THÉMATIQUES
ÉCONOMIE
Mars 2017
Macroéconomie, microéconomie, histoire économique, analyse économique, économie monétaire et financière,
mais aussi mathématiques, statistiques, méthodes de prévision, analyse de données, informatique…
L’ÉCONOMIE S’ADRESSE À CEUX ET CELLES QUI AIMENT MANIER LES CHIFFRES.
ÊBANQUE ET ASSURANCE :
LA GARANTIE D'UN EMPLOI
Quels sont les profils recherchés ? Principalement
des talents commerciaux pour les agences et
centres d'appels qui accueillent le public. Très
sensibles à la conjoncture économique, de leur
côté, la banque d'affaires et les salles de marché
recrutent traditionnellement de petits flux. Les
sociétés d'assurance, quant à elles, assurent la
fonction commerciale et la gestion des contrats
représentant la majorité des emplois proposés.
Si les banques et les assurances sont désormais
multicanaux (sur Internet, téléphone, smart-
phone, agences), la clientèle reste attachée à la
relation en face à face avec leur conseiller/ère
en agence. Que ce soit en agence ou dans un
centre d'appels, les conseillers et conseillères de
clientèle, les téléopérateurs et téléopératrices
ou encore les responsables de point de vente
constituent l'essentiel des troupes.
À l'arrière (on parle de back-office), des techni-
ciens/nes traitent les opérations bancaires ou
boursières, gèrent les contrats d'assurance...
Les spécialistes de la finance occupent différentes
fonctions : analyse crédit, analyse financière,
conseil en patrimoine, gestion de portefeuille, tra-
ding... Quant aux ingénieurs/es et actuaires, ils ou
elles créent de nouveaux produits ou contrôlent
les risques financiers. La banque et l'assurance
emploient également des juristes, des experts/es-
comptables, des informaticiens/nes, ou encore des
chefs/fes de produit marketing.
ÊFICHE D’IDENTITÉ :
LA LICENCE D’ÉCONOMIE
COMMENT SE FAIT LA SÉLECTION ?
En L1, l’accès est possible pour tous les bache-
liers/ères. En L2, l’accès est envisageable
selon les cas (ex. : réorientation, après un BTS,
un DUT). En L3, il est souvent question de
sélection, notamment dans les IAE (Instituts
d'Administration des Entreprises).
POUR QUI ET POUR QUEL NIVEAU ?
Conçues pour des débutants/es en économie, ces
licences demandent cependant de bonnes capa-
cités d’abstraction. Mieux vaut avoir un bagage
scientifique : les bacheliers/ères ES, option maths
et S sont les plus à l’aise.
AU PROGRAMME
•
Analyse économique et outils mathématiques,
statistiques et numériques de l’économiste
•
Microéconomie (étude des comportements
des agents économiques : consommation,
travail, stratégies des entreprises et des admi-
nistrations) et macroéconomie (mécanismes
économiques de l’inflation, de l’impact d’une
hausse des intérêts sur l’investissement…)
• Économie monétaire, économie publique
• Économie et finance d’entreprise
• Application des méthodes quantitatives à des
questions économiques ou financières
•
Enseignements complémentaires tels que le
droit, les langues…
QUE FAIRE APRÈS UNE L3 ?
Le plus souvent, les étudiants/es se dirigent vers
un master en économie, économétrie, banque,
finance, assurance, gestion, comptabilité-contrôle-
audit (CCA) ou en méthodes informatiques
appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)
ou intègrent, après la réussite au concours, une
école de commerce ou un IEP (Institut d'Études
Politiques).
POUR QUEL PROFIL DE CARRIÈRE ?
Si l’on poursuit vers un master d’économie, on
se dirige plutôt vers l’enseignement, la recherche
ou la finance. Les autres masters orientent vers
des postes dans la banque, l’assurance, la gestion
et le commerce.
LES LICENCES BI-DISCIPLINAIRES
Les parcours bi-disciplinaires peuvent associer
l’économie avec une autre discipline. Côté
sciences, il existe des licences maths-économie
ou maths appliquées à l’économie et à la finance.
Elles permettent de se créer un double profil,
très apprécié sur le marché de l’emploi de la
banque et de l’assurance. L’économie est aussi
enseignée avec du droit, de la sociologie ou des
langues. Souvent sélectives car très deman-
dées, ces licences bi-disciplinaires ont alors un
programme chargé. Réputées et polyvalentes,
elles permettent de garder des portes ouvertes
puisqu’elles laissent la possibilité d’accéder aux
masters des deux disciplines.
LES FORMATIONS SPÉCIALISÉES
Si le niveau de qualification est à la hausse, le
diplôme de base reste le bac+2/3 en banque
et assurance. De bac+2 à bac+5, de nombreux
cursus proposent une spécialisation en banque, en
finance ou en assurance. À bac+5, les actuaires,
les spécialistes des mathématiques financières et
les doubles profils école d'ingénieurs/es-finance
sont particulièrement recherchés.
D'autres formations telles que les BTS (brevet
de technicien supérieur) et les DUT (diplôme
universitaire de technologie) conduisent aux
secteurs du commerce, de la gestion, du droit, de
l’informatique...
© Laurence Prat/Onisep