier est inoccupé
et que l’acquéreur peut s’y installer immédiatement.
n viager Libre, usufruit ou droit
d’usage et d’habitation
En cas de viager occupé, deux modalités sont possibles :
l’usufruit (le vendeur continue à jouir de son ancien
bien comme il le souhaite et en assure la conservation,
il peut par exemple le louer et en encaisser les revenus)
ou le droit d’usage et d’habitation (seul le vendeur et
ses proches, préalablement désignés, peuvent utiliser
le logement).
Le montant de la vente (bouquet plus rente) est fixé
en fonction de ces différentes modalités (viager libre,
usufruit ou droit d’usage et d’habitation), de la valeur
vénale du bien, mais aussi de l’âge et de l’espérance
de vie du vendeur. Il faut savoir que la rente est soumise à l’impôt sur le revenu, mais pas en totalité :
ainsi, un abattement de 70 % s’applique si le vendeur
a plus de 69 ans au moment du premier versement ;
il sera de 60 % s’il est âgé de 60 à 69 ans, de 50 % entre
50 et 59 ans et de 30 % en deçà.
Sachez enfin que le viager peut aussi être prévu sur
plusieurs têtes, un couple d’époux en général. Dans ce
cas, la rente doit être versée jusqu’au décès du dernier
des crédirentiers.
n Jeu de hasard
Avec le viager, on peut considérer en quelque sorte que
le vendeur fait crédit à l’acheteur (il joue le rôle de la
banque). Le bouquet se compare alors à une sorte
d’apport et l’acheteur s’acquitte ensuite de sa dette en
Le viager permet
payant des échéances, sous la forme de rente mensuelle
ou trimestrielle par exemple. « En revanche, le nombre
de ces échéances n’est pas connu à l’avance : elles ne
s’arrêtent qu’à la mort du vendeur », souligne Me Poudens.
Ainsi, si le crédirentier bénéficie d’une longévité exceptionnelle, le débirentier ne sera pas forcément gagnant.
Le montant total qu’il aura versé pourra finalement
dépasser la valeur réelle du bien en question.
A l’inverse, si le vendeur décède quelques années seulement après la vente, l’acheteur aura acquis un bien
immobilier à prix réduit. Toutefois, si le décès du crédirentier intervient dans les vingt jours qui suivent la
vente d’une maladie dont il était atteint au moment de
la signature, le contrat pourra être considéré comme
nul. La nullité pourra également être accordée par les
tribunaux s’il est prouvé que l’acheteur savait que le
vendeur décéderait prochainement, même si ce décès
intervient plus de vingt jours après la signature. « L’aléa
est obligatoire dans ce type de contrat, conclut M e
Poudens. Cela fait partie du viager, c’est un pari, un
risque à intégrer. S’il n’y a pas d’aléa, il n’y a pas de
viager, tout simplement. »
au vendeur d'améLiorer
ses revenus
à un moment de sa vie
où iL ne perçoit pLus
que sa retraite.
Aliisa wAltAri
| n° 224/880 | mai 2016
25
SOciété
Pr at iq ue
Vrai/Faux
Connaissez-vous les droits
et les devoirs du piéton ?
Le piéton est, lui aussi, soumis au Code de la route et,
à ce titre, il doit respecter certaines obligations.
Mais parfois, pressé ou tête en l’air, il prend des libertés...
Pour rester dans les clous, mieux vaut connaître quelques règles.
n Quand je m’engage pour traverser la chaussée, les
véhicules doivent me céder le passage
Vrai. Lorsqu’un piéton s’engage ou manifeste de façon
claire l’intention de s’engager dans la traversée d’une
chaussée, les véhicules doivent lui céder le passage et,
au besoin, s’arrêter. Il est donc bel et bien prioritaire.
Cela ne doit toutefois pas l’empêcher de respecter
certaines règles, par exemple utiliser le passage piéton
s’il en existe un à proximité ou encore respecter le feu
de signalisation.
n Je peux traverser hors passage piéton
Vrai, mais… s’il existe un passage piéton à moins de 50
mètres, vous devez l’utiliser. Dans le cas contraire, il
faut traverser en respectant un axe perpendiculaire à
la chaussée. Enfin, le Code de la rou te indique que le
piéton doit s’engager « en tenant compte de la visibilité
ainsi que de la distance et de la vitesse des véhicules ».
s'iL existe un passage
piéton à moins
de 50 mètres,
vous devez L'utiLiser.
n Dans une zone piétonne, je suis prioritaire sur
tous les véhicules
Vrai, sauf sur les tramways. Comme son nom l’indique,
une zone piétonne est dédiée aux piétons. Ils sont donc
prioritaires sur tous les véhicules, à l’exception des
tramways. Dans ce type de zone, seuls les vélos et les
véhicules nécessaires à la desserte locale peuvent circuler, à une allure très modérée.
Lorsque La traversée d’une chaussée est régLée par des feux,
Les piétons ne doivent s’engager qu’au feu vert.
n Quand il n’y a pas de véhicule à l’horizon, je peux
traverser même si le signal piéton est rouge
Faux. Comme tous les usagers de la route, les piétons
doivent respecter le Code de la route. Il y est d’ailleurs
clairement inscrit que « lorsque la traversée d’une chaussée est réglée par ces feux, les piétons ne doivent s’engager
qu’au feu vert ».
n En l’absence de trottoir, je peux marcher sur la
chaussée
Vrai. En l’absence de trottoir ou d’accotement, ou s’ils
ne sont pas praticables, le piéton peut marcher sur la
chaussée, près de l’un des bords. Attention cependant,
hors agglomération, sur les routes de campagne, il faut
marcher sur le bord gauche de la chaussée afin de voir
arriver les voitures en face de soi et de ne pas être
surpris par une voiture arrivant dans son dos.
n Il est interdit de marcher sur la chaussée d’une
place ou d’une intersection
Vrai. Le Code de la route est clair : « Il est interdit aux
piétons de circuler sur la chaussée d’une place ou d’une
intersection à moins qu’il n’existe un passage prévu à leur
intention leur permettant la traversée directe. » Le piéton
doit alors faire le tour de la place ou contourner l’intersection, quitte à devoir traverser plusieurs rues.
n Un piéton en infraction peut être verbalisé
Vrai. « Le fait, pour tout piéton, de contrevenir aux dispositions de la présente section est puni de l’amende
prévue pour les contraventions de la première classe »,
indique le Code de la route. Si le piéton traverse hors
des clous ou s’il ne respecte pas les feux de signalisation,
il encourt une amende de 4 euros, voire de 7 euros
pour l’amende forfaitaire majorée.
Benoît SaInt-SEVEr
26
| n° 224/880 | mai 2016
G RO U P E B P CE S P O RT S
-
réSeau
Ski
40 ans et tant de « première fois »…
Organisée par la Banque Populaire des Alpes,
à Montgenèvre (05), du 19 au 22 mars, cette
40e édition du challenge ski restera indéniablement gravée dans les mémoires, et
pour plusieurs raisons :
- c'était la première fois que le challenge
était organisé par une Banque Populaire ;
- c'était la première fois que l'Ecole du Ski
Français était aussi présente et impliquée
sur le challenge ;
- c'était la première fois que les déjeuners
étaient prévus en extérieur en front de
pistes… avec un orchestre,
- c'était la première fois que l'on a vu se
déplacer autant de membres de direction
de la banque organisatrice ;
- c'était la première fois qu'autant de paires
de ski - de piste, de ski de fond et de surf
- ont été offertes à des compétiteurs, par
tirage au sort ;
- et c'était la première fois qu'autant de
skieurs avaient répondu présent !
Effectivement, pas moins de 340 compétiteurs ont bénéficié d'une organisation sans
faille et particulièrement bien huilée, avec
une neige abondante et une météo idéale
où dominait le soleil.
Bref, ce challenge ski 2016 a été une réussite.
L'an prochain, c'est la Caisse d'Epargne
Lorraine Champagne-Ardenne qui s'est portée candidate pour organiser le 41e challenge.
[
Résultats
Combiné surf féminin :
1) WEIL Liora (BP Alpes) ;
2) BRUN Céline (CE Auvergne Limousin) ;
3) COGNET Christel (BP Alpes)
Combiné surf vétéran messieurs :
1) CHEVINS Antoine (IT CE) ;
2) HEBETTE Luc (BP Alpes) ;
3) SUCHET Sébastien (BP Alpes).
Combiné surf senior hommes :
1) CALMELET Thibaut (BP Alpes) ;
2) PALERME Guillaume (BP Alpes) ;
3) ALAIN Lionel (CE Ile de France).
Combiné alpin vétéran féminin :
1) CHARLES Nathalie (BP Alpes) ;
2) BLANC Christine (BP Alpes) ;
3) BEAULIER Alice (CE Provence Alpes
Corse).
Combiné alpin senior féminin :
1) COGNET Christel (BP Alpes) ;
2) IMBERT Lucie (CE Midi Pyrénées) ;
3) DE DANIELI Nadège (CE Rhône Alpes).
Combiné alpin vétéran hommes :
1) HEBETTE Luc (BP Alpes) ;
2) MEYRONIN Jean-Marie (CE Rhône
Alpes) ;
3) ARBEZ GINDRE Gilles (CE Ile de
France).
Combiné alpin senior hommes :
1) MONTAGNE Yannick (BP Alpes) ;
2) VIOLLAZ Yann (BP Alpes) ;
3) LANGLOIS Tristan (CE Provence Alpes
Corse).
Combiné fond vétéran féminin :
1) THIONNET Elodie (BP Alpes) ;
2) VALLIER Anne-Charlotte (BP Alpes) ;
3) DE DANIELI Nadège (CE Rhône Alpes).
Combiné fond vétéran hommes :
1) VIRY Christian (BP Alsace Lorraine
Champagne) ; 2) CONTINSOUZA Joël
(CE Loire Drome Ardèche) ;
3) SANSOULET Sébastien (BPCE IT).
Combiné fond senior hommes :
1) CAVARD VINCENT (CE Rhône Alpes) ;
2) LAMANNA Christophe (CE Provence
Alpes Corse) ;
3) LUGUET Jérôme (BP Alpes).
Challenge Entreprises : 1) BP Alpes ;
2) CE Rhône Alpes ;
3) CE Provence Alpes Corse.
Trophée BPCE Mutuelle du fair-play :
Banque Palatine.
]
interbancario de Ski
Des résultats
exceptionnels !
Une sélection de l'Association Groupe BPCE
Sports a participé, du 23 au 30 janvier, à
la 56e édition du ski meeting Interbancario
à Andalo (Italie), dans les Dolomites.
12 entités du Groupe BPCE étaient représentées (3 BP, 7 CE, 2 informatiques, soit
35 compétiteurs) parmi 1 100 participants,
150 banques, 15 pays : incontestablement
le plus gros évènement sportif pour les
banques européennes.
2016 a été un très grand cru pour la
sélection Groupe BPCE Sports. Une édition
qui marquera la discipline ski et même
l'histoire de l'association, avec des résultats exceptionnels : 4e en ski de fond (et
meilleure banque non scandinave), 5e en
ski alpin (incroyable progression après
une 19e place en 2014 à Scuol et la 28e
en 2015 à Kronplatz), 5e au général (8e
en 2015 à Kronplaz), soit la meilleure
performance en 13 participations. Il faut
notamment retenir les 7 podiums par
équipe (avec la plus haute marche pour
Sandra Melot (BP Alpes) / Nadège
De-Danieli (Cera) en alpin cat. F/1, ce
qui constitue la première victoire par
équipe de l'association en 13 participations) et les 4 podiums individuels (avec,
là encore, la victoire de Sandra Melot (BP
Alpes) en alpin cat. F/1, soit la première
victoire individuelle de l'association à
l'interbancario ski).
Soulignons surtout le bel esprit et la formidable ambiance au sein de l'équipe. Pas
de rouge, pas de bleu, pas d'alpin, pas de
fondeur, tous dans la même équipe pour
donner le meilleur, atteindre les objectifs,
s'encourager et se conseiller, partager des
bons moments. Une vraie réussite.
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L OI SI R S
PAR PUBLIJEUX
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Petites annonces
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au dimanche. De 280 € à 480 € /
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mai : 475 €/semaine ; juin/
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août : 860 €/semaine. Tél. :
09 65 23 99 32 ou
06 79 77 23 22. Courriel :
[email protected]
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de mer, grand jardin. 6 couchages. Juillet : 550 €/semaine
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06 12 78 87 42 / 06 13 59 91 91.
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06 88 99 31 79 ou
04 42 71 41 92. Courriel :
[email protected]
rappel :
il appartient
aux annonceurs de justifier
à tout moment d’un lien
avec BPCE Mutuelle.
En d’autres termes,
nous ne pouvons accepter
d’annonces
à caractère commercial.
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La Fondation de l’Avenir,
une action mutualiste
innovante
Plus de
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55 000 donateurs
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médicale et le soin. Elle permet aux chercheurs de faire avancer leurs projets et de
dépasser le stade de la recherche fondamentale, pour le bénéfice de tous.
Portée par sa vocation d’intérêt général et son appartenance à l’économie sociale,
la Fondation incarne le trait d’union entre le mouvement mutualiste et les acteurs
de la santé publique.
Elle contribue à des découvertes majeures à retombées internationales, telles
que la stimulation cérébrale profonde pour le traitement des symptômes de la
maladie de Parkinson, la destruction des calculs rénaux par ultrason ou la greffe
de cellules cardiaques dérivées de cellules souches.
Depuis près de 30 ans, la Fondation soutient la recherche dans de nombreux domaines :
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