Activité : Comment évaluer la productivité primaire des océans ? Les

Activité : Comment évaluer la productivité primaire des océans ?
Les végétaux chlorophylliens de l’océan sont essentiellement des organismes microscopiques formant le plancton
végétal. Le plancton végétal (ou phytoplancton) se trouvent à la surface des océans, il contient de la chlorophylle et
réalise la photosynthèse. La mesure de la concentration de chlorophylle dans l’eau de mer permet d’évaluer la quantité
de phytoplancton et la productivité primaire de l’océan.
Un capteur qui analyse le rayonnement émis par la mer vers l’espace (luminance) dans les parties bleue et verte du
spectre, permet d’estimer la concentration en chlorophylle dans l’eau de mer. Parmi ces capteurs, l’instrument Seawifs
de la Nasa (Sea-Viewing Wide Field-of-View Sensor) fournit des données depuis juillet 2002. Ces images sont
téléchargeables à l’adresse suivante : http://oceancolor.gsfc.nasa.gov/cgi/l3
A l’aide du guide du logiciel, télécharger une image montrant la concentration chlorophyllienne océanique pour
l’année 2011, à une échelle de 9 km.
1) A partir de cette carte, indiquer les valeurs de concentration de chlorophylle dans l’Atlantique Nord :
a) selon un axe nord-sud :
zone boréale, au nord de la Finlande :
zone tempéré, côte bretonne :
zone tropicale (tropique du Cancer) :
zone équatoriale :
b) Selon un axe est-ouest,
le long du tropique du Cancer :
la côte cubaine :
le milieu de l’océan et la côte mauritanienne :
2) D’après cette carte, quelles sont les régions océaniques qui ont la plus forte concentration en chlorophylle, et donc la
plus forte productivité primaire ?
3) quelles sont les régions océaniques qui ont la plus faible concentration en chlorophylle, et donc la plus faible
productivité primaire ?
Comment expliquer cette répartition ? Utiliser le site suivant pour afficher cartes mondiales de concentration
annuelle en nitrate et phosphate. Commencez par l’eau de surface, puis augmentez la profondeur des mesures.
http://www.nodc.noaa.gov/OC5/WOA09F/pr_woa09f.html
En quoi ces données permettent-elles d’expliquer les variations de concentration en phytoplancton ?