PRÉVENTION Attention aux accidents de la vie courante Page 11 N° 224/880 - MAI 2016 MÉDECINE PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ Ralentir la maladie de Parkinson Pages 14 et 15 CONNAISSEZ-VOUS BIEN LA SÉCURITÉ SOCIALE ? pages 20 et 21 Pages 6 et 7 Votre mutuelle : Les bonnes raisons d’utiliser le réseau Santéclair ? Des tarifs maîtrisés pour des restes à charge modérés ou nuls, des prestations de qualité, pas d’avance de frais, des professionnels de santé répartis sur tout le territoire, des services préférentiels... [ sommaire ] PRÉVENTION Attention aux accidents de la vie courante Page 11 N° 224/880 - MAI 2016 MÉDECINE PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ Ralentir la maladie de Parkinson Pages 14 et 15 CONNAISSEZ-VOUS BIEN LA SÉCURITÉ SOCIALE ? pages 20 et 21 LA REVUE | N° 224/880 | MAI 2016 Pages 6 et 7 Votre mutuelle : Les bonnes raisons d’utiliser le réseau Santéclair ? Des tarifs maîtrisés pour des restes à charge modérés ou nuls, des prestations de qualité, pas d’avance de frais, des professionnels de santé répartis sur tout le territoire, des services préférentiels... LA REVUE 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 ÉDITÉE PAR : BPCE Mutuelle 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 Internet : www.bpcemutuelle.fr DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Hervé TILLARD DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Eric LE LAY 4-9 | RÉSEAU | Votre mutuelle 14-17 | NOTRE SANTÉ | Médecine > Contrat d’accès aux soins : de quoi s’agit-il ? ; la carte Vitale : dès 16 ans ; retour et précision sur l’électrosensibilité ; Concours Association Robert-Guérard… > Vous êtes très nombreux à utiliser les services du réseau de soins Santéclair, et vous avez raison ! > BPCE Mutuelle participe aux assemblées régionales de la Fédération nationale des retraités des Caisses d’Epargne pour expliquer les évolutions du monde de la protection sociale… et des prestations de la Mutuelle. > Les thérapies complémentaires peuvent aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à mieux vivre. > De la conception à l’âge de 2 ans : 1 000 jours essentiels pour façonner le futur « passeport santé » de l'enfant… 10 18-19 | NOTRE SANTÉ | En bref Quelques « brèves » sur des sujets qui touchent la santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui évolue sans cesse. 14-15 SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Jacques RIVIÈRE PHOTOGRAPHIES : BSIP ; FNMF (NATHANAËL MERGUI /GÉRARD MONICO) ; MEDIA FOR MEDICAL ; CIEM (THINKSTOCK / SHUTTERSTOCK). ILLUSTRATION : Christine LESUEUR ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Catherine CHAUSSERAY, Isabelle COSTON, Delphine DELARUE, NUTRINEWS, Benoît SAINT-SEVER, Léa VANDEPUTTE, Aliisa WALTARI. 16-17 11 COMITÉ DE RÉDACTION : Hervé TILLARD, Gérard HOCQUART, Eric LE LAY, Véronique ROCHETTE, Jacques RIVIÈRE. PUBLICITÉ : nous contacter PETITES ANNONCES : à adresser 7, rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2. Tél. : 03 26 77 66 46 TIRAGE BIMESTRIEL : 63 000 exemplaires CONCEPTION ET RÉALISATION : IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34 IMPRESSION : SIB IMPRIMERIE pour le compte des Editions de l'Epargne, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer Tél. : 03 21 87 88 89 COMMISSION PARITAIRE N° 1118 M 06701 ISSN : 0751-1809 ABONNEMENT : 6 € Prix au numéro : 1,20 € DÉPÔT LÉGAL : 2319. 2 | N° 224/880 | MAI 2016 12-13 10 | RÉSEAU | Tête d'affiche Isabelle Duthillier (Crédit Foncier de France) met ses talents au service de l'association Handi'Chiens et des personnes handicapées moteur. 11-13 | NOTRE SANTÉ | Prévention > Une étude scientifique nationale cherche à mieux comprendre les causes des accidents de la vie courante, pour mieux les prévenir. > Les cosmétiques que nous utilisons quotidiennement ne sont pas pour autant des produits anodins. D’où l’importance de savoir les choisir. 20-21 20-21 | NOTRE SANTÉ | Système de soins La Sécurité sociale est à la fois bien connue et mal comprise. « Branches », « caisses », « services »… compliquent parfois l'appréhension de l'institution. Et si on faisait le point ? 22 | NOTRE SANTÉ | Alimentation Diabète et alimentation : pour séparer le vrai du faux, la Fédération française des diabétiques part en guerre contre les idées reçues en la matière. [ édito ] 23-26 | SOCIÉTÉ | Pratique > Voyager avec un (ou des) enfant(s) n’est pas toujours simple. Quelques précautions s’imposent pour que tout se passe au mieux. > L’intrusion du « digital » dans le monde de l’alimentation constitue-t-elle un risque ou une amélioration ? > Le viager revient à la mode. Mais sait-on bien quel est le mécanisme de cette vente immobilière particulière ? > Le piéton a des droits, mais il a aussi des devoirs… puisqu’il est soumis au Code de la route ! 23 De nouveaux chantiers en cours Les projets ne manquent décidément pas du côté de BPCE Mutuelle. La Commission Nouvelles Offres (renommée Commission Technique lors du Conseil d'administration du 30 mars pour être en ligne avec la nouvelle réglementation) et les services de la mutuelle ont par conséquent du « pain sur la planche ». Ainsi, la Commission Technique prépare actuellement un appel d'offres afin d'offrir aux adhérents un dispositif d’assistance (aide à domicile, retour d'hospitalisation…) efficace et accessible sur l'ensemble du territoire pour une mise en place au 1er janvier 2017. Autre chantier d'importance, la rénovation complète du site internet de la mutuelle pour le rendre plus attractif et plus ergonomique. Ici encore, l’appel d’offres est en préparation pour une mise en ligne au quatrième trimestre 2016. 26 La détection de la fraude (professionnels de santé ou adhérents) va également être améliorée via de nouveaux outils et de nouvelles procédures. Même si cela reste marginal, les montants pouvant être ainsi « récupérés » bénéficieront à l'ensemble des adhérents. Enfin, un travail spécifique sera effectué pour proposer un troisième niveau de garantie pour les contrats ASV, comme nous nous y étions engagés. Ce chantier sera réalisé en partenariat avec les représentants des retraités pour « coller » au mieux aux besoins de ces derniers. 27 | RÉSEAU | GROUPE BPCE Sports Ces projets sont la preuve que nous continuons à faire progresser les prestations et les services pour vous servir toujours mieux ! Il est surtout question de ski, avec le challenge du même nom, et l'Interbancario 2016. 28-29 | RÉSEAU | Loisirs > Le Cap d’Agde mérite le détour, avec Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr), bien sûr ! > Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de jouer…. Hervé TILLARD Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle 30-31 | RÉSEAU | Petites annonces | N° 224/880 | MAI 2016 3 résEau [ vo t r e mut uelle Santéclair, nouveau réseau d’audioprothésistes Le réseau de soins Santéclair (voir en pages 6 et 7) vient de renouveler son réseau d’audioprothésistes*. 750 professionnels ont été sélectionnés sur des critères de compétences métier, de présence en magasin, de politique de services et d’aptitude à recevoir et à suivre dans les meilleures conditions les personnes malentendantes. 71 % des audioprothésistes retenus faisaient déjà partie du réseau Santéclair. Les tarifs négociés au plus juste prix permettent le meilleur accès aux soins : • -35 % par rapport aux prix moyens du marché sur l’intégralité des gammes d’appareils auditifs ; • un reste à charge divisé par 2 sur l’appareil auditif et 0 € de reste à charge sur les piles (pour un équipement standard) ; • -10 % de remise sur les assistants d’écoutes, les produits d’entretien, les bouchons et les accessoires. Et, bien sûr, tous les partenaires du réseau pratiquent le tiers payant. *Cela ne remet pas en cause les devis avec engagement en cours de validité. ElEctrosEnsibilité Des précisions… Monique Jacques, adhérente de BPCE Mutuelle et lectrice de La Revue nous a adressé quelques éléments qui viennent compléter l'article intitulé « Electrosensibilité : en voie de reconnaissance », paru dans le dernier numéro du magazine. Qu'elle en soit remerciée. Pour la première fois, des marqueurs biologiques objectifs de l’électrosensibilité ont été identifiés. Les résultats de cette étude scientifique, première mondiale, viennent de paraître suite aux travaux du Professeur Belpomme (consulter à ce sujet le site de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse [ARTAC], ehs-mcs.org, qui rassemble aussi l’ensemble des informations utiles pour mieux connaître cette maladie). Cette étude permet de faire un diagnostic de l’électrohypersensibilité (ou EHS), et de fournir des arguments scientifiques suggérant fortement que l’électrohypersensibilité est bien liée à une exposition à des champs électromagnétiques. Le diagnostic et la prise en charge des patients atteints d’EHS sont en effet particulièrement compliqués, avec des symptômes non spécifiques : insomnies, maux de tête, douleurs musculaires... Il est donc important que cette maladie émergente, qui touche de plus en plus de personnes, soit dépistée tôt, pour éviter l’errance médicale, avec des examens coûteux et inutiles car non appropriés, et pour prendre les bonnes mesures afin d’en éviter l’aggravation. 4 | n° 224/880 | mai 2016 ] concours association robErt-Guérard La troisième édition est lancée En 2016, l'association Robert-Guérard* organise, pour la troisième année consécutive, le Concours Association Robert-Guérard, et BPCE Mutuelle s'associe une nouvelle fois à ce concours dont elle assure la mise en oeuvre et la promotion. Rappelons que l'association Robert-Guérard souhaite contribuer à la réalisation d'actions menées en faveur de l'enfance et/ou du handicap, à travers une dotation financière remise aux lauréats. Ce concours est ouvert aux salariés et/ou anciens salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de BPCE Mutuelle, et engagés en tant que membres d’une association dans une action telle que celle décrite ci-dessus. Il est doté de deux prix : le prix Robert-Guérard, d’un montant de 4 000 €, et le prix Coup de cœur du jury d’un montant de 1 000 €. Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2016 sur les territoires des entreprises adhérentes de BPCE Mutuelle. La remise des prix aura lieu, comme l'an dernier, au cours du quatrième trimestre 2016. Chaque participant ne pourra présenter qu'une seule action, qui devra être décrite dans le dossier de candidature. Ce dossier de candidature, annexé au règlement du concours, est à télécharger sur le site www.bpcemutuelle.fr. Une fois dûment rempli, il devra être renvoyé, en format électronique seulement, à l'adresse suivante : [email protected], avant le 31 août 2016 à minuit. *Figure du Réseau des Caisses d'Epargne, Robert Guérard (1943-2004) fut notamment président du directoire de la Caisse d'Epargne de Lorraine Nord, et membre du Conseil de surveillance du Cencep de 1983 à 1992. [ Informations nécessaires Dans tous vos courriers, mails, télécopies… adressés aux chargées de relation clientèle de la mutuelle, il est indispensable d'indiquer votre numéro d'adhérent à BPCE Mutuelle (qui figure sur votre carte mutualiste), et : - en cas de prise en charge hospitalière, le nom et le numéro de fax de l'établissement concerné, - pour toute demande de remboursement, votre numéro de Sécurité sociale, ainsi que la date des soins, leur nature, le montant acquitté… Un dossier complet est un dossier vite réglé ! ] En savoir plus sur… Le Contrat d'Accès aux Soins Entré en vigueur depuis le 1er décembre 2013, le Contrat d'Accès aux Soins (CAS) est conclu entre l'Assurance maladie et des médecins libéraux de secteur 2*, à honoraires libres (ainsi que quelques médecins de secteur 1 autorisés à pratiquer des dépassements d'honoraires). Il a pour objectifs : - de contrôler et d'encadrer les dépassements d'honoraires qui ont très fortement augmenté ces dernières années, au point qu'un nombre croissant de personnes renoncent à certains soins ; - et donc d'améliorer l'accès aux soins des assurés qui bénéficient d'un meilleur remboursement des consultations et actes médicaux chez un médecin signataire du CAS. Il faut également savoir que la nouvelle réglementation des contrats responsables, à laquelle souscrit BPCE Mutuelle (pour ne pas que les adhérents subissent une taxation complémentaire de 7 %), limite le remboursement par les mutuelles des honoraires des praticiens non signataires du CAS. Donc, si en 2016 vous avez consulté un médecin spécialiste et que vous avez eu un reste à charge, c'est que celui-ci n'est très vraisemblablement pas signataire du CAS. Dans le cas contraire, vous n'auriez pas eu, en principe, de reste à charge. * Un médecin exerçant en secteur 1 est un médecin conventionné par la Sécurité sociale. Il pratique un tarif fixe sans dépassement d’honoraires. Ses honoraires correspondent aux tarifs qui servent de base au remboursement de la caisse d’assurance maladie. Le secteur 2 est appelé « secteur conventionné à honoraires libres ». Les tarifs pratiqués par les médecins exerçant en secteur 2 sont librement fixés par le médecin, et donc sujets aux dépassements d’honoraires. Les dépassements d’honoraires sont fixés, selon les exigences de la caisse d’assurance maladie, avec tact et mesure. La sécurité sociale rembourse la consultation chez un médecin de secteur 2 sur la base du tarif de base appliqué au secteur 1. Exemple n Pour une consultation chez un spécialiste non signataire du CAS, d’un montant de 70 €, le remboursement est le suivant : - base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale = 23 € - remboursement total, Sécurité sociale + BPCE Mutuelle = 46 € - participation forfaitaire de 1 €, retenue par la Sécurité sociale ➜ Vous avez un reste à charge de 24 € auquel s’ajoute la participation forfaitaire de 1 € retenue par la Sécurité sociale. n Pour une consultation chez un spécialiste signataire du CAS, d’un montant de 70 €, le remboursement est le suivant : - base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale = 25 € (compte tenu d’une base de remboursement majorée par la Sécurité sociale dans le cadre du Contrat d’Accès aux Soins) - remboursement total, Sécurité sociale + BPCE Mutuelle = 70 € - participation forfaitaire de 1 €, retenue par la Sécurité sociale ➜ Vous n’avez donc aucun reste à charge en dehors de la participation forfaitaire de 1 € retenue par la Sécurité sociale. Vous avez tout intérêt à savoir si le médecin consulté est signataire du CAS ou pas. N’hésitez pas à le lui demander (un médecin n’a pas l’obligation d’indiquer qu'il est ou non signataire du CAS) ou rendez-vous sur le site de la Sécurité sociale, www.ameli.fr > Services en ligne pour les assurés > Annuaire santé > Je cherche un professionnel de santé, qui vous indiquera le spécialiste proche de chez vous ayant signé le CAS. a noter : selon la Fédération Nationale de la Mutualité Française, environ 11 500 médecins (généralistes et spécialistes confondus), sur un total de quelque 110 500 praticiens, avaient signé le Contrat d'Accès aux Soins en février 2016, soit 4 % des médecins exerçant en secteur 1 et 29 % des médecins exerçant en secteur 2. [ ] La première carte Vitale Votre enfant vient d'avoir 16 ans, et votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie lui a envoyé sa première carte Vitale sur laquelle figurent sa photo et le numéro de Sécurité sociale qui sera le sien toute sa vie. Vous êtes nombreux à nous demander si cela change quelque chose pour la Mutuelle. En l'occurrence, la réponse est « non » tant que votre enfant mineur reste votre ayant droit. Dans ce cas, en effet, et jusqu'à sa majorité, il demeure « attaché », pour les remboursements de la Sécurité sociale le concernant, au numéro de « Sécu » de son père ou de sa mère. Il en est de même pour BPCE Mutuelle et, sur votre carte mutualiste, c'est votre numéro de Sécurité sociale qui est mentionné en face du nom de votre enfant. Cependant, si vous souhaitez que son numéro de Sécurité sociale figure sur votre carte mutualiste, adressez-nous l'attestation papier qui accompagne la carte Vitale qui lui est remise. | n° 224/880 | mai 2016 5 réseau vo t r e mut uelle Les bonnes raisons d'utiliser le réseau Santéclair Des tarifs maîtrisés, des prestations de qualité, la dispense d'avance de frais, des professionnels de santé répartis sur tout le territoire, des services préférentiels… autant de bonnes raisons d'utiliser le réseau de soins Santéclair, à votre disposition depuis le 1er janvier 2016. L ' Indiquez votre appartenance au réseau Santéclair ! Témoignage Ce n'est peut-être pas encore un réflexe, mais ça va le devenir. Lorsque vous vous rendez chez un partenaire de Santéclair, identifiezvous clairement comme membre du réseau et présentez votre carte BPCE Mutuelle sur laquelle figure le logo Santéclair. Cela entraîne immédiatement l'application des avantages que confère le réseau de soins. 6 | n° 224/880 | mai 2016 objectif d'un réseau de soins comme Santéclair est de faire baisser le reste à charge des adhérents pour certains soins et notamment ceux qui sont les moins bien remboursés par l’assurance maladie, principalement comme l'optique, le dentaire, l'audition. Le réseau Santéclair a d'ailleurs noué des partenariats avec d'autres professionnels de santé (chirurgie réfractive, implantologie dentaire, diététiciennes, ostéopathes et chiropracteurs), avec le même objectif, dont vous pouvez aujourd'hui bénéficier. Tarifs négociés et maîtrisés - Les professionnels partenaires de Santéclair s'engagent à respecter des tarifs plafonnés, et le prix des équipements est négocié. Comme vous avez pu le lire dans le supplément au numéro 222 de La Revue (décembre 2015), qui donnait le « mode d'emploi » du réseau Santéclair, les 3 050 opticiens du réseau pratiquent des tarifs négociés inférieurs de 40 % en moyenne aux prix moyens du marché sur tous les verres et traitements des 3 grands verriers que sont Carl Zeiss Vision, Essilor et Seiko Optical. De même, une remise de 15 % est accordée sur toutes les montures et les autres produits en magasin. Pour les 3 000 dentistes du réseau, les honoraires négociés sont de 15 à 20 % inférieurs aux prix moyens du marché sur les prothèses dentaires et l'orthodontie. En audioprothèses, les plus grandes marques sont proposées jusqu'à 50 % moins cher que les prix du marché… Prestations et équipements de qualité - Les professionnels de santé qui ont rejoint le réseau Santéclair se sont engagés contractuellement à respecter des critères de qualité, tant sur le plan des bonnes pratiques professionnelles que sur celui des équipements (lunettes, prothèses dentaires, appareillage auditif…) et des services. Santéclair a mis en place un système de contrôle permanent, animé par une équipe dédiée de professionnels de santé, afin de garantir cette qualité de prestation et le strict respect des accords de partenariat. Dispense d’avance de frais (tiers payant) - La plupart des partenaires du réseau Santéclair pratiquent le tiers payant (sauf les diététiciennes et les ostéopathes/ chiropracteurs), ce qui vous évite toute avance de frais pour la partie remboursée par l'assurance maladie (fini les feuilles de soins à envoyer à la Sécu et l'attente de remboursement parfois long…) et la mutuelle, sur des sommes parfois élevées. Vous n'avez, le cas échéant, que le reste à charge, à régler. Economies… familiales Jean-Jacques Dormois, ancien président du conseil d'administration et toujours administrateur de BPCE Mutuelle, est un mutualiste dans l'âme. Aussi, quand il lui a fallu changer ses lunettes, il a cherché avec Géoclair l'opticien partenaire le plus proche de chez lui. « Avec une paire de lunettes de vue et une paire de solaires (avec des verres de meilleure qualité que mes précédents solaires), j’ai réalisé une économie de 480 € par rapport aux lunettes que j’avais achetées il y a 3 ans, dont j’avais conservé la facture ! » s’aperçoit que le dentiste consulté par son épouse est partenaire du Réseau Santéclair… mais qu’il n’a pas appliqué les tarifs du réseau, ne sachant pas que sa cliente en faisait partie (d’où l’intérêt de le signaler lorsque l’on se rend chez un partenaire Santéclair). Contact est repris avec ce praticien qui, sans aucune difficulté, refait un devis selon les tarifs Santéclair. Nouveau reste à charge : 333 €. Soit 897 € de différence, et d’économie. Dans le même temps, Madame Dormois demandait à « son » dentiste un devis pour des travaux dentaires, devis laissant apparaître un reste à charge de 1 230 €. Prenant connaissance du devis, Jean-Jacques Dormois « Entre l’opticien et le dentiste, grâce à Santéclair, nous avons économisé près de 1 400 € sur des équipements et des soins dont nous avions besoin, avec une qualité optimum. Comment ne pas être satisfait des services du réseau ? » [ VOUS UTILISEZ LES SERVICES DU RÉSEAU SANTÉCLAIR ] Sur les trois premiers mois de l'année (dernier chiffre connu à l'heure de la rédaction de ces lignes), vous avez été 6 594 à consulter un professionnels de santé - toutes disciplines confondues - du réseau Santéclair. On note également que, sur la même période, 2 461 adhérents de BPCE Mutuelle ont consulté un professionnel de santé hors réseau - ce qui est tout à fait possible et ne change pas les garanties de leur contrat mutualiste, sauf qu'ils ne bénéficient pas des avantages Santéclair et que leur reste à charge risque généralement d'être sensiblement plus élevé… -, et ont sollicité l'avis de Santéclair sur le devis remis par leur praticien. Ce qui est un excellent réflexe car le seul fait de signaler à un professionnel de santé, preuve à l'appui, qu'il est plus cher que certains de ses confrères peut le conduire à minorer son tarif. Mais, vous l'avez compris, chaque fois que cela est possible, il est préférable de se rendre chez un partenaire Santéclair. Services préférentiels - Avec les professionnels de santé du réseau Santéclair, vous bénéficiez de services préférentiels. Par exemple : - Pour l'optique, la garantie casse sans franchise valable 2 ans, la garantie « satisfait ou échangé » valable 3 mois… - Pour le dentaire, un certificat de traçabilité indiquant l'origine de la prothèse et sa garantie 10 ans… - Pour l'audioprothèse, une remise de 20 % sur les piles et accessoires, un bilan annuel gratuit… Présence sur tout le territoire - Enfin, le réseau de soins Santéclair assure un maillage de professionnels de santé sur tout le territoire, afin qu'il y en ait toujours un près de chez vous. Pour le trouver, c'est très simple, il suffit d'utiliser l'outil de géolocalisation Géoclair (voir « Avec Géoclair c'est très simple »). Le réseau de professionnels de santé partenaires de Santéclair c'est : 3 050 opticiens, 3 000 dentistes, 750 audioprothésistes, 60 centres de chirurgie réfractive, 50 implantologues dentaires, 300 ostéopathes et chiropracteurs, 330 diététiciennes, et des partenariats avec des centres d'ophtalmologie. Voir également en page 4 : Santéclair, nouveau réseau d'audioprothèse. FAITES ANALYSER VOTRE DEVIS Lorsque vous sollicitez de la part de Santéclair l’analyse du devis remis par votre professionnel de santé, la restitution qui vous en est faite (par courrier ou par mail) attire votre attention dès qu'un écart significatif est constaté par rapport aux tarifs Santéclair. Serge Davy, retraité demeurant à agen, s'étant rendu chez un dentiste qui n'est pas partenaire Santéclair, a demandé l'analyse du devis qui lui avait été remis et laissait apparaître, pour un montant total de 3 600 €, un reste à charge de 1 342,48 €. après analyse de son devis, il lui a été indiqué, chiffres à l’appui, que s’il faisait appel à un dentiste partenaire du réseau, son reste à charge, pour la prestation prévue serait tout simplement… nul. Bien entendu, la liste des dentistes partenaires Santéclair à agen lui a été transmise. Serge Davy s'est évidemment rapproché de l'un d'eux ! Comment procéder ? > Devis dentaire Envoyez-nous votre devis par mail, fax ou voie postale. Si vous n'avez pas encore de devis de la part de votre praticien, vous pouvez faire remplir un modèle de devis standard téléchargeable sur votre espace personnel du site internet de BPCE mutuelle. Une réponse vous sera donnée dans les 72 h suivant la réception de votre devis. Vous pouvez également utiliser l'application « devis dentaire » disponible dans votre espace personnel (voir la rubrique Santéclair) afin d'obtenir une réponse en ligne. Par mail : [email protected] Par fax : 03 26 09 44 44 Par courrier : BPCE mutuelle, 7 rue Léon-Patoux, CS 51032, 51686 REimS Cedex 2 > Devis en chirurgie réfractive, optique, audioprothèse Envoyez ou faites envoyer directement votre devis à Santéclair, qui est en charge de l'analyse technique et tarifaire de votre devis en chirurgie réfractive, optique, audioprothèse. Par mail : [email protected] Par fax : 01 47 61 20 92 Par courrier : 78, boulevard de la République, 92514 BOULOGnE-BiLLanCOURT Cedex Si vous consultez un praticien qui n'appartient pas aux réseaux Santéclair, le service d'analyse de devis Santéclair vous permet de vérifier que la prestation proposée est adaptée à vos besoins et que le prix correspond à celui habituellement pratiqué dans votre région. Le cas échéant, Santéclair peut vous apporter toute son expertise pour réduire votre reste à charge. AVEC GÉOCLAIR C'EST TRÈS SIMPLE Géoclair est l'application de géolocalisation des professionnels de santé partenaires de Santéclair, qui vous permet de savoir tout de suite où se trouve l'opticien, le dentiste, l'audioprothésiste le plus proche de chez vous. Pour y accéder, rendez-vous dans votre « espace personnel » sur le site de la mutuelle (www.bpcemutuelle.fr), muni de votre identifiant (votre numéro d'adhérent figurant sur votre carte mutualiste) et votre mot de passe, comme vous en avez l'habitude pour consulter vos remboursements, par exemple. Puis, en bas de la page sous la rubrique Santéclair, sélectionnez « Trouvez un professionnel de santé partenaire ou saisissez votre devis dentaire en ligne » en cliquant sur « accéder », au bout de la ligne. Dans la nouvelle page ouverte, cliquez de nouveau sur « accéder » au bout de la ligne « Géoclair, trouvez un professionnel de santé partenaire ». L'application de géolocalisation s'ouvre et il vous suffit de cliquer dans la colonne de gauche sur le type de professionnel que vous cherchez… et de vous laisser guider. NB : Si vous n'avez pas internet, vous pouvez appeler une chargée de clientèle de BPCE mutuelle, au 03 26 77 66 00*, qui vous indiquera quel est le professionnel de santé partenaire de Santéclair le plus proche de chez vous. * Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30 | n° 224/880 | mai 2016 7 réseau Vo t r e Mut uelle Retraités Expliquer sans relâche Expliquer. C’est ce que font les membres du Conseil d’administration de BPCE Mutuelle - son président, Hervé Tillard, en tête -, ainsi qu’Eric Le Lay, directeur général de la mutuelle, dans les assemblées régionales de la Fédération nationale des retraités des Caisses d’Epargne. Expliquer les évolutions du monde de la santé et de la protection sociale… et des prestations de la Mutuelle à l’égard des retraités, sa nouvelle offre de services Santéclair et, au final, la maîtrise du budget santé des retraités. E ❝ Il est indispensable aujourd'hui de raisonner non pas en montant de cotisations payées chaque mois, mais en budget global de santé. ❝ Hervé Tillard, à Tours le 31 mars, lors de l'aG réGionale CenTre. 8 | n° 224/880 | mai 2016 n mars et avril ont eu lieu la plupart des assemblées générales régionales de la Fédération nationale des retraités des Caisses d'Epargne. Malgré ce calendrier chargé, BPCE Mutuelle s'est fait un devoir de répondre aux invitations qui lui ont été adressées. Lors de ces rencontres, aux échanges toujours riches, ce sont souvent Hervé Tillard (président du conseil d'administration de BPCE Mutuelle) et Eric Le Lay (directeur général) qui représentent la mutuelle, secondés selon les nécessités de calendrier par des membres du conseil d'administration. A chaque fois, c'est pour eux l'occasion de faire un bilan de l'action de BPCE Mutuelle, principalement à l'égard des retraités. n Nouvelles prestatioNs Au cours des mois écoulés, cette action a consisté à mettre en œuvre à compter du 1er janvier 2016 ce qui avait été annoncé aux retraités, c'est-à-dire à faire évoluer l'offre Atout Santé Vitalité (ASV) de manière identique à celle du Contrat Groupe National Santé des actifs, d'une part et, d'autre part, de répondre à leurs demandes écrites, leurs réclamations, leurs appels téléphoniques. BPCE Mutuelle avait tout conservé et s'en est souvenue. Cela concerne notamment la prise en charge de la pharmacie à 15 % (que les retraités demandaient très fréquemment), une prise en charge accrue des médecines douces (appréciées en 2014 par un adhérent ASV sur 3, avec désormais 3 visites remboursées contre 2 , et ajout de la pédicurie), une meilleure intervention de la mutuelle pour les prothèses auditives, la chirurgie de l'œil, le dentaire (pour les prothèses, bridge et inter de bridge acceptés par la Sécurité sociale, la parodontologie, les implants… - sur ces derniers , un adhérent ASV sur 27 y a eu recours, contre un actif sur 72). Les retraités sont très nombreux à apprécier ces nouvelles dispositions. Elles s'inscrivent, de surcroît, dans le cadre du dispositif des « contrats responsables » dans lequel s'est résolument engagée BPCE Mutuelle, et qui évite à ses adhérents retraités de subir une taxation supplémentaire de 7 % de leur contrat complémentaire santé. Il faut d'ailleurs souligner que de nombreuses mutuelles n'ont pas fait évoluer leurs contrats - comme l'a fait BPCE Mutuelle au 1er janvier 2016 - vers cette « responsabilité », et que leurs adhérents en subissent les conséquences financières… A ces nouvelles prestations, ou prestations améliorées, il faut ajouter l'offre de services apportée par BPCE Mutuelle avec le réseau de soins Santéclair, dont les avantages (baisse du reste à charge du fait de la puissance d'achat et de négociation du réseau, garantie de qualité de la fourniture du service par le réseau de soins, suppression de l'envoi de la feuille de soin à la CPAM et du délai de traitement qui en découle, généralisation du tiers payant sur la dépense correspondant à la garantie complémentaire) sont rappelés - exemples éloquents à la clé - en pages 6 et 7 de ce numéro. Aussi, il est indispensable aujourd'hui de raisonner non pas en montant de cotisations payées chaque mois, mais en budget global de santé, incluant des restes à charge désormais réduits en optique, audio-acoustique, implants (très réduits sur des soins coûteux), dès lors que l'adhérent a utilisé les services de Santéclair. Déjà, nous prenons date pour expliquer et illustrer à l'Assemblée Générale de la Fédération des Retraités, à Bordeaux, comment en payant quelques euros - en moyenne - par mois de cotisations BPCE Mutuelle, on peut baisser son budget santé en 2016 par rapport à 2015. Nous savons déjà avoir gagné ce pari : nous allons le faire partager ! n solidarité toujours En outre, nous l'avons déjà précisé mais répétons-le, la mutuelle ne cherche aucunement à « gagner » de l'argent sur le dos de ses adhérents - et notamment les retraités. D'abord parce qu'elle est à but non lucratif et n'a pas vocation à rémunérer des actionnaires ; ensuite parce que son taux de chargement supporté par les retraités (ou, si vous préférez, sa marge de gestion) dans la cotisation hors taxes pour les garanties individuelles (9,30 % en 2016) est l'un des plus bas du marché, quand la moyenne nationale se situe autour de… 20 % (ce qui signifie que, sur une cotisation hors taxes de 100 €, dans un cas la complémentaire santé peut rembourser 90,70 €, dans l’autre cas seulement 80 € ! **). n projets à l’étude Bien entendu, BPCE Mutuelle ne compte pas s'arrêter à ce qui a déjà été réalisé. Il s'agit en effet de poursuivre dans cette voie pour améliorer toujours le service rendu aux adhérents retraités. C'est ainsi que des chantiers sont déjà ouverts, pour répondre aux attentes par rapport aux garanties ASV, sur : - la problématique de la tarification à l'âge : le « pas » de cinq ans générant des hausses de tarification jugées trop importantes par un certain nombre d'adhérents, et la réflexion s'oriente vers un délai plus court, voire à une tarification à l'année. Une attention particulière sera portée sur la tarification des jeunes retraités (60 à 65 ans) qui seraient tentés de quitter BPCE Mutuelle, face à une cotisation sans participation de l'employeur, et une concurrence féroce pratiquant un dumping sur les prix et une information insuffisante sur les paramètres du contrat (niveau de marge de gestion, politique de revalorisation…) ; - la définition d'un contrat ASV supplémentaire venant compléter la gamme de ceux qui existent ; - la simplification de la commercialisation des contrats obsèques et dépendance. eriC le lay lors de l'aG réGionale PaCa-Corse, Près de Toulon, le 1er avril. n réalités iNcoNtourNables et iNtérêt collectif Pour autant, il importe d'attirer l'attention des adhérents retraités sur quelques réalités incontournables. Un raisonnement à court terme, portant par exemple uniquement sur le montant de la cotisation, n'est pas le meilleur. Surtout si on se laisse séduire par « le chant des sirènes » et les propositions alléchantes d'organismes qui proposent « mieux, pour… moins cher » ! Cela n'est en rien réaliste et ne peut relever que du très court terme, pour déboucher rapidement sur des hausses très importantes de cotisation, des prestations revues à la baisse et de moins en moins bien remboursées. Nombreux sont les retraités victimes de ces promesses fallacieuses et BPCE Mutuelle constate que ceux-là mêmes qui y avaient souscrit à l'heure de la cessation d'activité reviennent bientôt frapper à sa porte (voir à ce sujet l'article « Partir, revenir. Oui, mais... », paru dans le dernier numéro de La Revue) - nous y reviendrons dans un prochain numéro de La Revue. La protection sociale en matière de santé - et surtout lorsque l'on avance en âge, puisque c'est inéluctable doit s'envisager sur le long terme, et de façon plus globale. Par rapport à des besoins accrus, il faut être vigilant et bien comparer ce que permettent les prestations de BPCE Mutuelle, ses prises en charge de qualité, et le faible montant des restes à charge qui en résultent (quand ils ne sont pas tout simplement nuls grâce aux nouvelles prestations). Tout cela est le résultat d'une gestion rigoureuse de l'institution (gestion à laquelle participent, dans les instances, les représentants des retraités) autant que d'une approche mutualiste privilégiant toujours l'intérêt collectif. La qualité de la prise en charge de la santé s'inscrit dans le temps, et c'est à cette échelle qu'elle doit être observée. C'est « dans le temps » que s'est forgée la réputation de la mutuelle, qui fêtera dans 2 ans son siècle d'existence ! C'est « dans le temps » que chaque adhérent peut s'appuyer sur BPCE Mutuelle et lui faire confiance. Il serait dommage de le perdre vue. ❝ La qualité de la prise en charge de la santé s'inscrit dans le temps, et c'est à cette échelle qu'elle doit être observée. ❝ N'oublions pas les efforts solidaires faits par BPCE Mutuelle à l'égard de ses adhérents retraités (et qui vont dans le sens de la solidarité des actifs au bénéfice des retraités) : - le caractère viager* de la garantie ASV (or, les dépenses de santé augmentent avec l'âge) ; - le fonds de solidarité, dispositif unique dans le monde des complémentaires santé qui permet une baisse du montant de la cotisation pour 15 % des retraités. Avec sa « provision pour ristourne », ce fonds de solidarité est une preuve supplémentaire de l'attention et de la solidarité que manifeste BPCE Mutuelle à l'égard de ses retraités - et notamment des plus fragiles sur le plan financier. Ainsi, après avoir eu connaissance du résultat net comptable (RNC) estimé pour 2015, et sur proposition du Bureau, le Conseil d'administration a décidé la dotation exceptionnelle de la provision pour ristourne d'un montant de 500 000 € (étant précisé que les avantages consentis en termes de cotisation ne constituent en aucun cas un droit viager* et ne sont consentis que jusqu’à épuisement intégral de la provision pour ristourne) ; - 2 mois d’adhésion gratuite pour les nouveaux adhérents retraités… * Viager : qui doit durer pendant la vie d’une personne. ** Source : Enquête du journal Le Monde, 24 avril 2014. | n° 224/880 | mai 2016 9 réseau T êTe d ' af f iche Le rendez-vous d’Isabelle Duthillier Lorsqu'elle n'est pas Gestionnaire commerciale des Mandataires exclusifs au Crédit Foncier de France, Isabelle Duthillier met ses talents au service de l’association Handi’Chiens et des personnes handicapées moteur. I sabelle Duthillier a pour amie Bernadette, ancienne collaboratrice du Crédit Foncier, aujourd'hui retraitée. Bernadette est handicapée et se déplace en Un super fauteuil roulant. « Il y a quelques années, Bernadette a héros bénéficié de la remise d'un chien - un labrador mâle appelé Bulle - par l’association Handi’Chiens. Si ce chien a changé la vie de mon amie, il a également transformé et embelli la mienne » explique Isabelle Duthillier. En 2009, elle devient membre actif d'Handi'Chiens et s'emploie depuis lors à collecter des fonds pour offrir des chiens d'assistance à des personnes handicapées moteur. Il faut savoir que la formation d'un chien d'assistance, assurée par l'association, dure deux ans Isabelle Duthillier et coûte 14 000 €. Pour collecter les fonds nécessaires, vient d'écrire un Isabelle Duthillier utilise ses talents artistiques : qu’il ouvrage intitulé « Mon s’agisse de donner des cours de théâtre bénévoles à Handi'Chien, ce super héros ». Lola, une petite des collégiens pour monter une adaptation (réalisée par ses soins) du Bourgeois Gentilhomme, de Molière, fille pas comme les autres, y raconte le rôle d'adapter ou d'écrire et de mettre et scène et de jouer et la vie du handi'chien, des pièces de théâtre (« Toi et tes nuages », en 2014, à travers son « Petite guerre », en 2015…), d'écrire et d'interpréter expérience avec son des biographies musicales (comme celles de Cole Porter chien dénommé Icare. en 2012 ou de Frank Sinatra en 2013), d’organiser des Destiné aux enfants expositions-ventes… à partir de 6 ans, ce « carnet de découvertes » les sensibilise au handicap et à la différence dans la société à travers la découverte des handi'chiens, leur éducation très approfondie et leur rôle exceptionnel auprès des humains. Les bénéfices des livres commandés auprès de l'association (par mail à Isabelle Duthillier) contribueront à la formation de futurs handi'chiens. Mon Handi’Chien ce super héros 36 pages, 16 € (+ frais de port) Akela Editions (collection « Carnets de découvertes »). 10 | n° 224/880 | mai 2016 n Gitane, icare, iroy et Jessie Moyennant quoi, Isabelle Duthillier a pu financer la formation de trois chiens d’assistance : Gitane, femelle labrador sable offerte en 2013 à Auregan, qui souffre [ Handi’CHiens… ] … Est une association loi de 1901, créée en 1989 et reconnue d’utilité publique en 2012. Elle a pour mission d'éduquer et de remettre gratuitement des chiens d'assistance à des personnes atteintes d'un handicap moteur. Depuis sa création Handi'Chiens a ainsi remis plus de 1 800 chiens d'assistance - dont 131 en 2014 - à des personnes (enfants ou adultes) privées de mobilité. 360 chiens sont actuellement en formation dans les 4 centres d'éducation de l'association. Handi'Chiens compte 30 collaborateurs salariés (dont 17 éducateurs spécialisés pour chien) et 500 bénévoles. Ses ressources - l'association ne reçoit aucune aide de l'Etat - reposent essentiellement sur la générosité et la solidarité des particuliers, des fondations, des entreprises, d'autres associations, des clubs service… http://handichiens.org Pour collecter des fonds, Isabelle duthIllIer utIlIse ses talents artIstIques. de la maladie d'Elhers-Danlos ; Icare, un golden retriever offert en 2013 à Stéphanie, qui souffre d'infirmité motrice cérébrale ; et Iroy, autre golden retriever en cours de formation depuis octobre 2015. Aujourd’hui, Isabelle Duthillier commence le parrainage de Jessie, qui entrera en formation en octobre prochain. « Le chien d’assistance apporte au quotidien une aide physique et technique grâce aux services qu’il procure. Pour une personne à mobilité réduite, les gestes simples relèvent souvent de l'exploit quand ils ne sont pas impossibles à réaliser. Avec le chien d'assistance, qui a appris au moins 52 commandes, la vie devient plus facile. Ces chiens sont un soutien moral, psychologique et affectif important pour les personnes qui en bénéficient, et constituent un formidable lien avec l'environnement. Voilà pourquoi j'ai envie de dire que l'association Handi'Chiens est le rendez-vous du cœur, de l'efficacité, de l'engagement solidaire et citoyen au service des personnes handicapées moteur. » C’est le rendez-vous d’Isabelle Duthillier. JR contact isabelle Duthillier tél. : 07 71 05 53 98 ; courriel : [email protected] P RÉV eNT iO N notre santé Un accident est si vite arrivé Quelle est la 1ère cause d'accident en France (11 millions de blessés chaque année), entraînant près de 20 000 décès (soit 6 fois plus que les accidents de la route !) et constituant la 3ème cause de mortalité après les cancers et les maladies cardio-vasculaires ? Réponse : les accidents de la vie courante. Une étude scientifique nationale cherche à mieux en comprendre les causes pour mieux les prévenir. n 100 000 VoLontaires Fléau méconnu du grand public, véritable fardeau pour le système de santé, ces accidents sont peu étudiés et les informations cruciales observées en amont de [ se GaRanTiR COnTRe Les aCCidenTs de La Vie COURanTe ] Comment se protéger contre les accidents de la vie courante, et plus particulièrement contre leurs conséquences ? En attendant la réalisation de campagne de prévention, il est possible de souscrire, auprès d'un assureur, une garantie contre ce type d'accidents. Cette garantie protège l'assuré (et éventuellement les membres de sa famille) contre un accident dont le responsable n'est pas identifié, ou que l'assuré a lui-même commis. Elle vise à réparer, autant que possible, le préjudice physique, et ses conséquences sur la vie professionnelle, personnelle, matérielle et familiale de la victime. l'accident (environnement, habitudes et mode de vie des victimes…) font malheureusement défaut. C’est la raison pour laquelle l’Inserm* et Calyxis**ont décidé de lancer l’observatoire Mavie, étude scientifique dite « de cohorte » qui a pour objectif de suivre les accidents de la vie courante survenant au sein de foyers pendant plusieurs années. 100 000 volontaires doivent être recrutés - après un an et demi d'existence, le laboratoire Mavie en compte déjà 25 000 -, qui déclareront leurs accidents de la vie courante. L'objet scientifique est d'étudier les circonstances et les causes de ces accidents, d'en déterminer l'ampleur et les caractéristiques, d'identifier les facteurs associés à leur survenue et à leur gravité, afin de mettre en place des programmes de prévention innovants pour réduire le nombre de victimes. Vous souhaitez contribuer à l'étude sur les accidents de la vie et devenir volontaire de l'observatoire Mavie ? Rendez-vous simplement sur www.observatoire-mavie.com dans la rubrique « Je deviens volontaire », et inscrivezvous en ligne… *Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale - Centre de recherche U897 « Epidémiologie et Biostatistique » de l'Université de Bordeaux. **Centre de ressources dédié à la prévention des risques à la personne à destination du grand public, des industriels et des instances gouvernementales. ❝ Fléau méconnu du grand public, véritable fardeau pour le système de santé, ces accidents sont peu étudiés et les informations cruciales observées en amont de l'accident font malheureusement défaut. ❝ U ne chute, chez soi ou dans la rue, une grave coupure, une brûlure, une blessure en faisant du sport, une intoxication… Autant d'accidents de la vie courante (appelés aussi parfois accidents de la vie privée) susceptibles d'avoir des conséquences graves et durables à même de bouleverser le quotidien de la victime et de son entourage : souffrances importantes, cicatrices, difficulté à accomplir seul certains actes de la vie quotidienne, impossibilité de poursuivre une activité professionnelle, perte de revenus… Définis comme un traumatisme non intentionnel qui n'est ni un accident de la circulation, ni un accident du travail, les accidents de la vie courante regroupent les accidents scolaires, les accidents domestiques se produisant à la maison, dans le jardin et le garage, les accidents de sport, de vacances et de loisirs et, enfin, les accidents survenant à l'extérieur du domicile, dans un magasin, sur un trottoir, dans la nature… La garantie couvre généralement les dommages corporels liés aux accidents domestiques, à ceux survenus lors de loisirs, aux catastrophes naturelles, aux accidents médicaux, aux agressions ou attentats. Elle ne couvre ni les accidents de la route, ni les accidents du travail, dont l'indemnisation est prise en charge par d'autres moyens (certaines activités sportives peuvent également être exclues). Le contrat de base prévoit l'indemnisation des victimes ayant subi une incapacité permanente égale au moins à 30 %. Les assureurs peuvent prévoir une indemnisation dès 10 %, voire 5 %. L’indemnisation au titre de la garantie des accidents de la vie courante ne peut pas dépasser 1 M€ par victime. | n° 224/880 | mai 2016 11 notre santé pr évent ion Bien choisir ses produits cosmétiques Ils s’alignent dans la salle de bains, mais bien qu’on les utilise au quotidien pour l’hygiène, pour soigner son apparence et aussi pour le plaisir, les cosmétiques ne sont pas pour autant des produits anodins. D’où l’importance de savoir les choisir. Les antioxydants (vitamine C, séLénium, zinC) présents dans Les Crèmes peuvent aider à Lutter Contre Le vieiLLissement. 12 | n° 224/880 | mai 2016 P armi les principaux produits cosmétiques, on trouve les crèmes, les produits capillaires, le maquillage, le savon, le gel douche et le dentifrice. A ne pas confondre avec un produit de santé, le cosmétique est « une substance ou une préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux et capillaires, ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles, selon la définition de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui précise que « les produits destinés à être ingérés, inhalés, injectés ou implantés dans l’organisme ne sont pas des produits cosmétiques, même s’ils revendiquent une action sur la peau, les dents, la muqueuse buccale et/ou les phanères (cheveux et ongles) ». n Un effet rajeUnissant ? La distinction est importante, car il ne faudra pas compter sur les crèmes au Botox, au collagène ou à l’acide hyaluronique, par exemple, pour « réparer des ans l’irréparable outrage ». D’après Catherine OliveresGhouti, dermatologue-vénérologue à Paris et membre du Syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV), ces crèmes contiennent peu de principes actifs : « Les arguments marketing pour vendre ces produits de beauté sèment la confusion dans l’esprit des gens : ils s’imaginent qu’ils sont équivalents à une injection de Botox. De même pour l’acide hyaluronique, présenté [ Comment les Conserver ? ] Pour bien conserver un produit cosmétique, veillez à ne pas lui faire subir de trop grands écarts de température et à ne pas l’exposer directement aux rayons du soleil. Au moindre doute sur son aspect, sa couleur, son odeur, ne l’utilisez pas. Ne dépassez pas la période d’utilisation recommandée après ouverture si elle est indiquée sur l’emballage. Ayez toujours les mains propres avant de vous en servir (hormis le savon, bien entendu). Nettoyez ou changez régulièrement les accessoires de cosmétiques (pinceaux, éponges, etc.). comme une alternative au Botox. Au mieux, ils ont un léger effet tenseur, mais qui ne dure pas », explique-t-elle. Quant aux antioxydants (vitamine C, sélénium, zinc) présents dans les crèmes, ils peuvent aider à lutter contre le vieillissement, « à condition toutefois de ne pas fumer et d’éviter de s’exposer au soleil, si l’on ne veut pas à 50 ans avoir la peau d’une femme de 80 ans », prévient la dermatologue. n Hydrater avant toUt Catherine Oliveres-Ghouti insiste aussi sur l’importance pour la peau d’être bien hydratée : « Pour lutter contre le dessèchement cutané causé par certains médicaments que je prescris, comme les traitements contre l’acné, je recommande des crèmes cosmétiques. » Une crème hydratante est une émulsion à base d’eau et d’huile. « Pour les peaux sèches, elle contiendra davantage d’huile, on dit dans ce cas que c’est une émulsion “eau dans l’huile”. Ce sera l’inverse pour les peaux grasses, l’émulsion sera “huile dans l’eau” », précise-t-elle. La crème hydrate les couches superficielles de l’épiderme, mais pour garder une belle peau, il faut aussi boire de l’eau et avoir une alimentation équilibrée. n Une recHercHe performante La recherche a fait d’énormes progrès dans le domaine des cosmétiques. « On est loin des crèmes de nos grandsmères, constate le docteur Oliveres-Ghouti. Certaines crèmes peuvent pénétrer jusqu’au derme. Elles contiennent des bulles qui emprisonnent les molécules actives pour les amener plus profondément dans la peau. Les soins sont adaptés à chaque âge et à ses besoins spécifiques... » Pour choisir, il est préférable de s’en remettre aux spécialistes et de demander conseil au pharmacien ou parmi Les prinCipaux produits Cosmétiques, on trouve Les Crèmes, La Crème hydrate Les CouChes superfiCieLLes de L'épiderme, mais pour garder une beLLe peau, iL faut aussi boire de L'eau et avoir une aLimentation équiLibrée. à l’esthéticienne. Le prix n’est pas forcément un critère pour sélectionner les bons produits de maquillage. Néanmoins, rouges à lèvres et vernis à ongles demandent beaucoup de savoir-faire pour leur fabrication. Mieux vaut donc acheter des marques reconnues. Là encore, il est intéressant de vérifier la composition, car rares sont les produits à ne pas contenir de substances toxiques ou allergènes, à l’instar de la colophane (matière première végétale acide issue de la résine de pin), du formaldéhyde, des phtalates, de solvants à base d’hydrocarbures (toluène, xylène) qui entrent dans la composition d’un grand nombre de vernis et de cires. Concernant l’hygiène, foin des produits sophistiqués, l’eau et le savon restent des valeurs sûres. Mais là encore, il y a savon et savon. Le vrai savon de Marseille, par exemple, doit être composé à 72 % d’huile végétale et, surtout, sans conservateurs. n doit-on se méfier des cosmétiqUes ? Il y a des marques sûres, soucieuses de leur image de qualité, mais il faut tenir compte du caractère allergique ou non de la peau de l’utilisateur. Les parabènes, employés comme conservateurs, ont beaucoup fait parler d’eux. Ils sont aujourd’hui interdits, mais Catherine Oliveres-Ghouti regrette qu’ils aient été remplacés par « des produits extrêmement toxiques et allergènes tels que le méthylisothiazolinone, que l’on trouve également dans les produits bios ». Elle affirme faire « une déclaration de pharmacovigilance tous les deux jours à cause de cela ». La présence de paraphénylènediamine (PPD), notamment dans les teintures capillaires et les tatouages éphémères à base de henné, l’inquiète aussi. La PPD, qui a pour rôle d’intensifier la couleur, provoque des eczémas. Plus grave : les personnes devenues allergiques le resteront à vie et pourront être également sensibles à d’autres produits apparentés, comme les colorants textiles. et les produits faits maison ? Concernant les produits cosmétiques faits maison, la dermatologue Catherine OliveresGhouti a un avis bien tranché : ils sont à éviter, car « ils sont souvent réalisés à base d’huiles essentielles, très allergisantes ». Elle recommande de « ne jamais en mettre aux enfants avant l’âge de 7 ans, car pour eux les huiles essentielles sont toxiques ». Sinon, les rondelles de concombre, à défaut d’être très efficaces, ne vous feront pas de mal... Les produits CapiLLaires, Le maquiLLage, Le savon, Le geL douChe et Le dentifriCe. a ne pas Confondre aveC un produit de santé. Catherine Chausseray | n° 224/880 | mai 2016 13 noTre sanTé M éd ecine Maladie de Parkinson Mieux vivre grâce aux thérapies complémentaires La maladie de Parkinson touche en France près de 192 500 personnes, dont le quotidien est gâché par des difficultés physiques qui s’accroissent avec le temps. L’orthophonie et la kinésithérapie offrent à ces patients un meilleur confort de vie. Séance de neuropSychologie : évaluation et priSe en charge deS capacitéS cognitiveS, dont la mémoire, la logique, la concentration et leS capacitéS d'organiSation, SouS le contrôle d'une neuropSychologue et d'une orthophoniSte. L a maladie de Parkinson, appelée aussi maladie du mouvement, se caractérise par la destruction des neurones qui fabriquent et libèrent de la dopamine, un neurotransmetteur indispensable au contrôle du corps, à la motricité et à la coordination des muscles. Cette pathologie, dont l’origine est encore mal connue, évolue lentement. Elle débute cinq à dix ans avant que les premiers signes apparaissent. Troubles de la parole, micrographie (écriture très petite), blocage dans les mouvements, rigidité et douleurs musculaires font partie des épreuves que traverse le patient. n TremblemenTs au repos eT perTe de mobiliTé On associe souvent à tort les tremblements à la maladie de Parkinson, mais ils ne signifient pas forcément que l’on en est atteint : « Il n’est pas anormal de trembler lorsque l’on porte une tasse à sa bouche, par exemple, assure Philippe Gros, kinésithérapeute-ostéopathe à Paris. Le parkinsonien, lui, connaît des tremblements lorsqu’il est au repos - à distinguer des tremblements 14 | n° 224/880 | mai 2016 essentiels, qui touchent deux fois plus de personnes en France et ne correspondent pas à la maladie de Parkinson. » Parmi les principaux symptômes, les tremblements au repos, la perte de mobilité (akinésie) et la raideur musculaire (hypertonie) doivent amener à consulter. Une grande fatigue, des douleurs, voire une dépression peuvent également être des signes annonciateurs. Aucun [ L’ergothérapie pour adapter Le cadre de vie ] C’est le médecin qui oriente son patient vers un ergothérapeute. En apportant des solutions pratiques, l’ergothérapie permet de surmonter les handicaps et d’améliorer la mobilité et l’autonomie. Le spécialiste s’attache à aider le malade dans la réalisation de ses tâches quotidiennes. Il lui propose par exemple des réaménagements du logement afin de faciliter les déplacements, la toilette ou la prise des repas, des aides techniques pour mieux communiquer, tout en tenant compte de ses habitudes et de son environnement. [ une découverte importante sur Les origines de parkinson ] Une équipe de chercheurs franco-belge, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature en juin 2015, a isolé les causes de plusieurs pathologies neurodégénératives parmi lesquelles la maladie de Parkinson. Une protéine se trouvant dans les cellules nerveuses, l’alpha-synucléine, qui joue un rôle essentiel dans la bonne communication entre les neurones, serait à l’origine de parkinson. Cette découverte apporte beaucoup d’espoir, car elle pourrait permettre de détecter la maladie avant que les premiers symptômes n’apparaissent et d’en bloquer la progression. Mais il faudra certainement attendre encore quelques années pour qu’un traitement puisse être élaboré. n l’orThophonisTe devraiT inTervenir en amonT Pauline Lorrain-Debrin, orthophoniste à Metz, regrette que les personnes atteintes de parkinson lui soient adressées « seulement lorsqu’elles rencontrent des troubles de la déglutition. Il y a énormément de choses à travailler auparavant, souligne-t-elle, et notamment l’intensité de la voix, qui diminue. Souvent, ces personnes ne s’aperçoivent pas qu’elles parlent moins fort, elles disent que c’est leur conjoint qui est sourd. Sans même s’en rendre compte, elles finissent par s’isoler des conversations, n’osent même plus sortir pour aller acheter du pain, et leur vie sociale s’en trouve affectée ». L’association France Parkinson tente de sensibiliser médecins et patients à la nécessité de consulter au plus tôt un orthophoniste, car il est plus difficile pour le praticien de rattraper un retard de prise en charge. Certains proposent une méthode spécifique : la Lee Silvermann Voice Treatment (LSVT). « Elle permet de retarder le développement des difficultés, explique Pauline Lorrain-Debrin. Pendant un mois, à raison de quatre séances hebdomadaires, nous faisons travailler le patient jusqu’à ce qu’il retrouve une intensité de voix correcte. Comme l’unique consigne est de parler fort (on utilise un sonomètre), il se concentre là-dessus, ce qui le fait respirer correctement sans même avoir à y penser. » Le chant est également un bon exercice, car il mobilise toutes les fonctions. Les problèmes de déglutition, qui surviennent chez un tiers des patients à mesure que la maladie progresse, peuvent être dus, eux aussi, au ralentissement général des mouvements. La faiblesse et la mauvaise coordination musculaires rendent ardues la mastication et l’ingestion des aliments. Il arrive que la langue, les muscles des joues et de la gorge, les anneaux du larynx bougent moins vite. La nourriture a alors du mal à descendre. Le manque de salive, causé par la prise de médicaments, peut contribuer à ces difficultés d’ingestion. Les aliments partent vers les Séance d'ergothérapie et de kinéSithérapie danS un centre de jour SpécialiSé danS l'accueil deS perSonneS atteinteS de la maladie de parkinSon : elle permet l'évaluation deS capacitéS motriceS, la miSe en place de StratégieS compenSatoireS et de conSeilS afin de maintenir l'autonomie danS leS activitéS de la vie quotidienne et danS leS déplacementS, tout en évitant leS chuteS. poumons et sont parfois à l’origine d’infections, de pneumopathies... La séance d’orthophonie améliore significativement ces troubles. « C’est aussi l’occasion d’expliquer la maladie, de proposer des adaptations, aussi bien pour la texture des aliments à privilégier que pour les postures à adopter », ajoute Pauline Lorrain-Debrin. n préserver au maximum les capaciTés moTrices La plupart des parkinsoniens ont du mal à initier les mouvements, en particulier ceux qui demandent une certaine précision ainsi que les gestes semi-automatiques comme la marche ou l’écriture : c’est ce que l’on appelle l’akinésie. Le travail du kiné consiste à faire effectuer des étirements et des exercices musculaires de coordination. En luttant contre la rigidité musculaire, la kinésithérapie permet de soulager les douleurs, car cette raideur rend les patients hyperalgiques. Philippe Gros, kinésithérapeute-ostéopathe, insiste sur la nécessité absolue pour les malades de rester actifs afin « d’éviter une dégradation de la qualité de vie, car c’est une maladie évolutive. Il faut garder la plus grande autonomie pour toute activité de la vie journalière, en priorité une autonomie à la marche, poursuit-il. La non-utilisation d’une fonction physiologique est plus grave que son vieillissement. La kinésithérapie préservera les capacités du patient et constituera un frein à l’altération de l’état général ». ❝ Aucun parkinsonien n’est semblable à un autre : les symptômes et le degré d’évolution de la maladie varient selon les patients. ❝ parkinsonien n’est semblable à un autre : les symptômes et le degré d’évolution de la maladie varient selon les patients. Néanmoins, toutes les personnes atteintes perdent progressivement leur mobilité et leur voix. Les médicaments que l’on prescrit pour compenser le déficit en dopamine ne soignent pas la maladie, ils ne font qu’améliorer l’efficience des mouvements. A ce traitement sont associées des séances de kinésithérapie. Et lorsque des troubles à la déglutition surviennent, avec de fréquentes « fausses routes », le neurologue ou le médecin dirige le patient vers un orthophoniste. n diminuer le sTress Le stress, un facteur aggravant, amplifie les symptômes (tremblements, raideur des muscles…). Bien qu’elles n’aient pas d’effet sur l’évolution de la maladie, des séances de méditation, de yoga ou de balnéothérapie peuvent apporter une relative détente au patient et le soulager au moins momentanément. Tout ce qui fait du bien au moral est bon pour le parkinsonien. Lorsque la détresse psychologique vient s’ajouter aux souffrances physiques, une psychothérapie est souvent recommandée. isabelle coston | n° 224/880 | mai 2016 15 NOTRE SANTÉ M ÉD ECINE De la conception à l'âge de 2 ans 1 000 jours pour construire le passeport santé de l’enfant Les maladies chroniques de l’âge adulte pourraient trouver leur origine dans les mille premiers jours qui ont suivi notre conception. A ces moments où la vie débute, tout ce que les parents mangent, boivent, respirent, vivent… laisse des marques qui influencent la santé future des enfants. Deux experts* lèvent le voile sur ces découvertes révolutionnaires. O ❝ Les 1 000 premiers jours de la vie sont une période initiale de grande sensibilité, où l’individu qui vient au monde reçoit toute une série de stimuli. ❝ 16 | N° 224/880 | MAI 2016 bésité, diabète, hypertension, affections cardiovasculaires, cancers, problèmes bronchopulmonaires chroniques, infertilité, troubles neuropsychiatriques, dépression, vulnérabilité, sénescence cellulaire... Toutes ces maladies sont influencées par ce qui se passe très tôt dans la vie, affirme le Pr Umberto Simeoni, médecin pédiatre et président de la Société francophone Origines développementales de la santé (SF-DOHaD). Influencées par tout l'environnement qui préside à la conception, à la gestation, à la naissance, et aux deux premières années de la vie. L'alimentation des parents, leur activité physique, leur mode de vie, les problèmes qu'ils rencontrent, leurs relations psychoaffectives, leur niveau socio-économique… conditionnent en partie la santé de leurs futurs enfants. ■ L’ENVIRONNEMENT PRÉCOCE CRÉE DES EMPREINTES Car les 1 000 premiers jours de la vie sont une période initiale de grande sensibilité, où l’individu qui vient au monde reçoit toute une série de stimuli. L’alimentation maternelle et infantile a une grande importance, du fait qu’elle contribue à la mise en place des régulations physiologiques et biologiques. Les stress de toute nature, les toxiques de l’environnement interviennent aussi. De même que les retards de croissance intra-utérine, les actes de procréation médicalement assistée, voire les césariennes... Tous ces stimuli créent des empreintes auxquelles s’ajoutera plus tard l’influence du mode de vie. Mais à partir de ces empreintes, on devient déjà susceptible de contracter des maladies futures ou au contraire d’y résister ! ■ LA DOHAD OU LES 1000 PREMIERS JOURS ■ L’ÉPIGÉNÉTIQUE, UN CONDITIONNEMENT MALLÉABLE Présentée par le Pr Claudine Junien, généticienne et ex-présidente de la SF-DOHaD, une deuxième grande découverte explique, en parallèle, le conditionnement précoce de notre santé par les stimuli environnementaux reçus pendant les 1 000 premiers jours. C’est celle de l’épigénétique et de son interaction avec l’environnement. Certes, nous avons tous un bagage génétique, un ensemble de gènes ou génome, et ce sont les mêmes gènes qui sont présents dans nos cellules. Mais tous ne s’expriment pas nécessairement. C’est l’épigénome qui module l’expression de nos gènes. Et il se trouve qu’il est très sensible aux effets de l’environnement. Il en garde la mémoire, pour le meilleur et pour le pire. Les marques épigénétiques liées à l’environnement construisent ainsi très tôt notre capital santé, et permettront l’expression de tel ou tel de nos gènes. Rassurons-nous tout de même : ces empreintes épigénétiques ne sont pas définitives, elles sont modifiables et réversibles, bien avant qu’apparaissent des symptômes de maladie. L’épigénétique n’est pas un destin, mais un conditionnement, qui peut être modifié par la suite par le style de vie. Car dans le capital santé, estime Mark Hanson, président de la DOHaD internationale, « la part de la génétique est surestimée ». Notre héritage génétique ne pèserait pas plus de 30 %. Plus importantes seraient les interactions entre l’environnement et les gènes. Et le poids de la période précoce des 1 000 jours serait quant à lui à peu près équivalent à celui de tous les autres facteurs de risque traditionnels rencontrés au cours de la vie adulte. ■ LES PARENTS, PILIERS DE L’ÉQUILIBRE En pratique, le Pr Junien conseille de ne pas culpabiliser pour les 1 000 premiers jours. Et, au fond, de ne rien changer à l’objectif qui doit être celui de la vie entière : alimentation saine et équilibrée et stress minimum. La vie saine, simple et tranquille, ou les meilleures chances de faire de bébé un adulte en bonne santé ! Avec quelques particularités, tout de même, pour les 1 000 jours, précise Claudine Junien. Certaines nuances alimentaires ont leur importance. Pour mémoire : les protéines ou les acides gras saturés, par exemple, n’ont pas les mêmes effets que chez les adultes. Ainsi, on ne va pas donner du lait écrémé ou demi-écrémé aux petits enfants, au moment où ils ont besoin de lipides pour leur cerveau. Une expérimentation animale montre aussi que si l’on sépare la rate de son petit, un régime gras les protège tous deux de l’anxiété. L’hyper-gras alimentaire des mille jours est d’autant moins à bannir qu’il est bon pour le développement cérébral de l’enfant, insiste le Pr Claudine Junien. Enfin, l’alimentation paternelle intervient aussi. Dans le devenir de l’enfant, l’obésité du père joue un rôle aussi important que celle de la mère. Si le père est fumeur, en fonction de l’âge de début du tabac, il peut y avoir plus tard des répercussions plus ou moins importantes sur la corpulence de l’enfant… En somme, pour leur santé comme pour celle de leurs enfants, les deux parents sont responsables, mais pas coupables ! ❝ Un chercheur, David Barker, a montré que le poids de naissance a un effet sur le taux de mortalité par maladie coronarienne à l’âge adulte. Et que cet effet est même plus important que celui des autres facteurs de risque rencontrés au cours de la vie ! ❝ Cette période précoce est celle des origines du développement de la santé et des maladies : « Developmental origins of health and diseases » (ou « DOHaD »). On va entendre parler de cette DOHaD ! La notion est apparue au Royaume-Uni, il y a déjà plus d’une trentaine d’années. Un chercheur, David Barker, a montré que le poids de naissance a un effet sur le taux de mortalité par maladie coronarienne à l’âge adulte. Et que cet effet est même plus important que celui des autres facteurs de risque rencontrés au cours de la vie ! Au fil des études, on a appris aussi qu’un poids de naissance faible, mais aussi trop élevé, augmente notamment le risque de diabète. Qu’un diabète apparu chez la mère au cours de la grossesse - le diabète gestationnel -, s’il n’est pas correctement traité, expose le futur adulte au risque de diabète. Que le diabète gestationnel perturbe le développement du langage chez l’enfant, mais que le niveau d’éducation de la mère l’améliore... L’importance des 1 000 jours a commencé à transparaître dès 1966, grâce à une expérimentation animale. Des chercheurs ont mis en état de sous-nutrition deux groupes de rats, d’âge différent, pendant 3 semaines. Chez ceux qui avaient entre 9 et 12 semaines, la croissance a été stoppée, mais elle a repris par la suite et ils ont pu récupérer. Par contre, chez ceux qui avaient entre 3 et 6 semaines, la croissance a été cassée sans que ce soit rattrapable. Or, cet âge de 3 à 6 semaines chez le rat correspond aux mille premiers jours chez l’être humain… NUTRINEWS Conférence des Professeurs Claudine Junien et Umberto Simeoni au Fonds français pour l’alimentation et la santé. Paris, 8 mars 2016. | N° 224/880 | MAI 2016 17 notre santé en br ef [ Vaccination : un plan d’action pour lever les doutes ] Le gouvernement et les professionnels de santé s’inquiètent de la tendance des Français à remettre en cause le bienfondé de la vaccination. L’érosion de la couverture vaccinale constatée au cours de ces dernières années a convaincu les pouvoirs publics de la nécessité de faire évoluer leur politique. Pour cerner les motifs de défiance de la population, une vaste concertation citoyenne va être lancée, qui débouchera sur des propositions d’ici à la fin de l’année. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a prévu des mesures phares autour desquelles s’articulera son plan d’action. Il s’agira notamment d’« assurer une meilleure information du grand public et des professionnels de santé », de créer un « comité des parties prenantes », constitué de professionnels de santé, d’associations d’usagers et d’institutionnels, et d’accélérer la mise en place d’un carnet de vaccination électronique avec un site Internet dédié. Il faudra ensuite trouver les bons arguments pour restaurer la confiance des Français, seule clé du succès de cette nouvelle politique de vaccination. Création du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé dans un communiqué la création du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Inscrit dans le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie, ce centre aura pour mission de contribuer à une meilleure connaissance du secteur. Il participera également à l’information des patients sur leurs droits et devra notamment mener une campagne nationale de communication. Constitué d’un conseil d’orientation stratégique comprenant un président et quatorze membres, il représentera les autorités sanitaires ainsi que plusieurs sociétés savantes impliquées dans les soins palliatifs. Un monde trop bruyant Les spécialistes de l’audition (professeurs et chercheurs, médecins ORL, orthophonistes, audioprothésistes) ont profité de la dix-neuvième campagne de la Journée nationale de l’audition (JNA), qui s’est tenue le 10 mars, pour alerter le grand public sur les conséquences délétères de la pollution sonore sur les oreilles. L’ouïe est fragile, et l’omniprésence aujourd’hui du bruit expliquerait la hausse des pathologies auditives observée par les praticiens. Nos oreilles ne s’habituent guère à cet environnement de plus en plus sonore et ne parviennent pas à récupérer, car les moments de silence sont de plus en plus rares. Résultats : 12 à 15 % des Français présenteraient des troubles auditifs ; un sur deux est gêné par le bruit la journée, et un sur cinq, la nuit ; une personne sur deux parmi les 16-34 ans est touchée par des acouphènes. [ Hépatite C : seul un patient sur dix ] a accès au traitement en France L’hépatite C, qui touche 150 000 personnes en France, pourrait être totalement éradiquée d’ici une dizaine d’années si le prix des nouveaux traitements n’était pas si exorbitant. Ces médicaments, comme le Sovaldi, un antiviral du laboratoire américain Gilead, sont nettement plus performants que les traitements conventionnels (interféron et ribavirine), sans en présenter les effets secondaires. Ils permettent aujourd’hui de guérir plus de 95 % des cas d’hépatite C. Malheureusement, ils sont très chers : une cure de douze semaines coûte de 40 000 à 60 000 euros. C’est la raison pour laquelle ils ne sont remboursés, en France, que pour les cas les plus avancés. Par conséquent, seule une minorité des malades (un sur dix) y a accès. 18 | n° 224/880 | mai 2016 Les recommandations de l’Académie de médecine pour bien vieillir « En 2012, la France comptait 1,2 million de personnes âgées dépendantes. Sans action préventive, ce chiffre s’élèvera à 2,3 millions en 2060 », alertait la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en 2014. Partant de ce constat, le groupe de travail « Culture de prévention en santé » de l’Académie nationale de médecine a réalisé un rapport. Intitulé « Prévention de la dépendance liée au vieillissement », celui-ci rappelle que la pratique d’une activité physique modérée régulière, ainsi qu’une alimentation équilibrée et une activité intellectuelle stimulante sont favorables à une « vie longue et non dépendante ». Il préconise également « une lutte plus active contre le tabagisme et l’abus d’alcool ». Un dépistage précoce et organisé du diabète sucré est recommandé, tout comme la réalisation d’un bilan de santé tous les cinq ans, particulièrement entre 45 et 55 ans. Enfin, la promotion de la santé tout au long de la vie et l’éducation thérapeutique permettront, selon les médecins, d’avoir « un impact majeur sur la dépendance liée à l’âge, le bien-être des plus âgés et de leur famille, tout en réduisant de façon significative les dépenses de santé ». [ Les médecins ne prescrivent ] pas assez de génériques A l’Institut Gustave-Roussy (IGR), à Villejuif, viennent d’être réalisées pour la première fois dans le monde deux mastectomies avec reconstruction mammaire simultanée sous « robot-assistance ». Ces interventions n’ont laissé aucune cicatrice sur le sein, car les incisions ont été pratiquées sous l’aisselle. « L’objectif est de proposer, dans le cadre réglementé et sécuritaire d’un essai clinique, une alternative chirurgicale, plus esthétique et moins traumatisante psychologiquement, aux femmes qui doivent subir une ablation du sein suivie d’une reconstruction immédiate », précise le docteur Benjamin Sarfati, chirurgien plasticien oncologue à l’IGR, à l’origine de ces prouesses. Outre les bénéfices esthétique et psychologique, ce type d’intervention chirurgicale « robot-assistée », qui en est encore au stade expérimental, permettrait également de diminuer le risque de complications post-opératoires (infections, nécrose cutanée…). Une étude clinique de faisabilité a été lancée pour évaluer l’ensemble des avantages apportés. L’Institut prévoit d’opérer trente-trois patientes supplémentaires selon cette méthode. Près de trois quarts des médicaments sont encore prescrits sous leur nom de marque : c’est ce que révèle une enquête de l’association UFC-Que Choisir. Sur un échantillon de 815 ordonnances, seuls 13 % des médicaments étaient inscrits en dénomination commune internationale (DCI), c’est-à-dire sous le nom de la molécule, 14 % comportaient la DCI ainsi que le nom de marque et 73 % étaient prescrits avec le seul nom de marque. Pourtant, depuis un an, les médecins ont l’obligation de prescrire en DCI. L’association rappelle que la généralisation de cette obligation serait « un moyen efficace de lutter contre le surdosage ou les interactions médicamenteuses, en évitant le piège des noms de marque qui masquent les molécules présentes », et permettrait aux consommateurs « d’acheter à moindres frais la bonne molécule ». Au vu des résultats de son enquête, l’UFC-Que Choisir a demandé au ministère de la Santé et à l’Assurance maladie « l’inscription de la prescription en DCI dans les critères de rémunération sur objectifs de santé publique des médecins », ainsi que « des contrôles pour identifier les médecins récalcitrants et leur rappeler instamment cette obligation légale ». [ Compléments alimentaires : Ablation et reconstruction du sein : une opération par robot moins mutilante ] le chrome doit être consommé avec modération Le chrome présent dans certains coupe-faim pour maintenir le taux de glycémie et procurer une sensation de satiété serait dangereux pour la santé. Selon une récente étude australienne, publiée dans Angewandte Chemie, cet oligo-élément pourrait avoir des effets cancérogènes : une partie du chrome III, contenu dans ces compléments alimentaires, se transformerait en chrome VI, une substance toxique susceptible à long terme de favoriser le cancer du poumon. Dans l’attente de recherches plus poussées, mieux vaut limiter sa consommation de gélules « minceur » et respecter la dose maximale de 25 microgrammes (µg) de chrome par jour recommandée dans le cadre d’une supplémentation. Jeu du foulard : « s’amuser » à s’asphyxier Depuis de nombreuses années dans les cours de récréation, le jeu du foulard, qui consiste à s’étrangler avec un lien (foulard, écharpe ou lacet), et celui de la tomate, où l’enfant bloque sa respiration jusqu’à l’étouffement, continuent de faire des adeptes… et des victimes. Une étude réalisée sur vingt-cinq écoles de l’académie de Toulouse révèle que cette pratique est très répandue chez les élèves de CE1 et CE2 : un sur quatre s’y adonnerait. Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont commencé à y jouer dès la maternelle. A cet âge, les notions de danger et de mort sont encore très floues. Les parents doivent donc être alertés. C’est la raison d’être du site Jeudufoulard.com, qui a été créé par des parents de victimes pour informer et prévenir le risque mortel associé à ces jeux. | n° 224/880 | mai 2016 19 notre Santé sy st ème d e s o ins La Sécurité sociale et la branche maladie en questions La Sécurité sociale, qui a fêté ses 70 ans en 2015, est à la fois bien connue et mal comprise par les Français. Entre les branches, les caisses et les services ou encore les acronymes, sans oublier le « trou de la Sécu », il est parfois difficile de s’y retrouver dans le fonctionnement de cette institution. n La Sécurité SociaLe, qu’eSt-ce que c’eSt ? Créée en 1945, la Sécurité sociale regroupe un ensemble de prestations et d’institutions de protection sociale. Elle repose sur le principe de solidarité : chacun contribue en fonction de ses ressources et reçoit en fonction de ses besoins. L’affiliation et l’assujettissement à la Sécu sont obligatoires ; les cotisations, prélevées sur Le PMSS les revenus, sont calculées en fonction des moyens des Le Plafond Mensuel assurés, et chacun peut bénéficier de prestations sociales de la Sécurité Sociale (remboursement des frais de santé, allocations fami(PMSS) est un indice fixé chaque année par liales, paiement des retraites…). La Sécurité sociale décret par les pouvoirs couvre quatre « risques » principaux : la maladie, la publics, sur la base de vieillesse, la famille et les accidents du travail. l’évolution moyenne En France, les dépenses de protection sociale représendes salaires en France. taient 33 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012*. Référence pour les A titre de comparaison, cette même année, les pays de assureurs et les l’Organisation de coopération et de développement organismes étatiques, économiques (OCDE) y consacraient en moyenne 20 % il sert notamment de leur PIB. de base au calcul des prestations sociales ; au 1er janvier 2016 il est fixé à 3 218 €. Depuis le 1er janvier 2012, les cotisations de BPCE Mutuelle* sont indexées sur la PMSS. Le remboursement de certaines prestations est également exprimé en pourcentage du PMSS. *Cette indexation concerne le CGN santé et les autres contrats collectifs (hors CFF), ainsi que les contrats ASV. n comment La Sécurité SociaLe eSt-eLLe organiSée ? La Sécurité sociale est composée de cinq branches, gérées par différents régimes. • La branche maladie est gérée par la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), le Régime social des indépendants (RSI), la Mutualité sociale agricole (MSA) et les régimes spéciaux. • La branche accidents du travail-maladies professionnelles est principalement gérée par la Cnamts (pour l’ensemble des salariés du secteur privé), ainsi que par la MSA. • La branche famille est principalement gérée par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf ; régime général) et la MSA (pour le régime agricole). • La branche retraite est principalement gérée par la Caisse nationale de l’assurance vieillesse (Cnav), le RSI, la MSA et les différents régimes spéciaux. • La branche cotisations et recouvrement est gérée par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) et les régimes spéciaux. La Cnamts gère donc la branche maladie du régime général de la Sécurité sociale, qui couvre les travailleurs et les inactifs. Elle assure 91 % de la population, finance 86 % de l’ensemble des dépenses d’assurance maladie et pilote le réseau des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM). n qui Sont LeS acteurS de L’aSSurance maLadie ? L’Assurance maladie fait intervenir des organismes paritaires composés pour moitié des représentants des employeurs et pour moitié des salariés. Elle est soumise à une double tutelle : celle du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et celle du ministère de l’Economie et des Finances. 20 | n° 224/880 | mai 2016 QueL eSt L’iMPact de L’aSSurance MaLadie Sur La Santé deS FrançaiS ? ] Deux aspects soulignent l’impact positif de l’Assurance maladie sur la santé des Français. Tout d’abord, un accès facilité aux soins entraîne un meilleur état de santé, notamment chez les plus démunis (réduction des maladies infantiles, meilleure prise en charge des pathologies chroniques). Ensuite, les dépenses de soins évitées chez les populations les plus pauvres ont un effet bénéfique sur les autres postes de dépense des ménages (alimentation, logement), et cela participe au maintien du bon état de santé de la population. De plus, les données de santé sont favorables au système de soins français. L’espérance de vie à la naissance est l’une des meilleures des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle était de 82,3 ans en 2015 pour les Français, contre 80,5 ans en moyenne dans l’OCDE. De même, l’espérance de vie au-delà de 65 ans était en 2012 de 23,4 ans pour les femmes et de 19,1 ans pour les hommes, contre respectivement 20,9 et 17,7 ans en moyenne dans l’OCDE. Enfin, la France détient le taux de mortalité le plus faible d’Europe pour les maladies cardiovasculaires. L’accès facilité aux professionnels de santé, aux techniques modernes et aux médicaments permet de prolonger la vie des personnes, qu’elles soient en bonne santé ou malades chroniques. Pourtant, et bien que le système de soins français soit performant sur le plan curatif, des efforts restent à faire en termes de prévention afin de réduire les facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool ou le surpoids. n comment eSt-eLLe financée ? La Sécurité sociale est financée par diverses taxes, dont les cotisations sociales et la contribution sociale généralisée (CSG). Les cotisations sociales sont pour une part à la charge des salariés et pour une autre à celle des employeurs. Visibles sur les bulletins de salaire, elles sont prélevées en fonction du revenu de l’assuré. La CSG, elle, est prélevée sur l’ensemble des revenus, et pas uniquement sur ceux du travail. En 2013, les cotisations sociales et la CSG représentaient respectivement 58,2 % et 20,1 % des recettes du régime général de Sécurité sociale**. n comment maîtriSer LeS dépenSeS ? a quoi Sert L’ondam ? L’Assurance maladie doit maîtriser ses dépenses afin de faire perdurer son fonctionnement, et ce en dépit d’un déficit chronique depuis de nombreuses années. Chaque année, l’objectif national de dépenses de l’Assurance La délégation de gestion aux mutuelles L’Assurance maladie délègue une partie de la gestion du régime obligatoire à des mutuelles. C’est le cas, notamment, pour les fonctionnaires et les étudiants. En contrepartie des dépenses engagées, elle reverse aux mutuelles des « remises de gestion ». Or, ces dernières années, ce système a été à plusieurs reprises remis en cause, et à ces critiques s’ajoutent les difficultés rencontrées par certaines mutuelles. En 2015, La Mutuelle des étudiants (LMDE) était ainsi au bord de la faillite. Partant de ce constat, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016, datée du 21 décembre 2015, réaffirme le principe de l’habilitation de gestion. Elle comporte en effet un article qui précise qu’aucune nouvelle délégation de gestion ne pourra avoir lieu et qu’un « décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’organisation, de mise en œuvre et de financement de ces opérations de gestion », ainsi que « les conditions dans lesquelles il peut être mis fin à ces opérations de gestion en cas de défaillance rendant impossible la gestion des régimes obligatoires dans des conditions normales ». maladie (Ondam) est fixé lors du vote par le Parlement de la loi de financement de la Sécurité sociale. Cet indicateur a pour but de rendre possible une maîtrise médicalisée des dépenses de santé tout en offrant un service de qualité au meilleur coût. Pour cela, des mesures qui agissent sur l’offre et la demande de soins permettent de faire évoluer les comportements des prescripteurs et des consommateurs de soins tout en limitant les dépenses. n qu’eSt-ce que L’aSSurance ❝ La Sécurité sociale est financée par diverses taxes, dont les cotisations sociales et la contribution sociale généralisée. ❝ [ maLadie univerSeLLe ? L’universalité est l’un des principes fondateurs de la Sécurité sociale, à l’origine de la création de la couverture maladie universelle (CMU) en 1999. La CMU de base permettait à toute personne résidant en France, de façon stable et régulière et ne pouvant relever à aucun autre titre d’une couverture maladie obligatoire, de bénéficier de remboursements de soins. Gratuite si le revenu fiscal était inférieur à un certain plafond, elle bénéficiait à 2,2 millions de personnes en décembre 2013. Depuis le 1er janvier 2016, la CMU de base est remplacée par la protection universelle maladie (Puma). Avec cette réforme, toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière a droit à la prise en charge de ses frais de santé. La CMU complémentaire (CMUC), elle, favorise l’accès aux soins pour les personnes qui n’ont pas les moyens de payer une complémentaire santé. Elle comptait 5,1 millions de bénéficiaires en juin 2014. Enfin, pour limiter les effets de seuil et compléter ces deux dispositifs, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) a été mise en place. L’Assurance maladie délivre une attestation-chèque permettant d’obtenir une réduction sur le montant annuel de la cotisation à une complémentaire santé, à condition de choisir un organisme complémentaire qui propose l’un des contrats sélectionnés au titre de l’ACS. Cette aide concernait 1,2 million de personnes en juin 2014. * « Panorama de la santé 2015 : les indicateurs de l’OCDE », Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Paris, 2015. ** « Les chiffres clés de la Sécurité sociale », Direction de la Sécurité sociale, éditions 2013 et 2014. Sources : le blog de la Sécurité sociale, Communication-securitesociale.fr ; le site de l’Assurance maladie, Ameli.fr ; le portail du service public de la Sécurité sociale, Securite-sociale.fr. Léa VandePutte | n° 224/880 | mai 2016 21 notre santé Aliment A t io n Alimentation et diabète : le vrai et le faux La Fédération française des diabétiques part en guerre contre les idées reçues en matière d’alimentation. Les patients atteints de diabète n’ont plus de raisons de se gâcher la vie avec des comportements trop restrictifs ou erronés. Une brochure* leur permet de garder raisonnablement l’équilibre. Devient-on diabétique parce qu’on mange trop de sucre ? C’est un peu plus compliqué. Le diabète de type 1, maladie auto-immune de l’enfant et du jeune adulte, n’est pas lié à la consommation de sucre. Le diabète de type 2, dit de l’âge mûr (il survient en moyenne vers 40 ans), peut être lié à la fois à une prédisposition familiale, à une alimentation déséquilibrée et à la sédentarité (qui favorisent l’excès de poids). ❝ Les légumes ont une faible teneur en glucides, à l’exception des carottes, des betteraves, du céleri-rave et des petits pois. ❝ 22 | n° 224/880 | mai 2016 Doit-on arrêter de manger du sucre parce qu’on est diabétique ? On doit surtout manger équilibré. Des repas avec crudités ou potage, viande ou poisson ou oeuf, légumes cuits et féculents, produit laitier, fruit. Les produits sucrés (tartes, gâteaux) doivent rester comme pour tout un chacun un plaisir occasionnel. Mieux vaut les consommer plutôt en dessert, en limitant alors la part des féculents au cours du repas. Faut-il privilégier le miel ou le sucre de canne plutôt que le sucre blanc ? Qu’il soit blanc ou brun, le sucre contient 100 % de glucides. Le miel contient 80 % de glucides, mais il fait monter la glycémie autant que le sucre blanc. Donc, mieux vaut sucrer en quantités raisonnables ! Un produit light peut-il contenir du sucre ? Oui, car il faut savoir en quoi il est allégé : sucre ou gras. De plus, la mention « light » ou la mention « sans sucre ajouté » ne signifie pas que le produit ne contient pas de sucre naturel. Un jus de fruit contient autant de sucre qu’un soda et ne doit pas être consommé seul en cas de diabète. En cas de diabète, doit-on seulement se préoccuper des sucres ? Non, un régime équilibré est indispensable. En particulier, des apports suffisants de fibres (fruits et légumes, céréales complètes) ralentissent la digestion et limitent l’absorption des lipides et des glucides. En cas d’hypoglycémie, faut-il se précipiter sur tout ce qui contient du sucre ? Non, mieux vaut cesser toute activité, boire un petit verre de boisson sucrée (type jus de fruit), rester au calme un quart d’heure, puis contrôler sa glycémie pour vérifier sa remontée. A l’apéritif, les alcools forts sont-ils préférables aux vins sucrés ? Les vins sucrés, qui contiennent de l’alcool et du sucre, sont très caloriques et ont des effets non négligeables sur la glycémie. Mieux vaut de toute manière limiter la consommation d’alcool, quel qu’il soit. Car l’alcool entraîne d’abord une hypoglycémie, qui est suivie d’une hyperglycémie… Les féculents font-ils monter la glycémie ? Oui, mais leur impact sur la glycémie dépend de plusieurs conditions. Il est plus rapide si l’on consomme beaucoup de féculents, s’ils ont cuit pendant longtemps, s’ils ont été « transformés » lors de la préparation (pommes de terre écrasées ou en purée), s’ils sont raffinés (le pain blanc a plus d’impact que le pain complet). Peut-on consommer à volonté des fruits et légumes ? Les légumes ont une faible teneur en glucides, à l’exception des carottes, des betteraves, du céleri-rave et des petits pois, dont la consommation doit donc rester raisonnable. Les fruits sont plus riches en glucides et il est conseillé de ne pas en manger plus de trois par jour. Parmi les plus sucrés : raisins, cerises, bananes, figues… Les plats salés ont-ils un impact sur la glycémie ? Oui, les pâtes à la sauce tomate contiennent du sucre ! Et les produits industriels, même salés, contiennent souvent des sucres ajoutés. NUtriNEws * Fédération française des diabétiques. « Diabète et sucres : halte aux idées reçues ». www.afd.asso.fr P rAt iq u e société Voyager avec son enfant Que l’on choisisse de partir à l’autre bout du monde ou à quelques kilomètres de chez soi, il n’est pas toujours facile d’organiser un voyage, surtout avec des enfants. Quelques conseils simples permettent de profiter pleinement des vacances en famille. E ntre la crainte d’oublier des affaires ou la peur que les enfants ne supportent pas un long trajet, les parents hésitent parfois à voyager en famille. Un seul mot d’ordre pour partir l’esprit tranquille : organisation ! La trousse à pharmacie de voyage n Bien choisir sa destination Il n’existe pas de liste de destinations adaptées aux enfants. Tout dépend de vos envies de voyage et du type d’hébergement dans lequel vous souhaitez loger, mais aussi de l’âge et de l’état de santé de votre enfant. Le bon sens recommande cependant d’éviter les zones de conflits ou de tensions. Avant de partir à l’étranger, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères*. Soyez également vigilant sur les conditions sanitaires de votre destination. « Un voyage, ça se prépare, insiste le docteur Sylvie Hubinois, vice-présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa). Il est important d’anticiper pour avoir le temps de faire les vaccins adaptés à sa destination, sans oublier les rappels habituels en France. Il faut aussi se renseigner sur la présence de moustiques qui transmettent des maladies, afin de s’en protéger en utilisant des répulsifs, des moustiquaires et en habillant les enfants avec des vêtements couvrants. Enfin, dans certains pays, il est impératif de boire de l’eau en bouteille et d’éviter de manger des fruits déjà épluchés pour ne pas tomber malade. » Quelle que soit la destination, le docteur Hubinois conseille d’en discuter avec son médecin traitant, avant de rappeler que « partir avec de très jeunes enfants dans des pays exotiques doit être bien réfléchi ». n PréParer son séjour Pour voyager, les mineurs doivent être en possession de certains documents administratifs. Dans l’Union européenne, une carte d’identité valide est suffisante, mais d’autres pays exigent un passeport et parfois un visa. L’autorisation de sortie de territoire pour un enfant voyageant à l’étranger sans ses parents a, quant à elle, été supprimée en 2013 et n’est donc plus nécessaire. Il est aussi conseillé de partir avec le carnet de santé, qui mentionne les vaccins et les rappels effectués. Le docteur Hubinois ajoute que, « si l’enfant suit un traitement médical, il est nécessaire de prendre suffisamment de médicaments pour la durée du voyage et de conserver une ordonnance détaillée du traitement. Il peut être également intéressant de prévoir un plan d’action avec son médecin pour savoir comment réagir en cas de problème, par exemple si votre enfant asthmatique fait une crise ». Enfin, si vous voyagez en Europe, pensez à demander, avant de partir, la carte européenne d’assurance maladie à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Gratuite et nominative, elle atteste de vos droits et vous permettra de bénéficier de la prise en charge de vos soins médicaux. n et Pendant le trajet ? Avant d’arriver à destination, il faut parfois passer plusieurs heures enfermé dans une voiture, un train, un bateau ou un avion. Jouets, chansons, devinettes et jeux aideront les plus jeunes à passer le temps. Et quel que soit le moyen de transport que vous utilisez, ne négligez pas la sécurité ! Pour éviter les conséquences des maux d’estomac, pensez à prendre quelques sacs avec vous. « Si votre enfant est sujet au mal des transports, ne le laissez pas partir le ventre vide et occupez-le pendant le trajet pour qu’il pense à autre chose », recommande le docteur Hubinois. Là encore, parlez-en avec votre médecin avant le départ. Arrivés à bon port, détendez-vous et profitez des vacances en famille. Pour faire face aux bobos et petits maux, la trousse à pharmacie est indispensable. En plus de vos traitements habituels, elle doit contenir : - des instruments (thermomètre, petits ciseaux à bouts ronds) ; - un antiseptique, des pansements et des compresses stériles, pour soigner les blessures ; - du paracétamol et de l’ibuprofène pour lutter contre la fièvre et les maux de tête ou de dents ; - au besoin, un médicament contre le mal des transports, de la crème solaire, une solution hydroalcoolique, du soluté de réhydratation pour faire face aux diarrhées ou aux vomissements des petits, etc. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, qui adaptera le contenu de votre trousse à votre destination et à votre famille. Benoît sAiNt-sEvEr * Diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/ | n° 224/880 | mai 2016 23 société Pr at iq ue Le numérique, l’aliment et le consommateur Quels rapports peuvent bien entretenir le monde du numérique et celui de l’alimentation ? Une des questions est celle des bénéfices, présents ou à venir, pour le consommateur… et/ou le marketing. F ❝ Le numérique nous formate peut-être plus qu’il ne nous informe. aire les courses, consulter des recettes, faire la cuisine, donner et recevoir des avis sur les denrées qu’on achète comme sur les mets que l’on prépare et déguste... L’alimentation est un vaste champ ouvert au numérique. Au digital, préfère dire le Pr Benavent. Un mot qui, toute querelle sémantique mise à part, a l’avantage d’évoquer le doigt. Le doigt des 82 % qui utilisent un smartphone dans la rue. Le doigt des 60 à 70 % qui utilisent des plateformes pour les réservations. Des 45 % qui utilisent des moteurs de comparaison. Des 40 % qui livrent leurs commentaires sur tel ou tel produit de consommation. Ordi, tablette, téléphone, montre digitale, sans oublier la gamme des cartes de crédit et de fidélité… Le consommateur aujourd’hui est « appareillé » de toute part. Pris dans des liens dont il est peu vraisemblable qu’il ait la pleine maîtrise. Le voici en dépendance face aux grandes bases de données. Pisté dans ses moindres comportements. Enserré dans les réseaux sociaux où se dessinent, autant que les révoltes, les nouvelles figures du conforme et du correct. Le monde numérique décuple nos moyens pratiques et nos sources d’information, mais il faut sans doute s’éloigner de l’idée d’Internet encyclopédique, qui ouvre le monde et le met à plat. Abandonner aussi le fantasme d’une information parfaite sur tous les produits, disponible simultanément et à tout moment. Le numérique nous formate peut-être plus qu’il ne nous informe. ❝ n Le consommateur, producteur de vaLeur Christophe Benavent l’exprime dans une formule : le consommateur est un travailleur qui permet des gains de productivité. Exemple : scanner ses articles à l’hypermarché peut participer à la baisse des prix. Mais aussi acheter 800 € un smartphone dont le prix de revient est de moitié fournit une marge confortable au fabricant : le prix de l’attribut symbolique. Le consommateur est un ouvrier qui produit de la valeur. Et le rôle du marketing est d’organiser son travail. Se nourrir reste cependant une pratique sociale à base d’humain et de subjectif. De sensation, d’émotion, de plaisir, d’imagination… Le consommateur vit des expériences alimentaires. Dans la mesure où il peut les saisir, le numérique peut aider le marketing à capter et à renforcer ces expériences. Ce n’est plus le marketing de grand-papa, qui recherchait l’adhésion au produit. Ni même celui de papa, qui visait la rétention des clients, en les enfermant dans une relation avec une marque. Il s’agit maintenant d’agir sur la conduite des individus. De gérer les populations et d’agir sur leurs croyances. n Le digitaL, nouveau guide Ainsi l’objet connecté peut-il enregistrer vos activités dans le domaine alimentaire, les stocker, créer des algorithmes, et vous délivrer en retour une information qui vous stimule et vous motive… pour consommer. Le marketing peut rêver d’une liste de courses, liée à vos habitudes alimentaires, au contenu de votre frigo et de vos placards, qui sélectionnerait ce qui vous convient au milieu de tous les produits disponibles. Comme le bracelet qui enregistre votre course à pied, la compare à celle des voisins sur une plateforme, et vous incite à courir plus vite, le numérique devrait permettre que se développe, en matière de marketing alimentaire, une ingénierie massive. Pour accompagner, renforcer, et aussi modifier les comportements du consommateur. Plutôt que comme un outil ou une machine, le digital dans l’alimentation permettrait d’agir « comme un chien de berger qui conduit le troupeau en agissant sur quelques individus », estime Christophe Benavent. Il ne s’agit plus seulement d’informer pour faire consommer. Le monde qui se dessine vise à appareiller les consommateurs pour agir sur leurs conduites, dont les effets sur les autres consommateurs produiront de la valeur… Le digital nous fera-t-il marcher au doigt et à l’oeil ? Comme d’habitude, les pessimistes trouveront cela tragique, les optimistes se passionneront pour ce qui nous attend. NutriNews - « Le digital et l’aliment : productivité et expérience de consommation ». Conférence du 6 octobre 2015, Paris. - Un texte complet est disponible dans la Lettre scientifique n° 21 du Fonds français pour l’alimentation et la santé. 24 | n° 224/880 | mai 2016 Le viager, comment ça marche ? Autrefois très répandu, puis tombé en désuétude, le viager immobilier revient à la mode. Grâce à lui, le vendeur peut améliorer ses revenus jusqu’à constituer une véritable retraite complémentaire. Pour l’acheteur, il s’agit plutôt d’un investissement aléatoire, une sorte de « coup de poker » effectué avec l’espoir de réaliser, à terme, une bonne affaire. « L a vente d’un bien immobilier en viager est une vente qui se distingue des autres par des modalités de paiement particulières, explique Michèle Poudens, notaire à Bordeaux. Le plus souvent, le vendeur, que l’on appelle crédirentier, perçoit une partie du prix comptant appelée “bouquet”, de l’ordre de 20 à 30 % par exemple. Le crédirentier perçoit ensuite une rente à vie versée par l’acheteur, ou débirentier. » Cette formule, très pratiquée autrefois, revient dans l’air du temps depuis quelques années. Elle permet au vendeur d’améliorer ses revenus à un moment de sa vie où il ne perçoit plus que sa retraite. Le viager constitue en outre une bonne option pour les personnes qui n’ont pas d’enfants à qui transmettre un héritage. Il existe deux types de viager : le viager dit occupé (le plus fréquent), lorsque le vendeur continue de résider dans la maison ou l’appartement qu’il vient de vendre, et le viager libre, quand le bien immobilier est inoccupé et que l’acquéreur peut s’y installer immédiatement. n viager Libre, usufruit ou droit d’usage et d’habitation En cas de viager occupé, deux modalités sont possibles : l’usufruit (le vendeur continue à jouir de son ancien bien comme il le souhaite et en assure la conservation, il peut par exemple le louer et en encaisser les revenus) ou le droit d’usage et d’habitation (seul le vendeur et ses proches, préalablement désignés, peuvent utiliser le logement). Le montant de la vente (bouquet plus rente) est fixé en fonction de ces différentes modalités (viager libre, usufruit ou droit d’usage et d’habitation), de la valeur vénale du bien, mais aussi de l’âge et de l’espérance de vie du vendeur. Il faut savoir que la rente est soumise à l’impôt sur le revenu, mais pas en totalité : ainsi, un abattement de 70 % s’applique si le vendeur a plus de 69 ans au moment du premier versement ; il sera de 60 % s’il est âgé de 60 à 69 ans, de 50 % entre 50 et 59 ans et de 30 % en deçà. Sachez enfin que le viager peut aussi être prévu sur plusieurs têtes, un couple d’époux en général. Dans ce cas, la rente doit être versée jusqu’au décès du dernier des crédirentiers. n Jeu de hasard Avec le viager, on peut considérer en quelque sorte que le vendeur fait crédit à l’acheteur (il joue le rôle de la banque). Le bouquet se compare alors à une sorte d’apport et l’acheteur s’acquitte ensuite de sa dette en Le viager permet payant des échéances, sous la forme de rente mensuelle ou trimestrielle par exemple. « En revanche, le nombre de ces échéances n’est pas connu à l’avance : elles ne s’arrêtent qu’à la mort du vendeur », souligne Me Poudens. Ainsi, si le crédirentier bénéficie d’une longévité exceptionnelle, le débirentier ne sera pas forcément gagnant. Le montant total qu’il aura versé pourra finalement dépasser la valeur réelle du bien en question. A l’inverse, si le vendeur décède quelques années seulement après la vente, l’acheteur aura acquis un bien immobilier à prix réduit. Toutefois, si le décès du crédirentier intervient dans les vingt jours qui suivent la vente d’une maladie dont il était atteint au moment de la signature, le contrat pourra être considéré comme nul. La nullité pourra également être accordée par les tribunaux s’il est prouvé que l’acheteur savait que le vendeur décéderait prochainement, même si ce décès intervient plus de vingt jours après la signature. « L’aléa est obligatoire dans ce type de contrat, conclut M e Poudens. Cela fait partie du viager, c’est un pari, un risque à intégrer. S’il n’y a pas d’aléa, il n’y a pas de viager, tout simplement. » au vendeur d'améLiorer ses revenus à un moment de sa vie où iL ne perçoit pLus que sa retraite. Aliisa wAltAri | n° 224/880 | mai 2016 25 SOciété Pr at iq ue Vrai/Faux Connaissez-vous les droits et les devoirs du piéton ? Le piéton est, lui aussi, soumis au Code de la route et, à ce titre, il doit respecter certaines obligations. Mais parfois, pressé ou tête en l’air, il prend des libertés... Pour rester dans les clous, mieux vaut connaître quelques règles. n Quand je m’engage pour traverser la chaussée, les véhicules doivent me céder le passage Vrai. Lorsqu’un piéton s’engage ou manifeste de façon claire l’intention de s’engager dans la traversée d’une chaussée, les véhicules doivent lui céder le passage et, au besoin, s’arrêter. Il est donc bel et bien prioritaire. Cela ne doit toutefois pas l’empêcher de respecter certaines règles, par exemple utiliser le passage piéton s’il en existe un à proximité ou encore respecter le feu de signalisation. n Je peux traverser hors passage piéton Vrai, mais… s’il existe un passage piéton à moins de 50 mètres, vous devez l’utiliser. Dans le cas contraire, il faut traverser en respectant un axe perpendiculaire à la chaussée. Enfin, le Code de la rou te indique que le piéton doit s’engager « en tenant compte de la visibilité ainsi que de la distance et de la vitesse des véhicules ». s'iL existe un passage piéton à moins de 50 mètres, vous devez L'utiLiser. n Dans une zone piétonne, je suis prioritaire sur tous les véhicules Vrai, sauf sur les tramways. Comme son nom l’indique, une zone piétonne est dédiée aux piétons. Ils sont donc prioritaires sur tous les véhicules, à l’exception des tramways. Dans ce type de zone, seuls les vélos et les véhicules nécessaires à la desserte locale peuvent circuler, à une allure très modérée. Lorsque La traversée d’une chaussée est régLée par des feux, Les piétons ne doivent s’engager qu’au feu vert. n Quand il n’y a pas de véhicule à l’horizon, je peux traverser même si le signal piéton est rouge Faux. Comme tous les usagers de la route, les piétons doivent respecter le Code de la route. Il y est d’ailleurs clairement inscrit que « lorsque la traversée d’une chaussée est réglée par ces feux, les piétons ne doivent s’engager qu’au feu vert ». n En l’absence de trottoir, je peux marcher sur la chaussée Vrai. En l’absence de trottoir ou d’accotement, ou s’ils ne sont pas praticables, le piéton peut marcher sur la chaussée, près de l’un des bords. Attention cependant, hors agglomération, sur les routes de campagne, il faut marcher sur le bord gauche de la chaussée afin de voir arriver les voitures en face de soi et de ne pas être surpris par une voiture arrivant dans son dos. n Il est interdit de marcher sur la chaussée d’une place ou d’une intersection Vrai. Le Code de la route est clair : « Il est interdit aux piétons de circuler sur la chaussée d’une place ou d’une intersection à moins qu’il n’existe un passage prévu à leur intention leur permettant la traversée directe. » Le piéton doit alors faire le tour de la place ou contourner l’intersection, quitte à devoir traverser plusieurs rues. n Un piéton en infraction peut être verbalisé Vrai. « Le fait, pour tout piéton, de contrevenir aux dispositions de la présente section est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la première classe », indique le Code de la route. Si le piéton traverse hors des clous ou s’il ne respecte pas les feux de signalisation, il encourt une amende de 4 euros, voire de 7 euros pour l’amende forfaitaire majorée. Benoît SaInt-SEVEr 26 | n° 224/880 | mai 2016 G RO U P E B P CE S P O RT S - réSeau Ski 40 ans et tant de « première fois »… Organisée par la Banque Populaire des Alpes, à Montgenèvre (05), du 19 au 22 mars, cette 40e édition du challenge ski restera indéniablement gravée dans les mémoires, et pour plusieurs raisons : - c'était la première fois que le challenge était organisé par une Banque Populaire ; - c'était la première fois que l'Ecole du Ski Français était aussi présente et impliquée sur le challenge ; - c'était la première fois que les déjeuners étaient prévus en extérieur en front de pistes… avec un orchestre, - c'était la première fois que l'on a vu se déplacer autant de membres de direction de la banque organisatrice ; - c'était la première fois qu'autant de paires de ski - de piste, de ski de fond et de surf - ont été offertes à des compétiteurs, par tirage au sort ; - et c'était la première fois qu'autant de skieurs avaient répondu présent ! Effectivement, pas moins de 340 compétiteurs ont bénéficié d'une organisation sans faille et particulièrement bien huilée, avec une neige abondante et une météo idéale où dominait le soleil. Bref, ce challenge ski 2016 a été une réussite. L'an prochain, c'est la Caisse d'Epargne Lorraine Champagne-Ardenne qui s'est portée candidate pour organiser le 41e challenge. [ Résultats Combiné surf féminin : 1) WEIL Liora (BP Alpes) ; 2) BRUN Céline (CE Auvergne Limousin) ; 3) COGNET Christel (BP Alpes) Combiné surf vétéran messieurs : 1) CHEVINS Antoine (IT CE) ; 2) HEBETTE Luc (BP Alpes) ; 3) SUCHET Sébastien (BP Alpes). Combiné surf senior hommes : 1) CALMELET Thibaut (BP Alpes) ; 2) PALERME Guillaume (BP Alpes) ; 3) ALAIN Lionel (CE Ile de France). Combiné alpin vétéran féminin : 1) CHARLES Nathalie (BP Alpes) ; 2) BLANC Christine (BP Alpes) ; 3) BEAULIER Alice (CE Provence Alpes Corse). Combiné alpin senior féminin : 1) COGNET Christel (BP Alpes) ; 2) IMBERT Lucie (CE Midi Pyrénées) ; 3) DE DANIELI Nadège (CE Rhône Alpes). Combiné alpin vétéran hommes : 1) HEBETTE Luc (BP Alpes) ; 2) MEYRONIN Jean-Marie (CE Rhône Alpes) ; 3) ARBEZ GINDRE Gilles (CE Ile de France). Combiné alpin senior hommes : 1) MONTAGNE Yannick (BP Alpes) ; 2) VIOLLAZ Yann (BP Alpes) ; 3) LANGLOIS Tristan (CE Provence Alpes Corse). Combiné fond vétéran féminin : 1) THIONNET Elodie (BP Alpes) ; 2) VALLIER Anne-Charlotte (BP Alpes) ; 3) DE DANIELI Nadège (CE Rhône Alpes). Combiné fond vétéran hommes : 1) VIRY Christian (BP Alsace Lorraine Champagne) ; 2) CONTINSOUZA Joël (CE Loire Drome Ardèche) ; 3) SANSOULET Sébastien (BPCE IT). Combiné fond senior hommes : 1) CAVARD VINCENT (CE Rhône Alpes) ; 2) LAMANNA Christophe (CE Provence Alpes Corse) ; 3) LUGUET Jérôme (BP Alpes). Challenge Entreprises : 1) BP Alpes ; 2) CE Rhône Alpes ; 3) CE Provence Alpes Corse. Trophée BPCE Mutuelle du fair-play : Banque Palatine. ] interbancario de Ski Des résultats exceptionnels ! Une sélection de l'Association Groupe BPCE Sports a participé, du 23 au 30 janvier, à la 56e édition du ski meeting Interbancario à Andalo (Italie), dans les Dolomites. 12 entités du Groupe BPCE étaient représentées (3 BP, 7 CE, 2 informatiques, soit 35 compétiteurs) parmi 1 100 participants, 150 banques, 15 pays : incontestablement le plus gros évènement sportif pour les banques européennes. 2016 a été un très grand cru pour la sélection Groupe BPCE Sports. Une édition qui marquera la discipline ski et même l'histoire de l'association, avec des résultats exceptionnels : 4e en ski de fond (et meilleure banque non scandinave), 5e en ski alpin (incroyable progression après une 19e place en 2014 à Scuol et la 28e en 2015 à Kronplatz), 5e au général (8e en 2015 à Kronplaz), soit la meilleure performance en 13 participations. Il faut notamment retenir les 7 podiums par équipe (avec la plus haute marche pour Sandra Melot (BP Alpes) / Nadège De-Danieli (Cera) en alpin cat. F/1, ce qui constitue la première victoire par équipe de l'association en 13 participations) et les 4 podiums individuels (avec, là encore, la victoire de Sandra Melot (BP Alpes) en alpin cat. F/1, soit la première victoire individuelle de l'association à l'interbancario ski). Soulignons surtout le bel esprit et la formidable ambiance au sein de l'équipe. Pas de rouge, pas de bleu, pas d'alpin, pas de fondeur, tous dans la même équipe pour donner le meilleur, atteindre les objectifs, s'encourager et se conseiller, partager des bons moments. Une vraie réussite. | n° 224/880 | mai 2016 27 réseau 28 | n° 224/880 | mai 2016 lo isir s L OI SI R S PAR PUBLIJEUX | n° 224/880 | mai 2016 29 réseau Petites annonces n C o r s e d u s u d - A j a c c i o. Collaborateur CE loue bas de villa indépendant. Neuf, tt confort. 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En d’autres termes, nous ne pouvons accepter d’annonces à caractère commercial. | n° 224/880 | mai 2016 31 La Fondation de l’Avenir, une action mutualiste innovante Plus de 1 000 projets de recherches soutenus 55 000 donateurs Reconnue d’utilité publique depuis 1988 Depuis 1987, La Fondation de l’Avenir est un levier essentiel dans la recherche médicale et le soin. Elle permet aux chercheurs de faire avancer leurs projets et de dépasser le stade de la recherche fondamentale, pour le bénéfice de tous. Portée par sa vocation d’intérêt général et son appartenance à l’économie sociale, la Fondation incarne le trait d’union entre le mouvement mutualiste et les acteurs de la santé publique. Elle contribue à des découvertes majeures à retombées internationales, telles que la stimulation cérébrale profonde pour le traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, la destruction des calculs rénaux par ultrason ou la greffe de cellules cardiaques dérivées de cellules souches. Depuis près de 30 ans, la Fondation soutient la recherche dans de nombreux domaines : Chirurgie • Cardiovasculaire • Handicap • Greffe Cancérologie • Psychiatrie • Thérapie cellulaire • Imagerie médicale Innovation en traumato-dépendance • Santé numérique Innovation des pratiques de soins et d’accompagnement www.fondationdelavenir.org @FondationAvenir