THÉMATIQUES
ÉCONOMIE - FINANCE
Mars 2015
GOLDEN BOYS ET SOMMES ASTRONOMIQUES MANIPULÉES CHAQUE JOUR :
La finance suscite beaucoup de fantasmes.
Plus simplement, c’est l’ensemble des personnes et des structures
qui mettent en relation ceux qui souhaitent placer leur argent et ceux qui en ont besoin.
Les embauches ont ralenti ces derniers temps et les réglementations ont été renforcées.
LA FINANCE DE MARCHÉ EST LA PLUS ABSTRAITE. C’EST À ELLE QUE L’ON PENSE LORSQUE L’ON PARLE DE FINANCE.
LA FINANCE D’ENTREPRISE RECOUVRE DEUX VOLETS : LE CONSEIL ET LE FINANCEMENT.
ET L’ÉCONOMIE ?
Le secteur bancaire, poids lourd de l’économie
avec ses 450 banques différentes, emploie près
de 370 000 personnes.
Les jeunes sont les bienvenus : ils ont représenté
64 % des embauches en 2012.
Confronté aux départs à la retraite, le secteur ban-
caire recrute toujours, en dépit de la crise finan-
cière de 2008, en priorité : des commerciaux et
des jeunes. Malgré la révolution Internet, l’agence
" en dur " reste le principal lieu d’exercice. Quels
sont les profils recherchés ? Principalement des
talents commerciaux pour les 40 000 agences et
centres d’appels qui accueillent le public.
Très sensibles à la conjoncture économique, la
banque d’affaires et les salles de marché recru-
tent traditionnellement de petits flux. Quant aux
sociétés d’assurance, elles regroupent plus de
147 500 salariés. La fonction commerciale et la
gestion des contrats représentent la majorité
des emplois proposés.
Si les banques et les assurances sont désormais
multicanaux (sur Internet, téléphone, smart-
phone, agences), les clients restent attachés au
contact direct avec leurs conseillers.
FICHE D’IDENTITÉ :
LA LICENCE D’ÉCONOMIE
Conçues pour des débutants en économie,
ces licences demandent de bonnes capacités
d’abstraction. Mieux vaut avoir un bagage
scientifique : les bacheliers ES, option maths
et S sont les plus à l’aise. En 2010, 43 % des
nouveaux inscrits en L1 avaient un bac ES et
23 % un bac S.
Au programme : Macroéconomie, microécono-
mie, histoire économique, analyse économique
mais aussi mathématiques, statistiques, infor-
matique, gestion et langues. L’acquisition des
méthodes de l’économiste représente une part
importante du programme.
Des passerelles et des réorientations possibles :
La L1 et la L2 sont souvent communes pour
l’économie et la gestion. C’est alors en L3
que l’on doit choisir entre les deux disciplines.
Par ailleurs, le titulaire d’une L2 peut bifurquer
vers une licence pro en commerce, gestion,
comptabilité ou banque.
Que faire après une L3 ?
Le plus souvent, 2 ans de master en économie,
économétrie, banque, finance, assurance,
gestion, comptabilité-contrôle-audit (CCA) ou en
méthodes informatiques appliquées à la gestion
des entreprises (MIAGE). Il est possible d’intégrer,
sur concours, une école de commerce ou un IEP.
Pour quel profil de carrière ?
Si l’on poursuit vers un master d’économie, on
se dirige plutôt vers l’enseignement, la recherche
ou la finance. Les autres masters orientent vers
des postes dans la banque, l’assurance, la gestion
et le commerce. Le diplômé peut alors devenir
auditeur, chef de produit…Pour ceux qui sont
intéressés par la comptabilité, il faut suivre un
cursus particulier.
LES LICENCES
BI-DISCIPLINAIRES
Les parcours bi-disciplinaires peuvent associer
l’économie avec une autre discipline. Côté
sciences, il existe des licences maths-économie
ou maths appliquées à l’économie et à la
finance. Elles permettent de se créer un double
profil, très apprécié sur le marché de l’emploi de
la banque et de l’assurance. L’économie est aus-
si enseignée avec du droit, de la sociologie ou
des langues. Souvent sélectives car très deman-
dées, ces licences bi-disciplinaires ont alors un
programme chargé. Réputées et polyvalentes,
elles permettent de garder des portes ouvertes
puisqu’elles laissent la possibilité d’accéder aux
masters des deux disciplines.