La thématique des données persistantes est une thématique technique du domaine
informatique. Historiquement, en adressant le problème de la conservation et de la
gestion des données, elle a toutefois fortement impacté la mise en œuvre des Systèmes
d’Information, qui sont pour leur part clairement ancrés dans les problématiques
entreprises.
Schématiquement, une information est une donnée que l’on sait interpréter. 13.25 est une
donnée, mais si vous savez que c’est le prix d’un paquet de nouilles exprimé en euros,
alors cela devient une information.
Dans la société dans laquelle nous vivons, un enjeu majeur est d’extraire des
connaissances à partir de données. Une connaissance est la capacité de dire si le prix de
13.25 est cher ou non. L’objectif de cette acquisition de connaissance est évidemment la
prise de décision : j’achète ou non ce paquet de nouilles.
On comprend mieux, dès lors, l’intérêt de la conservation et de la gestion des données
pour les SI des entreprises.
Revenons à la technique : une donnée est persistante quand elle « survit » au programme
qui l’a créée. La fonctionnalité de sauvegarde offerte par la plupart des logiciels (tableurs,
traitements de texte, etc.) permet de rendre des données persistantes, en se basant sur les
facilités offertes par le Système de Gestion de Fichier (SGF) du système d’exploitation
(OS pour Operating System).
Dans les outils associées à la persistance, il existe toutefois des systèmes plus complexes
que les SGF, mais aussi plus riches, les Systèmes de Gestion de Bases de Données
(SGBD). Dans ce support, nous nous consacrerons à une famille de SGBD très répandus
sur le marché et qui implantent un même modèle, c’est-à-dire une même façon de
représenter les données, le modèle relationnel.
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