31/1/2015 Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php?print=true 1/6
CONJONCTURE
Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php
, Mis à jour le 29/01/2015 à 11:51
31/1/2015 Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php?print=true 2/6
INFOGRAPHIES - Manuel Valls est en Chine, un pays où investir reste un défi. Chunyan Li, jeune consultante chinoise, prodigue
des conseils pratiques aux entrepreneurs français, dans un livre, pour décoder un pays encore «mystérieux» et éviter les
malentendus lorsqu'il s'agit de négocier.
La prise de contrôle du Club Med par le Chinois Fosun1 ou la vente de 49,9 % du capital de l'aéroport de Toulouse à des investisseurs
chinois2 a ravi certaines craintes du «péril jaune». Le voyage de Manuel Valls dans l'Empire du Milieu 3est l'occasion de rappeler que
le stock d'investissements français en Chine était en 2014 encore presque deux fois plus important que les investissements chinois en
Manuel Valls et le premier ministre chinois Li Keqiang à Pékin ce jeudi.
Crédits photo : © Jason Lee / Reuters/REUTERS
31/1/2015 Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php?print=true 3/6
France (environ 17 milliards et 9 milliards respectivement). Et pourtant, malgré l'implantation de 2000 sociés tricolores dans l'Empire
du Milieu,4 «la Chine reste un pays difficile à comprendre, elle est mystérieuse» pour un investisseur fraais, avertit Chunyan Li.
Cette jeune consultante, arrie en France il y a dix ans elle s'est formée à HEC vient de publier
ussir sur le marc chinois
(éditions Eyrolles). Un ouvrage, préfacé par le très sinophile Henri Giscard d'Estaing, PDG du Club Med, qui distille des conseils
pratiques fons sur des entretiens menés auprès d'une centaine de dirigeants d'entreprise, français et chinois.
Les différences culturelles sont souvent sources de malentendus. Les comprendre facilite les affaires franco-chinoises, souligne,
Chunyan Li. Voici quatre exemples illustrés.
Je donne mon avis:
À en croire Chunyan Li - largement suivie par les connaisseurs des deux cultures - lorsqu'un Fraais donne son avis, il va droit au but. Il
aime d'ailleurs le donner. Vu par les Chinois, «l'expression d'un Occidental peut parfois sembler brutale». Par opposition, le Chinois
emprunte tours et sinuosis pour exprimer son avis. Lorsqu'il dit «oui», cela veut plutôt dire «je t'écoute» que «je suis d'accord»,
décode la jeune consultante. Lorsqu'il s'agit de dire non, le Chinois préfère pondre «je ne suis pas sûr» ou «je vais réfchi. Dire»
nosemble encore difficile pour les Chinois, un peu moins pour les jeunes générations.
Je suis en colère
31/1/2015 Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php?print=true 4/6
Lorsqu'un Fraais n'est pas satisfait, voire en colère, il l'exprimera clairement. En tout cas beaucoup plus facilement que son
partenaire chinois. Lequel contiendra son mécontentement. «Il essaie d'endurer sans le montre, écrit Chunyan Li. «S'il est vraiment
offensé, il pourra tourner le dos à son interlocuteur pour ne jamais le revoi. Attention, prévient l'auteur, même en Chine «la
vengeance est un plat qui se mange froid».
Je résous un conflit
31/1/2015 Français et Chinois : les choses à savoir pour faire du business
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/29/20002-20150129ARTFIG00142-francais-et-chinois-les-choses-a-savoir-pour-faire-du-business.php?print=true 5/6
De manière gérale, Fraais et Européens abordent les conflits plus frontalement. Un Chinois essaie de les contourner «comme s'ils
n'existaient pas». Si les différends ne peuvent être évis, un proverbe chinois conseille de «réduire les grands problèmes aux petits
problèmes, et réduire les petits problèmes à rien». Cela explique pourquoi les collaborateurs chinois donnent parfois l'impression à
leurs managers occidentaux d'essayer de cacher des problèmes. Chunyan conseille aux hommes d'affaires français de régler les conflits
le plus tôt possible, «amicalement» et «discrètement».
J'ai commis une erreur
En cas de problème, un Chinois a tendance à se mettre en cause lui-même avant les autres. Parfois trop, relève Chunyan Li, «car
l'autocritique fait partie de son éducation et de ses valeurs». Quant au Français, observe la Chinoise qui les côtoie depuis une cennie,
il aura parfois tendance à rejeter la faute sur les autres!
Au-delà de ces différences culturelles, le livre
Réussir sur le marché chinois
aborde aussi en détail les questions juridiques, de stratégie,
de marketing ou de proprté intellectuelle. Si l'Allemagne a pris une longueur d'avance dans l'Empire du Milieu, avec une part de
marctrois fois surieure à celle de la France, «il n'est pas trop tard pour approcher la Chine». À l'heure où le modèle économique
chinois se oriente au profit de la consommation, pour le savoir-faire hexagonal, c'est même «maintenant ou jamais!»
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !