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D’ailleurs, si Jésus était descendu de sa croix,
ce n’est pas pour autant que ses adversaires auraient cru en Lui
car c’est son enseignement qui les dérangeait.
Maintenant voilà le deuxième malfaiteur crucifié avec Jésus,
celui que l’on appelle le « bon larron ».
Il fait des reproches au premier malfaiteur concernant ses propos,
puis il reconnaît ses torts qui lui ont mérité la croix.
Et voilà qu’il lance à Jésus cette phrase si pleine de foi :
« Jésus, souviens-Toi de moi
quand Tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23,42).
Il a compris en quoi consistait la royauté du Christ.
Et Jésus ne le fait pas attendre :
« Aujourd’hui, avec Moi, tu seras dans le paradis » (v. 43).
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Voilà donc la royauté du Christ.
C’est une royauté qui n’est pas de ce monde.
Elle est dans notre monde,
mais elle n’est pas de ce monde.
Jésus n’est pas le chef d’un groupe armé
qui lutterait contre l’occupant romain.
Jésus n’est pas non plus un thaumaturge,
un faiseur de miracle qui utiliserait ses pouvoirs
pour dominer les humains.
Il y a bien des rois sur la terre !
Certains sont tyranniques :
ils utilisent la force et la terreur
pour asseoir leur pouvoir.
D’autres sont justes :
ils cherchent le bien de leur peuple,
comme le roi David.
De nos jours, les chefs d’État ne s’appellent plus roi,
mais plutôt président, premier ministre, chancelier, etc.
Leurs pouvoirs sont encadrés par une constitution.
Et s’il y a des rois, des reines,
leur fonction est d’abord aujourd’hui honorifique,
comme c’est le cas par exemple
dans le Royaume uni, en Belgique ou aux Pays-Bas.
La royauté du Christ a ceci de particulier
qu’elle n’existe que pour être partagée.
Lorsqu’Il en appelle au Royaume du Christ,