Synthese de cours Chap. 1

LE SPORT
Chap. 1 L’étude du mouvement
2nde – Synthèse de cours 1 C. Grange-Reynas
I. QUE FAUT-IL DEFINIR AVANT D’ETUDIER UN MOUVEMENT ?
Système
Objet ou corps que l’on choisit et dont on étudie le mouvement.
En seconde, nous nous limiterons à l’étude de points ou de systèmes ponctuels (suffisamment petit pour
être considéré comme un point).
Position
Point de l’espace où se trouve un mobile à une date t dans un référentiel donné.
Référentiel
Objet servant de référence pour décrire le mouvement d’un mobile, un référentiel est muni d’un repère
d’espace et de temps.
Un référentiel est constitué d'un objet de référence par rapport auquel on repère les positions d’un
système.
Un référentiel est muni d’un repère d’espace qui permet de déterminer les positions du système et d’une
horloge qui permet de déterminer les dates.
Exemples de référentiel
Référentiel terrestre
Il est construit à partir de n’importe quel solide de référence lié à la terre (le solide doit être fixe par
rapport à la terre).
On l’utilisera pour étudier tout mouvement à la surface de la terre.
Référentiel géocentrique
Il est utilisé pour décrire le mouvement de la lune ou des satellites artificiels.
Il est défini par le centre de la terre et 3 axes dirigés vers 3 étoiles lointaines. On considère que ce sont
des étoiles fixes, les axes sont donc fixes.
Remarque : la Terre n’est pas immobile par rapport à ce référentiel puisque elle a un mouvement de rotation sur elle-même
donc autour de l’axe vertical du référentiel géocentrique.
Référentiel héliocentrique
Il est utilisé pour décrire le mouvement des astres du système solaire.
Son centre est le centre du soleil et ces 3 axes sont dirigés vers les mêmes étoiles lointaines que pour le
référentiel géocentrique.

LE SPORT
Chap. 1 L’étude du mouvement
2nde – Synthèse de cours 2 C. Grange-Reynas
Mouvement
Un système est en mouvement par rapport à un référentiel quand la position du système dans ce
référentiel évolue au cours du temps.
Un système peut être en mouvement dans un référentiel et immobile dans un autre.
Relativité du mouvement
Le mouvement d’un point d’un système étudié dépend du référentiel utilisé pour décrire ce mouvement.
On dit que le mouvement est relatif.
II. COMMENT DECRIRE UN MOUVEMENT ?
Trajectoire
La trajectoire d’un point est l’ensemble des positions successives occupées par ce point au cours du
mouvement. Elle dépend du référentiel d’étude
Vitesse
Nous savons que la vitesse moyenne d’un solide est égale au quotient de la distance parcourue sur sa
trajectoire par la durée du déplacement :
𝑣=
𝑑
∆𝑡
Les différents types de mouvement
Rectiligne uniforme : la trajectoire est une droite et la vitesse est constante
Circulaire uniforme : La trajectoire est un cercle et la vitesse est constante
Rectiligne accéléré : la trajectoire est une droite et la vitesse augmente
Curviligne varié : La trajectoire est une courbe et la vitesse varie
Valeur de la vitesse
Trajectoire
Augmente
Diminue
Reste constante
Rectiligne
(portion de droite)
Mouvement rectiligne
accéléré
Mouvement rectiligne
ralenti
Mouvement rectiligne
uniforme
Curviligne
(ce n’est pas une droite)
Mouvement curviligne
accéléré
Mouvement curviligne
ralenti
Mouvement curviligne
uniforme
Avec v : vitesse moyenne en m.s-1 ;
d : distance totale parcourue en m ;
t : Durée totale du déplacement en s

LE SPORT
Chap. 1 L’étude du mouvement
2nde – Synthèse de cours 3 C. Grange-Reynas
III. MESURE DE DUREE
La durée
La durée est l’intervalle de temps compris entre deux instants : l’instant initial, noté ti, et l’instant finale,
noté tf.
La durée se note : t = tf - ti
La mesure de la durée
Bien que de plus en plus précises, les mesures ne permettent pas d’obtenir des valeurs exactes. Cela est
dû essentiellement à deux facteurs : l’imprécision des instruments et l’erreur humaine.
La mesure est d’autant plus précise qu’il est possible de renouveler plusieurs fois et d’en faire la
moyenne.
La précision de la mesure de la durée
Elle dépend de l’instrument de mesure utilisé. Le choix de cet instrument doit être adapté au phénomène
étudié.
Le résultat d’une mesure doit être décrit avec un nombre de chiffres cohérent avec la précision de
l’instrument de mesure.